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Risperidone - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Risperidone appartient au groupe appelés Neuroleptiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AX08.

Principe actif: RISPÉRIDONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BIOGARAN (FRANCE) - Risperidone ALMUS 1 mg- comprimé pelliculé sécable - 1 mg - - 2007-09-10

BIOGARAN (FRANCE) - Risperidone ALMUS 2 mg- comprimé pelliculé sécable - 2 mg - - 2007-09-10

BIOGARAN (FRANCE) - Risperidone ALMUS 4 mg- comprimé pelliculé sécable - 4 mg - - 2007-09-10

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé orodispersible - 0,5 mg
  • comprimé orodispersible - 1 mg
  • comprimé orodispersible - 2 mg
  • comprimé orodispersible - 3 mg
  • comprimé orodispersible - 4 mg
  • comprimé orodispersible - 6 mg
  • comprimé pelliculé - 0,5 mg
  • comprimé pelliculé - 2 mg
  • comprimé pelliculé - 3 mg
  • comprimé pelliculé - 4 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 0,5 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 1 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 2 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 3 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 4 mg
  • comprimé pelliculé sécable - 6 mg
  • solution buvable - 1 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Risperidone enregistré en France

Risperidone ALMUS 1 mg comprimé pelliculé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Composition et Présentations

RISPÉRIDONE1 mg

Posologie et mode d'emploi Risperidone ALMUS 1 mg comprimé pelliculé sécable

Posologie
Schizophrénie
Adultes
RISPERIDONE ALMUS peut être administré en une ou deux prises par jour.
Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. La majorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre 4 et 6 mg. Chez certains patients, une titration plus lente et une dose initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.
Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sont donc pas recommandées.
Patients âgés

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Présentations et l’emballage extérieur

Risperidone ALTER 1 mg comprimé pelliculé sécable

LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Dosage: 1,0 mg

Composition et Présentations

RISPÉRIDONE1,0 mg

Posologie et mode d'emploi Risperidone ALTER 1 mg comprimé pelliculé sécable

Posologie
Schizophrénie
Adultes
RISPERIDONE ALTER peut être administré en une ou deux prises par jour.
Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. La majorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre 4 et 6 mg. Chez certains patients, une titration plus lente et une dose initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.
Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sont donc pas recommandées.
Patients âgés

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Présentations et l’emballage extérieur

Risperidone ARROW 1 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Composition et Présentations

RISPÉRIDONE1 mg

Posologie et mode d'emploi Risperidone ARROW 1 mg comprimé pelliculé sécable

Posologie
Schizophrénie
Adultes
RISPERIDONE ARROW peut être administré en une ou deux prises par jour.
Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. La majorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre 4 et 6 mg. Chez certains patients, une titration plus lente et une dose initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.
Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sont donc pas recommandées.
Patients âgés

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Présentations et l’emballage extérieur

Risperidone ARROW LAB 1 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1,0 mg

Composition et Présentations

RISPÉRIDONE1,0 mg

Posologie et mode d'emploi Risperidone ARROW LAB 1 mg comprimé pelliculé sécable

Posologie
Schizophrénie
Adultes
RISPERIDONE ARROW LAB peut être administré en une ou deux prises par jour.
Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. La majorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre 4 et 6 mg. Chez certains patients, une titration plus lente et une dose initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.
Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sont donc pas recommandées.
Patients âgés

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Présentations et l’emballage extérieur

Risperidone ALMUS 2 mg comprimé pelliculé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone ALMUS 4 mg comprimé pelliculé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone ALTER 2 mg comprimé pelliculé

LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone ALTER 3 mg comprimé pelliculé sécable

LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Dosage: 3,0 mg

Risperidone ALTER 4 mg comprimé pelliculé

LABORATOIRES ALTER (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone ARROW 1 mg/mL solution buvable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone ARROW 2 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone ARROW 4 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone ARROW LAB 2 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone ARROW LAB 4 mg comprimé pelliculé sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone BIOGALENIQUE 2 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg

Risperidone BIOGALENIQUE 3 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 3,00 mg

Risperidone BIOGALENIQUE 4 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4,00 mg

Risperidone BIOGARAN 2 mg comprimé pelliculé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone BIOGARAN 4 mg comprimé pelliculé sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone CRISTERS 2 mg comprimé pelliculé sécable

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone CRISTERS 4 mg comprimé pelliculé sécable

CRISTERS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone DCI PHARMA 1 mg comprimé pelliculé sécable

DCI PHARMA (FRANCE)
Dosage: 1,0 mg

Risperidone DCI PHARMA 2 mg comprimé pelliculé sécable

DCI PHARMA (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone DCI PHARMA 3 mg comprimé pelliculé

DCI PHARMA (FRANCE)
Dosage: 3,0 mg

Risperidone DCI PHARMA 4 mg comprimé pelliculé sécable

DCI PHARMA (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone EG 1 mg/ml solution buvable

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone EG 2 mg comprimé pelliculé sécable

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone EG 4 mg comprimé pelliculé sécable

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone EVOLUGEN 2 mg comprimé pelliculé sécable

EVOLUPHARM (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone EVOLUGEN 4 mg comprimé pelliculé sécable

EVOLUPHARM (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone GNR 2 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone GNR 3 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 3,0 mg

Risperidone GNR 4 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone MEDIS 1 mg comprimé pelliculé sécable

MEDIS ehf (ISLANDE)
Dosage: 1,0 mg

Risperidone MEDIS 2 mg comprimé pelliculé sécable

MEDIS ehf (ISLANDE)
Dosage: 2 mg

Risperidone MEDIS 4 mg comprimé pelliculé sécable

MEDIS ehf (ISLANDE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN 1 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone MYLAN 1 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone MYLAN 1 mg/ml solution buvable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone MYLAN 2 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone MYLAN 2 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone MYLAN 3 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone MYLAN 4 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN 4 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 0,5 mg comprimé pelliculé

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 0,5 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 1 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 1 mg comprimé pelliculé sécable

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 2 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 2 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 2 mg comprimé pelliculé sécable

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 3 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 3 mg comprimé pelliculé sécable

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 4 mg comprimé orodispersible

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 4 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 4 mg comprimé pelliculé sécable

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone MYLAN PHARMA 6 mg comprimé pelliculé sécable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 6 mg

Risperidone OPENING PHARMA 2 mg comprimé pelliculé sécable

OPENING PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone OPENING PHARMA 4 mg comprimé pelliculé sécable

OPENING PHARMA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone PANPHARMA 2 mg comprimé pelliculé sécable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone PANPHARMA 4 mg comprimé pelliculé sécable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone PFIZER 1 mg comprimé pelliculé sécable

