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Ronalol - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Ronalol appartient au groupe appelés Bêta-bloquants. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB05.

Principe actif: BÉTAXOLOL BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MG PHARMA (FRANCE) - Ronalol 20 mg- comprimé pelliculé sécable - 20 mg - - 2013-04-12


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé sécable - 20 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Ronalol enregistré en France

Ronalol 20 mg comprimé pelliculé sécable

MG PHARMA (FRANCE)
Dosage: 20 mg

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE BÉTAXOLOL20 mg

Posologie et mode d'emploi Ronalol 20 mg comprimé pelliculé sécable

La posologie usuelle est de 1 comprimé à 20 mg par jour en une seule prise dans les deux indications.
Posologie en cas d'insuffisance rénale
Il convient d'adapter la posologie à l'état de la fonction rénale: jusqu'à une clairance de la créatinine de 20 ml par minute il n'est pas nécessaire de changer la posologie. Cependant, une surveillance clinique est recommandée en début de traitement jusqu'à l'équilibration des taux sanguins (4 jours en moyenne).
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/mn), la dose initiale recommandée est de 10 mg/jour (prise indépendamment du rythme et des horaires de séances d'épuration extrarénale chez le sujet dialysé).
Chez l'insuffisant hépatique, aucune modification de la posologie n'est nécessaire; une surveillance clinique est cependant souhaitable en début de traitement.

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Ronalol

Indications

Hypertension artérielle.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort.

Pharmacodynamique

Le bétaxolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
une activité bêta-bloquante cardiosélective,
une absence de pouvoir agoniste partiel (pas d'activité sympathomimétique intrinsèque),
un faible effet stabilisant de membrane (quinidine like ou anesthésique local) aux concentrations supra-thérapeutiques.

Pharmacocinétique

Absorption
Totalement et rapidement absorbé par voie orale, avec un faible effet de premier passage hépatique, une biodisponibilité élevée d'environ 85 % entraînant une faible variabilité inter et intra-individuelle des taux sanguins en traitement chronique.
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 %.
Métabolisme
Le volume de distribution est d'environ 6 l/kg. Dans l'organisme, le bétaxolol est en très grande partie métabolisé en produits inactifs, 10 à 15 % de bétaxolol sont retrouvés inchangés dans les urines.
Elimination
La demi-vie d'élimination du bétaxolol est de 15 à 20 heures.

Effets indésirables

Au plan clinique :
Les plus fréquemment rapportés :
asthénie,
refroidissement des extrémités,
bradycardie, sévère le cas échéant,
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements),
impuissance,
insomnie.
Beaucoup plus rarement :
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant,
insuffisance cardiaque,
chute tensionnelle,
bronchospasme,
hypoglycémie,
syndrome de Raynaud,
aggravation d'une claudication intermittente existante,
diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes ou exacerbation d'un psoriasis ,
paresthésie,
sécheresse oculaire,
cauchemars.
Au plan biologique :
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Contre-indications

asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères,
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45 - 50 battements par minute),
phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
hypersensibilité au bétaxolol,
antécédent de réaction anaphylactique,
association à la floctafénine et au sultopride .
ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'amiodarone, le bépridil, le diltiazem et le vérapamil , et au cours de l'allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néo-natal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance: si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement
Le bétaxolol est excrété dans le lait. Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué: en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Surdosage

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration :
d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,
de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
suivie, si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
hospitalisation en soins intensifs,
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

Interactions avec d'autres médicaments

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des bêta-bloquants, des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), de l'amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de classe IV, et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guafancine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques indiqués dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
Associations contre-indiquées + Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive) par addition des effets bradycardisants.
Associations déconseillées + Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et électrocardiographique étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments (cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Anticholinestérasiques (ambénomium, donépézil, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, apraclonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Lidocaïne par voie IV
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
Associations à prendre en compte + AINS (voie générale) y compris inhibiteurs sélectifs des cox-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium (dihydropyridines)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée. Le bêta -bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
+ Dipyridamole (voie IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.

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