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Targocid - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Targocid appartient au groupe appelés Antibiotiques glycopeptidiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01XA02.

Principe actif: TÉICOPLANINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Targocid 100 mg- poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 100 mg équivalents à au moins 100 000 UI - - 1988-02-12

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Targocid 200 mg- poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 200 mg équivalents à au moins 200 000 UI - - 1988-02-12

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Targocid 400 mg- poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 400 mg équivalents à au moins 400 000 UI - - 1988-02-12


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 100 mg équivalents à au moins 100 000 UI
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 200 mg équivalents à au moins 200 000 UI
  • poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable - 400 mg équivalents à au moins 400 000 UI

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Targocid enregistré en France

Targocid 100 mg poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 100 mg équivalents à au moins 100 000 UI

Composition et Présentations

TÉICOPLANINE100 mg équivalents à au moins 100 000 UI

Posologie et mode d'emploi Targocid 100 mg poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable

Posologie
La dose et la durée du traitement doivent être adaptées selon le type et la sévérité de l'infection et la réponse clinique du patient, et selon des facteurs liés au patient tels que l'âge et la fonction rénale.
Mesure des concentrations sériques
Les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être surveillées à l'état d'équilibre après administration de la dernière dose de charge afin de vérifier que la concentration sérique résiduelle minimale a été atteinte :
Pour la plupart des infections à Gram positif, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être d'au moins 10 mg/L (mesure par chromatographie liquide à haute performance [HPLC]), ou d'au moins 15 mg/L (mesure par méthode de dosage immunologique par polarisation de fluorescence [FPIA]).
Pour une endocardite ou autres infections sévères, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être de 15 à 30 mg/L (mesure par HPLC) ou de 30 à 40 mg/L (mesure par méthode FPIA).
Durant le traitement d'entretien, les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être mesurées au moins une fois par semaine dans le but de vérifier le maintien de ces concentrations.

Comment utiliser Targocid Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Targocid 200 mg poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg équivalents à au moins 200 000 UI

Targocid 400 mg poudre et solvant pour solution injectable pour perfusion ou buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 400 mg équivalents à au moins 400 000 UI

Comment utiliser, Mode d'emploi - Targocid

Indications

Targocid est indiqué chez les adultes et les enfants dès la naissance pour le traitement parentéral des infections suivantes :
Infections compliquées de la peau et des tissus mous,
Infections ostéoarticulaires,
Pneumonies nosocomiales,
Pneumonies communautaires,
Infections urinaires compliquées,
Endocardite infectieuse,
Péritonite associée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA),
Bactériémie survenant en association à l'une des indications mentionnées ci-dessus.
Targocid est également indiqué comme alternative thérapeutique orale dans le traitement des diarrhées et colites associées à une infection à Clostridium difficile.
Dans certains cas, la teicoplanine doit être administrée en association à d'autres antibactériens.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

