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Savarine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Savarine appartient au groupe appelés Antipaludiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - P01BA01.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ALLIANCE PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI) - Savarine - comprimé pelliculé - 100,00 mg+200 mg - - 1996-07-08


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé - 100 mg+200 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Savarine enregistré en France

Savarine comprimé pelliculé

ALLIANCE PHARMACEUTICALS (ROYAUME-UNI)
Dosage: 100,00 mg+200 mg

Composition et Présentations

CHLOROQUINE100,00 mg
sous forme de :PHOSPHATE DE CHLOROQUINE161,20 mg
CHLORHYDRATE DE PROGUANIL200 mg

Posologie et mode d'emploi Savarine comprimé pelliculé

Savarine est une association permettant l'administration quotidienne de chloroquine et de proguanil dans un seul comprimé.
Voie orale.
Réservé à la chimioprophylaxie du paludisme chez les adultes et adolescents de 15 ans et plus et pesant au moins 50 kg.
Le traitement sera débuté au moins 24 heures avant le départ et poursuivi pendant toute la durée du risque d'impaludation puis pendant les 4 semaines suivantes.
La posologie est de 1 comprimé à absorber chaque jour à heure fixe de préférence avec de l'eau et à la fin du repas.
Afin de prévenir la survenue de troubles du sommeil qui peuvent être liés au traitement, il est préférable d'absorber le comprimé après le repas du matin ou du midi.
Sujets âgés: il n'y a pas lieu de prévoir un ajustement de la posologie.

Comment utiliser Savarine Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Savarine

Indications

Chimioprophylaxie du paludisme chez les voyageurs se rendant dans les zones d'endémie où l'association de la chloroquine et du proguanil est recommandée.

Pharmacodynamique

Le mode d'action de la chloroquine (amino-4-quinoléine) est incomplètement élucidé. La chloroquine se lierait à la ferriprotoporphyrine IX pour produire un complexe toxique pour le parasite. La capacité de la chloroquine à se concentrer dans les hématies parasitées rendrait compte de son efficacité particulière pour les stades érythrocytaires du développement du parasite.
Le proguanil est principalement actif par l'intermédiaire de son métabolite hépatique, le cycloguanil. Son mécanisme d'action est lié à son effet inhibiteur sur la dihydrofolate réductase. Ceci a pour effet expérimental une activité schizonticide observée in-vitro sur les différents stades du parasite (stades pré-érythrocytaire et intra-érythrocytaire).

Pharmacocinétique

Après administration d'une dose unique la biodisponibilité de chacun des composants de l'association est comparable à celle de ses composants administrés en association libre aux mêmes doses.
CHLOROQUINE
Absorption:
Rapide avec un pic initial entre 1 et 6 heures.
Distribution:
La chloroquine est largement distribuée dans l'organisme, en particulier dans les hématies.
Demi-vie:
Demi-vie d'élimination prolongée de 10 à 60 jours.
Il y a donc accumulation progressive de la substance active jusqu'à la concentration d'équilibre, qui n'est atteinte qu'en plusieurs semaines.
Liaison protéique:
Fixation (50 %) aux protéines plasmatiques.
Métabolisme:
Il existe un métabolite actif, la déséthylchloroquine, dont la concentration sanguine est égale à 30% de celle de la chloroquine.
Elimination:
Elle est principalement urinaire puisque 50 à 60 % de la dose administrée sont excrétés dans l'urine dont environ 70 % sous forme inchangée, 25 % sous forme de déséthylchloroquine et 5 % sous forme d'autres métabolites. Cette élimination urinaire est très lente.
PROGUANIL
Absorption:
Rapide avec un pic à 3-4 heures. Le pic du métabolite actif (cycloguanil) est atteint un peu plus tard (5 heures).
Demi vie:
Pour le proguanil elle est 14 ± 2,6 heures. Pour le cycloguanil de l'ordre de 19 heures.
L'accumulation en prises répétées est donc limitée, l'équilibre s'établissant en 3 jours environ.
Métabolisme:
La transformation du proguanil en cycloguanil est liée à l'activité du cytochrome P4502C19.
Il existe une variabilité génétique avec des "métaboliseurs lents" (réduction de la transformation de proguanil en cycloguanil): ceux-ci ne dépassent pas 6 à 10 % de la population européenne, mais peuvent atteindre 35 % au Kenya et 20 % dans le sud-est asiatique.
Elimination:
L'élimination se fait à la fois dans les fèces et principalement dans les urines.
En cas d'omission d'une prise journalière, les taux sanguins chutent rapidement mais la disparition totale du produit ne se fait qu'après 3 à 5 jours d'arrêt de traitement.

