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Carbamazépine


Carbamazépine - la carbamazépine agit principalement sur les canaux sodiques voltage dépendant ; les autres mécanismes d'action étant partiellement élucidés.


Carbamazépine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Carbamazépine - Medzai.net
Carbamazépine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Carbamazépine - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
CARBAMAZEPINE
Numéro CAS:
298-46-4
Formule brute:
C15H12N2O
Nomenclature de l'UICPA:
benzo[b][1]benzazepine-11-carboxamide

11-benzo[b][1]benzazepinecarboxamide

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Composés chimiques

CARBAMAZÉPINE
Dénomination commune internationale:
CARBAMAZEPINE
Numéro CAS:
298-46-4
Formule brute:
C15H12N2O
Nomenclature de l'UICPA:

benzo[b][1]benzazepine-11-carboxamide

11-benzo[b][1]benzazepinecarboxamide

CARBAMAZEPINE-10,11-EPOXIDE
Numéro CAS:
36507-30-9
Formule brute:
C15H12N2O2
10-METHOXYCARBAMAZEPINE
Numéro CAS:
28721-09-7
Formule brute:
C16H14N2O2
DIHYDROCARBAMAZEPINE
Numéro CAS:
3564-73-6
Formule brute:
C15H14N2O
CARBAMAZEPINE DIHYDRATE
Numéro CAS:
85756-57-6
Formule brute:
C15H12N2O.2H2O

Carbamazépine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
carbamazepine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
carbamazépine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
carbamazepine
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Карбамазепин
Pharmacopée américaine
carbamazepine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
carbamazepina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
carbamazepine
- Ph.Eur.
Pharmacopée indienne
carbamazepine
- IP
Pharmacopée internationale
carbamazepinum
Pharmacopée chinoise
卡马西平
Pharmacopée mexicaine
carbamazepine
- MXP
carbamazepine


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé
  • comprimé enrobé à libération prolongée
  • comprimé pelliculé sécable à libération prolongée
  • comprimé sécable
  • comprimé sécable à libération prolongée
  • comprimé à libération prolongée
  • sirop
  • suspension buvable

Pharmacodynamique

La carbamazépine agit principalement sur les canaux sodiques voltage dépendant ; les autres mécanismes d'action étant partiellement élucidés.
Par ailleurs, la diminution de la libération du glutamate et la stabilisation des membranes neuronales peuvent essentiellement expliquer les effets antiépileptiques.
Les propriétés antimaniaques de la carbamazépine semblent être dues à l'effet dépressif sur la régénération de la dopamine et de la noradrénaline.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CARBAMAZÉPINE - voie orale

Absorption
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 24 heures après administration d'une dose unique sous forme de comprimés à libération prolongée.
Distribution
Le taux de liaison de la carbamazépine aux protéines plasmatiques est de 70 à 80%.
L'activité est généralement observée pour des concentrations plasmatiques à l'équilibre (soit au bout d'une semaine de traitement) de 4 à 12 mcg/mL (soit 17 à 50 micromoles/L), et les réactions toxiques surviennent pour des concentrations supérieures à 15 mcg/mL.
La substance active traverse le placenta. En outre, pendant la grossesse, la fraction libre est augmentée.
La substance active passe aussi dans le lait maternel, où elle est deux fois moins concentrée.
L'administration de la forme à libération prolongée permet :
un écrêtement du pic plasmatique,
le maintien des concentrations plasmatiques dans la fourchette thérapeutique usuelle de la carbamazépine,
l'espacement des prises.
Biotransformation
La quasi-totalité de la substance active est métabolisée par le foie. Le principal métabolite est le 10,11-époxy-carbamazépine, pharmacologiquement actif. Le cytochrome P450 3A4 a été identifié comme le principal enzyme responsable de la formation de ce métabolite.
La carbamazépine est un puissant inducteur enzymatique et donne lieu à de nombreuses interactions médicamenteuses.
Élimination
En monothérapie, la demi-vie d'élimination est de l'ordre de 16 à 24 heures en moyenne. Chez des patients recevant en même temps d'autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques, la durée de la demi-vie de la carbamazépine peut être abaissée. 2 % de la dose de carbamazépine sont éliminés dans l'urine sous forme inchangée.

