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Budésonide


Budésonide - le mécanisme d'action exact du budésonide dans le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin n'est pas entièrement élucidé.


Budésonide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Budésonide - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
BUDESONIDE
Numéro CAS:
51333-22-3
Formule brute:
C25H34O6

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Composés chimiques

BUDÉSONIDE
Dénomination commune internationale:
BUDESONIDE
Numéro CAS:
51333-22-3
Formule brute:
C25H34O6
11-KETO BUDESONIDE
Numéro CAS:
216453-74-6
Formule brute:
C25H32O6
6.BETA.-HYDROXYBUDESONIDE
Numéro CAS:
88411-77-2
Formule brute:
C25H34O7
6.ALPHA.-HYDROXYBUDESONIDE
Numéro CAS:
577777-51-6
Formule brute:
C25H34O7

Budésonide - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
budesonide
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
budésonide
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
budesonide
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Будесонид
Pharmacopée américaine
budesonide
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
budesonide
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
budesonide
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
budesonidum
Pharmacopée chinoise
布地奈德


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • Aérosol pour inhalation
  • capsule
  • comprimé enrobé gastro-résistant à libération prolongée
  • comprimé à libération prolongée
  • granulés gastro-résistante
  • granulés gastro-résistants
  • gélule gastro-résistante
  • microgranule gastro-résistante en gélule
  • mousse rectale
  • poudre pour inhalation
  • poudre pour inhalation en gélule
  • solution nasale
  • solution nasale pour pulvérisation
  • solution pour inhalation
  • suspension pour inhalation
  • suspension pour inhalation par nébuliseur
  • suspension pour pulvérisation

Pharmacodynamique

Le mécanisme d'action exact du budésonide dans le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin n'est pas entièrement élucidé. Les données des études pharmacologiques et des essais cliniques contrôlés suggèrent fortement que le mode d'action de BUDÉSONIDE repose principalement sur un effet local au niveau de l'intestin.
Le budésonide est un glucocorticoïde doté d'un effet anti-inflammatoire local puissant. A des doses cliniquement équivalentes de glucocorticoïdes systémiques, le budésonide entraîne significativement une inhibition moindre de l'axe hypothalamo-hypophysaire et a moins d'influence sur les marqueurs inflammatoires.
BUDÉSONIDE montrent un effet dose-dépendant sur les taux plasmatiques de cortisol ; à la dose recommandée de 9 mg de budésonide/jour, cet effet est significativement moindre que celui lié à l'administration de glucocorticoïdes systémiques à des doses présentant une efficacité clinique équivalente
Essai clinique chez des patients atteints de maladie de Crohn
Dans une étude randomisée en double aveugle double-placebo chez des patients avec une maladie de Crohn légère à modérée (200 < CDAI < 400) affectant l'iléon terminal et/ou le colon ascendant l'efficacité de 9 mg de budésonide en dose journalière unique (9 mg OD) a été comparée à celle d'un traitement de 3 doses de 3 mg de budésonide pris 3 fois par jours (3mg 3x /j).
Le critère primaire d'efficacité était la proportion des patients en rémission (CDAI<150) à la semaine 8.
L'étude incluait 471 patients au total (analyse de l'ensemble de la population), dont 439 dans l'ensemble repris pour l'analyse per protocole (PP). . Il n'y a pas de différence significative par rapport à l'état initial dans les 2 groupes de traitement. Au final, 71,3% des patients étaient en rémission dans le groupe 9 mg 1x/j et 75,1% dans le groupe 3mg 3x /j (PP) (p: 0.01975) montrant la non-infériorité du groupe 9 mg de budésonide 1x/j par rapport au groupe 3 mg de budésonide 3x /j.
Aucun effet secondaire sévère n'a été rapporté.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - BUDÉSONIDE - voie orale

