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Risperdalconsta - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Risperdalconsta appartient au groupe appelés Neuroleptiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AX08.

Principe actif: RISPÉRIDONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Risperdalconsta L.P. 25 mg/2 ml- poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 25 mg - - 2003-10-07

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Risperdalconsta L.P. 37,5 mg/2 ml- poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 37,50 mg - - 2003-10-07

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Risperdalconsta L.P. 50 mg/2 ml- poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 50 mg - - 2003-10-07


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 25 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 37,50 mg
  • poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée - 50 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Risperdalconsta enregistré en France

Risperdalconsta L.P. 25 mg/2 ml poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

JANSSEN CILAG (FRANCE)
Dosage: 25 mg

Composition et Présentations

RISPÉRIDONE25 mg

Posologie et mode d'emploi Risperdalconsta L.P. 25 mg/2 ml poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

Posologie
Adultes
Dose initiale
Pour la majorité des patients la dose recommandée est de 25 mg par voie intramusculaire toutes les deux semaines. Chez les patients traités par une dose fixe de rispéridone orale depuis deux semaines ou plus, le schéma de conversion suivant doit être pris en compte. Les patients traités par une dose inférieure ou égale à 4 mg de rispéridone orale doivent recevoir RISPERDALCONSTA L.P. 25 mg, chez les patients traités par des doses orales plus élevées, la dose plus élevée de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg doit être envisagée.
Lorsque les patients ne sont pas actuellement sous traitement par la rispéridone orale, la posologie du pré-traitement oral doit être prise en compte dans le choix de la dose initiale I.M. La dose initiale recommandée est de 25 mg de RISPERDALCONSTA L.P. toutes les deux semaines. Pour les patients recevant des doses plus élevées de l'antipsychotique oral en cours, la dose plus élevée de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg doit être envisagée.
Une couverture antipsychotique suffisante par la rispéridone orale ou le traitement antipsychotique antérieur doit être assurée du fait d'un délai de latence de 3 semaines après la première injection de RISPERDALCONSTA L.P. .
RISPERDALCONSTA L.P. ne doit pas être utilisé dans les exacerbations aiguës de la schizophrénie sans assurer une couverture antipsychotique suffisante par la rispéridone orale ou l'antipsychotique antérieur pendant la période de latence de 3 semaines suivant la première injection de RISPERDALCONSTA L.P.

Comment utiliser Risperdalconsta Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Risperdalconsta L.P. 37,5 mg/2 ml poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

JANSSEN CILAG (FRANCE)
Dosage: 37,50 mg

Risperdalconsta L.P. 50 mg/2 ml poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée

JANSSEN CILAG (FRANCE)
Dosage: 50 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Risperdalconsta

Indications

RISPERDALCONSTA L.P. est indiqué dans le traitement d'entretien de la schizophrénie chez les patients actuellement stabilisés par des antipsychotiques oraux.

Pharmacodynamique

La rispéridone est un antagoniste monoaminergique sélectif possédant des propriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lie également aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n'a pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridone soit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable de l'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, elle diminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que les antipsychotiques conventionnels. L'équilibre entre l'antagonisme sérotoninergique et l'antagonisme dopaminergique peut diminuer la susceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l'effet thérapeutique aux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.
Efficacité clinique
L'efficacité de Risperdalconsta (25 mg et 50 mg) dans le traitement des troubles psychotiques (schizophrénie/troubles schizo-affectifs) a été établie dans une étude de 12 semaines, contrôlée versus placebo, chez des patients adultes psychotiques hospitalisés et ambulatoires ayant un diagnostic de schizophrénie répondant aux critères DSM-IV.

