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Bendamustine (chlorhydrate de)


Bendamustine (chlorhydrate de) - l'effet antitumoral du chlorhydrate de bendamustine a été démontré dans de nombreuses études in vitro réalisées sur différentes lignées cellulaires tumorales humaines (cancer du sein, cancer du poumon à petites cellules et non à petites cellules, carcinome ovarien et différents types de leucémies), et in vivo dans différents modèles expérimentaux de tumeur de la souris, du rat et d'origine humaine (mélanome, cancer du sein, sarcome, lymphome, leucémie et cancer du poumon à petites cellules).


Bendamustine (chlorhydrate de) - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Bendamustine (chlorhydrate de) - Medzai.net
Bendamustine (chlorhydrate de) - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Bendamustine (chlorhydrate de) - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
BENDAMUSTINE
Numéro CAS:
16506-27-7
Formule brute:
C16H21Cl2N3O2
Nomenclature de l'UICPA:
4-[5-[bis(2-chloroethyl)amino]-1-methyl-benzimidazol-2-yl]butanoic acid

4-[5-[bis(2-chloroethyl)amino]-1-methyl-2-benzimidazolyl]butanoic acid

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Composés chimiques

BENDAMUSTINE (CHLORHYDRATE DE)
Dénomination commune internationale:
BENDAMUSTINE
Numéro CAS:
16506-27-7
Formule brute:
C16H21Cl2N3O2
Nomenclature de l'UICPA:

4-[5-[bis(2-chloroethyl)amino]-1-methyl-benzimidazol-2-yl]butanoic acid

4-[5-[bis(2-chloroethyl)amino]-1-methyl-2-benzimidazolyl]butanoic acid

BENDAMUSTINE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
3543-75-7
Formule brute:
C16H21Cl2N3O2.ClH
BENDAMUSTINE HYDROCHLORIDE MONOHYDRATE
Numéro CAS:
1374784-02-7
Formule brute:
C16H21Cl2N3O2.ClH.H2O
DESCHLOROETHYL BENDAMUSTINE
Numéro CAS:
1219709-86-0
Formule brute:
C14H18ClN3O2

Bendamustine (chlorhydrate de) - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
bendamustine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
bendamustine (chlorhydrate de)
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
bendamustine hydrochloride
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Бендамустин
Pharmacopée américaine
bendamustine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée internationale
bendamustinum
Pharmacopée chinoise
苯达莫司汀


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • lyophilisat pour préparation injectable perfusion
  • poudre pour solution à diluer pour perfusion
  • solution concentrée à diluer pour solution pour perfusion

