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Rebetol - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Rebetol appartient au groupe appelés Antiviraux pour le traitement des infections au VHC. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J05AB04.

Principe actif: RIBAVIRINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI) - Rebetol 200 mg- gélule - 200 mg - - 1999-05-07

MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI) - Rebetol 40 mg/ml- solution buvable - 40 mg - - 2005-01-25


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule - 200 mg
  • solution buvable - 40 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Rebetol enregistré en France

Rebetol 200 mg gélule

MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI)
Dosage: 200 mg

Composition et Présentations

RIBAVIRINE200 mg

Posologie et mode d'emploi Rebetol 200 mg gélule

Comprimé pelliculé
Le traitement doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'hépatite chronique C.
Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec Rebetol pour le traitement de l'hépatite C.
Posologie
Posologie à administrer
La posologie de Rebetol dépend du poids du patient, du génotype viral et des médicaments utilisés en association (voir tableau 1). Les comprimés de Rebetol sont à administrer par voie orale en deux prises par jour (matin et soir) avec de la nourriture.
Tableau 1 : Posologie recommandée de Rebetol en fonction du médicament utilisé en association
Médicament utilisé en association
Dose quotidienne de Rebetol
Nombre de comprimés à 200/400 mg
Antiviraux à action directe (AAD)
< 75 kg = 1000 mg
5 x 200 mg
(2 le matin, 3 le soir)
6 x 200 mg
(3 le matin, 3 le soir)
PegIFN alfa-2aavec AAD
< 75kg = 1000mg
³ 75 kg = 1200 mg
5 x 200 mg
(2 le matin, 3 le soir)
6 x 200 mg
(3 le matin, 3 le soir)
PegIFN alfa-2a sans AAD
Génotype 2/3 patients naïfs Génotype 2/3/4 avec co-infection par le VIH
800 mg
4 x 200 mg
(2 le matin, 2 le soir)
ou
2 x 400 mg
(1 le matin, 1 le soir)
Génotype 1/4
Génotype 2/3 patients ayant été précédemment traités
Génotype 1 avec co-infection par le VIH
< 75kg = 1000 mg
³ 75 kg = 1200 mg
5 x 200 mg
(2 le matin, 3 le soir)
6 x 200 mg
(3 le matin, 3 le soir)
IFN alfa-2asans AAD
< 75 kg = 1000 mg
³ 75 kg = 1200 mg
5 x 200 mg
(2 le matin, 3 le soir)
6 x 200 mg
(3 le matin, 3 le soir)
PegIFN alfa-2b avec ou sans AAD
< 65 kg = 800 mg
4 x 200 mg (2 le matin, 2 le soir) ou 2 x 400 mg (1 le matin, 1 le soir)
65-80 kg= 1000 mg
5 x 200 mg (2 le matin, 3 le soir)
81-105 kg = 1200 mg
6 x 200 mg (3 le matin, 3 le soir)
> 105 kg = 1400 mg
7 x 200 mg (3 le matin, 4 le soir)
Durée du traitement
La durée du traitement dépend des médicaments utilisés en association et peut dépendre de plusieurs caractéristiques liées au patient ou au virus incluant le génotype, l'état de co-infection, les traitements antérieurs et la réponse au traitement.
Se référer au RCP du médicament utilisé en association au Rebetol .
Modification de la posologie en cas d'effets indésirables
La modification de la posologie de Rebetol dépend des médicaments utilisés en association. Si un patient présente un effet indésirable sévère potentiellement liée à la ribavirine, la posologie de la ribavirine doit être modifiée ou arrêtée, si nécessaire, jusqu'à disparition ou diminution de la gravité de l'effet indésirable. Le tableau 2 donne les recommandations d'adaptation posologique sur la base du taux d'hémoglobine et de l'état cardiaque du patient.
Tableau 2 : Recommandations d'adaptation posologique pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement
Constantes biologiques
Réduire la dose de Rebetol à [1] [2] si :
Arrêter Rebetol si :
Hémoglobine (patients sans maladie cardiaque)
<10 g/dl
<8,5 g/dl
Hémoglobine (patients avec un antécédent de maladie cardiaque stable)
Diminution > 2 g/dl de l'hémoglobine sur une période de 4 semaines de traitement (diminution définitive de la dose)
<12 g/dl après une période de 4 semaines à dose réduite