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone PFIZER 2 mg comprimé pelliculé sécable

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone PFIZER 3 mg comprimé pelliculé sécable

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone PFIZER 4 mg comprimé pelliculé sécable

PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone QUALIMED 0,5 mg comprimé pelliculé

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 0,5 mg

Risperidone QUALIMED 1 mg comprimé orodispersible

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone QUALIMED 1 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone QUALIMED 1 mg/ml solution buvable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone QUALIMED 2 mg comprimé orodispersible

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone QUALIMED 2 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone QUALIMED 3 mg comprimé orodispersible

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone QUALIMED 3 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone QUALIMED 4 mg comprimé orodispersible

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone QUALIMED 4 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone QUALIMED GENERIQUES 2 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone QUALIMED GENERIQUES 4 mg comprimé pelliculé sécable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone RANBAXY 1 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1,00 mg

Risperidone RANBAXY 2 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg

Risperidone RANBAXY 2 mg comprimé pelliculé sécable

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone RANBAXY 3 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 3,00 mg

Risperidone RANBAXY 4 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4,00 mg

Risperidone RANBAXY 4 mg comprimé pelliculé sécable

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone RATIOPHARM 1 mg comprimé orodispersible

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 1 mg

Risperidone RATIOPHARM 1 mg comprimé pelliculé sécable

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 1 mg

Risperidone RATIOPHARM 2 mg comprimé orodispersible

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 2 mg

Risperidone RATIOPHARM 2 mg comprimé pelliculé sécable

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 2 mg

Risperidone RATIOPHARM 3 mg comprimé orodispersible

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 3 mg

Risperidone RATIOPHARM 4 mg comprimé orodispersible

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 4 mg

Risperidone RATIOPHARM 4 mg comprimé pelliculé sécable

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 4 mg

Risperidone RPG 1 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 1,00 mg

Risperidone RPG 2 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg

Risperidone RPG 3 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 3,00 mg

Risperidone RPG 4 mg comprimé orodispersible

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 4,00 mg

Risperidone SANDOZ 1 mg comprimé orodispersible

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone SANDOZ 1 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone SANDOZ 1 mg/mL solution buvable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone SANDOZ 2 mg comprimé orodispersible

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone SANDOZ 2 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone SANDOZ 3 mg comprimé orodispersible

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Risperidone SANDOZ 4 mg comprimé orodispersible

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone SANDOZ 4 mg comprimé pelliculé sécable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone TEVA 0,5 mg comprimé pelliculé

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 0,5 mg

Risperidone TEVA 1 mg comprimé orodispersible

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone TEVA 1 mg comprimé pelliculé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone TEVA 2 mg comprimé orodispersible

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone TEVA 2 mg comprimé pelliculé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone TEVA 3 mg comprimé orodispersible

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 3,0 mg

Risperidone TEVA 4 mg comprimé orodispersible

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone TEVA 4 mg comprimé pelliculé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone TEVA 6 mg comprimé orodispersible

TEVA CLASSICS (FRANCE)
Dosage: 6,0 mg

Risperidone TEVA SANTE 1 mg/ml solution buvable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 1,000 mg

Risperidone TEVA SANTE 2 mg comprimé pelliculé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2,0 mg

Risperidone TEVA SANTE 4 mg comprimé pelliculé sécable

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 4,0 mg

Risperidone VENIPHARM 1 mg comprimé pelliculé sécable

VENIPHARM (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone VENIPHARM 2 mg comprimé pelliculé sécable

VENIPHARM (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Risperidone VENIPHARM 4 mg comprimé pelliculé sécable

VENIPHARM (FRANCE)
Dosage: 4 mg

Risperidone ZENTIVA 1 mg/ml solution buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 mg

Risperidone ZENTIVA 2 mg comprimé pelliculé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg

Risperidone ZENTIVA 4 mg comprimé pelliculé sécable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 4,00 mg

Risperidone ZYDUS 2 mg comprimé pelliculé sécable

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg

Risperidone ZYDUS 3 mg comprimé pelliculé sécable

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 3,00 mg

Risperidone ZYDUS 4 mg comprimé pelliculé sécable

ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 4,00 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Risperidone

Indications

RISPERIDONE EG 0,5 mg, comprimé orodispersible est indiqué dans le traitement de la schizophrénie.
RISPERIDONE EG 0,5 mg, comprimé orodispersible est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires.
RISPERIDONE EG 0,5 mg, comprimé orodispersible est indiqué dans le traitement de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas aux approches non-pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou les autres.
RISPERIDONE EG 0,5 mg, comprimé orodispersible est indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique. Le traitement pharmacologique doit faire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant des mesures psychosociales et éducatives. Il est recommandé que la rispéridone soit prescrite par un spécialiste en neurologie de l'enfant et en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent ou un médecin très familier du traitement du trouble des conduites de l'enfant et de l'adolescent.

Pharmacodynamique

La rispéridone est un antagoniste monoaminergique sélectif possédant des propriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lie également aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n'a pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridone soit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable de l'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, elle diminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que les neuroleptiques conventionnels. L'équilibre entre l'antagonisme sérotoninergique et l'antagonisme dopaminergique peut diminuer la susceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l'effet thérapeutique aux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.
Effets pharmacodynamiques
Schizophrénie
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de la schizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à 8 semaines, dans lesquelles 2500 patients répondant aux critères de schizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines, contrôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à des doses de 10 mg/j administrées 2 fois par jour, la rispéridone était supérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur 4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10, et 16 mg/j, administrées 2 fois par jour), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le score total de la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS). Dans une étude de 8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12, et 16 mg/j, administrées 2 fois par jour), les groupes rispéridone 4, 8 et, 16 mg/j étaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS. Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux doses fixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées une fois par jour), les deux groupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de la PANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (> 20 % de diminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patients ambulatoires répondant majoritairement aux critères de schizophrénie du DSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semaines sous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation par la rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pour évaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présenté un délai avant rechute significativement plus long pendant cette période de temps que ceux recevant de l'halopéridol.
Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigu des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a été démontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôlées versus placebo portant sur environ 820 patients présentant un trouble bipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deux études et de 2 mg dans une étude) a été significativement supérieure au placebo sur le critère primaire d'évaluation préalablement défini, c'est-à-dire la variation du score total de l'échelle de la Young Mania Rating Scale (YMRS) à 3 semaines par rapport à la valeur initiale.
Les résultats sur les critères secondaires d'efficacité étaient généralement cohérents avec les résultats sur le critère primaire. Le pourcentage de patients présentant une diminution ≥ 50 % du score total à la YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significativement plus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 études comportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de 9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de 9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport à la valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparable entre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.
L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a été démontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de 3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant aux critères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium ou au valproate a été supérieure au lithium ou au valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire pré-défini, c'est-à dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de base à la 3ème semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium, au valproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, au valproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS. Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par la carbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la 9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques de rispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépine de l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproate était supérieure au lithium ou valproate seuls sur la réduction du score total de la YMRS.
Agressivité persistante dans la démence
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômes psycho-comportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troubles comportementaux tels que agressivité, agitation, psychose, déambulation et troubles affectifs a été démontrée dans 3 études, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez 1150 patients âgés avec une démence modérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1, et 2 mg/j. Deux études à doses flexibles incluant des groupes de doses de rispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement. La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquement supérieure dans le traitement de l'agressivité, et à un moindre degré de l'agitation et de la psychose chez des patients âgés déments (tels que mesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating Scale BEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]).
Trouble des conduites
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme des comportements perturbateurs a été démontrée au cours d'études contrôlées versus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ans présentant des troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critères du DSM-IV et un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental léger ou modéré des troubles de l'apprentissage. Dans les deux études, la rispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j était significativement supérieure au placebo sur le critère principal d'efficacité pré-établi, c'est-à-dire, la variation par rapport à la valeur initiale de la sous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form (N-CBRF) à la semaine 6.

