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Tergynan - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Tergynan appartient au groupe appelés Anti-infectieux et antiseptiques à usage gynécologique. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G01AA51.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE) - Tergynan - comprimé - 500 mg+65000 UI+100000 UI - - 1997-05-02


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé - 500 mg+65000 UI+100000 UI

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Tergynan enregistré en France

Tergynan comprimé

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE)
Dosage: 500 mg+65000 UI+100000 UI

Composition et Présentations

MÉTRONIDAZOLE500 mg
SULFATE DE NÉOMYCINE65000 UI
NYSTATINE100000 UI

Posologie et mode d'emploi Tergynan comprimé

RESERVE A L'ADULTE
Posologie
Voie vaginale.
Un comprimé vaginal 1 à 2 fois par jour pendant 10 jours consécutifs, en association avec un traitement par voie orale si nécessaire.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Population pédiatrique
Mode d'administration

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Tergynan

Indications

Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites non spécifiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Le métronidazole est un anti-infectieux de la famille des nitro-imidazolés.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
La nystatine est un antifongique de la famille des polyènes essentiellement actif sur le genre Candida.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France
(> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Bifidobacterium
Bilophila
Clostridium
Clostridium difficile
Clostridium perfringens
Eubacterium
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Veillonella
30%
60-70%
20-30%
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Actinomyces
Anaérobies
Mobiluncus
Propionibacterium acnes
ACTIVITE ANTIPARASITAIRE
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Trichomonas vaginalis
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise
en France
(> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium
Listeria monocytogenes
Staphylococcus méti-S
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii)
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Citrobacter freundii
Citrobacter koseri
Enterobacter aerogenes
Enterobacter cloacae
Escherichia coli
Haemophilus influenzae
Klebsiella
Morganella morganii
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia rettgeri
Salmonella
Serratia
Shigella
Yersinia
50-75%
20-25%
?
10-20%
15-25%
25-35%
10-15%
10-20%
20-50%
?
?
?
?
?
?
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Pasteurella
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Nocardia asteroides
Staphylococcus méti-R*
Streptococcus
Aérobies à Gram négatif
Alcaligenes denitrificans
Burkholderia
Flavobacterium sp.
Providencia stuartii
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bactéries anaérobies strictes
Autres
Chlamydia
Mycoplasmes
Rickettsies
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques d'antibiotique appartenant à la famille des aminosides. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Pharmacocinétique

Pour le métronidazole
Après administration par voie vaginale, le passage systémique est faible.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible, inférieure à 20%.
La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la bile, le LCR, la peau, la salive, les sécrétions vaginales. Il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Le métabolisme est essentiellement hépatique : deux métabolites oxydés non conjugués actifs (activité de 5 à 30%) sont formés.
L'excrétion est principalement urinaire : le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines, représentent environ 35 à 65% de la dose absorbée.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants peuvent être observés :
Rarement :
des troubles digestifs bénins : nausées, goût métallique dans la bouche, anorexie, crampes épigastriques, vomissements, diarrhées.
Très rarement :
des signes cutanéomuqueux : allergie (urticaire, prurit), bouffées vasomotrices, glossite avec sensation de sécheresse de la bouche ;
des signes neurologiques : céphalées, vertiges ;
des cas réversibles de pancréatite.
A forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé :
des leucopénies modérées, réversibles à l'arrêt ;
des neuropathies sensitives périphériques qui ont toujours régressé à l'arrêt du traitement.
Par ailleurs, une coloration brun-rougeâtre des urines peut être observée, due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à l'un des constituants.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Compte tenu de la présence dans cette spécialité d'un aminoside, la néomycine, à l'origine d'un risque ototoxique, et de l'éventualité d'un passage systémique, l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage de ce médicament dans le lait maternel, l'utilisation de ce médicament est à éviter.

Surdosage

Population pédiatrique
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec Tergynan, comprimé vaginal. Cependant, avec d'autres spécialités à base de métronidazole, des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g (par voie orale) ont été rapportés. Les symptômes se manifestent par des vomissements, ataxie et légère désorientation.
Par ailleurs, à forte posologie et/ou en cas de traitement prolongé :
Des leucopénies modérées, des neuropathies sensitives périphériques ont été rapportées régressant à l'arrêt du traitement.
En cas de surdosage massif aigu, le traitement sera symptomatique car il n'existe pas d'antidote au métronidazole.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Spermicides
Tout traitement local vaginal est susceptible d'inactiver une contraception locale spermicide.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l'élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l'alcool.
+ Disulfirame
Risque d'épisodes de psychose aiguë ou d'état confusionnel, réversibles à l'arrêt de l'association.
+ Busulfan
Avec le busulfan à forte doses: doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ 5-fluorouracile (et, par extrapolation, autres fluoropyrimidines)
Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de sa clairance.

Mises en garde et précautions

Population pédiatrique
Mises en garde spéciales
Liées au métronidazole :
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de 10 jours et ne doit pas être répété plus de 2 à 3 fois par an.
Interrompre le traitement en cas d'intolérance locale ou de réaction allergique ou si des signes tels que vertiges, confusion mentale, ataxie apparaissent.
Tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
Il est préférable de modérer la prise de boissons alcoolisées durant le traitement (effet antabuse).
Liée à la néomycine :
La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettre l'utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d'antibiotiques apparentés.
Précautions d'emploi
Liées au métronidazole :
Contrôler la formule leucocytaire en cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé ;
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Liée à la néomycine :
La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélection de germes résistants et de surinfection par ces germes.

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