Pharmacodynamique

L'effet antitumoral du chlorhydrate de bendamustine a été démontré dans de nombreuses études in vitro réalisées sur différentes lignées cellulaires tumorales humaines (cancer du sein, cancer du poumon à petites cellules et non à petites cellules, carcinome ovarien et différents types de leucémies), et in vivo dans différents modèles expérimentaux de tumeur de la souris, du rat et d'origine humaine (mélanome, cancer du sein, sarcome, lymphome, leucémie et cancer du poumon à petites cellules).
Le chlorhydrate de bendamustine a montré un profil d'activité sur les lignées cellulaires tumorales humaines différent de celui des autres agents alkylants. La substance active n'a pas ou très peu montré de résistances croisées dans les lignées cellulaires tumorales humaines qui ont différents mécanismes de résistance aux médicaments, au moins en partie en raison de la persistance, comparativement plus longue, de l'interaction avec l'ADN. De plus, des études cliniques ont montré l'absence de résistance croisée totale de la bendamustine avec les anthracyclines, les agents alkylants ou le rituximab. Cependant, le nombre de patients évalué est faible.
Efficacité clinique et sécurité d'emploi
Leucémie lymphoïde chronique :
L'indication de la bendamustine dans la leucémie lymphoïde chronique a été établie avec une seule étude en ouvert, comparant la bendamustine avec le chlorambucil. Lors de l'étude prospective, randomisée, multicentrique, 319 patients n'ayant reçu aucun traitement préalable, présentant une leucémie lymphoïde chronique de stade Binet B ou C nécessitant un traitement, ont été inclus. Le traitement de première ligne par le chlorhydrate de bendamustine 100 mg/m2 IV à J1 et J2 (BEN) a été comparé au traitement par du chlorambucil 0,8 mg/kg à J1 et J15 (CLB) pendant 6 cycles dans les 2 bras. Les patients ont reçu de l'allopurinol afin de prévenir le syndrome de lyse tumorale.
La médiane de survie sans progression a été significativement plus longue chez les patients recevant le traitement BEN que chez les patients recevant le traitement CLB (21,5 mois versus 8,3 mois, p < 0,0001). La survie globale n'était pas statistiquement significativement différente (médiane non atteinte). La durée médiane de rémission a été de 19 mois avec le traitement BEN et de 6 mois avec le traitement CLB (p < 0,0001). L'évaluation du profil de sécurité pour chacun des deux traitements n'a pas montré d'effet indésirable inattendu tant dans leur type que dans leur fréquence. La dose de BEN a été réduite chez 34 % des patients. Le traitement par BEN a été interrompu chez 3,9 % des patients en raison de réactions allergiques.
Lymphome non-hodgkinien indolent :
L'indication de la bendamustine dans le lymphome non-hodgkinien indolent s'appuie sur 2 études non contrôlées, de phase II. Lors de l'étude pivot prospective, multicentrique, en ouvert, 100 patients présentant un lymphome non hodgkinien à cellules B indolent réfractaire au rituximab en monothérapie ou en association, ont été traités par BEN en monothérapie. Les patients avaient reçu auparavant une médiane de 3 cycles de chimiothérapie ou de biothérapie.
Le nombre médian de cures précédentes par un traitement contenant du rituximab était de 2. Les patients étaient soit non répondeurs, soit avaient progressé dans les 6 mois, après un traitement par rituximab. La posologie de BEN était de 120 mg/m2 IV à administrer à J1 et J2 pour une durée planifiée pour au moins 6 cycles. La durée de traitement dépendait de la réponse à celui-ci (6 cycles planifiés). Le taux de réponse globale, évalué par un comité de relecture indépendant, a été de 75 %, dont 17 % de réponse complète (RC et RCu) et 58 % de réponse partielle.
La durée médiane de rémission a été de 40 semaines. BEN a été en général bien toléré lors de son administration à cette dose et selon ce schéma d'administration.
L'indication est également basée sur une autre étude prospective, multicentrique, en ouvert, ayant inclus 77 patients. La population de patients était plus hétérogène incluant : lymphome non-hodgkinien à cellules B indolent ou transformé, réfractaire au rituximab en monothérapie ou en association. Les patients étaient soit non répondeurs, soit avaient progressé dans les 6 mois, soit avaient présenté des effets indésirables après un traitement précédent par rituximab. Les patients avaient précédemment reçu une médiane de 3 cycles de chimiothérapie ou de traitement biologique. Le nombre médian de cures précédentes par un traitement contenant du rituximab était de 2. Le taux de réponse globale a été de 76 %, avec une durée médiane de réponse de 5 mois (29 semaines [95 % CI 22.1, 43.1]).
Myélome multiple :
Lors d'une étude prospective, en ouvert, randomisée, multicentrique, 131 patients présentant un myélome multiple à un stade avancé (stade II en progression ou stade III de la classification de Durie‑Salmon) ont été inclus. Le traitement en 1ère ligne par l'association du chlorhydrate de bendamustine et de la prednisone (BP) a été comparé à l'association de melphalan et de prednisone (MP). La tolérance dans les deux bras de traitement était conforme au profil de sécurité connu des médicaments concernés avec une réduction significative de la dose dans le bras BP. La posologie était de 150 mg/m2 IV de chlorhydrate de bendamustine à J1 et J2 ou de 15 mg/m2 IV de melphalan à J1 chacun en association avec la prednisone. La durée de traitement dépendait de la réponse et était en moyenne de 6.8 cycles pour le groupe BP et 8.7 cycles pour le groupe MP.
La médiane de survie sans progression a été plus longue dans le groupe BP que dans le groupe MP (15 mois [95 % IC 12-21] versus 12 mois [95 % IC 10-14], p = 0,0566). Le temps médian jusqu'à échec thérapeutique a été de 14 mois pour le traitement BP et 9 mois pour le traitement MP. La durée de rémission a été de 18 mois avec le traitement BP et de 12 mois avec le traitement MP. La survie globale n'était pas significativement différente (35 mois pour BP versus 33 mois pour MP). Le profil de sécurité pour chacun des deux traitements correspondait au profil de tolérance attendu des deux médicaments avec significativement plus de réduction de dose dans le bras BP.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - BENDAMUSTINE - usage parentéral