La teicoplanine inhibe la croissance des bactéries sensibles en interférant avec la synthèse de leur paroi cellulaire au niveau d'un site différent de celui qui est affecté par les bêta-lactamines. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par une liaison spécifique à des résidus D-alanyl-D-alanine.
Mécanisme de résistance
Une résistance à la teicoplanine peut être basée sur les mécanismes suivants :
Modification de la structure cible : cette forme de résistance est particulièrement apparue chez Enterococcus faecium. La modification concerne le remplacement de la fonction de la chaine terminale d'acides aminés D-alanyl-D-alanine en un précurseur de muréine D-Ala-D-lactate, ce qui réduit l'affinité pour la vancomycine. Les enzymes responsables sont une D-lactate déshydrogénase ou ligase nouvellement synthétisées.
La réduction de la sensibilité ou la résistance des staphylocoques à la teicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de muréine auxquels la teicoplanine se lie.
Une résistance croisée entre la teicoplanine et la vancomycine peut apparaître. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la teicoplanine (phénotype Van-B).
Concentrations critiques
Les valeurs seuils des CMI selon l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing), version 7.1, 10 Mars 2017, sont présentées dans le tableau suivant :
Microorganismes
Sensible
Résistant
Staphylococcus aureus a, b
≤ 2 mg/L
> 2 mg/L
Staphylocoques à coagulase-negative a,b
≤ 4 mg/L
> 4 mg/L
Enterococcus spp.
≤ 2 mg/L
> 2 mg/L
Streptococcus groupes A, B, C, G b
≤ 2 mg/L
> 2 mg/L
Streptococcus pneumoniae b
≤ 2 mg/L
> 2 mg/L
Streptocoques du groupe viridans b
≤ 2 mg/L
> 2 mg/L
Anaérobies à Gram positif sauf Clostridium difficile
Seuils PK/PD (non liés à l'espèce)
DI
DI
DI
DI
a. Les CMI des glycopeptides dépendent de la méthode et elles doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776). Les souches de S. aureus ayant une CMI pour la vancomycine de 2 mg/L sont à la limite de la distribution des CMI pour les souches de phénotype sauvage ce qui peut aboutir à une réponse clinique altérée. Le seuil de résistance pour S. aureus a été abaissé à 2 mg/L afin d'éviter le classement de souches GISA en intermédiaires, car les infections graves dues aux souches GISA ne peuvent être traitées par des doses accrues de vancomycine ou de teicoplanine.
b. La proportion d'isolats résistants est rare ou non encore signalée. Les résultats des tests d'identification de sensibilité antimicrobienne de ces isolats doivent être confirmés, et l'isolat doit être adressé à un laboratoire de référence. DI indique que les données sont insuffisantes pour montrer que les organismes ou les groupes d'organismes en question sont une cible adéquate pour le traitement par le médicament.
Une CMI avec un commentaire, mais sans classement S, I ou R associé, peut être signalée.
Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique
L'activité antibactérienne de la teicoplanine dépend essentiellement de la durée pendant laquelle la concentration de cette substance est plus élevée que sa concentration minimale inhibitrice (CMI) sur l'agent pathogène.
Sensibilité
La prévalence de la résistance peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces, et il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
Espèces habituellement sensibles
Bactéries aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium a
Enterococcus faecalis
Staphylococcus aureus (dont souches résistantes à la méticilline)
Streptococcus agalactiae
Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilis a
(streptocoques des groupes C & G)
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Streptocoques du groupe viridans a b
Bactéries anaérobies à Gram positif
Clostridium difficile a
Peptostreptococcus spp.a
Espèces inconstamment sensibles
(Résistance acquise > 10 %)
Bactéries aérobies à Gram positif
Enterococcus faecium
Staphylococcus epidermidis
Staphylococcus haemolyticus
Staphylococcus hominis
Bactéries naturellement résistantes
Toutes les bactéries à Gram négatif
Autres bactéries
Chlamydia spp.
Chlamydophila spp.
Legionella pneumophila
Mycoplasma spp.
a. Aucune donnée actuelle n'était disponible au moment de la publication des tableaux. Les principales données de la littérature, les documents de base et les recommandations thérapeutiques présument d'une sensibilité.
b. Terme collectif pour un groupe hétérogène d'espèces streptococciques. Le taux de résistance peut varier selon l'espèce streptococcique en cause.