Mécanisme d'action

Efficacité clinique
Schizophrénie
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de la schizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à 8 semaines, dans lesquelles 2500 patients répondant aux critères de schizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines, contrôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à des doses de 10 mg/j administrées en 2 fois, la rispéridone était supérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur 4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10, et 16 mg/j, administrées en 2 fois), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le score total de la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS). Dans une étude de 8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12, et 16 mg/j, administrées en 2 fois), les groupes rispéridone 4, 8 et, 16 mg/j étaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS. Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux doses fixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées en 1 fois), les deux groupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de la PANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (>20 % de diminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patients ambulatoires répondant majoritairement aux critères de schizophrénie du DSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semaines sous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation par la rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pour évaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présenté un délai avant rechute significativement plus long pendant cette période de temps que ceux recevant de l'halopéridol.
Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigu des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a été démontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôlées versus placebo portant sur environ 820 patients présentant un trouble bipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, la rispéridone 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deux études et de 2 mg dans une étude) a été significativement supérieure au placebo sur le critère primaire d'évaluation préalablement défini, c'est-à-dire la variation du score total de l'échelle de la Young Mania Rating Scale (YMRS) à 3 semaines par rapport à la valeur initiale.
Les résultats sur les critères secondaires d'efficacité étaient généralement cohérents avec les résultats sur le critère primaire. Le pourcentage de patients présentant une diminution ≥ 50 % du score total à la YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significativement plus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 études comportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de 9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de 9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport à la valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparable entre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.
L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a été démontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de 3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant aux critères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium ou au valproate a été supérieure au lithium ou au valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire prédéfini, c'est-à-dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de base à la 3ème semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium, au valproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, au valproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS. Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par la carbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la 9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques de rispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépine de l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproate était supérieure au lithium ou valproate seuls sur la réduction du score total de la YMRS.
Agressivité persistante dans la démence
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômes psycho-comportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troubles comportementaux tels qu'agressivité, agitation, psychose, déambulation et troubles affectifs a été démontrée dans 3 études, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez 1150 patients âgés avec une démence modérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1, et 2 mg/j. Deux études à doses flexibles incluant des groupes de doses de rispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement. La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquement supérieure dans le traitement de l'agressivité, et à un moindre degré de l'agitation et de la psychose chez des patients âgés déments (tels que mesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating Scale BEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]).
Population pédiatrique
Trouble des conduites
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme des comportements perturbateurs a été démontrée au cours d'études contrôlées versus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ans présentant des troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critères du DSM-IV et un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental léger ou modéré des troubles de l'apprentissage. Dans les deux études, la rispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j était significativement supérieure au placebo sur le critère principal d'efficacité préétabli, c'est-à-dire, la variation par rapport à la valeur initiale de la sous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form (N-CBRF) à la semaine 6.

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Risperidone

Schizophrénie
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de la schizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à 8 semaines, dans lesquelles 2500 patients répondant aux critères de schizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines, contrôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à des doses de 10 mg/j administrées en 2 fois, la rispéridone était supérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur 4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10, et 16 mg/j, administrées en 2 fois), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le score total de la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS). Dans une étude de 8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12, et 16 mg/j, administrées en 2 fois), les groupes rispéridone 4, 8 et, 16 mg/j étaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS. Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux doses fixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées en une fois), les deux groupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de la PANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (> 20 % de diminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patients ambulatoires répondant majoritairement aux critères de schizophrénie du DSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semaines sous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation par la rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pour évaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présenté un délai avant rechute significativement plus long pendant cette période de temps que ceux recevant de l'halopéridol.
Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigu des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a été démontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôlées versus placebo portant sur environ 820 patients présentant un trouble bipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deux études et de 2 mg dans une étude) a été significativement supérieure au placebo sur le critère primaire d'évaluation préalablement défini, c'est-à-dire la variation du score total de l'échelle de la Young Mania Rating Scale (YMRS) à 3 semaines par rapport à la valeur initiale.
Les résultats sur les critères secondaires d'efficacité étaient généralement cohérents avec les résultats sur le critère primaire. Le pourcentage de patients présentant une diminution ≥ 50 % du score total à la YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significativement plus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 études comportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de 9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de 9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport à la valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparable entre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.
L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a été démontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de 3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant aux critères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium ou au valproate a été supérieure au lithium ou au valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire pré-défini, c'est-à dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de base à la 3ème semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium, au valproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, au valproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS. Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par la carbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la 9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques de rispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépine de l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproate était supérieure au lithium ou valproate seuls sur la réduction du score total de la YMRS.
Agressivité persistante dans la démence
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômes psycho-comportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troubles comportementaux tels que agressivité, agitation, psychose, déambulation et troubles affectifs a été démontrée dans 3 études, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez 1150 patients âgés avec une démence modérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1, et 2 mg/j. Deux études à doses flexibles incluant des groupes de doses de rispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement. La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquement supérieure dans le traitement de l'agressivité, et à un moindre degré de l'agitation et de la psychose chez des patients âgés déments (tels que mesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating Scale BEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]).
Population pédiatrique
Trouble des conduites
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme des comportements perturbateurs a été démontrée au cours d'études contrôlées versus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ans présentant des troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critères du DSM-IV et un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental léger ou modéré des troubles de l'apprentissage. Dans les deux études, la rispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j était significativement supérieure au placebo sur le critère principal d'efficacité pré-établi, c'est-à-dire, la variation par rapport à la valeur initiale de la sous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form (N-CBRF) à la semaine 6.
La rispéridone est un antipsychotique neuroleptique appartenant à la classe chimique des dérivés benzisoxazoles.
La rispéridone est un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques-D2.
La substance se lie également aux récepteurs α1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques-H1 et α2-adrénergiques. Elle ne présente pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques.
Le profil pharmacodynamique de la rispéridone diffère de celui des neuroleptiques classiques par une capacité moins marquée à diminuer l'activité motrice et à induire la catalepsie chez les animaux.
En clinique la rispéridone améliore les symptômes positifs et négatifs de la psychose schizophrénique, avec de rares effets secondaires extrapyramidaux.