[1] Chez les patients recevant une dose de 1000 mg (<75 kg) ou de 1200 mg (³75 kg), réduire la dose de Rebetol à 600 mg/jour (administrer un comprimé de 200 mg le matin et deux comprimés de 200 mg ou un comprimé de 400 mg le soir). Si l'anomalie est corrigée, Rebetol peut être poursuivi à la dose de 600 mg/jour, puis augmenté à 800 mg/jour selon l'appréciation du médecin traitant. Toutefois, il n'est pas recommandé de revenir à des doses plus élevées.
[2] Chez les patients recevant une dose de 800 mg (< 65 kg)-1000 mg (65-80kg)-1200 mg (81-105 kg) ou 1400 mg (>105 kg), la première réduction de la dose de Rebetol sera de 200 mg/jour (à l'exception des patients recevant 1400 mg où la réduction de la dose sera de 400 mg/jour). Si nécessaire, effectuer une seconde réduction de dose de 200 mg/jour de Rebetol . Les patients dont la dose de Rebetol a été réduite à 600 mg/jour reçoivent un comprimé à 200 mg le matin et deux comprimés à 200 mg le soir.
Se référer au RCP du peginterféron alfa ou de l'interféron alfa pour une modification de la dose et/ou l'arrêt en cas d'effets indésirables graves potentiellement liées à ces médicaments.
Populations particulières
Utilisation en cas d'insuffisance rénale : Les posologies recommandées (ajustées en fonction du poids < ou ³ 75 kg) de ribavirine entraînent des augmentations importantes des concentrations plasmatiques de ribavirine chez les patients insuffisants rénaux.
Tableau 3 : Modifications de la posologie en cas d'insuffisance rénale
Clairance de la créatinine
Dose quotidienne de Rebetol
30 à 50 ml/min
Alterner les doses, 200 mg et 400 mg un jour sur deux
Moins de 30 ml/min
200 mg par jour
Hémodialyse
200 mg par jour
Le traitement doit être instauré (ou poursuivi si l'insuffisance rénale se manifeste au cours du traitement) avec une prudence extrême et une surveillance intensive du taux d'hémoglobine, impliquant si nécessaire une action corrective, doit être effectuée durant toute la période de traitement .
Si des effets indésirables sévères ou des anomalies biologiques apparaissent, interrompre Rebetol , si nécessaire jusqu'à disparition ou diminution de la gravité de l'effet indésirable. En cas de persistance après réintroduction, le traitement par Rebetol doit être arrêté. Il n'existe pas de données pour les patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale.
Utilisation en cas d'insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de la ribavirine n'est pas affectée par la fonction hépatique . Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'ajuster la dose de Rebetol chez l'insuffisant hépatique.
Utilisation chez le patient âgé de plus de 65 ans : L'âge ne semble pas intervenir de façon significative sur la pharmacocinétique de la ribavirine. Toutefois, comme chez les patients plus jeunes, la fonction rénale doit être évaluée avant d'administrer Rebetol .
Population pédiatrique
Utilisation chez le patient de moins de 18 ans : L'utilisation de Rebetol n'est pas recommandée chez l'enfant et l'adolescent (en dessous de 18 ans) en raison du manque de données concernant la sécurité d'emploi et l'efficacité de Rebetol en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'hépatite C. Seules des données limitées d'efficacité et de tolérance sont disponibles chez l'enfant et l'adolescent (6 - 18 ans) en association au peginterféron alfa-2a. Une évaluation au cas par cas du bénéfice/risque concernant l'utilisation de Rebetol chez les enfants est nécessaire .
Mode d'administration
Les comprimés pelliculés de Rebetol sont administrés par voie orale, en deux prises au moment des repas (matin et soir). Compte tenu du risque tératogène de la ribavirine, les comprimés ne doivent pas être cassés ni écrasés.

Comment utiliser Rebetol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Rebetol 40 mg/ml solution buvable

MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI)
Dosage: 40 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Rebetol

Indications

Indications - usage systémique

Rebetol est indiqué, en association avec d'autres médicaments, pour le traitement de l'hépatite C chronique (HCC).