Effets indésirables

Avec l'association de chloroquine et de proguanil, les effets indésirables suivants ont été signalés:
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Fréquemment: réaction allergique (urticaire, œdème angioneurotique), éruption, prurit.
Exceptionnellement: dermatite exfoliative pouvant être généralisée, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson.
Des réactions médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome de DRESS) ont été exceptionnellement rapportées .
Troubles gastro-intestinaux:
Fréquemment: possibilité d'intolérance gastro-intestinale modérée incluant anorexie et perte de poids (cédant généralement lors de la poursuite du traitement).
Effets spécifiques à la chloroquine:
Troubles hématologiques:
Exceptionnellement: modifications de la formule sanguine à type de neutropénie, agranulocytose, thrombopénie.
Troubles psychiatriques:
Rarement: troubles psychiatriques (agitation, anxiété, agressivité, troubles du sommeil, confusion).
Exceptionnellement: épisodes psychotiques.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Des pneumonies à éosinophiles ont été exceptionnellement rapportées.
Troubles du système nerveux:
Rarement: convulsions.
Fréquemment: céphalées et étourdissements.
Fréquence indéterminée : Troubles extrapyramidaux aigus (tels que dystonie, dyskinésie, protrusion de la langue, torticolis)
Troubles visuels:
Fréquemment: troubles de l'accommodation, vision trouble.
Rarement: opacités cornéennes (régressant à l'arrêt du traitement).
Exceptionnellement: rétinopathie. A ce jour, des cas de rétinopathie pouvant conduire à des lésions irréversibles de la macula ont rarement été décrits chez des patients présentant une pathologie rhumatologique ou dermatologique et recevant un traitement au long cours et à doses élevées de chloroquine (plus de 4 mg/kg/jour).
Troubles gastro-intestinaux:
Fréquemment: possibilité d'intolérance gastro-intestinale modérée (cédant généralement lors de la poursuite du traitement).
Troubles hépatiques:
Très rares cas d'élévation des enzymes hépatiques ou d'hépatite survenant notamment chez les patients porteurs d'une porphyrie cutanée tardive .
Troubles auditifs:
Exceptionnellement: acouphènes, surdité.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Fréquemment: réaction anaphylactique ou anaphylactoïde (à type d'urticaire, œdème angioneurotique, éruption, prurit),
Rarement: pigmentation ardoisée des ongles et des muqueuses, exacerbation d'un psoriasis (régressant à l'arrêt du traitement).
Exceptionnellement: dermatite exfoliative pouvant être généralisée, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, photosensibilité.
Troubles neuromusculaires:
Rarement: neuromyopathie ou myopathie.
Troubles cardiovasculaires:
Avec des spécialités à base de chloroquine monocomposant (ne correspondant pas à cette association fixe), des cardiomyopathies ont été décrites après administration de doses cumulées très élevées de chloroquine chez des sujets atteints de maladie systémique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquence indéterminée : hypoglycémie
Effets spécifiques au proguanil:
Troubles gastro-intestinaux:
Fréquemment: possibilité d'intolérance gastro-intestinale modérée et diarrhée (cédant généralement, lors de la poursuite du traitement), aphtes, stomatite.
Troubles hépatiques:
Très rares cas d'élévation des enzymes hépatiques ou d'hépatite souvent associées à des manifestations d'hypersensibilité (fièvre, éruption cutanée, éosinophilie…).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Fréquemment: réaction allergique (urticaire, œdème angioneurotique), éruption, prurit, vascularite, dépigmentation ou perte des cheveux.
Exceptionnellement: dermatite exfoliative pouvant être généralisée, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson.
Atteinte générale:
Très rares cas de fièvre.