Pharmacocinétique

Absorption
L’absorption de la rispéridone est complète après administration de RISPERDALCONSTA L.P..
Après injection IM unique de RISPERDALCONSTA L.P., le profil plasmatique de libération correspond à une faible libération initiale de rispéridone (<1% de la dose), suivie d’une période de latence de 3 semaines. La phase de libération principale débute à partir de la 3ème semaine, se poursuit pendant 4 à 6 semaines, et se termine à la 7ème semaine. Une couverture antipsychotique orale doit donc être donnée pendant les 3 premières semaines du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. .
L’association du profil de libération et du schéma posologique (injection intramusculaire toutes les 2 semaines) aboutit au maintien prolongé de concentrations thérapeutiques plasmatiques. Les concentrations plasmatiques sont stables pendant 4 à 6 semaines après la dernière injection de RISPERDALCONSTA L.P.
Après injections intramusculaires répétées de 25 mg ou 50 mg de RISPERDALCONSTA L.P. toutes les 2 semaines, les concentrations médianes de la fraction active à la vallée et au pic fluctuent entre 9,9-19,2 ng/ml et 17,9-45,5 ng/ml respectivement. Aucune accumulation de rispéridone n’a été observée au cours d’une administration prolongée (12 mois) chez des patients recevant des injections de 25-50 mg toutes les deux semaines.
Les études décrites ci-dessus ont été réalisées par injection dans le muscle fessier. Les injections intramusculaires dans le muscle fessier ou deltoïde sont bioéquivalentes à doses identiques et, de ce fait, sont interchangeables.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l’albumine et à l’alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90% ; celle du métabolite actif la 9-hydroxy-rispéridone est de 77%.
Biotransformation et élimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone dont l’activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L’ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l’ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c’est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n’inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5.
Une semaine après administration orale de rispéridone, 70% de la dose est excrétée dans les urines et 14% dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45% de la dose administrée par voie orale. Le reste correspond à des métabolites inactifs. La phase d’élimination est terminée 7 à 8 semaines après la dernière injection de RISPERDALCONSTA L.P.
Linéarité
La pharmacocinétique de la rispéridone après administration unique de RISPERDALCONSTA L.P. est linéaire dans la gamme 25 mg-75 mg. La pharmacocinétique de la rispéridone est également linéaire dans l’intervalle de doses comprises entre 25-50 mg injectées toutes les 2 semaines.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude pharmacocinétique après administration unique de rispéridone par voie orale a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d’environ 43% plus élevées, une demi-vie 38% plus longue et une diminution de 30% de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.
Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 48% de la clairance des jeunes adultes sains (tranche d’âge 25-35 ans). Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).
Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont normales chez les patients insuffisants hépatiques, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1%.
La clairance orale et la demi-vie d’élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n’étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.
Relation entre pharmacocinétique et pharmacodynamie
Il n’a pas été observé de relation entre les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active et les variations des scores de la PANSS totale (Positive and Negative Syndrome Scale) et de l’ESRS total (Extrapyramidal Symptom Rating Scale) au cours des visites d’évaluation dans aucune des études de Phase III au cours desquelles l’efficacité et la tolérance ont été évaluées.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l’absence d’effet apparent du sexe, de l’origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.

