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Taxol - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Taxol appartient au groupe appelés Taxanes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01CD01.

Principe actif: PACLITAXEL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Taxol 6 mg/ml- solution à diluer pour perfusion - 6 mg - - 1993-11-22


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution à diluer pour perfusion - 6 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Taxol enregistré en France

Taxol 6 mg/ml solution à diluer pour perfusion

BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Dosage: 6 mg

Composition et Présentations

PACLITAXEL6 mg

Posologie et mode d'emploi Taxol 6 mg/ml solution à diluer pour perfusion

TAXOL peut uniquement être administré sous le contrôle d'un spécialiste en oncologie, en hématologie ou un médecin compétant en cancérologie et ce dans des unités spécialisées dans l'administration des agents cytotoxiques .
Tous les patients doivent être prémédiqués avec des corticostéroïdes, des antihistaminiques et des antagonistes des récepteurs H2, avant administration de TAXOL:
Médicament Posologie Administration avant Taxol
dexaméthasone
20mg per os* ou IV
Pour l'administration orale: environ 12et 6heures ou pour l'administration IV: 30 à 60 min
diphenhydramine**
50mg IV
30 à 60min
cimetidine ou
300mg IV
30 à 60min
ranitidine
50mg IV
* 8-20 mg pour les patients atteints du sarcome de Kaposi.
** ou un antihistaminique équivalent, par exemple, la chlorphéniramine.
TAXOL doit être administré par voie intraveineuse à l'aide d'une tubulure munie d'une membrane filtrante à micropores de diamètre ≤ 0,22 µm .
Traitement de première intention du carcinome de l'ovaire:
Bien que d'autres schémas posologiques soient en cours d'évaluation, un schéma associant TAXOL et cisplatine est recommandé. En fonction des durées de perfusion, deux posologies de TAXOL sont recommandées: TAXOL 175 mg/m2 en administration intraveineuse de 3 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/m2 toutes les 3 semaines ou TAXOL 135 mg/m2 en perfusion de 24 heures, suivi d'une administration de cisplatine 75 mg/ m2, avec un intervalle de 3 semaines entre chaque cure .

Comment utiliser Taxol Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Taxol

Indications

Carcinome de l'ovaire:
en traitement de première intention du cancer de l'ovaire chez les patientes présentant une maladie avancée ou résiduelle (> 1 cm) après laparotomie initiale, en association avec le cisplatine;
en traitement de deuxième intention du cancer de l'ovaire chez les patientes présentant un carcinome métastatique de l'ovaire après échec du traitement classique à base de sels de platine.
Carcinome du sein:
En traitement adjuvant, TAXOL est indiqué dans le traitement du carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire après un traitement par anthracycline et cyclophosphamide (AC).
Le traitement adjuvant par TAXOL doit être considéré comme une alternative à une prolongation du traitement par AC.
Administré seul, TAXOL est aussi indiqué pour le traitement des carcinomes métastatiques du sein pour les patientes en échec, ou non candidates, au traitement classique à base d'anthracycline.
Cancer bronchique non à petites cellules avancé:
TAXOL, en association avec le cisplatine est indiqué pour le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) chez les patients qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou une radiothérapie.
Sarcome de Kaposi lié au SIDA:
TAXOL est indiqué dans le traitement des patients en stade avancé du sarcome de Kaposi lié au SIDA et après échec d'un traitement antérieur par des anthracyclines liposomales.
Des données d'efficacité limitées soutiennent cette indication.