Pharmacodynamique

La ribavirine est un analogue nucléosidique de synthèse, qui a montré in vitro une activité à l'égard de certains virus à ADN et à ARN. Le mécanisme par lequel la ribavirine exerce ses effets contre le VHC est inconnu.
Chez les patients répondeurs atteints d'hépatite C, traités par peginterféron alfa-2a 180 µg, les taux d'ARN du VHC baissent selon une courbe biphasique. La première phase de déclin se produit dans les 24 à 36 heures qui suivent la première dose de peginterféron alfa-2a et elle est suivie d'une seconde phase de déclin qui se prolonge sur les 4 à 16 semaines suivantes chez les patients qui obtiennent une réponse prolongée. Rebetol n'a pas eu d'effet significatif sur la cinétique virale initiale au cours des premières 4 à 6 semaines chez les patients traités par l'association de Rebetol et d'interféron alfa-2a pegylé ou d'interféron alfa.
Des formulations orales de la ribavirine en monothérapie ont fait l'objet de plusieurs essais cliniques dans le traitement de l'hépatite chronique C. Les résultats de ces études ont montré que la ribavirine en monothérapie ne permettait pas d'éliminer le virus de l'hépatite C (ARN du VHC) ni d'améliorer l'histologie hépatique après 6 à 12 mois de traitement et 6 mois de suivi.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - voie orale