Pharmacocinétique

Absorption
La teicoplanine est administrée par voie parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après une administration intramusculaire, la biodisponibilité de la teicoplanine (comparativement à une administration intraveineuse) est quasi-totale (90 %). Après six administrations journalières intramusculaires de 200 mg, la concentration maximale moyenne (écart type) de teicoplanine (Cmax) est de 12,1 (0,9) mg/L et est obtenue 2 heures après administration.
Après une dose de charge de 6 mg/kg administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations, les valeurs de la Cmax sont comprises entre 60 et 70 mg/L et celles de la concentration résiduelle sont habituellement supérieures à 10 mg/L. Après une dose de charge intraveineuse de 12 mg/kg administrée toutes les 12 heures pour 3 administrations, les valeurs moyennes de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement estimées à environ 100 mg/L et 20 mg/L.
Après une dose d'entretien de 6 mg/kg administrée une fois par jour, les valeurs de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement d'environ 70 mg/L et 15 mg/L. Après une dose d'entretien de 12 mg/kg administrée une fois par jour, les concentrations résiduelles vont de 18 à 30 mg/L.
La teicoplanine administrée par voie orale n'est pas absorbée dans le tractus digestif. À la suite de l'administration par voie orale d'une dose unique de 250 ou 500 mg chez des sujets sains, la teicoplanine n'a pas été détectée dans le sérum ni dans l'urine, mais a été retrouvée uniquement dans les fèces (environ 45 % de la dose administrée) sous forme inchangée.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques humaines varie de 87,6 à 90,8 % indépendamment des concentrations de teicoplanine. La teicoplanine est principalement liée à la sérum-albumine humaine. La teicoplanine ne diffuse pas dans les érythrocytes.
Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) varie de 0,7 à 1,4 L/kg. Les valeurs les plus élevées du Vss ont été observées lors d'études récentes, dans lesquelles la durée de la période de prélèvements était supérieure à 8 jours.
La teicoplanine diffuse principalement dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux avec des rapports concentration tissulaire/concentration sérique supérieurs à 1. Ces rapports variaient de 0,5 à 1 dans le liquide de phlyctène, le liquide synovial et le liquide péritonéal. Le taux d'élimination de la teicoplanine du liquide péritonéal est identique à celui de son élimination du sérum. Dans le liquide pleural et les tissus adipeux sous-cutanés, les rapports concentration tissulaire/concentration sérique sont compris entre 0,2 et 0,5. La teicoplanine ne pénètre pas facilement dans le liquide céphalorachidien (LCR).
Biotransformation
La teicoplanine sous forme inchangée est le principal composé identifié dans le plasma et l'urine, ce qui indique qu'elle est peu métabolisée .Deux métabolites, formés probablement par hydroxylation, représentent 2 à 3 % de la dose administrée.
Élimination
La teicoplanine est principalement excrétée sous forme inchangée par voie urinaire (80 % en 16 jours), tandis que 2,7 % de la dose administrée sont récupérés dans les fèces (à la suite d'une excrétion biliaire) au cours des 8 jours suivant l'administration.
La demi-vie d'élimination de la teicoplanine a varié de 100 à 170 heures lors des études les plus récentes au cours desquelles la durée des périodes de prélèvements était d'environ 8 à 35 jours.
La clairance totale de la teicoplanine est faible, de 10 à 14 mL/h/kg, et sa clairance rénale est de 8 à 12 mL/h/kg, ce qui indique qu'elle est principalement excrétée par des mécanismes rénaux.
Linéarité
La pharmacocinétique de la teicoplanine est linéaire pour des doses de 2 à 25 mg/kg.
Populations particulières
Patients insuffisants rénaux :
La teicoplanine est éliminée par voie rénale, et son élimination diminue donc selon le degré d'insuffisance rénale. Les clairances totale et rénale de la teicoplanine dépendent de la clairance de la créatinine.
Patients âgés :
Les paramètres pharmacocinétiques de la teicoplanine ne sont pas modifiés chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Population pédiatrique
Comparativement à l'adulte, la clairance totale est plus élevée chez l'enfant (15,8 mL/h/kg pour des nouveau-nés, 14,8 mL/h/kg pour un âge moyen de 8 ans) et la demi-vie d'élimination plus courte (40 heures pour les nouveau-nés ; 58 heures pour 8 ans).