Pharmacodynamique

Le paclitaxel est un agent antimicrotubules, il stimule l'assemblage des dimères de tubuline en microtubules et stabilise les microtubules en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions vitales des cellules au cours de l'interphase et de la mitose. De plus, le paclitaxel induit la formation anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire et la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.
Carcinome de l'ovaire
En traitement de première intention du carcinome de l'ovaire, la tolérance et l'efficacité de TAXOL ont été évaluées lors de 2 essais majeurs, randomisés, contrôlés (vs cyclophosphamide 750 mg/m2/cisplatine 75 mg/m2). Dans l'essai Intergroupe (BMS CA 139-209), plus de 650 patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire (stade IIb-c, III ou IV) ont reçu un maximum de 9 cycles de traitement par TAXOL (175 mg/m2 pendant 3 heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m2) ou du comparateur. Le second essai majeur (GOG-111/BMS CA 139-022) a évalué un maximum de 6 cycles de traitement TAXOL (135 mg/m2 pendant 24heures) suivi de l'administration de cisplatine (75 mg/m2) ou de comparateur sur plus de 400 patientes présentant un cancer primitif de l'ovaire (stade III, IV) avec une maladie résiduelle (> 1 cm) après laparotomie à visée diagnostique (staging), ou des métastases à distance. Bien que les 2 posologies différentes de TAXOL n'aient pas été comparées entre elles directement, dans les 2 essais, les patientes traitées avec TAXOL en association avec le cisplatine ont présenté un taux de réponse significativement plus élevé, des temps jusqu'à progression et temps de survie plus longs, comparés aux traitements standards. Des neurotoxicités et des arthralgie/myalgies plus importantes mais des myélosuppressions réduites ont été observées chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé et traitées par TAXOL/cisplatine pendant 3 heures par rapport aux patientes ayant reçu cyclophosphamide/cisplatine.
Carcinome du sein
En traitement adjuvant du carcinome du sein, 3121 patients présentant un carcinome du sein avec envahissement ganglionnaire ont reçu un traitement adjuvant par TAXOL ou n'ont pas reçu de chimiothérapie après avoir reçu quatre cures de doxorubicine et cyclophosphamide (AC) (CALGB 9344, BMS CA 139-223). La médiane de suivi a été de 69 mois. Globalement, les patientes recevant TAXOL ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 18 % comparé aux patientes recevant AC seul (p = 0,0014) ainsi qu'une réduction significative du risque de décès de 19 % (p= 0,0044) comparé aux patientes recevant AC seul. Les analyses rétrospectives ont montré un bénéfice dans tous les sous-groupes de patientes. Chez les patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif/inconnu, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 28 % (95%CI: 0,59-0,86). Dans le sous-groupe de patientes présentant une tumeur avec récepteur hormonal positif, le risque de récidive de la maladie a été réduit de 9 % (95%CI: 0,78-1,07).
Cependant, le schéma de l'étude n'a pas permis d'évaluer l'effet d'une prolongation du traitement par AC au delà de 4 cures.
On ne peut pas exclure sur la base de cette seule étude, que les effets observés puissent être en partie liés à la différence de durée de traitement entre les 2 bras (AC: 4 cures; AC+ TAXOL: 8 cures). Donc, le traitement adjuvant par TAXOL doit être considéré comme une alternative à une prolongation de traitement par AC.
Dans une seconde grande étude clinique dans le traitement adjuvant du cancer du sein avec envahissement ganglionnaire (NSABP B-28, BMS CA 139-270) présentant un schéma similaire, 3060 patientes ont été randomisées pour recevoir ou non 4 cures de TAXOL à une posologie plus élevée de 225 mg/m2 après 4 cures d'AC. A une médiane de suivi de 64 mois, les patients recevant TAXOL ont présenté une réduction significative du risque de récidive de la maladie de 17% comparé aux patients recevant AC seul (p=0,006). Les patients traités par TAXOL ont présenté une réduction du risque de décès de 7 % (95 % IC: 0.78-1.12). Toutes les analyses en sous-groupes ont été en faveur du bras. Dans cette étude, les patients présentant une tumeur avec récepteur hormonal positif ont présenté une réduction du risque de récidive de la maladie de 23% (95 % IC: 0.6-0.92). Dans le sous-groupe de patients présentant une tumeur avec récepteur hormonal négatif, la réduction du risque de récidive de la maladie a été de 10% (95 % IC:0.7-1.11).
En traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, la tolérance et l'efficacité de TAXOL ont été évaluées lors de deux essais pivot de phase III, randomisés, contrôlés et ouverts.

