Absorption
Le lornoxicam est absorbé rapidement et quasiment entièrement au niveau du tractus gastro-intestinal. Les concentrations plasmatiques maximales sont obtenues après environ 30 minutes.
La Cmax de Xefoacu, comprimé pelliculé, est plus élevée que celle de Xefo, comprimé pelliculé et équivalent à la Cmax de la préparation parentérale de lornoxicam. La biodisponibilité absolue de Xefoacu, comprimé pelliculé, est de 90 à 100 %, ce qui équivaut à celle de Xefo, comprimé pelliculé. Aucun effet de premier passage n'a été observé. La demi-vie d'élimination moyenne est de 3 à 4 heures.
Aucune donnée n'est disponible sur la prise de Xefoacu, comprimé pelliculé, avec des aliments. Toutefois, d'après les données concernant Xefoacu, comprimé pelliculé, une réduction de la Cmax, une augmentation du Tmax et une réduction de l'absorption (ASC) du lornoxicam peuvent se produire.
Distribution
Le lornoxicam sous forme inchangée et son métabolite hydroxylé sont présents dans le plasma. La liaison du lornoxicam aux protéines plasmatiques est de 99 % et ne dépend pas de sa concentration.
Métabolisme
Le lornoxicam est largement métabolisé au niveau hépatique, par hydroxylation principalement en 5-hydroxylornoxicam inactif. Le CYP2C9 est impliqué dans la biotransformation du lornoxicam. En raison du polymorphisme génétique, il existe des métaboliseurs lents et rapides de cette enzyme, ce qui peut engendrer une forte augmentation des taux plasmatiques de lornoxicam chez les métaboliseurs lents. Le métabolite hydroxylé ne présente aucune activité pharmacologique. Le lornoxicam est complètement métabolisé. Près des deux tiers sont éliminés par voie hépatique et un tiers par voie rénale sous forme de substance inactive.
Lors d'essais effectués chez l'animal, il n'y a pas eu d'induction des enzymes hépatiques par le lornoxicam. D'après les données des essais cliniques il n'a pas été observé d'accumulation du lornoxicam lors d'administrations répétées de la dose recommandée. Cette observation est confirmée par les données de pharmacovigilance provenant d'études menées sur une année complète.
Elimination
La demi-vie d'élimination moyenne de la molécule mère est de 3 à 4 heures. Après administration orale, environ 50 % sont excrétés dans les selles et 42 % par voie urinaire, principalement sous forme de 5-hydroxylornoxicam. La demi-vie d'élimination du 5-hydroxylornoxicam est d'environ 9 heures après administration d'une dose parentérale une ou deux fois par jour.
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, la clairance est réduite de 30 à 40 %. En dehors de la réduction de la clairance, il n'y a aucune autre modification significative du profil cinétique du lornoxicam chez les patients âgés.
Aucune modification significative du profil cinétique du lornoxicam n'a été observée chez les patients atteints d'une insuffisance rénale ou hépatique, à l'exception d'une accumulation chez les patients atteints d'une pathologie hépatique chronique, après 7 jours de traitement à des doses quotidiennes de 12 et 16 mg.
Les effets indésirables des AINS les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou des hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé, . Des nausées, vomissements, diarrhée, flatulences, constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbation d'une recto-colite et d'une maladie de Crohn ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment des gastrites ont été observées.
Environ 20 % des patients traités par lornoxicam peuvent présenter des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents du lornoxicam incluent nausée, dyspepsie, indigestion, douleurs abdominales, vomissement et diarrhée. Ces symptômes ont généralement été observés chez moins de 10 % des patients dans les études disponibles.
dème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) .
Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle.
Ci-après sont répertoriés les effets indésirables qui ont généralement été observés chez plus de 0,05 % des 6417 patients traités dans le cadre d'essais cliniques de phases II, III et IV.
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Rare : pharyngite.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : anémie, thrombocytopénie, leucopénie, augmentation du temps saignements.
Très rare : ecchymose. L'ensemble de la classe des AINS peut potentiellement provoquer des affections hématologiques sévères telles que neutropénie, agranulocytose, anémie aplasique et anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire
Rare : hypersensibilité, réaction anaphylactoïde et anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : anorexie, variations de poids.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : insomnie, dépression.
Rare : confusion mentale, nervosité, agitation.
Affections du système nerveux
Fréquent : maux de tête légers et transitoires, étourdissements.
Rare : somnolence, paresthésie, dysgueusie, tremblement, migraine.
Très rare : méningite aseptique chez les patients souffrant de LED et de troubles mixtes du tissu conjonctif .
Affections oculaires
Peu fréquent : conjonctivite.
Rare : troubles visuels.
Troubles de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent : vertige, acouphène.
Affections cardiaques
Peu fréquent : palpitations, tachycardie, dème, insuffisance cardiaque.
Affections vasculaires
Peu fréquent : rougeurs, dème.
Rare : hypertension, bouffée de chaleur, hémorragie, hématome.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : rhinite.
Rare : dyspnée, toux, bronchospasme.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : nausée, douleurs abdominales, dyspepsie, diarrhée, vomissements.
Peu fréquent : constipation, flatulence, éructation, sécheresse buccale, gastrite, ulcère gastrique, douleurs épigastriques, ulcère duodénal, ulcération buccale.
Rare : méléna, hématémèse, stomatite, sophagite, reflux gastro-sophagien, dysphagie, stomatite aphteuse, glossite, ulcère duodénal perforé, hémorragie gastro-intestinale.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : élévation des enzymes hépatiques : TGPS (ALAT) ou TGOS (ASAT).
Très rare : hépatotoxicité pouvant se traduire par exemple par une insuffisance hépatique, une hépatite, une jaunisse et une cholestase.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruption cutanée, prurit, hyperhydrose, érythème, urticaire et angio-oedème, alopécie.
Rare : dermatite et eczéma, purpura.
Très rare : dème, réactions bulleuses, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent : arthralgie.
Rare : douleurs osseuses, spasmes musculaires, myalgie.
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : nycturie, troubles de la miction, augmentation des taux d'acide urique et de la créatinémie.
Très rare : le lornoxicam peut entraîner une insuffisance rénale aigue chez les patients ayant une insuffisance rénale pré-existante, en raison de l'action des prostaglandines rénales dans le maintien du débit sanguin rénal . Une nephrotoxicité se manifestant sous des formes variées, incluant la néphrite et le syndrome néphrotique, a été associée à l'ensemble de la classe des AINS.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : malaise, dème facial.
Rare : asthénie.