Effets indésirables

Tableau listant les effets indésirables
Tous les effets indésirables survenus avec une incidence plus élevée que sous placebo et chez plus d'un patient sont mentionnés dans le tableau ci-dessous en utilisant la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Des effets indésirables doivent être recherchés plus particulièrement quand la teicoplanine est administrée à des doses de 12 mg/kg de poids corporel deux fois par jour .
Classe de systèmes d'organes
Fréquent
(≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent
(≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Abcès
Surinfection (prolifération de micro-organismes non sensibles)
Affections hématolo-giques et du système lymphatique
Leucopénie,
thrombopénie, éosinophilie
Agranulocytose,
neutropénie
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique (anaphylaxie)
Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)
Choc anaphylactique
Affections du système nerveux
Sensations vertigineuses,
céphalées
Convulsions
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Surdité, perte d'audition ,
acouphènes,
troubles vestibulaires
Affections vasculaires
Phlébite
Thrombophlébite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme
Affections gastro-intestinales
Diarrhée,
vomissements,
nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption, érythème,
prurit
Red man syndrome (par ex. rougeur de la partie supérieure du corps) .
Nécrolyse épidermique toxique,
Syndrome de Stevens-Johnson,
érythème polymorphe,
angiœdème (œdème de Quincke),
dermatite exfoliatrice,
urticaire
Affections du rein et des voies urinaires
Augmentation de la créatininémie
Insuffisance rénale (y compris insuffisance rénale aiguë)
Troubles généraux et anomalies au site d'administra-tion
Douleur,
pyrexie
Abcès au site d'injection, frissons
Investigations
Augmentation des transaminases (anomalie transitoire des transaminases),
augmentation du taux sérique de phosphatase alcaline (anomalie transitoire des phosphatases alcalines),
augmentation de la créatininémie (élévation transitoire de la créatininémie)

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation de la teicoplanine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à fortes doses : une augmentation de la mortinatalité et de la mortalité néonatale a été observée chez le rat. Le risque potentiel pour l'Homme est inconnu.
La teicoplanine ne doit donc pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Un risque potentiel de lésions de l'oreille interne et de lésions rénales chez le fœtus ne peut être exclu .
Allaitement
On ne sait pas si la teicoplanine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la teicoplanine dans le lait animal. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par teicoplanine doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Les études sur la reproduction chez l'animal n'ont pas montré de signe d'altération de la fertilité.

Surdosage

Symptômes
Des cas d'administration accidentelle de doses excessives à des patients pédiatriques ont été rapportés. Dans un cas, une agitation est apparue chez un nouveau-né âgé de 29 jours qui avait reçu 400 mg par voie intraveineuse (95 mg/kg).
Prise en charge
Le traitement d'un surdosage de teicoplanine doit être symptomatique.
La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse et ne l'est que lentement par dialyse péritonéale.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée.
Les solutions de teicoplanine et d'aminosides sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées lors d'administration parentérale ; elles sont compatibles avec le liquide de dialyse de la DPCA et peuvent être librement utilisées dans le traitement d'une péritonite associée à une DPCA.
La teicoplanine doit être utilisée avec prudence en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique ou ototoxique connu. Parmi ces médicaments figurent aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique . Il n'existe cependant aucune preuve d'une toxicité synergique en association avec la teicoplanine.
Lors d'études cliniques, la teicoplanine a été administrée à de nombreux patients recevant déjà divers médicaments, y compris d'autres antibiotiques, des antihypertenseurs, des anesthésiques, des médicaments à visée cardiaque et des antidiabétiques, sans signe d'interaction défavorable.
Population pédiatrique
Les études d'interactions n'ont été menées que chez l'adulte.