Distribution
La demi-vie d'élimination t1/2ß après une perfusion IV de 30 min de 120 mg/m2 chez 12 sujets a été de 28,2 minutes. Après l'administration d'une perfusion IV de 30 min, le volume central de distribution a été de 19,3 L. A l'état d'équilibre après une injection IV en bolus, le volume de distribution était compris entre 15,8 et 20,5 L.
Plus de 95 % de la substance se lient aux protéines plasmatiques (principalement à l'albumine).
Biotransformation
La voie métabolique principale de la bendamustine est une hydrolyse en monohydroxy- et dihydroxy-bendamustine. La formation de N-desméthyl-bendamustine et de gamma-hydroxy-bendamustine par métabolisme hépatique implique l'isoenzyme 1A2 du cytochrome P450 (CYP). L'autre voie importante du métabolisme de la bendamustine est la conjugaison avec le glutathion.
In vitro, la bendamustine n'inhibe pas le CYP 1A4, CYP 2C9/10, CYP 2D6, CYP 2E1 ou le CYP 3A4.
Élimination
La clairance totale moyenne après une perfusion IV de 30 minutes de 120 mg/m2 de surface corporelle chez 12 sujets était de 639,4 ml/minute. Environ 20 % de la dose administrée a été retrouvée dans les urines en 24 heures. Les quantités excrétées dans les urines étaient par ordre décroissant le monohydroxy-bendamustine > bendamustine > dihydroxy-bendamustine > métabolite oxydé > N-desméthyl-bendamustine. Dans la bile, les métabolites éliminés sont principalement des métabolites polaires.
Insuffisance hépatique
Le profil pharmacocinétique n'était pas modifié chez les patients présentant une tumeur infiltrant 30-70% du foie et une insuffisance hépatique légère (bilirubine sérique < 1,2 mg/dl). Il n'y avait pas de différence significative sur Cmax, tmax, AUC, t1/2ß, volume de distribution et clairance par rapport aux patients ayant des fonctions hépatique et rénale normales. L'AUC et la clairance corporelle totale de la bendamustine sont inversement corrélées à la bilirubine sérique.
Insuffisance rénale
Aucune différence significative sur Cmax, tmax, AUC, t1/2ß, volume de distribution et clairance n'a été observée entre les patients ayant une clairance de la créatinine > 10 ml/min, y compris ceux nécessitant une dialyse, et ceux ayant des fonctions hépatique et rénale normales.
Sujets âgés
Des sujets âgés jusqu'à 84 ans ont été inclus dans des études de pharmacocinétique. Le grand âge n'a pas d'influence sur la pharmacocinétique de la bendamustine.

Dosage

Dosage - BENDAMUSTINE - usage parentéral
Poudre pour solution à diluer pour perfusion
En monothérapie dans le traitement de la leucémie lymphoïde chronique
100 mg/m² de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine les jours 1 et 2 ; toutes les 4 semaines, jusqu'à 6 fois.
En monothérapie dans le traitement des lymphomes non hodgkiniens indolents réfractaires au rituximab
120 mg/m² de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine les jours 1 et 2 ; toutes les 3 semaines, au moins pour 6 fois.
Myélome multiple
120 à 150 mg/m² de surface corporelle de chlorhydrate de bendamustine les jours 1 et 2, 60 mg/m² de surface corporelle de prednisone par voie intraveineuse ou orale les jours 1 à 4 ; toutes les 4 semaines, au moins pour 3 fois.
Insuffisance hépatique
Sur la base des données pharmacocinétiques, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubinémie < 1,2 mg/dL). Une réduction de 30 % de la dose est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (bilirubinémie de 1,2 à 3,0 mg/dL).
Il n'existe pas de données chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (bilirubinémie > 3,0 mg/dL) .
Insuffisance rénale
Sur la base des données pharmacocinétiques, aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une clairance de la créatinine > 10 mL/min. L'expérience chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère est limitée.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du chlorhydrate de bendamustine chez les enfants n'ont pas encore été établies. Les données actuelles disponibles ne sont pas suffisantes pour faire une recommandation sur la posologie.
Patients âgés
Il n'existe pas de données indiquant que des ajustements posologiques sont nécessaires chez les patients âgés .
Mode d'administration
Perfusion intraveineuse de 30 à 60 minutes .
La perfusion doit être administrée sous la surveillance d'un médecin qualifié et expérimenté dans l'utilisation des agents de chimiothérapie.
L'insuffisance médullaire est liée à l'augmentation de la toxicité hématologique induite par la chimiothérapie. Le traitement ne doit pas être instauré si les taux de leucocytes et/ou de plaquettes ont diminué à < 3 000/μL ou < 75 000/μL respectivement .
Le traitement doit être interrompu ou différé si les taux de leucocytes et/ou de plaquettes ont diminué à < 3 000/µL ou < 75 000/µL respectivement. Le traitement peut être repris lorsque les taux de leucocytes et de plaquettes ont augmenté à > 4 000/µL et > 100 000/µL respectivement.
Les nadirs leucocytaire et plaquettaire sont atteints entre le 14e et le 20e jour, avec une récupération en 3 à 5 semaines. Une surveillance stricte de la numération sanguine est recommandée entre les cycles de traitement .
En cas de toxicité non hématologique, les réductions de dose doivent être basées sur les grades CTC les plus sévères au cours du cycle précédent. Une réduction de 50 % de la dose est recommandée en cas de toxicité de grade 3 des CTC. Une interruption du traitement est recommandée en cas de toxicité de grade 4 des CTC.
Si une modification de la dose est nécessaire chez un patient, la dose réduite calculée au cas par cas doit être administrée les jours 1 et 2 du cycle de traitement correspondant.

