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Sandoglobuline - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Sandoglobuline appartient au groupe appelés Sérums, immunoglobulines et antitoxines.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE) - Sandoglobuline 1 g- poudre pour solution pour perfusion - 1 g - - 1995-05-08

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE) - Sandoglobuline 12 g- poudre pour solution pour perfusion - 12 g - - 1995-05-08

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE) - Sandoglobuline 120 mg/ml- solution pour perfusion - 120 mg de protéines humaines - - 2005-12-07

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution pour perfusion - 1 g
  • poudre pour solution pour perfusion - 12 g
  • poudre pour solution pour perfusion - 3 g
  • poudre pour solution pour perfusion - 6 g
  • solution pour perfusion - 120 mg de protéines humaines

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Sandoglobuline enregistré en France

Sandoglobuline 1 g poudre pour solution pour perfusion

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE)1 g

Posologie et mode d'emploi Sandoglobuline 1 g poudre pour solution pour perfusion

Posologie
La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie des immunoglobulines humaines normales (IgIV) in vivo chez les patients atteints d'un déficit immunitaire.
Par conséquent, les posologies ne sont pas normalisées. Les posologies suivantes sont données à titre indicatif:
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif: Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'injection suivante de SANDOGLOBULINE) d'au moins 4 à 6 g/l. Après le début d'un traitement par IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes. Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant la perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire: On peut recommander une perfusion de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI): Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.
Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte: 0,4 g/kg de poids corporel/ jour pendant 5 jours.

Comment utiliser Sandoglobuline Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Sandoglobuline 12 g poudre pour solution pour perfusion

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 12 g

Sandoglobuline 120 mg/ml solution pour perfusion

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 120 mg de protéines humaines

Sandoglobuline 3 g poudre pour solution pour perfusion

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 3 g

Sandoglobuline 6 g poudre pour solution pour perfusion

CSL Behring GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 6 g

Comment utiliser, Mode d'emploi - Sandoglobuline

Indications

Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs:
tels que:
Agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie
Déficit immunitaire commun variable
Déficit immunitaire combiné sévère
Syndrome de Wiskott Aldrich
Myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes.
Infections récidivantes chez l'enfant infecté par le VIH.
Traitement immunomodulateur
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI), de l'enfant ou de l'adulte présentant un risque hémorragique élevé ou préalablement à tout acte chirurgical afin de corriger le nombre de plaquettes.
Syndrome de Guillain et Barré.
Maladie de Kawasaki.
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Pharmacodynamique

SANDOGLOBULINE contient les activités propres aux immunoglobulines G qui se trouvent dans la population normale. Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant au total d'en moyenne 40.000 donneurs. Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'immunoglobulines G.
SANDOGLOBULINE contient essentiellement des immunoglobulines G (IgG), présentant un large spectre d'anticorps dont le pouvoir opsonisant et neutralisant vis à vis de divers agents infectieux et de toxines ont été documentés:
le taux d'IgG n'est pas inférieur à 96 % et est en moyenne de 98 %,
la répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est la suivante: IgG1 = 65,2 %, IgG2 = 28,3 %, IgG3 = 4,15 %, Ig G4 = 2,4 %
titre des anticorps:
anti-bactériens:
anti-streptolysine O
≥ 4998
UI/g d'IgG
anti-viraux:
anti-HBs
≥ 1,6
UI/g d'IgG
anti-hépatite A
≥ 250
UI/g d'IgG
anti-polio type 1
≥ 26,6
UI/g d'IgG
anti-rougeole
≥133,3
UI/g d'IgG
anti-zona-varicelle
≥ 187
UI/g d'IgG
le respect des fonctions biologiques des immunoglobulines a été validé par un test de la fonction Fc.
Le mécanisme d'action du traitement immunomodulateur des IgIV est multifactoriel, impliquant l'immunité humorale et cellulaire.