Absorption
En raison de l'enrobage spécifique de BUDÉSONIDE 9 mg, granulés gastro-résistants, on observe un temps de latence de 2 à 3 heures. Chez des volontaires sains à jeun, les concentrations plasmatiques maximales moyennes de budésonide étaient de 2,2 ng/ml, 6 heures environ après une dose orale unique de 9 mg de granulés gastro-résistants de budésonide.
Dans une étude portant sur l'administration d'une dose unique de 3 mg de granulés gastro-résistants de budésonide, il a été démontré que la prise concomitante d'aliments peut retarder d'environ 2 à 3 heures la libération des granulés de l'estomac, ce qui prolonge le temps de latence d'environ 4 à 6 heures, sans modification des taux d'absorption.
Distribution
Le budésonide a un volume de distribution élevé (environ 3 l/kg). La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85-90%.
Biotransformation
Le budésonide est fortement métabolisé dans le foie (environ 90%) sous forme de métabolites dont l'activité glucocorticostéroïdienne est faible. L'activité glucocorticoïde des principaux métabolites, 6 β-hydroxybudésonide et 16 α-hydroxyprednisolone, représente moins de 1% de celle du budésonide.
Élimination
La demi-vie d'élimination moyenne est de 3 à 4 heures. La biodisponibilité systémique chez les volontaires sains ainsi que chez les patients à jeun souffrant de maladies inflammatoires de l'intestin est d'environ 9-13%. La clairance du budésonide est d'environ 10-15 l/min
Le budésonide n'est pas éliminé par voie rénale, ou uniquement en quantités insignifiantes.
Populations spécifiques de patients (affections hépatiques)
Une proportion notable du budésonide est métabolisée dans le foie. L'exposition systémique au budésonide peut augmenter chez les patients atteints d'insuffisance hépatique en raison de la diminution du métabolisme du budésonide par le CYP3A4. Cela dépend du type et de la sévérité de l'affection hépatique.

Pharmacocinétique - BUDÉSONIDE - voie inhalée

Après inhalation, une partie de la dose est déglutie, l'autre partie pénètre dans les bronches où elle exerce ses effets.
Absorption
Chez les adultes, la biodisponibilité systémique du budésonide après administration via un nébuliseur à jet est d'environ 15% de la dose nominale et 40% à 70% de la dose délivrée au patient. Une petite fraction de la biodisponibilité systémique du médicament provient de l'ingestion du médicament. La concentration plasmatique maximale, se produit environ 10 à 30 min après le début de la nébulisation est environ 4 nmol / L après une dose unique de 2 mg.
Après inhalation orale via nébuliseur, le pic de concentration plasmatique de budésonide à l'état d'équilibre (1,3 nmol/L après une dose de 800 µg) est atteint en 45 minutes. La concentration plasmatique maximale et l'AUC augmentent proportionnellement avec la dose.
Distribution
Chez les adultes, le volume de distribution est d'environ 3 l/kg. Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 85 à 90%.
Biotransformation/Métabolisme
Le budésonide fait l'objet d'un effet de premier passage important (~ 90%) au niveau du foie où il est transformé par le CYP3A4 en métabolites dont l'activité glucocorticostéroïde est faible. L'activité in vitro des principaux métabolites, 6-β-hydroxybudésonide et 16-α-hydroxyprednisolone, est inférieure à 1% de celle du budésonide.
Elimination
Les métabolites sont excrétés sous une forme inchangée ou conjuguée, principalement par voie rénale. Le budésonide ne se retrouve pas dans les urines sous sa forme inchangée. Chez les adultes sains, la clairance systémique du budésonide est élevée (environ 1,2 litre/min) et la demi-vie d'élimination après administration par voie intraveineuse est d'environ 2 à 3 heures.
Linéarité
La cinétique du budésonide est proportionnelle à la dose pour des doses cliniquement pertinentes.
Populations particulières
Population pédiatrique
Chez les enfants asthmatiques âgés de 4 à 6 ans, la clairance systémique du budésonide est d'environ 0,5 l/min. La clairance est environ 50% plus élevée, par kilo de poids corporel, chez les enfants que chez les adultes. La demi-vie du budésonide après inhalation est de 2 à 3 heures environ chez les enfants asthmatiques, ce qui est quasi similaire à la durée observée chez les adultes sains.
Chez les enfants âgés de 4 à 6 ans, la biodisponibilté systémique du budésonide suite à l'administration via un nébuliseur à jet est approximativement de 6% de la dose initiale et 26% de la dose délivrée aux patients. La biodisponibilité systémique chez l'enfant est d'environ la moitié de celle chez l'adulte sain. La concentration plasmatique maximale, arrivant approximativement 20 min après le début de la nébulisation est d'approximativement 2,4 nmol/L chez les enfants asthmatiques âgés de 4 à 6 ans après une dose de 1 mg. L'exposition (Cmax et ASC) du budésonide suite à l'administration d'une simple dose de 1 mg par nébulisation chez les enfants âgés de 4 à 6 ans est comparable à l'exposition chez l'adulte sain à la même dose avec le même système de nébulisation.
La pharmacocinétique du budésonide inhalé via nébuliseur n'a pas été spécifiquement étudiée dans la population pédiatrique.