Pharmacocinétique

Après administration intraveineuse, la concentration plasmatique de paclitaxel diminue en suivant une courbe biphasique.
La pharmacocinétique du Paclitaxel a été déterminée pour une période de perfusion de 3 heures et de 24 heures et des doses de 135 et 175 mg/m2. La demi-vie terminale moyenne du produit a été estimée à des valeurs situées entre 3,0 et 52,7 heures et la moyenne, dérivée d'un modèle non-compartimental, de la clairance corporelle totale était comprise entre 11,6 et 24,0 l/h/m2. La clairance corporelle totale semble diminuer en présence de grande concentration plasmatique de paclitaxel. Son volume moyen de distribution à l'état d'équilibre se situe dans un intervalle variant de 198 à 688 l/m2, ce qui témoigne de l'importance de la diffusion extravasculaire et/ou de la fixation tissulaire du paclitaxel. Avec une augmentation de 30% des doses, de 135 à 175 mg/m2, les valeurs de la Cmax et de la SSC augmentaient respectivement de 75 % et 81 % lors d'une perfusion de 3 heures, une augmentation de doses a montré une pharmacocinétique non linéaire.
Après administration intraveineuse d'une dose de 100 mg/m2 en perfusion de 3 heures chez 19 patients atteints du sarcome de Kaposi, les valeurs moyennes de Cmax étaient de 1.530 nanogrammes/ml (761 - 2.860 nanogrammes/ml) et les valeurs moyennes d'AUC 5.619 nanogrammes.hr/ml (2.609 - 9.428 nanogrammes.hr/ml). La clairance était de 20.6 l/h/m2 (11-38) et le volume de distribution était 291 l/m2 (121-638). La demi-vie d'élimination finale était en moyenne de 23.7 heures (12-33).
La variabilité interpatient lors de l'exposition systémique au Paclitaxel était minimale. Il n'a pas été mis en évidence d'accumulation de paclitaxel lors l'administration de multiples cures.
Les études effectuées in vitro sur des protéines sériques humaines ont montré que le taux de liaison protéique moyen était de 89 à 98%. En présence de cimétidine, ranitidine, dexaméthasone ou diphénhydramine la fixation protéique du paclitaxel n'était pas affectée.
Les modalités d'élimination du paclitaxel chez l'homme ne sont pas entièrement connues. Le taux d'élimination urinaire moyen cumulé du médicament sous forme inchangée a varié en moyenne entre 1,3 % et 12,6 % de la dose reçue, indiquant l'importance de la clairance extrarénale. Le métabolisme hépatique et l'élimination biliaire semblent constituer le principal mécanisme d'élimination du paclitaxel. Il apparaît que le paclitaxel est principalement métabolisé par les enzymes du cytochrome P450. Après administration de paclitaxel radiomarqué, la radioactivité retrouvée au niveau des fèces correspondait à une excrétion moyenne de 26 % sous forme de 6? -hydroxypaclitaxel, 2 % sous forme de 3'-p-hydroxypaclitaxel et 6 % sous forme de 6? -3'-p-dihydroxy-paclitaxel. La formation des ces métabolites hydroxylés est catalysée respectivement par CYP2C8, -3A4 et -2C8 et -3A4.
Les conséquences d'un dysfonctionnement rénal ou hépatique sur le devenir métabolique du paclitaxel après une perfusion de 3 heures n'ont pas été recherchées. Les paramètres pharmacocinétiques obtenus chez un patient hémodialysé qui avait reçu une perfusion de 3 heures de TA XOL à une dose de 135 mg/m2 correspondaient à ceux définis chez les patients non dialysés.
Lors des essais cliniques comportant une administration concomitante de TAXOL et de doxorubicine, la distribution et l'élimination de doxorubicine et de ses métabolites ont été prolongées. L'exposition plasmatique totale à la doxorubicine était plus élevée de 30% lorsque paclitaxel était administré immédiatement après doxorubicine que lorsqu'il y avait un intervalle de 24 heures entre l'administration des médicaments.
Pour l'utilisation de TAXOL en association avec d'autres traitements, veuillez consulter le Resumé des Caractéristiques du Produit du cisplatine, de la doxorubicine ou du trastuzumab pour l'information concernant l'utilisation de ces médicaments.