Effets indésirables

Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés (fréquence ³1/10) sont : Insomnie, anxiété, céphalées, infections des voies respiratoires hautes, parkinsonisme et dépression.
Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l'akathisie.
Des réactions graves au site d'injection telles que : nécrose au site d'injection, abcès, cellulite, ulcère cutané, hématome, kyste et nodule ont été rapportées après commercialisation. La fréquence est considérée comme indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles). Des cas isolés ont nécessité une intervention chirurgicale.
Les EI suivants sont tous les EI rapportés avec la rispéridone au cours des essais cliniques et après commercialisation par catégorie de fréquence estimée à partir des essais cliniques RISPERDALCONSTA L.P.. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (³1/10), fréquent (³1/100, <1/10), peu fréquent (³1/1 000, <1/100), rare (³1/10 000, <1/1 000) et très rare (<1/10 000).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les évènements indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classes de Systèmes d'Organes
Effet indésirable
Fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Infections et infestations
infection des voies respiratoires supérieures
pneumonie, bronchite, sinusite, infection urinaire, grippe
infection des voies respiratoires, cystite, infection auriculaire, infection oculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite, infection, infection localisée, infection virale, acarodermatite, abcès sous-cutané
Affections hématologiques et du système lymphatique
anémie
diminution de la numération de globules blancs, thrombocytopénie, diminution de l'hématocrite
agranulocytosec, neutropénie, augmentation de la numération des éosinophiles
Affections du système immunitaire
hypersensibilité
réaction anaphylactiquec
Affections endocriniennes
hyperprolactinémiea
présence de glucose urinaire
sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
hyperglycémie, prise de poids, augmentation de l'appétit, perte de poids, diminution de l'appétit
diabèteb, anorexie, augmentation des triglycérides sanguins, augmentation du cholestérol sanguin
intoxication à l'eauc, hypoglycémie, hyperinsulinémiec, polydipsie
acidocétose diabétique
Affections psychiatriques
insomnied, dépression, anxiété
troubles du sommeil, agitation, diminution de la libido
manie, état confusionnel, anorgasmie, nervosité, cauchemar
catatonie, somnambulisme, trouble des conduites alimentaires lié au sommeil, émoussement affectif
Affections du système nerveux
parkinsonismed,céphalée
sédation/somnolence, akathisied, dystonied, sensation vertigineuse, dyskinésied, tremblement
dyskinésie tardive, accident cérébrovasculaire, perte de conscience, convulsiond, syncope, hyperactivité psychomotrice, trouble de l'équilibre, coordination anormale, vertige orthostatique, perturbation de l'attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie
syndrome malin des neuroleptiques, troubles cérébrovasculaires, non réponse aux stimuli, diminution du niveau de consciencec, coma diabétiquec, titubation céphalique
Affections oculaires
vision trouble
conjonctivite, sécheresse oculaire, augmentation du larmoiement, hyperémie oculaire
occlusion de l'artère rétinienne, glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, photophobie, croûtes au bord de la paupière, syndrome de l'iris hypotonique (peropératoire)c
Affections de l'oreille et du labyrinthe
vertige, acouphènes, douleur auriculaire
Affections cardiaques
tachycardie
fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire, trouble de la conduction, allongement de l'intervalle QT, bradycardie, électrocardiogramme anormal, palpitations
arythmie sinusale
Affections vasculaires
hypotension, hypertension
hypotension orthostatique
embolie pulmonaire, thrombose veineuse, bouffée de chaleur
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
dyspnée, douleur pharyngolaryngée, toux, congestion nasale
hyperventilation, encombrement des voies respiratoires, sifflements, épistaxis
syndrome d'apnées du sommeil, pneumonie d'aspiration, congestion pulmonaire, râles, dysphonie, trouble respiratoire
Affections gastro-intestinales
douleur abdominale, gêne abdominale, vomissements, nausée, constipation, gastro-entérite, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale, douleur dentaire
incontinence fécale, dysphagie, flatulence
pancréatite, occlusion intestinale, gonflement de la langue, fécalome, chéilite
iléus
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
rash
prurit, alopécie, eczéma, sécheresse cutanée, érythème, décoloration de la peau, acné, dermatite séborrhéique
toxidermie, urticaire, hyperkératose, pellicules, affection cutanée, lésion cutanée
angioedème
Affections musculo-squelettiques et systémiques
spasmes musculaires, douleur musculo-squelettique, douleur dorsale, arthralgie
augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, raideur articulaire, enflure des articulations,faiblesse musculaire, douleur cervicale
rhabdomyolyse, posture anormale
Affections du rein et des voies urinaires
incontinence urinaire
pollakiurie, rétention urinaire, dysurie
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
syndrome de sevrage médicamenteux néonatalc
Affections des organes de reproduction et du sein
dysfonctionnement érectile, aménorrhée, galactorrhée
trouble de l'éjaculation, menstruation retardée, trouble menstrueld, gynécomastie, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal
priapismec, engorgement mammairec, accroissement mammaire, écoulement mammaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
œdèmed, pyrexie, douleur thoracique, asthénie, fatigue, douleur, réaction au site d'injection
œdème de la face, frissons, augmentation de la température corporelle, démarche anormale, soif, gêne thoracique, malaise, sensation anormale, indurationc
hypothermie, diminution de la température corporelle, froideur des extrémités, syndrome de sevrage médicamenteux, gêne
Affections hépatobiliaires
augmentation des transaminases, augmentation des gamma-glutamyltransférase
augmentation des enzymes hépatiques
jaunisse
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
chute
douleur liée aux procédures
a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, des troubles de la fertilité, une diminution de la libido, un dysfonctionnement érectile.
b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de 0,11 % dans le groupe placebo. L'incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.
c Non observé lors des études cliniques RISPERDALCONSTA L.P. mais observé dans l'environnement post commercialisation avec la rispéridone.
d Le trouble extrapyramidal peut inclure : Parkinsonisme (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblement parkinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, secousse musculaire, choréoathétose, athétose, et myoclonie), dystonie. La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus. Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes est inclus, qui n'ont pas nécessairement une origine extrapyramidale. L'insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit. La convulsion inclut crise de grand mal. Le trouble menstruel inclut menstruation irrégulière, oligoménorrhée. L'œdème inclut œdème généralisé, œdème périphérique, œdème qui prend le godet.
Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone
La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone, par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s'appliquent l'un à l'autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l'utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec RISPERDAL.
Affections cardiaques
Syndrome de tachycardie en posture orthostatique
Réaction anaphylactique
De rares cas de réaction anaphylactique après l'injection de RISPERDALCONSTA L.P. ont été rapportés après commercialisation chez les patients qui ont déjà tolérés la rispéridone par voie orale .
Effets de classe
Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsade de pointes.
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).
Prise de poids
Dans une étude de 12 semaines, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 9 % des patients traités par RISPERDALCONSTA L.P., comparé à 6 % de patients traités par le placebo, ont présenté une prise de poids ³ 7% en fin d'étude. Dans une étude d'un an en ouvert avec RISPERDALCONSTA L.P., les modifications de poids chez des patients individuels ont été généralement de ± 7 % par rapport à l'état initial, 25 % ont présenté une prise de poids ³ 7%.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n’existe pas de données adéquates sur l’utilisation de la rispéridone pendant la grossesse.
La rispéridone n’a pas montré d’effets tératogènes au cours des études effectuées chez l’animal mais d’autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés . Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont RISPERDALCONSTA L.P.) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés. RISPERDALCONSTA L.P. ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si manifestement nécessaire.
Allaitement
Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n’y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l’allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l’enfant.
Fertilité
Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2, RISPERDALCONSTA L.P. augmente le taux de prolactine. L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entrainant une diminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, cela peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les patients hommes et femmes.
Aucun effet pertinent n’a été observé dans les études non cliniques.