Dosage

Dosage - BUDÉSONIDE - voie orale
Granulés gastro-résistant(e)
Maladie de Crohn et colite collagène
Adultes âgés de > 18 ans :
La dose journalière recommandée est d'un sachet (contenant des granulés gastro-résistants avec 9 mg de budésonide) administré une fois par jour le matin, environ une demi-heure avant le petit-déjeuner.
Population pédiatrique
BUDÉSONIDE 9 mg, granulés gastro-résistants, n'est pas recommandé pour une utilisation chez l'enfant ou l'adolescent en raison d'un manque d'expérience dans cette tranche d'âge.
Patients présentant une insuffisance rénale
Il n'existe pas de recommandations posologiques pour les patients présentant une insuffisance rénale .
Patients présentant une insuffisance hépatique
Les informations étant limitées dans cette population de patients, aucune recommandation posologique spécifique ne peut être faite .
Mode d'administration
Voie orale.
Le contenu d'un sachet doit être pris avant le petit-déjeuner. Les granulés doivent être placés sur la langue puis avalés entiers avec une grande quantité de liquide (p. ex. un verre d'eau). Les granulés ne doivent pas être mâchés ni écrasés pour éviter la destruction de leur pelliculage gastro-résistant. Une désintégration prématurée affectera la mise à disposition du médicament de façon imprévisible.
Durée du traitement
La durée du traitement doit être limitée à 8 semaines.
Fin du traitement
Le traitement par BUDÉSONIDE 9 mg, granulés gastro-résistants, ne doit pas être interrompu de manière brutale. À la fin du traitement, BUDÉSONIDE 9 mg, granulés gastro-résistants, doit être administré en intervalles posologiques prolongés, c.-à-d. un jour sur deux pendant une période maximale de deux semaines. Après cela, le traitement peut être arrêté.
Dosage - BUDÉSONIDE - voie inhalée
Suspension pour inhalation par nébuliseur
La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de l'asthme avant traitement et sera ensuite ajustée en fonction des résultats individuels. Chez l'enfant, la posologie recommandée est de 0,5 mg à 2 mg par jour répartis en 2 séances de nébulisation par jour.
Après plusieurs jours (ou semaines) de ce traitement lorsque l'état clinique est amélioré, que les symptômes ont régressé et que l'asthme est contrôlé, la posologie minimale efficace devra être recherchée. Dans ce but, la dose quotidienne pourra être administrée en une séance d'aérosolthérapie par jour, si ce rythme d'administration favorise la compliance au traitement.
En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et le nombre de prises devront être réaugmentés.
La suspension contenue dans l'unidose est stérile. La quantité inutilisée restant dans l'unidose entamée doit être jetée.
Mode d'administration
Cette suspension de budésonide doit être administrée par voie inhalée à l'aide d'un appareil pour nébulisation (nébuliseur) à air comprimé (ou pneumatique). Les générateurs ultrasoniques ne sont pas recommandés car ils peuvent ne pas être adaptés pour une administration correcte de BUDÉSONIDE.
NE PAS INJECTER- NE PAS AVALER.
La suspension de BUDÉSONIDE est prête à l'emploi.
Les patients doivent être informés qu'ils doivent suivre attentivement les instructions du fabricant pour l'utilisation et l'entretien de l'appareil de nébulisation.
Se conformer au mode d'emploi de l'appareil utilisé.
Un volume de remplissage de 2 à 4 ml convient pour la plupart des nébuliseurs. Si nécessaire, compléter au volume recommandé avec du sérum physiologique stérile.
Le mélange obtenu est pulsé par un débit d'air ou d'oxygène (6 à 8 litres/minutes) pendant environ 10 à 15 minutes durant lesquelles le patient respire à son rythme habituel.
La technique d'utilisation par le patient doit être vérifiée régulièrement.
Après inhalation, la suspension inutilisée restant dans la cuve de l'appareil doit être jetée.
Il convient de recommander au patient de se rincer la bouche après chaque séance de nébulisation afin de diminuer le risque de candidose oro-pharyngée et de se rincer le visage à l'eau en cas d'utilisation d'un masque facial afin de diminuer le risque d'irritations locales cutanées au niveau du visage.
Poudre pour inhalation en gélule
Voie inhalée exclusivement.
La posologie est individuelle et sera adapté à l'état clinique du patient en recherchant la posologie minimale efficace.
Le passage d'un système d'inhalation à un autre peut nécessiter une nouvelle adaptation de posologie.
Il convient de recommander au patient de se rincer la bouche après chaque inhalation en recrachant l'eau, afin de diminuer le risque de raucité de la voix, d'irritation de la gorge, de survenue de candidoses oropharyngées et éventuellement d'effets systémiques.
La poudre contenue dans la gélule doit être inhalée à l'aide du seul dispositif adapté à cet effet et appelé Cyclohaler.
Enfants de plus de 6 ans:
La posologie usuelle est de 200 - 400 mcg par jour, répartie en 2 prises par jour.
En cas d'asthme sévère, il peut être nécessaire d'augmenter la posologie jusqu'à 800 mcg par jour, répartie en plusieurs prises.
La dose initiale sera adaptée en fonction de la sévérité de la maladie.
