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Sinovulon - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Sinovulon appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux de 3ème génération. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA Progestatifs et estrogènes en association fixe.

Principe actif: DÉSOGESTREL + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Jenapharm GmbH & Co. KG (ALLEMAGNE) - Sinovulon 20/150 microgrammes- comprimé enrobé - 0,02 mg+0,15 mg - - 1999-10-26


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé enrobé - 02 mg+0,15 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:
G Système génito-urinaire et hormones sexuelles
G03 Hormones sexuelles et modulateurs du système génital
G03A Contraceptifs hormonaux à usage systémique
G03AA Progestatifs et estrogènes en association fixe
G03AA01 Étynodiol (en) et éthinylestradiol
G03AA02 Quingestanol (en) et éthinylestradiol
G03AA03 Lynestrénol (en) et éthinylestradiol
G03AA04 Mégestrol (en) et éthinylestradiol
G03AA05 Noréthistérone et éthinylestradiol
G03AA06 Norgestrel (en) et éthinylestradiol
G03AA07 Lévonorgestrel et éthinylestradiol
G03AA08 Médroxyprogestérone et éthinylestradiol
G03AA09 Désogestrel (en) et éthinylestradiol
G03AA10 Gestodène (en) et éthinylestradiol
G03AA11 Norgestimate (en) et éthinylestradiol
G03AA12 Drospirénone (en) et éthinylestradiol
G03AA13 Norelgestromine (en) et éthinylestradiol
G03AA14 Nomégestrol (en) et estradiol
G03AA15 Chlormadinone (en) et éthinylestradiol
G03AA16 Diénogest (en) et éthinylestradiol

Le médicament Sinovulon enregistré en France

Sinovulon 20/150 microgrammes comprimé enrobé

Jenapharm GmbH & Co. KG (ALLEMAGNE)
Dosage: 0,02 mg+0,15 mg

Composition et Présentations

ÉTHINYLESTRADIOL0,02 mg
DÉSOGESTREL0,15 mg

Posologie et mode d'emploi Sinovulon 20/150 microgrammes comprimé enrobé

Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
Début de contraception orale: 1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.
Relais d'un autre estroprogestatif: 1er comprimé: après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28). En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente, s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.
CAS D'OUBLI D'UN OU PLUSIEURS COMPRIMES
L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.
Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides,...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Sinovulon

Indications

Contraception orale.

Pharmacodynamique

Estroprogestatif combiné minidosé contenant 0,020 mg d'éthinylestradiol et 0,15 mg d'un nouveau progestatif, le désogestrel.
Le désogestrel est cliniquement dénué d'effets androgéniques:
il fait diminuer le rapport LDL/HDL cholestérol.
il fait élever le taux des SHBG (sex hormone-binding globulin), diminuant ainsi les risques androgéniques secondaires tels qu'acné ou hirutisme).
L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années-femmes) étudié sur 15 222 cycles, est de 0,05.

Pharmacocinétique

La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 31 heures.
La demi-vie du désogestrel est comprise entre 21 heures et 42,5 heures.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:
accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral);
accidents thrombo-emboliques ou antécédents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) avec ou sans facteur déclenchant;
affections cardiovasculaires: hypertension artérielle, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes;
pathologie oculaire d'origine vasculaire;
diabète compliqué de micro- ou de macro-angiopathie;
tumeurs malignes du sein et de l'utérus;
affections hépatiques sévères ou récentes;
tumeurs hypophysaires;
hémorragies génitales non diagnostiquées;
connectivites;
porphyries;
en association avec le ritonavir .
Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes:
tabagisme;
affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémies; (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie);
obésité (indice de masse corporelle = Poids/ Taille2 ≥ 30 kg/m2);
otosclérose;
tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome);
hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée;
insuffisance rénale;
cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure;
herpès gestationis;
en association avec les inducteurs enzymatiques ;

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse.
En cas d'administration fortuite en cours de grossesse aux doses gynécologiques, un risque malformatif (en particulier virilisation de la petite fille) n'est pas attendu, compte-tenu des résultats des nombreuses études épidémiologiques menées avec d'autres progestatifs.
En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.
Allaitement
En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est possible.

Surdosage

Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs ( nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Ritonavir:
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogènes. Utiliser une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
Associations déconseillées
+ Inducteurs enzymatiques: anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine); rifabutine; rifampicine; griséofulvine.
Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Modafinil:
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
Associations à prendre en compte
+ Flunarizine:
Risque de galactorrhée par augmentation de la susceptibilité du tissu mammaire à la prolactine par la flunarizine.