Effets indésirables

Sauf indication contraire, la discussion suivante fait référence aux données de tolérance d'essais cliniques menés chez 812 patients traités par TAXOL en monothérapie pour des tumeurs solides.
Sauf indication contraire, la fréquence et la sévérité des effets indésirables sont généralement identiques entre les patients recevant du TAXOL pour le traitement du carcinome de l'ovaire, du carcinome du sein ou du cancer bronchique non à petites cellules. Aucun des effets indésirables observés n'est clairement influencé par l'âge.
Des réactions d'hypersensibilité sévères, parfois fatales (hypotension nécessitant un traitement, angio-oedème, détresse respiratoire nécessitant un traitement bronchodilatateur, urticaire généralisé) sont survenues chez 2 patients (< 1 %). Des réactions d'hypersensibilité mineures (principalement bouffées vasomotrices, éruption cutanée) ne nécessitant ni mesure thérapeutique spécifique, ni arrêt du traitement par TAXOL ont été observées chez 34% des patients (17 % de toutes les cures administrées).
La myélosuppression est l'événement indésirable le plus fréquent de TAXOL. Une neutropénie sévère (< 500 /mm3) a été observée chez 28 % des patients sans être associée à des épisodes fébriles. 1 % seulement des patients a présenté une neutropénie sévère pendant 7 jours ou plus.
Une thrombocytopénie a été rapportée chez 11 % des patients. 3 % de ces patients ont présenté un nadir plaquettaire < 50.000/mm3, au moins une fois.
64 % des patients ont présenté une anémie, considérée comme sévère (Hb < 5 mmol/l) chez seulement 6 % des patients. L'incidence et la sévérité de l'anémie est fonction du taux d'hémoglobine avant traitement.
Les neurotoxicités, principalement les neuropathies périphériques, semblent être plus fréquentes et sévères avec une perfusion de 175 mg/m2 sur 3 heures (85% de neurotoxicité, 15% sévères) qu'avec une perfusion de 135 mg/m2 sur 24 heures (25% de neuropathies périphériques, 3% de sévères) de TAXOL associé à cisplatine. On observe une augmentation apparente de l'incidence des neurotoxicités sévères chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules et chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire, traitées par TAXOL sur 3 heures, suivi de cisplatine. La neuropathie périphérique peut survenir à la suite de la première cure de TAXOL et s'aggraver lors des cures suivantes. Elle a motivé l'arrêt du traitement dans quelques cas. Les troubles sensoriels ont habituellement régressé ou disparu quelques mois après la fin du traitement. Une neuropathie préexistante résultant de thérapies antérieures ne contre-indique pas le traitement par TAXOL.
Des myalgies et arthralgies ont affecté 60 % des patients et ont été considérées comme sévères chez 13 % d'entre eux.
Des réactions au site d'injection ont été observées durant l'administration intraveineuse. Celles-ci peuvent conduire à des œdèmes localisés, des douleurs, un érythème et une induration. Selon les cas, une extravasation peut conduire à une cellulite. Une escarre de la peau et/ou une exfoliation ont aussi été rapportées, parfois dues à une extravasation. Une décoloration de la peau peut aussi apparaître. Une récurrence de réactions cutanées au site précédent d'extravasation après administration de TAXOL à un autre endroit a été rarement rapportée. Il n'est pas connu, à ce jour, de traitement spécifique des réactions d'extravasations.
Dans certains cas, la survenue de réactions au site d'injection a eu lieu soit pendant une perfusion prolongée soit elle a été retardée d'une semaine à 10 jours.
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables, associés à l'administration du TAXOL administré seul en perfusion de trois heures dans des traitements de cancers métastatiques (812 patients traités lors des essais cliniques) et tels que rapportés lors de la phase de surveillance après commercialisation* de Taxol.