La dose sera ensuite adaptée en fonction de l'état clinique du patient en recherchant toujours la dose minimale efficace pour le contrôle de l'asthme.
Ce médicament n'est pas adapté lorsque la dose quotidienne qui doit être répartie en plusieurs prises par jour est inférieure à 400 mcg.
Si la posologie adaptée est inférieure à 800 mcg par jour, répartie en plusieurs prises, la présentation dosée à 400 mcg/dose n'est pas adaptée.
Adultes:
La posologie usuelle est de 200 - 1600 mcg par jour, répartie en 2 prises par jour.
La dose initiale sera adaptée en fonction de la sévérité de la maladie.
La dose sera ensuite adaptée en fonction de l'état clinique du patient en recherchant toujours la dose minimale efficace pour le contrôle de l'asthme.
Ce médicament n'est pas adapté lorsque la dose quotidienne qui doit être répartie en plusieurs prises par jour est inférieure à 400 mcg.
Si la posologie adaptée est inférieure à 800 mcg par jour, répartie en plusieurs prises, la présentation dosée à 400 mcg/dose n'est pas adaptée.
Méthode d'utilisation:
La gélule ne doit être administrée qu'avec le dispositif Cyclohaler en suivant les instructions dans la notice.
Les gélules seront conservées dans leur plaquette thermoformée jusqu'à leur utilisation effective.
Il convient d'informer le patient qu'il est nécessaire d'inhaler profondément par l'embout buccal pour la diffusion optimale de la dose requise dans le poumon.
Lors de la prise de Budesonide Teva, les patients peuvent ne rien ressentir (au goût par exemple) du fait de la petite quantité de médicament délivrée.
L'inhalateur ne doit pas être utilisé s'il est endommagé ou si l'embout buccal est manquant. Il conviendra d'alerter le patient de ne pas mâcher ou mordre l'embout buccal.
Des instructions détaillées sont dispensées dans la notice délivrée avec chaque Cyclohaler.
Poudre pour inhalation
La posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminée selon la sévérité de la maladie avant traitement et sera ensuite ajustée en fonction des résultats individuels.
Il convient de toujours rechercher la posologie minimale efficace.
A titre indicatif:
dans l'asthme persistant léger à modéré la dose initiale préconisée se situe entre:
chez l'adulte: 400 et 800 μg par jour,
chez l'enfant: 200 et 400 μg par jour.
(L'asthme persistant léger se définit par l'existence de symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine et moins de 1 fois par jour et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, un DEP ou un VEMS supérieur à 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* comprise entre 20 et 30 %). (L'asthme persistant modéré se définit par l'existence de symptômes diurnes quotidiens, de crises retentissant sur l'activité et le sommeil, de symptômes d'asthme nocturne plus de 1 fois par semaine, une utilisation quotidienne de bêta2 mimétiques inhalés d'action brève, un DEP ou un VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieure à 30 %).
dans l'asthme persistant sévère la dose initiale préconisée se situe entre:
chez l'adulte: 800 et 1600 μg par jour,
chez l'enfant: 400 et 800 μg par jour.
(L'asthme persistant sévère se définit par l'existence de symptômes permanents, de crises fréquentes, de symptômes d'asthme nocturne fréquents, une activité physique limitée par les symptômes d'asthme, un DEP ou un VEMS inférieur à 60 % des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieure à 30 %).
Rythme d'administration
La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.
En cas d'asthme instable, la dose quotidienne pourra être répartie en 3 à 4 prises par jour en fonction de l'état clinique du patient.
Après plusieurs jours (ou semaines) de ce traitement lorsque l'état clinique du patient est amélioré, que les symptômes ont régressé et que l'asthme est contrôlé, la posologie minimale efficace devra être recherchée. Dans ce but, chez les patients présentant un asthme léger à modéré la dose quotidienne pourra être administrée en une prise par jour. Ainsi, chez l'adulte la dose pourra être diminuée à 200 μg par jour. En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et le nombre de prises devront être réaugmentés.
Mode d'administration
Inhalation par distributeur avec embout buccal.
Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s'assure du bon usage de l'appareil d'inhalation par le patient.
Le fonctionnement du dispositif est lié à l'inspiration: la poudre contenue dans le récipient est délivrée dans les voies aériennes lorsque le patient inspire au travers de l'embout buccal.
Il convient de recommander au patient:
de lire attentivement le mode d'emploi dans la notice d'information jointe avec chaque inhalateur,
d'inspirer à fond au travers de l'embout buccal pour assurer la diffusion optimale de la poudre dans les voies aériennes,
de ne jamais souffler dans l'inhalateur,
de se rincer la bouche à l'eau après les inhalations, afin de diminuer le risque de candidose oro-pharyngée.
Il convient d'informer le patient sur le fait que la quantité de produit délivré au cours de chaque inhalation étant très faible, l'administration ou le goût peuvent ne pas être perçus.