Indications

Indications - BENDAMUSTINE - usage systémique
Traitement de première ligne de la leucémie lymphoïde chronique (stade Binet B ou C) des patients chez qui une polychimiothérapie comportant de la fludarabine n'est pas appropriée.
Traitement en monothérapie du lymphome non hodgkinien indolent chez des patients qui ont progressé pendant ou dans les 6 mois qui suivent un traitement par rituximab seul ou en association.
Traitement de première ligne du myélome multiple (stade II en progression ou stade III de la classification de Durie-Salmon) en association avec la prednisone chez des patients de plus de 65 ans qui ne sont pas éligibles pour la greffe autologue de cellules souches et qui présentent une neuropathie au moment du diagnostic excluant l'utilisation de traitement comportant du thalidomide ou du bortézomib.

Contre-indications

allaitement,
insuffisance hépatique sévère (bilirubine sérique > 3,0 mg/dL),
ictère,
myélosuppression sévère et anomalie importante de la numération formule sanguine (le taux de leucocytes et/ou de plaquettes a chuté respectivement < 3 000/µL ou < 75 000/µL),
intervention chirurgicale lourde moins de 30 jours avant le début du traitement,
infections, notamment en cas de leucopénie,
vaccination contre la fièvre jaune.

Effets indésirables

Effets indésirables - BENDAMUSTINE - usage systémique
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents du chlorhydrate de bendamustine sont des effets indésirables hématologiques (leucopénie, thrombopénie), des toxicités cutanées (réactions allergiques), des symptômes généraux (fièvre), des symptômes gastro‑intestinaux (nausées, vomissements).
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau ci‑dessous présente les données obtenues avec le chlorhydrate de bendamustine.
Classe de systèmes d'organes
Très fréquent ≥ 1/10
Fréquent
≥ 1/100, < 1/10
Peu fréquent
≥ 1/1 000, < 1/100
Rare
≥ 1/10 000, < 1/1 000
Très rare
< 1/10 000
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infesta­tions
Infections SAI, y compris infection opportuniste (par exemple Herpès zoster, cyto­mégalovirus, hépatite B)
Pneumonie à pneumocystis jirovecii
Sepsis
Pneumonie primitive atypique
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes
Syndrome de lyse tumorale
Syndrome myélo­dysplasique, leucémie aiguë myéloïde
Affections hématolo­giques et du système lympha­tique
Leucopénie SAI, thrombopénie, lymphopénie
Hémorragie, anémie, neutropénie
Pancytopénie
Insuffisance médullaire
Hémolyse
Affections du système immuni­taire
Hypersensibilité SAI
Réaction anaphylactique, réaction anaphylactoïde
Choc anaphylactique
Affections du système nerveux
Céphalées
Insomnie, vertiges
Somnolence, aphonie
Dysgueusie, paresthésie, neuropathie périphérique sensitive, syndrome anti-cholinergique, troubles neurologiques, ataxie, encéphalite
Affections cardiaques
Troubles cardiaques tels que palpitations, angine de poitrine, arythmie
Epanchement péricardique, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque
Tachycardie
Fibrillation auriculaire
Affections vasculaires
Hypotension, Hypertension
Insuffisance circulatoire aiguë
Phlébite
Affections respira­toires, thora­ciques et médiasti­nales
Insuffisance pulmonaire
Fibrose pulmonaire
Pneumonie, hémorragie alvéolaire pulmonaire
Affections gastro-intestinales
Nausées, vomissement
Diarrhée, constipation, stomatite
Hémorragie, œsophagite, hémorragie gastro-intestinale
Affections hépato­biliaires
Insuffisance hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Alopécie, troubles cutanés SAI, urticaire
Erythème, dermatite, prurit, éruption maculo­papulaire, hyperhidrose
Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (NET), syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques)*
Affections du rein et des voies urinaires
Insuffisance rénale
Affections des organes de repro­duction et du sein
Aménorrhée
Infertilité
Troubles généraux et anomalies au site d'admini­stration
Inflamma­tion muqueuse, fatigue, pyrexie
Douleur, frissons, déshydratation, anorexie
Défaillance multiviscérale
Investiga­tions
Diminution de l'hémo­globine, augmenta­tion de la créatinine, augmenta­tion de l'urée
Augmentation de l'ASAT, augmentation de l'ALAT, augmentation de la bilirubine, hypokaliémie
SAI = sans autre indication
(* = association thérapeutique avec rituximab)
Description de certains effets indésirables
Des cas isolés de nécrose après une administration extravasculaire accidentelle et de syndrome de lyse tumorale et d'anaphylaxie ont été observés.
Le risque de syndrome myélodysplasique et de leucémies aiguës myéloïdes est accru chez les patients traités par des agents alkylants (tels que la bendamustine). Le cancer secondaire peut se développer plusieurs années après l'arrêt de la chimiothérapie.