Mises en garde et précautions

Mises en garde:
RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL ET VEINEUX
Avant la prescription d'une contraception orale estroprogestative, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thromboembolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d'emploi.
La survenue de symptômes pouvant faire craindre l'imminence d'une complication impose l'arrêt du traitement: céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d'embolie pulmonaire.
1- Risque thrombo-embolique VEINEUX
L'utilisation de tout contraceptif œstroprogestatif oral augmente le risque d'accident thromboembolique veineux par rapport à une non-utilisation. Ce risque thromboembolique veineux est plus élevé pendant la première année d'utilisation, mais reste cependant inférieur au risque d'accident thromboembolique veineux survenant pendant la grossesse et estimé à 60 cas pour 100 000 grossesses. Dans 1 à 2 % des cas, ces accidents ont une évolution fatale.
Plusieurs études épidémiologiques ont montré que les femmes prenant une pilule œstroprogestative contenant de l'éthinylestradiol, le plus souvent à la dose de 30 μg, associé au désogestrel ont un risque d'accident thromboembolique veineux plus élevé que les femmes prenant une pilule œstroprogestative contenant moins de 50 μg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel.
Pour les spécialités contenant 30 μg d'éthinylestradiol associé au désogestrel ou au gestodène, le risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux est estimé entre 1,5 et 2,0 par rapport aux contraceptifs contenant moins de 50 μg d'éthinylestradiol et du lévonorgestrel. Dans ce dernier cas, l'incidence d'un accident thromboembolique veineux est d'environ 20 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Pour le désogestrel et le gestodène, l'incidence est d'environ 30 à 40 cas pour 100 000 années-femmes d'utilisation: soit 10 à 20 cas supplémentaires pour 100 000 années-femmes d'utilisation. Chez les femmes utilisant des contraceptifs pour la première fois, et tout au long de la première année d'utilisation, ce risque relatif serait plus important quelque soit l'association œstroprogestative utilisée. Les données épidémiologiques suggèrent que le risque thromboembolique veineux des pilules contenant 20 μg d'éthinylestradiol et du désogestrel ou du gestodène n'est pas plus faible que celui des pilules contenant 30 μg d'éthinylestradiol.
L'ensemble de ces informations doit être pris en compte lors du choix de méthode contraceptive, en particulier lors de la prescription de ce type de pilule.
Les facteurs de risque thrombo-emboliques veineux sont:
les antécédents personnels thrombo-emboliques avec ou sans facteur déclenchant, l'obésité(indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2) qui sont des contre-indications ;
l'intervention chirurgicale, l'alitement, et le post-partum: En cas d'intervention chirurgicale prévue, il convient d'interrompre l'estroprogestatif un mois à l'avance. En cas d'immobilisation prolongée, le traitement sera également interrompu. En post-partum jusqu'au retour de couche, il est souhaitable d'utiliser une autre méthode contraceptive (contraception mécanique ou contraception orale progestative microdosée).
les antécédents familiaux: En cas d'antécédents familiaux thrombo-emboliques veineux (ayant touché un ou plusieurs sujets de moins de 50 ans) il peut être utile, avant la prescription de la contraception estroprogestative, de rechercher une anomalie favorisant la thrombose veineuse.
les varices (cf. Précautions d'emploi).
2- Risque thrombo-embolique ARTERIEL
Les données disponibles sur le risque d'infarctus du myocarde ne permettent pas de conclure à un risque différent entre les utilisatrices de contraceptifs oraux de 2ème et de 3ème génération mais un risque moindre pourrait exister chez les utilisatrices de contraceptifs oraux de 3ème génération.
Le risque thrombo-embolique artériel associé à la prise de contraceptifs oraux augmente avec l'âge et le tabagisme. C'est pourquoi les femmes de plus de 35 ans sous contraceptif oral doivent impérativement cesser de fumer. Les autres facteurs de risque thrombo-emboliques artériels sont:
certaines affections cardiovasculaires: HTA, coronaropathies, valvulopathies, troubles du rythme thrombogènes; le diabète; les dyslipidémies qui sont des contre-indications ;
l'âge: le risque thrombotique artériel augmentant avec l'âge, le rapport bénéfice/risque de cette contraception devra être réévalué individuellement à partir de 35 ans;
CANCERS GYNECOLOGIQUES
Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation. La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqués. Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.
Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).
Autres Mises en Garde:
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Précautions d'emploi:
Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur: poids, tension artérielle, seins, appareil génital, frottis cervico-vaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie.
Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant: épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.
La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode et imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.
Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.
En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires.

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