La fréquence des effets indésirables présentés ci-dessous est définie selon la convention suivante :
Très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); peu fréquent (≥1/1 000, <1/100); rare (≥1/10 000, <1/1 000); très rare (<1/10 000).Dans chaque groupe d'effets indésirables, ces effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité :
Sites d'infection
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations :
Très fréquent
Infection (principalement infections des voies urinaires et respiratoires hautes) avec des cas rapportés d'issue fatale.
Peu fréquent
Choc septique.
Rare
Pneumonie*, péritonite*, septicémie*.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très fréquent
Myélosuppression, neutropénie, anémie, thrombocytopénie, leucopénie, saignements.
Rare
Neutropénie fébrile*.
Très rare
Leucémie myéloïde aiguë*, syndrome myélodysplasique*.
Affections du système immunitaire :
Très fréquent
Réactions d'hypersensibilité mineures (principalement des bouffées vasomotrices et éruption cutanée).
Peu fréquent
Réactions d'hypersensibilité importantes nécessitant un traitement (par exemple, hypotension, angio-œdème, détresse respiratoire, urticaire généralisé, frissons, douleur dorsale, douleur thoracique, tachycardie, douleur abdominale, douleur des extrémités, diaphorèse et hypertension).
Rare
Réactions anaphylactiques*.
Très rare
Choc anaphylactique*.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très rare
Anorexie.
Inconnu
Syndrome de lyse tumorale*.
Affections psychiatriques :
Très rare
Etat confusionnel*.
Affections du système nerveux :
Très fréquent
Neurotoxicité (principalement : neuropathies périphériques).
Rare
Neuropathies motrices (provoquant une faiblesse distale mineure)*.
Très rare
Neuropathies végétatives (provoquant hypotension orthostatique et iléus paralytique)*, crises tonico- cloniques, convulsions*, encéphalopathie*, étourdissements*, ataxie*, céphalées*.
Affections oculaires :
Très rare
Troubles du nerf optique et/ou troubles visuels (scotome scintillant)*, en particulier chez les patients ayant reçu des doses supérieures à celles recommandées.
Inconnu
Œdème maculaire*, photopsie*, corps flottant du vitré*.
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Très rare
Ototoxicité*, perte d'audition*, acouphène *, vertiges*.
Affections cardiaques :
Fréquent
Bradycardie.
Peu fréquent
Myocardiopathie, tachycardie ventriculaire asymptomatique, bloc auriculo-ventriculaire et syncope, infarctus du myocarde. tachycardie avec bigéminie.
Rare
Insuffisance cardiaque.
Très rare
Fibrillation auriculaire*, tachycardie supraventriculaire*.
Affections vasculaires :
Très fréquent
Hypotension.
Peu fréquent
Hypertension, thrombose, thrombophlébite.
Très rare
Choc*.
Inconnu
Phlébite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Rare
Insuffisance respiratoire*, dyspnée*, épanchement pleural*, pneumonie interstitielle*, fibrose pulmonaire*, embolie pulmonaire*.
Très rare
Toux*.
Affections gastro-intestinales :
Très fréquent
Nausée, vomissements, diarrhée, inflammation des muqueuses.
Rare
Occlusion intestinale*, perforation intestinale*, colite ischémique*, pancréatite*.
Très rare
Thrombose mésentérique*, colite pseudo- membraneuse, colite neutropénique*, ascite*, œsophagite*, constipation*
Affections hépatobiliaires :
très rare*
Nécrose hépatique*, encéphalopathie hépatique* (pour les 2 effets des cas d'issue fatale ont été rapportés).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très fréquent
Alopécie.
Fréquent rare
Modifications transitoires et légères des ongles et de la peau.
Rare
Prurit*, éruption cutanée *, érythème*.
Très rare