Pharmacocinétique

RISPERIDONE MYLAN comprimé orodispersible et RISPERIDONE MYLAN solution buvable sont bioéquivalents à RISPERIDONE MYLAN comprimé pelliculé sécable.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV= 25%).
La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isœnzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5.
Élimination
Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité/non-linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude pharmacocinétique après administration unique de rispéridone par voie orale a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active en moyenne 43% plus élevées, une demi-vie 38% plus longue et une diminution de 30% de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.
Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 48% de la clairance des jeunes adultes sains. Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).
Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1%.
La clairance orale et la demi-vie d'élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n'étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Risperidone en fonction de la voie d'administration

RISPERIDONE EG comprimé orodispersible et RISPERIDONE EG solution buvable sont bioéquivalents à RISPERIDONE EG comprimé pelliculé.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Élimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%). La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 L/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Élimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement.
Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité/non-linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude pharmacocinétique après administration unique de rispéridone par voie orale a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active en moyenne 43% plus élevées, une demi-vie 38% plus longue et une diminution de 30% de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.
Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 48% de la clairance des jeunes adultes sains. Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).
Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1%.
La clairance orale et la demi-vie d'élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n'étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25 %). La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Élimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolise beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité/non linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude pharmacocinétique après administration unique de rispéridone par voie orale a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antispychotique active en moyenne 43%plus élevées, une demi-vie 38% plus longue et une diminution de 30% de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.
Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 48% de la clairance des jeunes adultes sains. Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d'environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longue que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longue que chez les jeunes adultes).
Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1%.
La clairance orale et la demi-vie d'élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n'étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
Les études publiées ont montré que la rispéridone en comprimé pelliculé, la rispéridone en solution buvable appropriée, et la risperidone en comprimé orodispersible sont les bioéquivalents les plus proches.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic de concentration plasmatique en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%).
La biodisponibilité orale relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone est rapidement distribuée. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Elimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolise beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques actives plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotique active et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique active de 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
RISPERIDONE QUALIMED comprimé orodispersible et RISPERIDONE QUALIMED solution buvable sont bioéquivalents à RISPERIDONE QUALIMED comprimé pelliculé sécable.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biot ransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%).
La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Elimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques actives plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotique active et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique active de 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
RISPERIDONE ZYDUS comprimé orodispersible et RISPERIDONE ZYDUS solution buvable sont bioéquivalents à RISPERIDONE ZYDUS comprimé pelliculé sécable.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%). La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Elimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolise beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques actives plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotique active et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique active de 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
La RISPERIDONE en comprimé orodispersible et la RISPERIDONE en solution buvable sont bioéquivalents à la RISPERIDONE en comprimé pelliculé sécable.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%). La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Elimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolise beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques actives plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotique active et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique active de 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
RISPERIDONE DCI PHARMA solution buvable est bioéquivalent à RISPERIDONE DCI PHARMA comprimé pelliculé.
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et Elimination).
Absorption
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25%). La biodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint 4-5 jours après administration.
Distribution
La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et Elimination
La rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP 2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.
Linéarité
Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.
Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques actives plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotique active et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique active de 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale. Le pic de concentration plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. Son absorption n'est pas influencée par la prise de nourriture. Le produit peut être indifféremment administré en dehors ou au cours des repas.
La rispéridone est métabolisée par le cytochrome P 450 2D6 en 9-OH rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone.
L'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction active. La rispéridone est également métabolisée par N-déalkylation.
Après administration orale chez des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'élimination d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction active est de 24 heures.
L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la plupart des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint après 4 à 5 jours de traitement. Dans la zone thérapeutique, les concentrations de la rispéridone augmentent proportionnellement avec la dose car la cinétique est linéaire.
La rispéridone se distribue rapidement dans tout l'organisme et son volume de distribution est de 1 à 2 l/kg.
Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'α1-glycoprotéine. La liaison aux protéines plasmatiques est de 88 % pour la rispéridone et de 77 % pour la 9-hydroxy-rispéridone.
Une semaine après administration, la rispéridone est excrétée à 70 % dans les urines et à 14 % dans les fèces.
Dans l'urine, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35 à 45 % de la dose administrée. La fraction restante est éliminée sous forme de métabolites inactifs.
Patient insuffisant rénal:
Une étude en dose unique réalisée chez des patients insuffisants rénaux modérés et sévères a montré une réduction d'environ 60 % de la clairance et un doublement de l'exposition systémique.
Patient insuffisant hépatique:
Les données disponibles chez les patients insuffisants hépatiques sont limitées. Toutefois, une étude en prise unique réalisée chez 7 patients n'a pas montré de modification significative de l'exposition systémique.
Patient âgé:
Une étude en prise unique a montré une réduction d'environ 30 % de la clairance et une augmentation d'environ 50% de l'exposition systémique.