Indications

Indications - BUDÉSONIDE - usage systémique
Maladie de Crohn
Induction d'une rémission chez des patients atteints d'une maladie de Crohn active d'intensité légère à modérée, affectant l'iléon et/ou le côlon ascendant.
Colite collagène
Induction d'une rémission chez des patients atteints d'une colite collagène active
Hépatite auto-immune
Indications - BUDÉSONIDE - voie inhalée
Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant sévère* de l'enfant.
*L'asthme persistant sévère se définit par l'existence de symptômes permanents, de crises fréquentes, de symptômes d'asthme nocturne fréquents, une activité physique limitée par les symptômes d'asthme, un DEP ou un VEMS inférieur à 60% des valeurs prédites, une variabilité du DEP* supérieure à 30%.
NB: l'administration de budésonide à l'aide d'un nébuliseur (appareil pour nébulisation) doit être réservée à l'enfant et en particulier au nourrisson en cas d'inaptitude à utiliser les autres modes d'administration tels que le Turbuhaler ou le flacon pressurisé avec chambre d'inhalation et masque adapté.

Contre-indications

BUDÉSONIDE ne doit pas être utilisé chez des patients souffrant d'une des pathologies suivantes :
cirrhose hépatique
Hypersensibilité (allergie).

Effets indésirables

Effets indésirables - BUDÉSONIDE - usage systémique
Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. De plus, les groupes de fréquence sont définies selon la convention (CIOMS III) suivante :
très fréquent (≥1/10) ;
fréquent (≥1/100, <1/10) ;
peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ;
rare (≥1/10 000, <1/1 000) ;
très rare (<1/10 000).
Effets locaux
Fréquemment possibilité de survenue de candidose oropharyngée. Elle cède le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
Possibilité de survenue de gêne pharyngée, dysphonie, de raucité de la voie, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche après inhalation.
Quelques cas d'irritation du visage après utilisation d'un masque facial ont été décrits. Il est recommandé de rincer le visage à l'eau après utilisation d'un masque facial.
Des réactions d'hypersensibilité avec manifestations cutanées ont été signalées avec le budésonide. De rares cas d'œdème facial et oropharyngé ont été rapportés.
Comme avec d'autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme à la suite de l'inhalation. Dans ce cas, il conviendra d'interrompre le traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.
Effets systémiques
Des effets systémiques peuvent apparaitre lors de traitement au long cours avec des doses élevées .
De temps en temps, des signes ou des symptômes d'effets indésirables systémiques liés aux glucocorticoïdes peuvent se produire avec des glucocorticoïdes inhalés, probablement en fonction de la dose, de la durée d'exposition, d'une exposition concomitante et précédente aux corticoïdes et de la sensibilité individuelle.
Ont été décrits avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures) et de raréfaction du tissu osseux. Les conséquences cliniques d'une administration à long terme notamment sur le tissu osseux et la croissance ne sont pas clairement établies.
L'administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
En l'état actuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimale efficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité est celui d'un contrôle insuffisant de l'asthme et devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.
Peu fréquent : spasme musculaire, tremblement, vision floue , cataracte1
1 : Lors d'études contrôlées versus placebo, la cataracte a également été rapporté comme un effet indésirable peu fréquent dans le groupe placebo.
Fréquence très rare : glaucome.
Troubles psychiatriques :
Peu fréquent : anxiété, dépression2