Absorption
Après administration orale d'une dose unique de Rebetol , l'absorption de la ribavirine est rapide (Tmax médian = 1 - 2 heures). La demi-vie moyenne d'élimination de la ribavirine après administration d'une dose unique de Rebetol varie entre 140 et 160 heures. Les données bibliographiques sur la ribavirine montrent que l'absorption est importante, avec environ 10 % de la dose marquée retrouvés dans les fèces. Cependant, la biodisponibilité absolue est d'environ 45 %-65 %, ce qui semble dû à un effet de premier passage hépatique. Il existe une relation approximativement linéaire entre la dose et l'ASCtf après l'administration de doses uniques de 200 à 1200 mg de ribavirine. Après l'administration d'une dose unique de 600 mg de Rebetol , la clairance apparente moyenne de ribavirine varie entre 22 et 29 litres/heure. Suite à l'administration de Rebetol , le volume de distribution est environ de 4500 litres. La ribavirine ne se lie pas aux protéines plasmatiques.
Il a été montré que la ribavirine présente une variabilité pharmacocinétique intra- et inter-individuelle élevée après l'administration de doses orales uniques de Rebetol (variabilité intra-individuelle £ 25 % pour l'ASC comme pour la Cmax), ce qui pourrait être dû à un important effet de premier passage et à un transfert à l'intérieur et à l'extérieur du compartiment sanguin.
Distribution
Le transport de la ribavirine dans les compartiments extra-plasmatiques a été plus largement étudié dans les hématies ; il s'effectue essentiellement par l'intermédiaire d'un transporteur de nucléosides de type es. Ce type de transporteur est présent dans presque tous les types de cellules et expliquerait l'important volume de distribution de la ribavirine. Le rapport des concentrations de ribavirine entre le sang total et le plasma est d'environ 60/1 ; l'excès de ribavirine dans le sang total se trouve sous forme de nucléotides de la ribavirine, séquestrés dans les hématies.
Biotransformation
La ribavirine est métabolisée par deux voies : 1) une voie de phosphorylation réversible, 2) une voie de dégradation impliquant une déribosylation et une hydrolyse des liaisons amide pour donner un métabolite carboxyacide triazolé. La ribavirine et ses deux métabolites, le carboxamide triazolé et le carboxyacide triazolé, sont excrétés par voie rénale.
Élimination
Lors d'une administration réitérée, la ribavirine s'accumule massivement dans le plasma, l'ASC12h étant six fois plus élevée qu'après une administration unique, selon les données de la littérature. Après une administration orale de 600 mg 2 fois par jour, l'état d'équilibre a été atteint en 4 semaines environ, avec des concentrations plasmatiques proches de 2200 ng/ml. A l'arrêt du traitement, la demi-vie était d'environ 300 h, ce qui reflète sans doute la lenteur de l'élimination à partir des compartiments extra-plasmatiques.
Effet de la nourriture : La biodisponibilité d'une dose orale unique de 600 mg de Rebetol a été augmentée par la prise d'un repas riche en graisses. Les paramètres d'exposition à la ribavirine que sont l'ASC0-192h et la Cmax ont augmenté de 42 % et 66 %, respectivement, lorsque Rebetol était pris avec un petit déjeuner riche en graisses au lieu d'être pris à jeun. La signification clinique des résultats de cette étude à dose unique est inconnue. L'exposition à la ribavirine après administration réitérée avec de la nourriture était comparable entre les patients recevant Rebetol avec le peginterféron alfa-2a ou la ribavirine avec l'interféron alfa-2b. Pour obtenir les concentrations plasmatiques optimales de la ribavirine, il est recommandé de prendre la ribavirine pendant un repas.
Fonction rénale :La clairance de la ribavirine est diminuée chez les patients dont la clairance de la créatinine est ≤ 50 ml/min, y compris chez les patients en insuffisance rénale au stade terminal (IRST) en hémodialyse chronique, à une valeur d'environ 30 % de la valeur observée chez les patients ayant une fonction rénale normale. Sur la base d'une étude avec un faible effectif de patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min) et recevant des doses journalières réduites de Rebetol de 600 mg et 400 mg respectivement, il a été observé une exposition plasmatique à la ribavirine (ASC) de 20 à 30% supérieure à celle observée chez les patients avec une fonction rénale normale (clairance de la créatinine > 80 ml/min) recevant la dose standard de Rebetol . Chez les patients en IRST en hémodialyse chronique et ayant reçu une dose journalière de Rebetol de 200 mg, l'exposition (ASC) moyenne à la ribavirine s'est avérée environ 20 % inférieure par rapport aux patients avec une fonction rénale normale recevant la dose journalière standard de Rebetol de 1000/1200 mg. La ribavirine plasmatique est éliminée par hémodialyse avec un taux d'extraction d'environ 50 %. Cependant, en raison du volume de distribution important de la ribavirine, des quantités significatives de ribavirine ne sont pas efficacement éliminées de l'organisme par hémodialyse. Une augmentation de la fréquence des évènements indésirables a été observée chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère recevant les doses évaluées dans cette étude.
Sur base de modélisations et simulations pharmacocinétiques, des adaptations posologiques sont recommandées chez les patients présentant une insuffisance rénale significative . Il est attendu que les taux d'exposition plasmatiques à la ribavirine aux doses ajustées soient comparables à ceux atteints chez les patients ayant une fonction rénale normale recevant la dose standard de Rebetol . La plupart des doses recommandées découlent de modélisations et simulations pharmacocinétiques et n'ont pas été étudiées lors des essais cliniques.
Fonction hépatique :La pharmacocinétique de la ribavirine à dose unique, chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère (classification de Child-Pugh A, B ou C), est similaire à celle observée chez les sujets sains.
Personnes âgées de plus de 65 ans : Aucune étude pharmacocinétique spécifique n'a été conduite chez les personnes âgées. Toutefois, dans une étude publiée de pharmacocinétique de population, l'âge n'est pas apparu comme un facteur important pour la cinétique de la ribavirine ; le facteur déterminant est la fonction rénale.
Patients de moins de 18 ans :Se référer au RCP des médicaments indiqués en association avec Rebetol pour cette population.
Une analyse pharmacocinétique de Rebetol n'a pas été effectuée chez les patients de moins de 18 ans.
Pharmacocinétique de population :Une analyse pharmacocinétique de population a été réalisée en utilisant des concentrations plasmatiques provenant de cinq études cliniques. Alors que le poids et la race constituaient des covariables statistiquement significatifs dans le modèle de clairance, seul le facteur poids a été cliniquement significatif. La clairance a augmenté en fonction du poids, une variation entre 17,7 et 24,8 L/h étant attendue pour une gamme de poids allant de 44 à 155 kg. La clairance de la créatinine (supérieure à 34 ml/min) n'a pas modifié la clairance de la ribavirine.
Passage dans le liquide séminal : Le passage de la ribavirine dans le liquide séminal a été étudié. Les concentrations de ribavirine dans le liquide séminal sont environ deux fois supérieures à celles observées dans le sérum. Cependant, l'exposition systémique à la ribavirine d'une partenaire après un rapport sexuel avec un patient traité, a été estimée et demeure très limitée par rapport aux concentrations plasmatiques thérapeutiques de la ribavirine.