Mises en garde et précautions

Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité graves, engageant le pronostic vital et parfois fatales ont été rapportées avec la teicoplanine (par ex. choc anaphylactique). En cas de survenue d'une réaction allergique à la teicoplanine, le traitement doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adéquates doivent être prises.
La teicoplanine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la vancomycine, car des réactions d'hypersensibilité croisée, y compris un choc anaphylactique fatal, peuvent survenir.
Cependant, un antécédent de « red man syndrome » avec la vancomycine n'est pas une contre-indication à l'utilisation de la teicoplanine.
Réactions liées à la perfusion
Un « red man syndrome » (ensemble de symptômes comportant prurit, urticaire, érythème, œdème de Quincke, tachycardie, hypotension, dyspnée) a été observé dans de rares cas (et ce, dès la première dose).
Le ralentissement ou l'arrêt de la perfusion peut entraîner la disparition de ces réactions. Les réactions liées à la perfusion peuvent être limitées si la dose quotidienne n'est pas injectée en bolus mais perfusée sur 30 minutes.
Réactions bulleuses sévères
Des réactions cutanées engageant le pronostic vital voire fatales (syndrome de Stevens-Johnson [SSJ] et nécrolyse épidermique toxique [NET]) ont été rapportées lors de l'utilisation de la teicoplanine. Si des symptômes ou signes de SSJ ou de NET (par ex. éruption cutanée progressive, souvent avec des phlyctènes ou des lésions muqueuses) sont présents, le traitement par teicoplanine doit être arrêté immédiatement.
Spectre d'activité antibactérienne
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif). Dans certaines infections, un traitement par teicoplanine en monothérapie peut être envisagé uniquement si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible ou s'il existe une forte probabilité qu'il le soit.
La justification de l'administration de la teicoplanine doit tenir compte du spectre d'activité antibactérienne, du profil de sécurité d'emploi et de l'adéquation d'un traitement antibactérien standard au patient. Sur cette base, la teicoplanine devrait être le plus souvent administrée pour le traitement d'infections sévères chez des patients pour qui l'activité antibactérienne d'un traitement standard est jugée inadéquate.
Dose de charge
Les patients doivent être attentivement surveillés à la recherche d'effets indésirables quand la teicoplanine est administrée à la dose de 12 mg/kg de poids corporel deux fois par jour, du fait de données de sécurité d'emploi limitées à ces doses. Lors de ce traitement, la créatininémie doit être surveillée, en plus du bilan hématologique périodique recommandé.
La teicoplanine ne doit pas être administrée par voie intraventriculaire.
Thrombopénie
Des cas de thrombopénie ont été rapportés avec la teicoplanine. Des bilans hématologiques périodiques sont recommandés durant le traitement, dont une numération-formule sanguine complète.
Néphrotoxicité
Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés chez des patients traités par teicoplanine . Les patients insuffisants rénaux et/ou recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique connu (aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine et cisplatine) doivent être attentivement surveillés, et des tests de l'audition réalisés.
La teicoplanine est principalement excrétée par voie rénale, la posologie doit donc être adaptée chez les patients insuffisants rénaux .
Ototoxicité
Comme avec les autres glycopeptides, une ototoxicité (surdité et acouphènes) a été rapportée chez des patients traités par teicoplanine . Les patients chez qui des signes et symptômes d'altération de l'audition ou des troubles de l'oreille interne apparaissent durant un traitement par teicoplanine doivent être attentivement évalués et surveillés, particulièrement en cas de traitement prolongé et d'insuffisance rénale. Les patients recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel neurotoxique/ototoxique connu (aminosides, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique) doivent être attentivement surveillés, et le bénéfice de la teicoplanine doit être évalué si l'audition se dégrade.
Des précautions particulières doivent être prises lors de l'administration de la teicoplanine à des patients recevant un traitement concomitant ototoxique et/ou néphrotoxique, pour lequel une surveillance régulière hématologique, hépatique et rénale est recommandée.
Surinfection
Comme avec les autres antibiotiques, un traitement par teicoplanine, particulièrement s'il est prolongé, peut induire la prolifération d'autres micro-organismes non sensibles. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de surinfection au cours du traitement.

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