Syndrome de Stevens‑Johnson*, syndrome de Lyell*, dermatite exfoliative, érythème multiforme*, urticaire*, onycholyse (les patients sous traitement doivent protéger leurs mains et leurs pieds du soleil)*.
Inconnu
Sclérodermie*.
Affections musculo-squelettiques et systémiques:
Très fréquent
Arthralgie, myalgie.
Inconnu
Lupus érythémateux systémique*.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquent
Réactions au site d'injection (incluant œdème localisé, douleur, érythème, induration; parfois une extravasation peut conduire à une cellulite, une fibrose cutanée et une nécrose cutanée).
Rare
Fièvre*, asthénie*, déshydratation*, œdème*, malaise*.
Investigations
Fréquent
Elévation sévère des ASAT (SGOT).
Peu fréquent
Elévation sévère des phosphatases alcalines. Elévation sévère de la bilirubine.
Rare
Augmentation de la créatininémie*.
*: issus de la surveillance postmarketing.
Les patientes atteintes de carcinome du sein recevant TAXOL en traitement adjuvant après AC, ont présenté davantage de toxicité neurosensorielle, réactions d'hypersensibilité, arthralgies/myalgies, anémies, infections, fièvres, nausées, vomissements, diarrhées que les patientes recevant AC seul. Toutefois, la fréquence de ces événements est en adéquation avec l'utilisation de TAXOL administré seul, telle que rapportée ci-dessus.
Traitement en association :
La discussion suivante fait référence à deux essais majeurs en chimiothérapie de première intention du cancer de l'ovaire (TAXOL + cisplatine: plus de 1050 patientes), deux essais de phase III dans le traitement de première intention du carcinome métastatique du sein: l'un étudiant l'association avec doxorubicine (TAXOL doxorubicine : 267 patientes), l'autre étudiant l'association avec trastuzumab (analyse planifiée de sous-groupe TAXOL + trastuzumab: 188 patientes) et deux essais de phase III en traitement du cancer bronchique non à petites cellules avancé (TAXOL + cisplatine: plus de 360 patients) .
Administré en perfusion de 3 heures en chimiothérapie de première ligne du cancer de l'ovaire, les neurotoxicités, arthralgies/myalgies et hypersensibilités rapportées étaient plus fréquentes et plus sévères chez les patientes traitées par TAXOL suivi de cisplatine que chez les patientes traitées par cyclophosphamide suivi de cisplatine. Les myélosuppressions semblent moins fréquentes et moins sévères avec TAXOL en perfusion de 3 heures suivi de cisplatine qu'avec le cyclophosphamide suivi de cisplatine.
En chimiothérapie de première intention du carcinome métastatique du sein, les neutropénie, anémie, neuropathies périphériques, arthralgies/myalgies, asthénie, fièvre et diarrhées ont été rapportées plus fréquemment et ont été plus sévères quand TAXOL (220mg/m²) était administré en perfusion de 3 heures, 24 heures après doxorubicine (50mg/m²) comparé au traitement FAC classique (5-FU 500mg/m², doxorubicine 50mg/m², cyclophosphamide 500mg/m²). Les nausées et vomissements ont semblé moins fréquents et moins sévères avec le traitement TAXOL (220mg/m²)/doxorubicine (50mg/m²) comparé au traitement FAC classique. L'administration de corticostéroïdes a pu contribuer à une diminution de la fréquence et de la sévérité des nausées et des vomissements dans le bras TAXOL /doxorubicine.
Lors de l'administration de TAXOL en perfusion de 3 heures en association avec le trastuzumab en traitement de première intention de patientes atteintes de carcinome du sein métastatique, les événements suivants (quelque soit leur lien avec le TAXOL ou le trastuzumab) on été rapportés plus fréquemment qu'avec TAXOL administré seul : insuffisance cardiaque (8% versus 1%), infection (46% versus 27%), frissons (42% versus 4%), fièvre (47% versus 23%), toux (42% versus 22%), éruption cutanée (39% versus 18%), arthralgie (37% versus 21%), tachycardie (12 % versus 4 %), diarrhée (45% versus 30%), hypertonie (11% versus 3%), épistaxis (18% versus 4%), acné (11% versus 3%), herpès (12% versus 3%), blessure accidentelle (13% versus 3%), insomnie (25% versus 13%), rhinite (22% versus 5%), sinusite (21% versus 7%) et réaction au site d'injection (7% versus 1%). De ces différences de fréquence, certaines pourraient résulter de l'augmentation du nombre et de la durée des traitements par l'association TAXOL/trastuzumab versus TAXOL administrés seul. La fréquence de l'observation des effets sévères a été similaire pour l'association TAXOL/trastuzumab et TAXOL administré seul.
Lors de l'association de TAXOL et doxorubicine dans le traitement du carcinome métastatique du sein, des anomalies de la contraction cardiaque (≥ 20% de réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche) ont été observées chez 15% des patientes contre 10% sous un traitement FAC classique. Une insuffisance cardiaque congestive a été observée à < 1% dans le bras TAXOL/doxorubicine et dans le bras FAC classique.
Suite à l'administration de trastuzumab en association avec TAXOL chez des patientes préalablement traitées par les anthracyclines, il a été observé une augmentation de la fréquence et de la sévérité du dysfonctionnement cardiaque comparé aux patientes traitées par le TAXOL seul (Classe I/II de la New York Heart Association (NYHA): 10% versus 0%; Classe III/IV: 2% versus1%) et rarement associée à une issue fatale (voir Résumé des Caractéristiques du Produit de HERCEPTIN). A part ces cas rares, les patientes ont réagi à un traitement médical approprié.
Des cas de pneumopathies radiques ont été rapportés chez des patients recevant une radiothérapie associée.
Sarcome de Kaposi lié au Sida :
Dans une étude clinique comportant 107 patients, en dehors des effets indésirables hématologiques et hépatiques (voir ci-dessous), la fréquence et la sévérité des effets indésirables étaient généralement similaires entre les patients atteints du sarcome de Kaposi et les patients traités par paclitaxel administré en monothérapie dans d'autres tumeurs solides.
Troubles du système sanguin et lymphatique :
La myélosuppression était la toxicité majeure dose limitante. La neutropénie est l'atteinte hématologique la plus significative. Lors de la première cure, une neutropénie sévère (< 500 /mm3) est survenue chez 20 % des patients. Pendant toute la période du traitement, 39% des patients avaient une neutropénie sévère. La neutropénie était présente pendant plus de 7 jours chez 41% des patients et pendant 30-35 jours chez 8% des patients. Chez tous les patients suivis, la neutropénie a été résolue dans les 35 jours. La fréquence d'une neutropénie de grade 4 avec une durée ≥ 7 jours était de 22%.
Une neutropénie fébrile liée au paclitaxel a été rapportée chez 14% des patients et dans 1,3% des cures.
Lors de l'administration de paclitaxel, il y a eu 3 épisodes septiques (2.8%) liés au médicament qui se sont avérés fatals.
Une thrombocytopénie a été observée chez 50 % des patients; elle était sévère (< 50.000 /mm3) chez 9 %. Seulement 14 % ont présenté une diminution du nombre des plaquettes < 75.000 /mm3 au moins une fois lors du traitement. Des hémorragies liées au paclitaxel ont été rapportées chez moins de 3 % des patients mais elles ont été localisées.
Une anémie (Hb < 11 g/dl) a été observée chez 61 % des patients; elle était sévère (Hb < 8 g/ dl) chez 10 %. Des transfusions de globules rouges ont été nécessaires chez 21% des patients.
Troubles hépato-biliaires :
Parmi les patients (> 50 % recevant des inhibiteurs de protéase) avec une fonction hépatique initiale normale, respectivement 28%, 43% et 44% des patients ont eu une augmentation de la bilirubine, de la phosphatase alcaline et d'ASAT (SGOT). Les augmentations étaient sévères dans 1% des cas pour chacun de ces paramètres.