Effets indésirables

Les effets indésirables (El) les plus fréquemment rapportés (fréquence ≥10 %) sont : parkinsonisme, sédation/somnolence, céphalée, et insomnie.
Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l'akathisie.
Les El suivants sont tous les El rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et très rare (<1/10 000), et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Effets indésirables par système organe et fréquence.
Infections et infestations
Fréquent
Pneumonie, bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, sinusite, infection des voies urinaires, infection auriculaire, grippe
Peu fréquent
Infection des voies respiratoires, cystite, infection oculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite, infection localisée, infection virale, acarodermatite
Rare
Infection
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent
Neutropénie, diminution de la numération des globules blancs, thrombocytopénie, anémie, diminution de l'hématocrite, augmentation de la numération des éosinophiles
Rare
Agranulocytosec,
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Hypersensibilité
Rare
Réaction anaphylactiquec
Affections endocriniennes
Fréquent
Hyperprolactinémiea
Rare
Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique, présence de glucose urinaire
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Prise de poids, augmentation de l'appétit, diminution de l'appétit
Peu fréquent
Diabèteb, hyperglycémie, polydipsie, perte de poids, anorexie, augmentation du cholestérol sanguin
Rare
Intoxication à l'eauc, hypoglycémie, hyperinsulinémiec, augmentation des triglycérides sanguins
Très rare
Acidocétose diabétique
Affections psychiatriques
Très fréquent
Insomnied
Fréquent
Trouble du sommeil, agitation, dépression, anxiété
Peu fréquent
Manie, état confusionnel, diminution de la libido, nervosité, cauchemar
Rare
Émoussement affectif, anorgasmie
Affections du système nerveux
Très fréquent
Sédation, somnolence, parkinsonismed, céphalée
Fréquent
Akathisied, dystonied, sensations vertigineuses, dyskinésied, tremblement,,
Peu fréquent
Dyskinésie tardive, ischémie cérébrovasculaire, absence de réponse aux stimuli, perte de conscience, diminution de l'état de conscience, convulsiond, syncope, hyperactivité psychomotrice, trouble de l'équilibre, coordination anormale, vertige orthostatique, perturbation de l'attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie,
Rare
Syndrome malin des neuroleptiques, trouble cérébrovasculaire, coma diabétique, titubation céphalique
Affections oculaires
Fréquent
Vision trouble, conjonctivite
Peu fréquent
Photophobie, sécheresse oculaire, larmoiement accru, hyperémie oculaire
Rare
Glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, croûtes au bord de la paupière, syndrome de l'iris hypotonique (peropératoire)c
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Vertiges, acouphènes, douleur auriculaire
Affections cardiaques
Fréquent
Tachycardie
Peu fréquent
Fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire, trouble de la conduction, allongement de l'intervalle QT, bradycardie, électrocardiogramme anormal, palpitations
Rare
Arythmie sinusale
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Peu fréquent
Hypotension, hypotension orthostatique, bouffées de chaleur
Rare
Embolie pulmonaire, thrombose veineuse
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Dyspnée, douleur pharyngolaryngée, toux, épistaxis, toux, congestion nasale
Peu fréquent
Pneumonie d'aspiration, congestion pulmonaire, encombrement des voies respiratoires, râles, sifflements, dysphonie, trouble respiratoire.
Rare
Syndrome d'apnée du sommeil, hyperventilation
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Douleur abdominale, gêne abdominale, vomissements, nausées, constipation, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale, douleur dentaire
Peu fréquent
Incontinence fécale, fécalome, gastro-entérite, dysphagie, flatulences
Rare
Pancréatite, occlusion intestinale, gonflement de la langue, chéilite
Très rare
Iléus
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Augmentation des transaminases, augmentation des gamma-glutamyltransférases, augmentation des enzymes hépatiques
Rare
Jaunisse
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Fréquent
Éruption, érythème
Peu fréquent
Urticaire, prurit, alopécie, hyperkératose, eczéma, sécheresse cutanée, décoloration de la peau, acné, dermatite séborrhéique, affection cutanée, lésion cutanée
Rare
Toxidermie, pellicules
Très rare
Angio-œdème
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Spasmes musculaires, douleur musculo-squelettique, douleur dorsale, arthralgie
Peu fréquent
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, posture anormale, raideur articulaire, enflure des articulations, faiblesse musculaire, douleur cervicale,
Rare
Rhabdomyolyse
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Incontinence urinaire
Peu fréquent
Pollakiurie, rétention urinaire, dysurie
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Rare
Syndrome de sevrage néonatalc
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Dysfonctionnement érectile, trouble de l'éjaculation, aménorrhée, trouble menstrueld,gynécomastie, galactorrhée, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal
Rare
Priapismec, menstruation retardée, engorgement mammaire, accroissement mammaire, écoulement mammaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Œdèmed, pyrexie, douleur thoracique, asthénie, fatigue, douleur
Peu fréquent
Œdème de la face, frissons, augmentation de la température corporelle, démarche anormale, soif, gêne thoracique, malaise, sensation anormale, gêne
Rare
Hypothermie, diminution de la température corporelle, froideur des extrémités, syndrome de sevrage médicamenteux, indurationc,
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Fréquent
Chute
Peu fréquent
Douleur liée aux procédures
a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, un trouble de la fertilité, une diminution de la libido et un dysfonctionnement érectile.
b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de 0,11 % dans le groupe placebo. L'incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.
c Non observé lors des études cliniques avec la rispéridone mais observé dans l'environnement post-commercialisation avec la rispéridone.
d Le trouble extrapyramidal peut inclure : parkinsonisme (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblement parkinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, secousses musculaires, choréoathétose, athétose et myoclonie), dystonie.
La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus.
Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes est inclus, lesquels n'ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.
L'insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit.
La convulsion inclut : crise de Grand mal.
Le trouble menstruel inclut : menstruation irrégulière, oligoménorrhée.
L'œdème inclut : œdème généralisé, œdème périphérique, œdème qui prend le godet.
Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone
La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s'appliquent l'un à l'autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l'utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec la rispéridone.
Affections cardiaques : syndrome de tachycardie en posture orthostatique.
Effets de classe
Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades de pointes.
Thrombo-embolie veineuse
Des cas de thrombo-embolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).
Prise de poids
Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par la rispéridone et placebo et atteignant le critère de prise de poids ≥7 % ont été comparés dans une analyse d'essais poolés contrôlés versus placebo d'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plus élevée de prise de poids dans le groupe de la rispéridone (18 %) comparé au placebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaque aigu, l'incidence de prise de poids ≥7 % en fin d'étude était comparable dans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et était légèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).
Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles des conduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études long terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois de traitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5 à 12 ans est de 3 à 5 kg par an. Entre 12 et 16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennent environ 5 kg par an.
Information complémentaire sur des populations particulières
Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriques que dans la population adulte sont décrits ci-dessous :
Patients âgés déments
Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculaires cérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniques avec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgés déments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes : infection urinaire, œdème périphérique, léthargie et toux.
Population pédiatrique
En règle générale, on peut présumer que les effets indésirables chez les enfants sont de nature similaire à ceux observés chez les adultes.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réalisés chez des adultes : somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation de l'appétit, vomissements, infections respiratoires hautes, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement, diarrhée et énurésie.
Les effets à long terme du traitement par rispéridone sur la maturation sexuelle et la taille n'ont pas été suffisamment étudiés .