2 : Les données d'une étude clinique avec 13119 patients recevant du budésonide par voie inhalée et 7278 patients recevant un placebo ont été mises en commun. La fréquence pour l'effet indésirable « anxiété » était de 0,52% pour le budésonide par voie inhalée et de 0,63% pour le placebo ; pour l'effet indésirable « dépression », la fréquence était de 0,67% pour le budésonide par voie inhalée et de 1,15% pour le placebo.
Rarement possibilité de : nervosité, agitation et troubles du comportement (principalement observés chez l'enfant).
Fréquence indéterminée : hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, agressivité.
Effets indésirables - BUDÉSONIDE - voie inhalée
Les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. De plus, les groupes de fréquence sont définies selon la convention (CIOMS III) suivante :
très fréquent (≥1/10) ;
fréquent (≥1/100, <1/10) ;
peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ;
rare (≥1/10 000, <1/1 000) ;
très rare (<1/10 000).
Effets locaux
Fréquemment possibilité de survenue de candidose oropharyngée. Elle cède le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié et il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.
Possibilité de survenue de gêne pharyngée, dysphonie, de raucité de la voie, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche après inhalation.
Quelques cas d'irritation du visage après utilisation d'un masque facial ont été décrits. Il est recommandé de rincer le visage à l'eau après utilisation d'un masque facial.
Des réactions d'hypersensibilité avec manifestations cutanées ont été signalées avec le budésonide. De rares cas d'œdème facial et oropharyngé ont été rapportés.
Comme avec d'autres produits inhalés, possibilité de survenue de toux et rarement de bronchospasme à la suite de l'inhalation. Dans ce cas, il conviendra d'interrompre le traitement et de prescrire d'autres thérapeutiques ou d'autres formes d'administration.
Effets systémiques
Des effets systémiques peuvent apparaitre lors de traitement au long cours avec des doses élevées .
De temps en temps, des signes ou des symptômes d'effets indésirables systémiques liés aux glucocorticoïdes peuvent se produire avec des glucocorticoïdes inhalés, probablement en fonction de la dose, de la durée d'exposition, d'une exposition concomitante et précédente aux corticoïdes et de la sensibilité individuelle.
Ont été décrits avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures) et de raréfaction du tissu osseux. Les conséquences cliniques d'une administration à long terme notamment sur le tissu osseux et la croissance ne sont pas clairement établies.
L'administration de fortes doses au long cours peut donc nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
En l'état actuel des connaissances, bien que la recherche de la posologie minimale efficace soit toujours recommandée, le risque à considérer en priorité est celui d'un contrôle insuffisant de l'asthme et devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.
Peu fréquent : spasme musculaire, tremblement, vision floue , cataracte1
1 : Lors d'études contrôlées versus placebo, la cataracte a également été rapporté comme un effet indésirable peu fréquent dans le groupe placebo.
Fréquence très rare : glaucome.
Troubles psychiatriques :
Peu fréquent : anxiété, dépression2
2 : Les données d'une étude clinique avec 13119 patients recevant du budésonide par voie inhalée et 7278 patients recevant un placebo ont été mises en commun. La fréquence pour l'effet indésirable « anxiété » était de 0,52% pour le budésonide par voie inhalée et de 0,63% pour le placebo ; pour l'effet indésirable « dépression », la fréquence était de 0,67% pour le budésonide par voie inhalée et de 1,15% pour le placebo.
Rarement possibilité de : nervosité, agitation et troubles du comportement (principalement observés chez l'enfant).
Fréquence indéterminée : hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, agressivité.