Effets indésirables

Effets indésirables - voie orale

Le profil de sécurité d'emploi de la ribavirine se caractérise principalement par une anémie hémolytique qui survient au cours des premières semaines de traitement. L'anémie hémolytique peut résulter en une détérioration de la fonction cardiaque et/ou une aggravation d'une maladie cardiaque préexistante.
Les évènements indésirables rapportés chez les patients recevant Rebetol en association avec l'interféron alfa-2a sont identiques à ceux rapportés avec Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a.
Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Se référer également au RCP des médicaments utilisés en association avec Rebetol pour plus d'informations sur les effets indésirables de ces médicaments.
Hépatite chronique C
Les évènements indésirables les plus fréquemment rapportés avec Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a 180 µg ont été essentiellement d'intensité légère à modérée. La plupart d'entre eux n'ont pas nécessité d'interrompre le traitement.
Hépatite chronique C chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement
Globalement, le profil de tolérance de Rebetol en association au peginterféron alfa-2a chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement était similaire à celui des patients naïfs. Dans une étude clinique chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement par interféron alpha-2b pégylé/ribavirine, traités soit pendant 48 semaines, soit pendant 72 semaines, la fréquence d'arrêt du traitement par peginterféron alfa-2a et du traitement par Rebetol pour cause d'effets indésirables ou d'anomalies biologiques était de 6% et 7%, respectivement dans les bras 48 semaines et de 12% et 13%, respectivement dans les bras 72 semaines. De façon similaire pour les patients avec une cirrhose ou évoluant vers une cirrhose, la fréquence d'arrêt du traitement par peginterféron alfa-2a et du traitement par Rebetol était plus élevée dans les bras traités pendant 72 semaines (13% et 15%) que dans les bras traités pendant 48 semaines (6% et 6%). Les patients qui ont arrêté un précédent traitement par interféron alpha-2b pégylé/ribavirine à cause d'une toxicité hématologique ont été exclus du recrutement dans cette étude.
Dans une autre étude clinique, des patients non-répondeurs avec une fibrose sévère ou une cirrhose (Score d'Ishak de 3 à 6) et une numération plaquettaire initiale basse de 50 000/mm3 ont été traités pendant 48 semaines. Les anomalies hématologiques observées pendant les 20 premières semaines de l'étude ont inclus : une anémie (26 % des patients avaient un taux d'hémoglobine < 10 g/dl), une neutropénie (30% avaient un nombre absolu de neutrophiles < 750/mm3) et une thrombopénie (13% avaient une numération plaquettaire < 50 000/mm3) .
Co-infection par les Virus de l'Hépatite chronique C et de l'Immunodéficience Humaine
Chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC, le profil des évènements indésirables cliniques rapportés avec le peginterféron alfa-2a, administré seul ou en association avec la ribavirine, a été similaire à celui enregistré chez des patients mono-infectés par le VHC. Chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC traités par Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a, d'autres effets indésirables ont été rapportés chez ≥ 1% à ≤ 2% des patients : hyperlactatémie/acidose lactique, grippe, pneumonie, troubles émotionnels, apathie, douleurs pharyngolaryngées, chéilite, lipodystrophie acquise et chromaturie. Le traitement par peginterféron alfa-2a a été associé à des diminutions du nombre absolu de CD4 dans les 4 premières semaines de traitement, sans entraîner de diminution du pourcentage de CD4. Cette diminution du nombre de CD4 a été réversible à la suite d'une diminution posologique ou de l'arrêt du traitement. Aucun impact négatif sur le contrôle de la virémie VIH n'a été observé pendant le traitement par peginterféron alfa-2a ou durant le suivi. Les données concernant la tolérance chez des patients co-infectés dont le nombre de CD4 est <200/µl sont limitées (voir le RCP du peginterféron alfa-2a).
Le Tableau 4 présente les effets indésirables rapportés chez des patients ayant reçu Rebetol principalement en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a.
Tableau 4 : Effets indésirables rapportés avec Rebetol principalement en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a chez des patients infectés par le VHC
Système
/organe
Très fréquent ≥1/10
Fréquent
≥1/100, < 1/10
Peu fréquent
≥1/1000, < 1/100
Rare
≥1/10 000, < 1/1000
Très rare
<1/10 000
Fréquence inconnue*
Infections et infestations
infection respiratoire haute, bronchite, candidose orale, herpès
infection respiratoire basse, pneumonie, infection urinaire, infection cutanée
endocardite, otite externe
Affections hématologi-ques et du système lymphatique
Anémie
neutropénie
thrombocyto-pénie, lymphadéno-pathie
pancytopénie
anémie aplasique
érythroblasto-pénie
Affections du système immunitaire
sarcoïdose, thyroïdite
anaphylaxie, lupus érythémateux aigu disséminé, polyarthrite rhumatoïde
purpura thrombocyto-pénique idiopathique, purpura thrombotique thrombocyto-pénique
rejet de greffe de foie et de rein, syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada
Affections endocrinien-nes
hypothyroïdie, hyperthyroïdie
diabète
Troubles du métabolisme et de la nutrition
anorexie
déshydratation
Affections psychiatriques
dépression, insomnie
altération de l'humeur, troubles de l'affect, anxiété, agressivité, nervosité, diminution de la libido
idées suicidaires, hallucinations, irritabilité
suicide, trouble psychotique
manie, troubles bipolaires, idées d'homicide