Contre-indications

Le dosage des principes actifs de Savarine n'est pas adapté:
aux enfants de moins de 15 ans et aux adultes ou adolescents pesant moins de 50 kg,
aux insuffisants rénaux (clairance de la créatinine < 60 ml/min) ou sujets dialysés.
Savarine est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité connue à l'un des composants de ce médicament ou aux amino-4-quinoléines.
En raison de la présence de chloroquine, Savarine est contre-indiquée chez les sujets atteints de rétinopathie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'infestation par un Plasmodium pendant la grossesse peut avoir des conséquences sur le pronostic vital maternel et fœtal.
L'association proguanil-chloroquine est largement utilisée depuis de nombreuses années. L'analyse des grossesses exposées ne met pas en évidence de relation causale entre son utilisation et la survenue d'un effet tératogène.
Quelques cas d'anomalies (en particulier oculaires et cochléaires) ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de chloroquine pendant la grossesse. Aux doses préconisées en traitement prophylactique, aucun incident de ce type n'a été signalé.
En conséquence, l'association chloroquine-proguanil aux doses prophylactiques peut être administrée pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
Le proguanil et la chloroquine passent dans le lait maternel. Lors de l'administration aux doses prophylactiques ce passage ne présente pas de risque de toxicité pour le nourrisson.
Par ailleurs, les quantités de chloroquine retrouvées (environ 2,2 à 4,2 % de la dose administrée) sont insuffisantes pour assurer une chimioprophylaxie du nourrisson.

Surdosage

Il n'existe pas de donnée concernant un surdosage simultané aux 2 principes actifs. La toxicité liée au surdosage sera déterminée en fonction de la chloroquine.
Dose dangereuse de surdosage en chloroquine:
Adulte : à partir de 2 g de chloroquine en 1 prise (soit plus de 20 comprimés en 1 prise).
Enfant : à partir de 25 mg/kg de chloroquine en 1 prise, soit pour un poids corporel de:
pour un enfant de 10 kg: à partir de 2 comprimés,
pour un enfant de 20 kg: à partir de 5 comprimés,
pour un enfant de 30 kg: à partir de 7 comprimés,
pour un enfant de 40 kg: à partir de 10 comprimés.
La chloroquine est absorbée rapidement. Elle est hautement toxique lors de surdosages, particulièrement chez les enfants.
Symptômes de surdosage en chloroquine:
Céphalées, étourdissements, troubles visuels, nausées, vomissements. Certains symptômes sont de valeur pronostique très péjorative: hypotension, collapsus cardio-vasculaires, signes ECG (aplatissement de l'onde T, allongement de l'espace QT, élargissement du QRS), un arrêt respiratoire et cardiaque peut survenir brutalement et précocement.
Une hypokaliémie peut avoir lieu, probablement due à une entrée de potassium dans les cellules, augmentant ainsi le risque de dysrythmie cardiaque. L'évolution peut être fatale en cas d'insuffisance cardiaque, respiratoire ou de dysrythmie cardiaque.
Des cas de troubles extrapyramidaux ont été également rapportés lors de surdosage en chloroquine .
Symptômes de surdosage en proguanil:
Les effets suivants ont été signalés: hématurie, irritation réno-urinaire, gêne épigastrique, diarrhée et vomissements.
Il n'existe pas d'antidote spécifique du proguanil.
Conduite à tenir:
Toute suspicion d'intoxication par la chloroquine impose l'hospitalisation. Quelque soit la dose supposée ingérée, toute intoxication par la chloroquine impose une prise en charge pré-hospitalière par un service mobile d'urgence. En attendant l'ambulance, une perfusion IV avec une solution de remplissage peut être posée. En cas d'intoxication grave (dose supposée ingérée ≥ 4 g ou hypotension et/ou signes ECG), le schéma thérapeutique d'urgence suivant est préconisé:
adrénaline: 0.25 µg/kg/min.
intubation, ventilation assistée.
diazépam: 2 mg/kg en 30 minutes puis 2 à 4 mg/kg/24 heures.
En outre, la chloroquine est excrétée très lentement et, par conséquent, la surveillance doit être prolongée plusieurs jours.
L'hémodialyse ne permet pas une élimination rapide de la chloroquine en cas d'intoxication (la clairance de dialyse représente 15 % de la clairance totale).
Ni le proguanil, ni ses métabolites ne sont dialysables.