Surdosage

Bien que le risque de surdosage soit moins important avec une forme parentérale qu'avec des médicaments administrés par voie orale, les informations relatives à la forme orale sont présentées ci-dessous.
Symptômes
En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d'une exacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluent somnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômes extrapyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l'intervalle QT et des convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont été rapportées dans le cadre de surdosage associant RISPERDAL oral et la paroxétine.
En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicaments doit être prise en compte.
Traitement
Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. La surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suivi électrocardiographique continu afin de détecter d'éventuelles arythmies.
Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERDAL. Des mesures appropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être mises en œuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par des mesures appropriées telles que l'administration de solutés de remplissage et/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit être administré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent être poursuivis jusqu'au rétablissement du patient.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions de RISPERDALCONSTA L.P. en co-administration avec d'autres médicaments n'ont pas été systématiquement évaluées. Interactions pharmacodynamiques Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT
Comme pour d’autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT, tels que les antiarythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone, amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (maprotiline), certains antihistaminiques, d’autres antipsychotiques, certains antipaludéens (quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), une bradycardie, ou ceux qui inhibent le métabolisme de la rispéridone. Cette liste est indicative et non exhaustive.
Médicaments agissant au niveau central et alcool
La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d’autres médicaments agissant au niveau central en particulier l’alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d’une augmentation du risque d’effet sédatif.
Lévodopa et agonistes de la dopamine
RISPERDALCONSTA L.P. peut antagoniser l’effet de la lévodopa et d’autres agonistes dopaminergiques. Lorsque l’association s’avère nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque traitement doit être prescrite.
Médicaments avec effet hypotenseur
Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l’utilisation concomitante de rispéridone et d’un traitement anti-hypertenseur.
Interactions pharmacocinétiques
La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et dans une moindre mesure par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l’activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Inhibiteurs puissants du CYP2D6
La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P. avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter la concentration de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6 tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDALCONSTA L.P. lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.
Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P. avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peuvent augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDAL lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.
Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDALCONSTA L.P lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp. Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l’induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.
Médicaments fortement liés aux protéines
Lorsque RISPERDALCONSTA L.P est utilisé avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques.
Lors d’une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n’est pas connue.
Exemples
Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :
Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone
Antibiotiques :
L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.
La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.
Anticholinestérasiques :
Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d’effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.
Antiépileptiques :
La carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, diminue les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Des effets similaires peuvent être observés par exemple avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de la P-glycoprotéine. Lorsque la carbamazépine ou d’autres inducteurs du CYP 3A4 hépatique/P-glycoprotéine.
Le topiramate réduit modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n’est donc probablement pas cliniquement significative.
Antifongiques :
L’itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmente les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.
Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone et diminue les concentrations plasmatiques de 9-hydroxyrispéridone.
Antipsychotiques :
Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Antiviraux :
Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d’étude formelle n’est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Bêtabloquants :
Certains bêtabloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Inhibiteurs des canaux calciques :
Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.
Médicaments gastro-intestinaux :
Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, augmentent la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.
ISRS et les antidépresseurs tricycliques :
La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.
La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L’amitriptyline n’a pas d’incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.
La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6 et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Antiépileptiques :
La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.
Antipsychotiques :
L’aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d’incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.
Glucosides digitaliques :
La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.
Lithium :
La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.
Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

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