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes:
Patients présentant une hypersensibilité connue au produit
Femmes allaitant, en raison des résultats précliniques montrant une excrétion du produit dans le lait maternel
En association aux dopaminergiques non antiparkinsoniens: carbergoline, quinagolide
En cas de phénylcétonurie en raison de la présence d'aspartam (E951).

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de données adéquates sur l'utilisation de la rispéridone pendant la grossesse.
La rispéridone n'a pas montré d'effets tératogènes au cours des études effectuées chez l'animal mais d'autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés . Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont RISPERIDONE MYLAN) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l'accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés. RISPERIDONE MYLAN ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si manifestement nécessaire. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.
Allaitement
Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l'enfant.

Surdosage

).
En raison de ses propriétés antagonistes dopaminergiques, la rispéridone peut induire un risque potentiel de dyskinésie tardive, dont la survenue devra faire envisager l'arrêt de tout traitement par les neuroleptiques.
Comme avec tous les antipsychotiques, la survenue éventuelle d'un syndrome malin des neuroleptiques (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des créatines phosphokinases sériques CPK) n'est pas à exclure avec la rispéridone. Ce syndrome peut également comporter d'autres signes de rhabdomyolyse comme par exemple une myoglobinurie ou une insuffisance rénale. En cas d'apparition de ce syndrome, il est nécessaire d'interrompre le traitement antipsychotique.
De très rares cas d'hyperglycémie ou d'exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés lors d'un traitement par la rispéridone. Un suivi clinique approprié est conseillé chez les patients diabétiques et chez les patients présentant des facteurs de risque de diabète insulino-dépendant .
La prise concomitante de ce médicament avec de l'alcool, de la lévodopa ou un antiparkinsonien dopaminergique (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline et pramipexole) est déconseillée .
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Mises en garde spéciales chez le patient âgé dément :
Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement de la démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement et son utilisation chez ce groupe spécifique de patients est déconseillée du fait d'une augmentation du risque de mortalité et d'accidents vasculaires cérébraux.
Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la Risperidone oral chez des patients âgés (> 65 ans) déments, l'incidence de la mortalité a été plus élevée dans le groupe rispéridone que dans le groupe placebo.
Effets indésirables cérébrovasculaires :
Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés chez des patients âgés déments, une incidence statistiquement plus élevée des événements indésirables cérébrovasculaires (accidents vasculaires cérébraux et des accidents ischémiques transitoires), dont des décès, a été observée chez les patients (moyenne d'âge 85 ans ; extrêmes 73-97 ans) traités par la rispéridone comparativement aux patients recevant du placebo. L'analyse des données poolées de six essais contrôlés versus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments suggère un risque de survenue d'accident vasculaire-cérébral dans le groupe rispéridone trois fois supérieur à celui observé dans le groupe placebo. Le mécanisme susceptible d'expliquer cet effet est inconnu.
Mises en garde particulières chez l'enfant de 5 à 11 ans
Chez l'enfant, les données de sécurité disponibles concernent des études portant sur une période d'un an réalisées chez des enfants présentant un retard mental accompagné de troubles du comportement. Les données jusqu'à un an indiquent qu'il n'y a pas d'effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, les conséquences sur la croissance et la puberté d'une exposition supérieure à un an sont inconnues. Des élévations transitoires et modérées de la prolactine ont été rapportées. Des irrégularités menstruelles (chez la fille) et des gynécomasties (chez le garçon) ont été observées. Un intérêt particulier doit être porté à l'effet sédatif de la rispéridone chez des sujets en phase d'apprentissage scolaire ou rééducatif. Une modification des horaires d'administration peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles de l'enfant.
Précautions d'emploi
Il est recommandé de réduire de moitié la posologie initiale et les paliers de progression des doses, chez les sujets âgés et les patients insuffisants rénaux.
Chez les patients présentant une maladie de Parkinson ou des symptômes extra-pyramidaux, le risque d'aggravation des symptômes de type parkinsonien ou de survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques peut être augmenté. Une sensibilité aux traitements antipsychotiques peut également se développer chez ces patients, pouvant se manifester par une confusion aggravée, une somnolence, une majoration des troubles de la motricité telle qu'une instabilité posturale avec des chutes fréquentes, un syndrome extrapyramidal.
Les neuroleptiques classiques sont connus pour diminuer le seuil épileptogène. Bien que les études cliniques n'aient pas mis en évidence un tel risque avec la rispéridone, la prudence est recommandée chez les patients épileptiques.
En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension orthostatique peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement.
Une attention particulière est nécessaire en cas de déshydratation, d'hypovolémie ou de maladie cérébrovasculaire.
En cas de survenue d'une hypotension, une réduction de la posologie doit être envisagée .
La rispéridone pouvant induire une tachycardie, elle doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu (en particulier : insuffisance cardiaque, ischémie coronarienne).
La rispéridone peut favoriser une prise de poids. Il sera conseillé aux patients de modérer leur consommation alimentaire, pour prévenir cet inconvénient.
Pour les recommandations posologiques spécifiques au sujet âgé et au patient insuffisant rénal ou hépatique, se reporter à la section 4.2 Posologie et Mode d'administration.
Précautions particulières chez l'enfant de 5 à 11 ans
Une surveillance clinique régulière doit être prévue incluant la taille, le poids et la recherche d'effets indésirables neurologiques. Particulièrement chez les enfants proches de la puberté, une évaluation régulière des effets indésirables endocriniens doit être réalisée. Outre la surveillance de la tolérance au traitement, une réévaluation de l'indication du traitement par le spécialiste (psychiatre, pédopsychiatre) doit être faite à chaque consultation. 4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.
Association contre-indiquée
+ Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et du neuroleptique
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, sélégiline et pramipexole)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de “syndrome malin des neuroleptiques”).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Carbamazépine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de la rispéridone et de son métabolite actif et de son efficacité thérapeutique par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique de la rispéridone pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Fluoxétine et paroxétine
Augmentation de la fraction active de la rispéridone par diminution de son métabolisme hépatique par la fluoxétine ou par la paroxétine, avec risque de majoration des effets indésirables.
Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique de la rispéridone.
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs
Risque d'hypotension, notamment orthostatique majoré (effet additif).
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Autres
+ Topiramate
Le topiramate diminue faiblement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction active. Par conséquent, il ne semble pas y avoir d'interaction pharmacocinétique entre ces deux médicaments. Une éventuelle moindre tolérance de l'association devra être prise en compte.
+ Valproate
La rispéridone ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques de l'acide valproïque, et réciproquement.
4.6. Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal ne montrent pas d'effets directs nocifs sur les capacités de reproduction ni de pouvoir tératogène de la rispéridone. Cependant des effets indirects dus à la sécrétion de prolactine et à des actions centrales du produit ont été observés.
L'innocuité de la rispéridone pendant la grossesse n'a pas été établie chez la femme.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la rispéridone pendant la grossesse.
Allaitement
Chez l'animal, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait.
L'excrétion de la rispéridone dans le lait maternel n'est pas documentée dans l'espèce humaine.
En conséquence, les femmes recevant de la rispéridone ne doivent pas allaiter.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention des patients, en particulier des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, est attirée sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables observés au cours des traitements par la rispéridone sont :
Effets communs
Insomnie, agitation, anxiété, céphalées.
Effets moins communs
somnolence, fatigue, sensation d'étourdissement, difficultés de concentration, constipation, dyspepsie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles de la vision, priapisme, troubles de l'érection, troubles de l'éjaculation, difficultés orgasmiques, incontinence urinaire, possibilité de favoriser un oedème angioneurotique, rhinite, rash cutané, et autres réactions de nature allergique ; symptômes extrapyramidaux (tremblements, rigidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë), généralement d'intensité modérée et réversibles à la réduction de la posologie et/ou, si nécessaire, à l'administration de correcteur anticholinergique ; malaises orthostatiques (vertiges, hypotension, tachycardie réflexe) en particulier à des posologies initiales de rispéridone supérieures à celles préconisées ; augmentation de la prolactinémie, dose-dépendante, pouvant entraîner sur le plan clinique : une galactorrhée, une gynécomastie, des anomalies du cycle menstruel et une aménorrhée ; prise de poids ; oedèmes ; augmentation des enzymes hépatiques ; leucopénies ; intoxication à l'eau, occasionnelle, chez des patients schizophrènes, liée à une polydipsie ou à un syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique ; troubles de la régulation thermique, dyskinésie tardive, syndrome malin, convulsions, comme avec les neuroleptiques classiques ; des événements cérébro-vasculaires, incluant des accidents vasculaires cérébraux et des accidents ischémiques transitoires, ont été rapportés au cours de traitements par la rispéridone ; très rares cas d'hyperglycémie ou d'exacerbation d'un diabète préexistant . En raison de la présence de jaune orangé S (E110), risque de réactions allergiques.
Effets indésirables rencontrés plus fréquemment chez l'enfant que chez l'adulte :
neurologiques et psychiques : somnolence.
Lors d'essais cliniques, l'incidence des gynécomasties (chez le garçon) et des troubles menstruels a été plus élevée que celle observée chez l'adulte. Cette différence pourrait être liée aux processus normaux de développement et de maturation sexuelle.