Mécanisme d'action

L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) ayant un large spectre d'anticorps dirigés contre divers agents infectieux.
L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG présents dans la population normale. Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'au moins 1 000 donneurs. La répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est très proche de celle du plasma humain natif.
Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'IgG. Le mécanisme d'action pour les indications autres que le traitement de substitution n'est pas complètement élucidé, mais comprend des effets immunomodulateurs.

Pharmacocinétique

L'immunoglobuline humaine normale a une biodisponibilité complète et immédiate dès l'administration par voie intraveineuse dans la circulation du receveur. Elle se répartit relativement rapidement entre le plasma et le liquide extravasculaire et un équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires en 3 à 5 jours environ.
La demi-vie de SANDOGLOBULINE 120 mg/ml est d'environ 17,6 ± 8,5 jours chez l'adulte normal. Dans une étude contrôlée dans le DIP (n = 17) comparant SANDOGLOBULINE 120 mg/ml et SANDOGLOBULINE poudre et utilisant une dose de 0,3 à 0,8 g/kg de p. c. d'IgG par mois, des demi-vies médianes comparables ont été obtenues: 34 jours versus 41,5 jours, respectivement. Ces résultats sont également comparables à ceux des données publiées.
La demi-vie est susceptible de varier d'un patient à l'autre, en particulier dans le déficit immunitaire primitif.
Les IgG et les complexes immuns d'IgG sont dégradés par les cellules du système réticulo-endothélial.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Sandoglobuline en fonction de la voie d'administration

SANDOGLOBULINE a une biodisponibilité complète et immédiate dès l'administration par voie intraveineuse. Les IgIV sont assez rapidement réparties entre le plasma et le liquide extravasculaire et au bout de 3-5 jours environ, un équilibre est atteint entre les compartiments intra et extra-vasculaires.
La demi-vie des IgG de SANDOGLOBULINE est semblable à celles des immunoglobulines normales. Cependant la demi-vie de SANDOGLOBULINE peut être variable en fonction du statut immun du receveur. Sur 10 patients présentant une hypo ou agammaglobulinémie on a établi qu'elle était d'environ 31-32 jours; après greffe de moelle osseuse la demi-vie est d'environ 30 jours.

Effets indésirables

Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.
Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies, et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.
Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de première perfusion, et peut survenir immédiatement, ou entre 30 et 60 minutes après le début de la perfusion (voir Mises en garde et Précautions particulières d'emploi), en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe Mode d'administration), chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n'ont jamais reçu d'immunoglobulines ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines. Un débit rapide pourrait être responsable d'accidents thrombotiques artériels et veineux plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.
De rares cas d'hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.
De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.
Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d'anémie hémolytique et/ou hémolyse régressive et des cas d'élévation de la créatininémie et/ou d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.
Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement.
De rares cas de thrombose ont été rapportés avec les immunoglobines humaines normales en majorité chez les sujets âgés ainsi que chez les patients présentant des risques d'ischémie (diminution de l'apport sanguin) cérébrale ou cardiaque, une surcharge pondérale ou atteints d'hypovolémie (diminution du volume sanguin circulant) sévère.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'un des composants.
Hypersensibilité aux immunoglobulines homologues, particulièrement dans les cas très rares de déficit immunitaire en IgA lorsque le patient présente des anticorps circulants anti-IgA.
SANDOGLOBULINE 120 mg/ml contient de la L-isoleucine et de la L-proline en tant qu'excipients et est contre-indiqué chez les patients atteints de maladie des urines à odeur de sirop d'érable et d'hyperprolinémie. Voir également section 4.4.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'innocuité de ce médicament au cours de la grossesse n'a pas été établie par des essais cliniques contrôlés, et par conséquent ce médicament doit être administré avec précaution chez la femme enceinte. L'expérience clinique avec les immunoglobulines ne suggère aucun effet délétère sur la grossesse, ou pour le fœtus et le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait. En raison de sa teneur en nicotinamide, les femmes allaitantes ne doivent pas être traitées avec SANDOGLOBULINE 120 mg/ml.