Affections du système nerveux
céphalées, vertiges, difficultés de concentra-tion
troubles de la mémoire, syncope, faiblesse, migraine, hypoesthésie, hyperesthésie, paresthésie, tremblements, dysgueusie, cauchemars, somnolence
neuropathie périphérique
coma, convulsions, paralysie faciale
Ischémie cérébrale
Affections oculaires
vision floue, douleur oculaire, inflammation oculaire, xérophtalmie
hémorragie rétinienne
neuropathie optique, œdème papillaire, trouble vasculaire rétinien, rétinopathie, ulcère de la cornée
perte de la vision
décollement séreux de la rétine
Affections de l'oreille et du labyrinthe
vertiges, otalgie, acouphènes
perte d'audition
Affections cardiaques
tachycardie, palpitations, œdème périphérique
infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque congestive, angor, tachycardie supraventricu-laire, arythmie, fibrillation auriculaire, péricardite
Affections vasculaires
bouffées vasomotrices, hypotension
hypertension
hémorragie cérébrale, vascularite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
dyspnée, toux
dyspnée d'effort, épistaxis, rhinopharyngite, congestion des sinus, congestion nasale, rhinite, angine
respiration sifflante
pneumopathie interstitielle avec issue fatale, embolie pulmonaire
Affections gastro-intestinales
diarrhée, nausée, douleurs abdominales
vomissements, dyspepsie, dysphagie, ulcération buccale, gingivorragie, glossite, stomatite, flatulences, constipation, sécheresse de la bouche
hémorragie digestive, chéilite, gingivite
ulcère gastro-duodénal, pancréatite
Colite ischémique, colite ulcérative, pigmentation de la langue
Affections hépato-biliaires
dysfonction hépatique
insuffisance hépatique, cholangite, stéatose hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
alopécie, dermatite, prurit, sécheresse cutanée
rash, hypersudation psoriasis, urticaire, eczéma, trouble cutané, réaction de photosensibilité, sueurs nocturnes
nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, angioedème, érythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
myalgies, arthralgies
lombalgie, arthrite, faiblesse musculaire, douleurs osseuses, cervicalgie, douleur musculosque-lettique, crampes musculaires
myosite
rhabdomyo-lyse
Affections du rein et des voies urinaires
insuffisance rénale, syndrome néphrotique
Affections des organes de reproduction et du sein
impuissance
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
fièvre, frissons, douleur, asthénie, fatigue, irritabilité
douleur thoracique, syndrome pseudo-grippal, malaise, léthargie, bouffées de chaleur, soif
Investigations
perte de poids
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
surdosage
* Identifiés après la commercialisation
Constantes biologiques : Dans les essais cliniques de Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a, la majorité des cas d'anomalies des constantes biologiques a été corrigée par une modification de la posologie . Sous traitement par Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a, jusqu'à 2 % des patients ont présenté une élévation des ALAT qui a conduit à une modification de la dose ou à l'arrêt du traitement.
L'hémolyse est la toxicité dose-limitante du traitement par la ribavirine. Une baisse de l'hémoglobinémie à un taux <10 g/dl a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients traités pendant 48 semaines par Rebetol 1000/1200 mg en association avec le peginterféron alfa-2a et jusqu'à 19 % des patients traités par l'association de Rebetol avec l'interféron alfa-2a. Lorsque Rebetol 800 mg a été associé avec le peginterféron alfa-2a pendant 24 semaines, une baisse de l'hémoglobinémie à un taux < 10 g/dl a été observée chez 3 % des patients. Dans la plupart des cas, l'hémoglobinémie a baissé dès le début de la période de traitement et s'est ensuite stabilisée, parallèlement à une augmentation compensatoire des réticulocytes.
La plupart des cas d'anémie, de leucopénie et de thrombopénie étaient peu sévères (grade 1 selon l'OMS). Des anomalies biologiques de grade 2 selon l'OMS ont été rapportées pour l'hémoglobine (4 % des patients), les leucocytes (24 % des patients) et les thrombocytes (2 % des patients). Une neutropénie modérée (nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) : 749 à 500 x 106 /l ) ou sévère (NAPN : < 500 x 106/l) a été observée respectivement chez 24 % (216/887) et 5 % (41/887) des patients recevant pendant 48 semaines Rebetol 1000/1200 mg en association avec le peginterféron alfa-2a.
Des augmentations de l'acide urique et de la bilirubine non conjuguée associées à une hémolyse ont été observées chez certains patients traités par Rebetol en association avec le peginterféron alfa-2a ou l'interféron alfa-2a. Les valeurs sont revenues à la normale dans les 4 semaines suivant la fin du traitement. Dans de rares cas (2/755), cette observation a été associée à une manifestation clinique (crise de goutte).
Constantes biologiques chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC
Bien que les troubles hématologiques (neutropénie, thrombocytopénie et anémie) aient été plus fréquents chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC, la majorité d'entre eux a pu être contrôlée par une modification posologique et/ou l'administration de facteurs de croissance. Ces troubles n'ont que rarement imposé un arrêt prématuré du traitement. Parmi les patients recevant peginterféron alfa-2a seul et en association avec Rebetol , on a observé une diminution du NAPN en-dessous de 500/mm3 chez respectivement 13% et 11%, une diminution des plaquettes en-dessous de 50 000/mm3 chez respectivement 10% et 8% et une anémie (hémoglobine < 10 g/dl) chez respectivement 7% et 14% des patients.