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions pharmacodynamiques
Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT
Comme pour d'autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, tels que les antiarythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone, amiodarone, sotalol, les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (maprotiline), certains antihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), une bradycardie, ou ceux qui inhibent le métabolisme de la rispéridone.. Cette liste est indicative et non exhaustive.
Médicaments agissant au niveau central et alcool
Effet de RISPERIDONE ARROW LAB sur d'autres médicaments
La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central en particulier l'alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'une augmentation du risque d'effet sédatif.
Lévodopa et agonistes de la dopamine
RISPERIDONE ARROW LAB peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Lorsque l'association s'avère nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque traitement doit être prescrite.
Médicament avec effet hypotenseur
Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement anti-hypertenseur.
Palipéridone
L'utilisation concomitante de Risperidone ARROW LAB oral avec la palipéridone n'est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone et l'association des deux peut entraîner une exposition additive à la fraction antipsychotique active
Interactions pharmacocinétiques
La nourriture n'a pas d'incidence sur l'absorption de RISPERIDONE ARROW LAB.
La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et dans une moindre mesure par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l'activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Inhibiteurs puissants du CYP2D6
La co-administration de RISPERIDONE ARROW LAB avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter la concentration de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6 tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERIDONE ARROW LAB lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.
Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de RISPERIDONE ARROW LAB avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERIDONE ARROW LAB lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.
Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de RISPERIDONE ARROW LAB avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERIDONE ARROW LAB lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp. Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l'induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.
Médicaments fortement liés aux protéines
Lorsque RISPERIDONE ARROW LAB est utilisé avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques.
Lors d'une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n'est pas connue.
L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, le méthylphénidate) avec RISPERIDONE ARROW LAB chez des enfants et des adolescents ne modifie pas la pharmacocinétique et l'efficacité de RISPERIDONE ARROW LAB.
Exemples
Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :
Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone
Antibiotiques :
L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.
La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.
Anticholinestérasiques :
Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active
Antiépileptiques :
La carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, diminue les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Des effets similaires peuvent être observés par exemple avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 et de la P-glycoprotéine.
Le topiramate réduit modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n'est donc probablement pas cliniquement significative.
Antifongiques :
L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmente les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.
Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone et diminue les concentrations plasmatiques de 9-hydroxyrispéridone.
Antipsychotiques :
Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Antiviraux :
Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d'étude formelle n'est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Bêtabloquants :
Certains bêtabloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Inhibiteurs des canaux calciques :
Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.
Médicaments gastro-intestinaux :
Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, augmentent la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.
ISRS et les antidépresseurs tricycliques :
La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.
La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L'amitriptyline n'a pas d'incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.
La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6 et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Antiépileptiques :
La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.
Antipsychotiques :
L'aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d'incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.
Glucosides digitaliques :
La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.
Lithium :
La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.
Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