Contre-indications

Hypersensibilité au paclitaxel ou à l'un des excipients, en particulier à l'huile de ricin polyoxyéthylénée .
TAXOL ne doit pas être utilisé chez les patients dont le nombre initial de neutrophiles est <1.500/mm3 (< 1.000 / mm3 pour les patients atteints du sarcome de Kaposi).
TAXOL est contre indiqué pendant l'allaitement .
Dans le sarcome de Kaposi, TAXOL est aussi contre-indiqué chez les patients ayant une infection concomitante, grave ou non-contrôlée.

Grossesse/Allaitement

Il n'existe aucune donnée pertinente sur l'utilisation de paclitaxel chez la femme enceinte. Le paclitaxel s'est révélé embryotoxique et fœtotoxique chez le lapin et a diminué la fertilité chez le rat.
Comme les autres agents cytotoxiques, le paclitaxel est susceptible de causer une atteinte fatale lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Par conséquent, le paclitaxel est ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue. Les femmes susceptibles de procréer et recevant du paclitaxel doivent être informées afin d'éviter de débuter une grossesse et doivent informer immédiatement leur médecin si une grossesse survient. Les patients de sexe féminin et masculin en âge de procréer, et / ou leurs partenaires doivent utiliser un moyen de contraception jusqu'à au moins 6 mois après la fin du traitement par le paclitaxel.
Les patients masculins doivent être informés des possibilités de cryoconservation de sperme avant le traitement étant donné que le paclitaxel peut provoquer une stérilité définitive.
Le paclitaxel est contre-indiqué pendant l'allaitement . Le passage du paclitaxel dans le lait maternel n'est pas connu. L'allaitement doit être interrompu pendant la durée du traitement.

Surdosage

Il n'existe pas d'antidote connu en cas de surdosage en TAXOL. En cas de surdosage, le patient doit être étroitement surveillé. Le traitement doit être établi en fonction des toxicités principales prévisibles, telles que myélosuppression, symptômes neurotoxiques périphériques et inflammation des muqueuses.
Le surdosage, chez les patients pédiatriques, peut être associé à une toxicité aigüe de l'alcool.

Interactions avec d'autres médicaments

Dans le traitement de première intention du cancer de l'ovaire, TAXOL doit être administré avant le cisplatine. Ainsi, la tolérance de TAXOL administré avant le cisplatine est celle d'un médicament donné en monothérapie. Lorsque TAXOL est administré après le cisplatine, la myélosuppression induite est plus profonde. Une diminution d'environ 20% de la clairance du Paclitaxel a été déterminée lorsque TAXOL est administré après le cisplatine. Le risque d'insuffisance rénale chez les patients traités par TAXOL et cisplatine est plus grand que chez les patients traités par cisplatine seul dans les cancers gynécologiques.
Comme l'élimination de la doxorubicine et de ses métabolites actifs peut être réduite quand l'administration du paclitaxel et de la doxorubicine est rapprochée dans le temps, TAXOL en traitement de première intention du carcinome métastatique du sein, doit être administré 24 heures après doxorubicine .
Le métabolisme du paclitaxel est catalysé en partie par les iso enzymes CYP2C8 et 3A4 du cytochrome P450 . Des études cliniques ont démontré que le métabolisme lié au CYP2C8 du paclitaxel, conduisant au 6 alpha-hydroxypaclitaxel, est la principale voie métabolique chez l'homme. L'administration simultanée de kétoconazole, un inhibiteur potentiel connu du CYP3A4, n'inhibe pas l'élimination du paclitaxel chez les patients; ainsi, les deux produits peuvent être administrés ensemble sans ajustement posologique. Les données complémentaires sur le potentiel d'interactions médicamenteuses entre le paclitaxel et d'autres substrats /inhibiteurs du CYP3A4 sont limitées. C'est pourquoi des précautions doivent être prises lors de l'administration concomitante du paclitaxel avec des médicaments inhibiteurs (par exemple, érythromycine, fluoxetine, gemfibrozil) ou inducteurs (par exemple, rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, éfavirenz, névirapine) du CYP2C8 ou du 3A4.
La clairance du Paclitaxel n'est pas affectée par une prémédication à base de cimétidine.
Des études menées chez des patients atteints du sarcome de Kaposi et prenant plusieurs médicaments en association, suggèrent que la clairance systémique de paclitaxel était significativement réduite en présence du nelfinavir et du ritonavir mais pas avec l'indinavir. Les données disponibles concernant l'interaction avec d'autres inhibiteurs de protéase ne sont pas suffisantes. Par conséquent le paclitaxel sera administré avec précaution chez des patients recevant des inhibiteurs de protéase.

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