Surdosage

Un surdosage peut conduire à une surcharge liquidienne et une hyperviscosité, en particulier chez le patient à risque, tel les personnes âgées ou les patients insuffisants rénaux.

Interactions avec d'autres médicaments

Vaccins constitués de virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobulines peut entraver pour une période d'au moins 6 semaines et jusqu'à 3 mois l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, il faut attendre un délai de 3 mois avant de vacciner avec des vaccins constitués de virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d'efficacité peut persister jusqu'à 1 an. Par conséquent, il est nécessaire de contrôler la teneur en anticorps chez les patients vaccinés contre la rougeole.
Interférence avec des tests sérologiques
Après injection d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés passivement dans le sang des patients, peut entraîner des résultats faussement positifs des tests sérologiques.
La transmission passive d'anticorps antiérythrocytaires, par exemple A, B, D peut interférer avec certains tests sérologiques de recherche d'allo-anticorps contre les globules rouges (i.e. test de Coombs).
Interactions médicamenteuses
Les patients traités simultanément par la phénytoïne doivent être étroitement surveillés. En effet, il existe un cas publié de toxicité hépatique survenu lors d'une administration concomitante de nicotinamide et de phénytoïne.
Des études formelles d'interactions du nicotinamide avec des médicaments à visée cardiaque tels que les β-bloquants et les vasodilatateurs n'ont pas été réalisées.

Mises en garde et précautions

Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d'administration.
Le risque de réactions anaphylactoïdes voire anaphylactiques avec état de choc, est plus fréquent:
en cas de perfusion intraveineuse rapide ,
chez des patients hypo- ou agammaglobulinémiques avec ou sans déficit en IgA, et plus particulièrement lors de la première perfusion d'IgIV, ou lorsque le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines.
Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti-IgA.
Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'IgIV.
Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable:
de surveiller attentivement le débit des perfusions;
de s'assurer initialement de la tolérance de l'administration des IgIV par la perfusion d'une solution à 6 % administrée lentement (0,5 à 1,0 ml/kg/heure);
en cas de diabète latent, de diabète ou de régime hypoglucidique, de tenir compte de la teneur en saccharose: 1,67 g par g d'IgG;
de garder les patients sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion et 20 minutes au moins après la fin de cette perfusion. En cas de première perfusion d'IgIV, le patient doit être maintenu sous observation pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion.
Le risque d'accidents thrombotiques artériels et veineux est plus fréquent en cas de perfusion intraveineuse rapide plus particulièrement chez le sujet à risque vasculaire.
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une obésité, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
Chez ces patients, l'administration d'IgIV impose:
une hydratation correcte avant l'administration d'IgIV,
de surveiller la diurèse,
de doser la créatininémie,
d'éviter d'associer des diurétiques de l'anse.
Bien que ces cas d'insuffisance rénale aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.
Aussi, chez les patients à risque, l'utilisation de préparations d'IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.
En cas d'apparition d'effets indésirables, la vitesse de perfusion doit être réduite ou la perfusion doit être arrêtée jusqu'à la disparition du symptôme. En cas de choc, le traitement symptomatique de l'état de choc devra être instauré.
Le risque de transmission d'agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu, lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain.
Ce risque est cependant limité par:
de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don, en particulier pour trois virus pathogènes majeurs, VIH, VHC, VHB;
la recherche du matériel génomique du virus VHC sur les pools de plasma;
le procédé d'extraction/purification qui inclut des étapes d'élimination et/ou d'inactivation virale, dont la capacité a été validée pour le VIH, le VHC et le VHB, à l'aide de virus modèles.
L'efficacité de l'élimination et/ou de l'inactivation virale reste cependant limitée vis à vis de certains virus non enveloppés particulièrement résistants.

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