Contre-indications

Femmes enceintes . Rebetol ne doit pas être administré tant qu'un résultat négatif à un test de grossesse n'a pas été obtenu juste avant le début du traitement.
Allaitement .
Pathologie cardiaque sévère préexistante, dont les maladies cardiaques instables ou non contrôlées, dans les six derniers mois.
Hémoglobinopathies (p. ex. thalassémie, drépanocytose).
Se référer également au RCP des médicaments utilisés en association avec Rebetol pour les contre-indications de ces produits.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Données précliniques : Un risque tératogène et/ou embryotoxique significatif de la ribavirine a été démontré chez toutes les espèces animales ayant fait l'objet d'études appropriées, à des doses très inférieures à la dose recommandée chez l'homme. Des malformations du crâne, du palais, des yeux, de la mâchoire, des membres, du squelette et du tractus gastro-intestinal ont été observées. L'incidence et la sévérité des effets tératogènes ont augmenté avec la dose de ribavirine. La survie des fœtus et de la descendance était réduite.
Patientes : Rebetol est contre-indiqué chez les femmes enceintes . Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes. Le traitement par Rebetol ne doit être débuté qu'après l'obtention d'un résultat négatif à un test de grossesse effectué juste avant l'initiation du traitement. Aucune méthode contraceptive n'étant totalement fiable, il est impératif que les femmes en âge de procréer utilisent une méthode de contraception efficace pendant le traitement et dans les 4 mois qui suivent la fin du traitement ; pendant cette période, un test de grossesse doit être réalisé tous les mois. Si une grossesse survient pendant le traitement ou dans les 4 mois qui suivent son arrêt, la patiente doit être avertie du risque tératogène significatif de la ribavirine pour le fœtus.
Patients de sexe masculin et leurs partenaires féminines : Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les partenaires féminines des patients prenant Rebetol . La ribavirine s'accumule dans les cellules et son élimination est très lente. Lors des études chez l'animal, la ribavirine a entraîné des modifications du sperme à des doses infracliniques. On ignore si la ribavirine présente dans le sperme exercera ses effets tératogènes connus sur l'ovule fécondé. Les patients de sexe masculin ou leurs partenaires féminines en âge de procréer doivent être informés de l'obligation d'utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par Rebetol et dans les 7 mois qui suivent son arrêt. Un test de grossesse doit être réalisé avant le début du traitement. Les hommes dont les partenaires sont enceintes doivent être informés de l'obligation d'utiliser un préservatif afin de réduire au cours des rapports sexuels l'exposition de leur partenaire à la ribavirine.
Allaitement
L'excrétion de la ribavirine dans le lait maternel n'est pas connue. En raison du risque d'effets indésirables chez le nourrisson allaité, l'allaitement doit être interrompu avant le début du traitement.