Surdosage

Après administration d'une perfusion de 30 minutes de chlorhydrate de bendamustine toutes les 3 semaines, la dose maximale tolérée (DMT) était de 280 mg/m². Des événements cardiaques de grade 2 des CTC, qui étaient compatibles avec des anomalies de l'ECG de type ischémique sont survenus et ont été considérés comme toxicité dose limitante.
Dans une étude ultérieure au cours de laquelle le chlorhydrate de bendamustine était administré en perfusion de 30 minutes les jours 1 et 2 toutes les trois semaines, la DMT a été établie à 180 mg/m². La toxicité dose limitante était une thrombopénie de grade 4. La toxicité cardiaque n'était pas dose limitante avec ce schéma posologique.
Conduite à tenir
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Les mesures efficaces pour gérer les effets indésirables hématologiques peuvent être une greffe de moelle osseuse et des transfusions (plaquettes, culots globulaires) ou l'administration de facteurs de croissance hématopoïétiques.
Le chlorhydrate de bendamustine et ses métabolites peuvent être éliminés dans une faible mesure par la dialyse.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation de BENDAMUSTINE chez la femme enceinte. Dans les études précliniques, le chlorhydrate de bendamustine a entraîné une létalité embryonnaire et fœtale et des effets tératogènes et génotoxiques . BENDAMUSTINE ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d'une nécessité absolue. La mère doit être informée du risque pour le fœtus. Si le traitement par de BENDAMUSTINE est absolument nécessaire pendant la grossesse ou en cas de grossesse survenant pendant le traitement, la patiente doit être informée des risques pour l'enfant à naître et surveillée étroitement. La possibilité d'une consultation de conseil génétique doit être envisagée.
Allaitement
On ne sait pas si la bendamustine est excrétée dans le lait maternel ; par conséquent, BENDAMUSTINE est contre indiqué pendant l'allaitement .
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec BENDAMUSTINE.
FertilitéFemmes en âge de procréer/Contraception
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace avant et pendant le traitement de BENDAMUSTINE.
Les hommes traités par BENDAMUSTINE doivent être avertis qu'ils ne doivent pas procréer pendant le traitement et jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement. Ils doivent se faire conseiller sur la conservation du sperme avant le traitement en raison de la possibilité de stérilité irréversible due au traitement par BENDAMUSTINE.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude d'interaction in vivo n'a été réalisée.
En cas d'association de BENDAMUSTINE avec des agents myélosuppresseurs, l'effet sur la moelle osseuse de BENDAMUSTINE et/ou des médicaments co administrés peut être potentialisé. Tout traitement entraînant une diminution de l'indice de performance du patient ou une altération de la fonction médullaire peut augmenter la toxicité de BENDAMUSTINE.
L'association de BENDAMUSTINE avec la ciclosporine ou le tacrolimus peut entraîner une immunosuppression excessive avec un risque de lymphoprolifération.
Les agents cytostatiques peuvent diminuer la formation d'anticorps après l'administration d'un vaccin à virus vivant et augmenter le risque d'infection pouvant être d'issue fatale. Ce risque est majoré chez les patients qui présentent déjà une immunosuppression due à la maladie sous-jacente.
L'isoenzyme 1A2 du cytochrome P450 (CYP) intervient dans le métabolisme de la bendamustine . Par conséquent, il existe un potentiel d'interaction avec les inhibiteurs du CYP1A2 tels que la fluvoxamine, la ciprofloxacine, l'aciclovir et la cimétidine.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

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