Interactions avec d'autres médicaments

INTERACTIONS LIEES A LA CHLOROQUINE
+ Médicaments abaissant le seul épileptogène : l'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol. Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Topiques gastro-intestinaux antiacides et adsorbant : sels (carbonates, citrates, gluconates, magaldrates, phosphates, sulfates, silicates), oxydes et hydroxydes d'aluminium, de calcium et de magnésium, associé ou non aux alginates, adsorbant (kaolin).
Diminution de l'absorption digestive de la chloroquine. Prendre les topiques gastro-intestinaux, antiacides ou les adsorbants à distance de la prise de chloroquine chloroquine (plus de 2 heures si possible).
+ Ciclosporine :
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Il est recommandé d'effectuer un dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt.
Associations à prendre en compte + Cimétidine :
Ralentissement de l'élimination de la chloroquine et risque de surdosage.
+ Vaccin antirabique :
Certaines données ont mis en évidence une diminution de la réponse en anticorps lors de l'injection du vaccin antirabique HDCV (Human Diploid Cell Vaccine) par voie intradermique chez des sujets traités simultanément par chloroquine. Par conséquent, il convient d'éviter la voie intradermique, lors d'une vaccination antirabique chez un patient traité par la chloroquine. De plus, lorsqu'une chimioprophylaxie antipaludique par Savarine est envisagée, il y a lieu de prévoir que le schéma complet de vaccination antirabique en préexposition, et ceci en particulier avec le vaccin HDCV, soit achevé avant la mise en route de la chimioprophylaxie antipaludique. En cas d'impossibilité, il convient d'éviter la vaccination intradermique par HDCV et d'utiliser les schémas de vaccination antirabique prévus par voie intramusculaire afin de favoriser une immunisation optimale.
INTERACTION LIEE AU PROGUANIL
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Anticoagulants oraux : augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le proguanil et après son arrêt.
INTERACTION LIEE A LA CHLOROQUINE ET AU PROGUANIL
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Hormones thyroïdiennes :
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients substitués par hormones thyroïdiennes.
Il est recommandé de surveiller les concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie de l'hormone thyroïdienne pendant le traitement par l'antipaludique et après son arrêt.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales:
En raison de l'évolution des résistances de certaines espèces de Plasmodium aux médicaments antipaludiques, un avis médical est important afin de préciser le type de chimioprophylaxie adaptée.
La chimioprophylaxie ne dispense pas des mesures de précaution contre les piqûres de moustiques (ex: moustiquaires, répulsifs...).
Savarine doit être utilisé avec précaution chez l'insuffisant hépatique.
Savarine sera utilisé avec précaution en cas d'épilepsie .
Déficit en glucose- 6- phosphate deshydrogénase (G6PD): des cas isolés d'hémolyse intravasculaire ont été rapportés chez des patients déficitaires recevant de la chloroquine. En conséquence, Savarine sera utilisée avec précaution chez les patients présentant un déficit majeur en G6PD.
En raison de la présence de chloroquine, la prise de Savarine peut déclencher la survenue d'une crise chez un sujet atteint de porphyrie aiguë hépatique ou favoriser une poussée chez un sujet atteint de psoriasis.
Toxicité oculaire de la chloroquine: le risque de toxicité rétinienne est faible aux doses recommandées pour la chimioprophylaxie du paludisme chez le voyageur. En conséquence, chez les patients présentant un trouble ou une anomalie ophtalmologique préexistant ou tout autre facteur de risque (ex.: insuffisance rénale chronique ou âge supérieur à 65 ans) une surveillance ophtalmologique avec questionnaire et évaluation de l'acuité visuelle sera réalisée régulièrement. En l'absence de facteurs de risque, une surveillance ophtalmologique n'apparaît pas nécessaire plus d'une fois par an.
Chez les sujets atteints de porphyrie cutanée tardive, la prise de chloroquine peut favoriser la survenue d'une atteinte hépatique et ce de façon dose-dépendante .
La survenue d'un exanthème maculo-papuleux fébrile associé à des symptômes systémiques (atteinte hépatique, pulmonaire, rénale, éosinophilie…) doit faire craindre une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (Syndrome de DRESS) et impose l'arrêt du traitement .
Il a été rapporté des cas d'hypoglycémie sévère sous chloroquine, notamment des cas de perte de connaissance ou des mises en jeu du pronostic vital liées à une hypoglycémie chez des patients traités ou non par antidiabétiques . Les patients traités par chloroquine doivent être avertis du risque d'hypoglycémie et des signes et symptômes associés. Une surveillance de la glycémie chez les patients présentant une symptomatologie évocatrice est recommandée et leur traitement devra être rediscuté si nécessaire.
Des troubles extrapyramidaux aigus ont été rapportés sous chloroquine, disparaissant généralement à l'arrêt du traitement et/ou avec un traitement symptomatique (benzodiazépines et/ou atropiniques).

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