Surdosage

L'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'administration de ce médicament pendant la grossesse est à éviter, sauf s'il existe des raisons contraignantes d'administrer un traitement par MIKICORT 9 mg granulés gastro-résistants. Peu de données sont disponibles en ce qui concerne l'issue des grossesses après une administration orale de budésonide chez l'être humain. Même si les données concernant l'utilisation du budésonide inhalé dans un grand nombre de grossesses exposées n'ont pas mis en évidence d'effets indésirables, la concentration plasmatique maximale de budésonide pourra cependant être plus élevée lors du traitement par BUDÉSONIDE granulés gastro-résistants par rapport au budésonide inhalé. Chez l'animal gravide, le budésonide, comme d'autres glucocorticoïdes, s'est avéré être à l'origine d'anomalies du développement fœtal . Toutefois, la pertinence de ces résultats n'a pas été confirmée chez l'être humain.
Allaitement
Le budésonide est excrété dans le lait maternel (les données relatives à l'excrétion après une administration par inhalation sont disponibles).
Cependant, on prévoit uniquement des effets mineurs sur l'enfant allaité après la prise de MIKICORT 9 mg granulés gastro-résistants aux doses thérapeutiques indiquées. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre/de ne pas prendre le traitement par budésonide en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur l'effet du budésonide sur la fertilité humaine. Dans les études animales, la fertilité n'était pas affectée après le traitement par budésonide

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions pharmacodynamiques
Glycosides cardiaques
L'action du glycoside peut être renforcée par une carence en potassium.
Salidiurétiques
L'excrétion du potassium peut être augmentée.
Interactions pharmacocinétiques
Cytochrome P450
Inhibiteurs du CYP3A4
Il est attendu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
En cas d'administration concomitante, le kétoconazole à 200 mg une fois par jour per os augmente d'environ six fois les concentrations plasmatiques de budésonide (3 mg en dose unique). Lorsque le kétoconazole était administré 12 heures après le budésonide, les concentrations augmentaient d'environ 3 fois. Comme les données permettant des recommandations posologiques entre ces 2 médicaments sont limitées, l'association est à éviter.
D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que le ritonavir, l'itraconazole, la clarithromycine et le jus de pamplemousse risquent également d'augmenter de manière significative les concentrations plasmatiques de budésonide. La prise concomitante de budésonide doit par conséquent être évitée.
Inducteurs du CYP3A4
Les molécules ou médicaments comme la carbamazépine et rifampicine, qui induisent le CYP3A4, peuvent diminuer l'exposition systémique, mais aussi locale du budésonide dans la muqueuse intestinale. Il peut être nécessaire d'ajuster (en utilisant par exemple des gélules de budésonide 3 mg) la dose de budésonide.
Substrats du CYP3A4
Les molécules ou médicaments qui sont métabolisés par le CYP3A4 peuvent concurrencer le budésonide. Ceci peut entraîner une augmentation du taux plasmatique de budésonide si la substance concurrente présente une plus forte affinité à l'égard du CYP3A4, ou - si le budésonide se lie plus fortement au CYP3A4 - la substance concurrente peut également augmenter dans le plasma et un ajustement ou une réduction de la dose de ce médicament peut être requis.
Des concentrations plasmatiques élevées et des effets plus marqués des glucocorticoïdes ont été observés chez les femmes recevant également des œstrogènes ou des contraceptifs oraux, mais cet effet n'a pas été observé avec les associations de contraceptifs oraux à faible dose.
Aux doses recommandées, la cimétidine, en association avec le budésonide, présente un effet léger, mais non significatif, sur la pharmacocinétique du budésonide. L'oméprazole est sans effet sur la pharmacocinétique du budésonide.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants Théoriquement, on ne saurait écarter le risque d'interactions possibles avec les résines synthétiques liant les stéroïdes comme la cholestyramine, et avec les antacides. En cas d'administration simultanée avec BUDÉSONIDE, ces interactions pourraient entrainer une diminution de l'effet du budésonide. C'est pourquoi ces préparations ne doivent pas être prises simultanément, mais à au moins deux heures de distance.
La fonction surrénale pouvant être supprimée par le traitement au budésonide, un test de stimulation de l'ACTH pour le diagnostic d'une insuffisance surrénale peut présenter des résultats erronés (valeurs basses).

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