Mises en garde et précautions

Patient âgé dément
RISPERIDONE TEVA SANTE n'est pas autorisé dans le traitement des troubles comportementaux liés à la démence.
Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes
Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo. Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone dans cette population, l'incidence de la mortalité était de 4,0 % pour les patients traités par rispéridone comparée à 3,1 % pour les patients traités par placebo. L'odd ratio (Intervalle de confiance exact à 95 %) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L'âge moyen (extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67-100 ans). Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ont également montré que les personnes âgées démentes traitées par des antipsychotiques conventionnels présentaient un risque de mortalité légèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pas de données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précise de ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue. L'imputabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans les études observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'à certaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.
Utilisation concomitante avec le furosémide
Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone (7,3 %; âge moyen 89 ans, extrêmes 75-97 ans) comparativement aux patients traités par la rispéridone seule (3,1 %; âge moyen 84 ans, extrêmes 70-96 ans) ou le furosémide seul (4,1 %; âge moyen 80 ans, extrêmes 67-90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patients traités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essais cliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.
Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer cet effet, et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d'utilisation.
Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.
Evènements indésirables cérébrovasculaires
Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés versus placebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque de survenue d'évènements indésirables cérébrovasculaires environ 3 fois supérieur a été observé. L'analyse des données poolées de six essais contrôlés versus placebo menés avec la rispéridone principalement chez des patients âgés (> 65 ans) déments montre que les accidents cérébrovasculaires (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3 % (33/1009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) des patients traités par placebo.
L'odd ratio (intervalle de confiance exact à 95 %) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue pour d'autres antipsychotiques ou d'autres populations de patients. RISPERIDONE TEVA SANTE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques d'accident vasculaire cérébral.
Le risque d'évènements indésirables cérébrovasculaires était significativement plus élevé chez les patients présentant une démence de type mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladie d'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types de démence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par la rispéridone.
Il est recommandé aux prescripteurs d'évaluer les risques et les bénéfices de l'administration de RISPERIDONE TEVA SANTE chez les patients âgés déments, en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenue d'accident vasculaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnels soignants doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement les signes et symptômes d'accident cérébrovasculaire potentiel tels que faiblesse ou insensibilité soudaines au niveau du visage, des bras ou des jambes, ainsi que la survenue de troubles de l'élocution ou de la vision. Toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées sans délai, dont l'arrêt du traitement par la rispéridone.
RISPERIDONE TEVA SANTE doit être utilisé uniquement à court terme dans l'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère en complément des mesures non-pharmacologiques qui ont montré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel de préjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.
Les patients doivent faire l'objet d'une ré-évaluation régulière, et la nécessité de la poursuite du traitement doit être ré-évaluée.
Hypotension orthostatique
En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONE TEVA SANTE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire), et la posologie doit être progressivement augmentée comme recommandé . Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.
Leucopénie, neutropénie et agranulocytose
Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques, dont la rispéridone. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (< 1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation.
Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d'origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de la rispéridone doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux.
Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés afin de dépister une fièvre ou d'autres symptômes ou signes d'infection et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles < 1 x 109/L) doivent arrêter la rispéridone et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.
Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)
Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage. La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.
Il est recommandé de faire preuve de prudence chez les patients recevant, de façon concomitante, des psychostimulants (par exemple, le méthylphénidate) et de la rispéridone car des symptômes extrapyramidaux peuvent survenir lors de l'ajustement posologique de l'un ou de l'autre des médicaments . L'arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé.
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase a été rapporté avec les antipsychotiques. Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue de ce syndrome, tous les antipsychotiques, dont RISPERIDONE TEVA SANTE, doivent être arrêtés.
Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy
Les prescripteurs doivent évaluer le rapport risque/bénéfice lors de la prescription d'antipsychotiques, dont RISPERIDONE TEVA SANTE, chez des patients présentant une Maladie de Parkinson ou une Démence à Corps de Lewy. La Maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone.
Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un Syndrome Malin des Neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.
Hyperglycémie et diabète
Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, une prise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. L'association à une acidocétose a été très rarement rapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris RISPERIDONE TEVA SANTE. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.
Prise de poids
Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avec l'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlé régulièrement.
Hyperprolactinémie
L'hyperprolactinémie est un effet indésirable fréquent du traitement par RISPERDAL. L'évaluation du taux plasmatique de prolactine est recommandée chez les patients présentant des effets indésirables potentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troubles menstruels, anovulation, troubles de la fertilité, diminution de la libido, dysfonctionnement érectile, galactorrhée).
Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire dans les tumeurs du sein chez l'Homme peut être stimulée par la prolactine. Bien qu'une association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'ait pas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERIDONE TEVA SANTE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence est nécessaire lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, une bradycardie, ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effets arythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.
Convulsions
RISPERIDONE TEVA SANTE doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres situations cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.
Priapisme
Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE TEVA SANTE du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.
Régulation de la température corporelle
Une altération de la capacité corporelle à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE TEVA SANTE à des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.
Effet antiémétique
Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu'il survient chez l'homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines situations cliniques telles qu'une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.
Insuffisance rénale et hépatique
Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer la fraction antipsychotique active que les adultes avec une fonction rénale normale. Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone .
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONE TEVA SANTE et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.
Syndrome de l'iris hypotonique peropératoire
Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a- adrénergiques, y compris RISPERIDONE TEVA .
Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha1a- adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avant l'intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.
Population pédiatrique
Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescent présentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causes physiques et sociales du comportement agressif telles que douleur ou stimulations environnementales inappropriées est nécessaire.
Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivi rapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de la sédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents. Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et des adolescents.
La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids et de l'index de masse corporelle (IMC). Il est recommandé de mesurer le poids avant l'instauration du traitement et de le contrôler ensuite régulièremen. Les modifications de la taille au cours des études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonction de l'âge. Les effets d'un traitement au long terme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et la taille n'a pas été adéquatement étudiés.
Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur la croissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, une évaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée, incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, un suivi du cycle menstruel, et des autres effets potentiels liés à la prolactine.
Les résultats d'une étude observationnelle post-commercialisation de faible ampleur ont montré que les sujets entre 8 et 16 ans, exposés à la rispéridone, étaient en moyenne environ 3,0 à 4,8 cm plus grand que ceux qui recevaient d'autres médicaments anti-psychotiques atypiques. Cette étude ne permettait pas de déterminer si l'exposition à la rispéridone avait un impact sur la taille adulte finale, ou si le résultat était dû à un effet direct de la rispéridone sur la croissance osseuse, ou un effet de la maladie sous-jacente sur la croissance osseuse, ou au résultat d'un meilleur contrôle de la maladie sous-jacente, se traduisant par une augmentation proportionnelle de la croissance.
Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière des symptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit également être réalisée.
Liées aux excipients
Ce médicament contient 150 mg de sorbitol par ml. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament.
Ce médicament contient 2 mg d'acide benzoïque par ml. L'augmentation de la bilirubinémie suite à son déplacement grâce à l'albumine peut accroître le risque d'ictère néonatal pouvant se transformer en ictère nucléaire (dépôts de bilirubine non conjuguée dans le tissu cérébral).

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