Surdosage

Aucun cas de surdosage de Rebetol n'a été rapporté dans les essais cliniques. Des cas d'hypocalcémie et d'hypomagnésémie ont été observés chez des personnes ayant reçu des doses 4 fois supérieures aux doses maximales recommandées. Dans la majorité de ces cas, la ribavirine a été administrée par voie intraveineuse. En raison du volume de distribution important de la ribavirine, des quantités significatives de ribavirine ne sont pas efficacement éliminées par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Des études d'interaction ont été conduites avec la ribavirine, en association avec le peginterféron alfa-2a, l'interféron alfa-2b et les antiacides. Les concentrations de la ribavirine sont similaires, qu'elle soit administrée seule ou avec l'interféron alfa-2b ou avec le peginterféron alfa-2a.
Toute interaction potentielle peut persister jusqu'à 2 mois (5 demi-vies de la ribavirine) après l'arrêt du traitement par Rebetol , en raison de la longue demi-vie du produit.
Les résultats des études in vitro utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains et de rat ont montré que le métabolisme de la ribavirine ne fait pas intervenir les enzymes du cytochrome P450. La ribavirine n'inhibe pas les enzymes du cytochrome P450. Les études de toxicité n'ont pas mis en évidence un effet inducteur enzymatique de la ribavirine. Par conséquent, le risque d'interactions liées aux enzymes du cytochrome P450 est minime.
Antiacides : La biodisponibilité de 600 mg de ribavirine a été diminuée lors d'une coadministration d'un antiacide contenant du magnésium, de l'aluminium et de la méticone ; l'aire sous la courbe (ASCtf) a diminué de 14 %. Il est possible que la diminution de la biodisponibilité dans cette étude soit due à un retard de distribution de la ribavirine ou à une modification du pH. Cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative.
Analogues nucléosidiques : Il a été démontré que la ribavirine inhibe in vitro la phosphorylation de la zidovudine et de la stavudine. La signification clinique de ces observations est inconnue. Toutefois, ces résultats in vitro laissent penser que l'administration concomitante de Rebetol avec la zidovudine ou la stavudine pourrait conduire à une augmentation de la virémie VIH plasmatique. Par conséquent, il est conseillé de surveiller étroitement les taux plasmatiques d'ARN du VIH chez les patients traités par Rebetol en association avec l'un ou l'autre de ces deux produits. Si les taux d'ARN du VIH augmentent, l'utilisation concomitante de Rebetol et des inhibiteurs de la transcriptase inverse doit être reconsidérée.
Didanosine (ddI) : La co-administration de ribavirine et de didanosine n'est pas recommandée. Elle entraîne in vitro une augmentation de l'exposition à la didanosine ou à son métabolite actif (didéoxyadénosine 5'-triphosphate). Des cas d'insuffisance hépatique fatale, ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d'hyperlactatémie symptomatique ou d'acidose lactique ont été rapportés lors de l'utilisation conjointe avec la ribavirine.
Azathioprine : La ribavirine, en ayant un effet inhibiteur sur l'inosine monophosphate déshydrogénase, peut interférer avec le métabolisme de l'azathioprine ce qui peut conduire à une accumulation de 6-méthylthioinosine monophosphate (6-MTIMP). Ceci a été associé à une myélotoxicité chez les patients traités par l'azathioprine. L'utilisation de Rebetol et de peginterféron alfa-2a en association avec l'azathioprine doit être évitée. Dans les cas où le bénéfice de l'association de Rebetol avec l'azathioprine justifie le risque potentiel, il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres hématologiques durant l'association à l'azathioprine afin d'identifier les signes de myélotoxicité qui imposeront l'arrêt de ces médicaments .
Patients co-infectés par le VIH et le VHC
Aucune manifestation apparente d'interaction médicamenteuse n'a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines de traitement. Cette étude était destinée à évaluer les effets de la ribavirine sur la phosphorylation intracellulaire de certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (lamivudine et zidovudine ou lamivudine et stavudine). Toutefois, en raison d'une importante variabilité, les intervalles de confiance sont très larges. L'exposition plasmatique à la ribavirine n'a pas semblé être affectée par l'administration concomitante d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Une aggravation de l'anémie liée à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie . Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine dans un traitement par association d'antirétroviraux pré-existant. Ceci est particulièrement important chez les patients ayant un antécédent d'anémie induite par la zidovudine.

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