Dosage

Dosage - CARBAMAZÉPINE - voie orale
Comprimé à libération prolongée
La posologie sera déterminée en fonction du contrôle des crises ou de l'apparition d'effets indésirables. Les dosages plasmatiques permettent de vérifier si un patient se situe ou non dans les taux thérapeutiques afin d'expliquer l'absence de contrôle des crises ou le développement d'une intolérance. Ceci est particulièrement utile en cas de polythérapie antiépileptique. Les concentrations plasmatiques thérapeutiques de carbamazépine sont généralement de l'ordre de 4 à 12 μg/l, ce qui correspond à une posologie de 400 à 1200 mg par jour. Dans certains cas, chez l'adulte, la dose maximale de 1600 à 2000 mg peut être nécessaire.
Lors de la substitution d'une carbamazépine à libération immédiate, la dose quotidienne totale n'est généralement pas modifiée. Chez quelques patients, il peut s'avérer nécessaire d'augmenter la dose quotidienne totale, notamment en cas de polythérapie antiépileptique.
En cas de maladie cardiovasculaire, d'insuffisance hépatique ou rénale sévères et chez le sujet âgé, une posologie réduite peut s'avérer suffisante.
En outre, pour certains patients, en raison de l'augmentation du métabolisme par auto-induction des enzymes hépatiques ou résultant d'interactions médicamenteuses dans le cadre d'une polythérapie, une posologie très différente des doses de départ et d'entretien recommandées ci-après peut être nécessaire.
Posologie recommandée
Épilepsie
La posologie est strictement individuelle et fonction du type et de la sévérité des symptômes. Mise en place du traitement avec une dose initiale faible, elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d'entretien optimale convenant à chaque patient.
Une monothérapie antiépileptique par la carbamazépine est recommandée chaque fois que cela est possible. Lorsqu'on substitue la carbamazépine à un autre antiépileptique, la dose de ce dernier doit être réduite progressivement.
Lorsque la substitution de la carbamazépine par un autre traitement antiépileptique s'avère nécessaire, celle-ci doit être réalisée progressivement par paliers et en aucun cas de manière brutale.
Tout arrêt du traitement par la carbamazépine se fera par réduction lente de la posologie.
Dose de départ
Dose d'entretien
Chez l'adulte
100 - 200 mg en une ou deux fois par jour
400 - 600 mg matin et soir
Chez l'enfant de 5 à 10 ans*
200 mg le soir (ou 100 mg matin et soir)
100 -200 mg le matin et 200 - 400 mg le soir
Chez l'enfant de 10 à 15 ans
200 mg le soir (ou 100 mg matin et soir)
100 - 400 mg le matin et 400 - 600 mg le soir
Les comprimés de carbamazépine à libération prolongée peuvent être cassés en deux permettant ainsi d'administrer si nécessaire des doses fractionnées à l'enfant ou à l'adulte.
* Les comprimés à libération prolongée de carbamazépine sont généralement déconseillés chez l'enfant de moins de 5 ans. Il est recommandé de prescrire la carbamazépine sous une forme conventionnelle, comprimés à libération immédiate ou sirop.
Un traitement antiépileptique est un traitement au long cours.
En général, la diminution ou l'arrêt d'un traitement antiépileptique doit être considéré quand le patient n'a plus de crise d'épilepsie depuis au moins 2 à 3 ans. L'ajustement de la posologie peut se faire chez les enfants en fonction du poids et non de l'âge.
Prévention des douleurs paroxystiques associées à la névralgie du trijumeau
La dose initiale quotidienne recommandée est de 100 à 400 mg/jour de carbamazépine. La dose initiale la plus faible peut être suffisante chez le patient âgé ou sensible. La posologie sera ensuite augmentée jusqu'à disparition de la douleur, celle-ci étant habituellement obtenue avec une dose de 600 à 800 mg/jour répartie en 1 ou 2 prises, la dose maximale étant de 1 600 mg. La dose peut être réduite progressivement après la disparition de la douleur et le traitement peut éventuellement être suspendu au bout de quelques semaines en cas d'absence de récidive.
Prévention des épisodes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives
La dose initiale de 100 à 400 mg par jour répartie en plusieurs prises est augmentée progressivement jusqu'à la disparition des symptômes ou jusqu'à 800 mg maximum. Dans des cas exceptionnels, un maximum de 1 600 mg/jour, répartis en plusieurs prises, peut être nécessaire. La dose d'entretien recommandée est de 400 à 600 mg par jour, répartie en plusieurs prises.
La prévention des épisodes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives représente un traitement au long cours.
Afin de prévenir une interaction médicamenteuse, il est nécessaire de maintenir la concentration plasmatique de carbamazépine à un niveau inférieur à 8 μg/ml et le lithium à un taux thérapeutique minimal (0,3 -0,8 mEq/l), dans les cas exceptionnels où la carbamazépine est administrée en association avec le lithium en prévention dans le cadre de la psychose maniaco-dépressive ne répondant pas au lithium en monothérapie. Tout traitement neuroleptique concomitant est à exclure et doit en outre avoir été interrompu au minimum 8 semaines avant l'instauration de la carbamazépine.
L'altération de la capacité de réagir rapidement se manifeste particulièrement en cas d'association avec le lithium .
Population pédiatrique
Mode d'administration
Le comprimé peut être divisé en deux moitiés égales et la dose quotidienne est généralement répartie en deux prises, pendant ou après le repas, avec un peu d'eau. Les comprimés doivent être avalés entiers sans les croquer, ni les écraser.
Pour les patients ayant des difficultés à avaler, les comprimés à libération prolongée peuvent également être mis en suspension dans l'eau où ils se désintégreront sous forme de granules. Le mécanisme de la libération prolongée étant conservé dans la suspension pendant un laps de temps assez bref la suspension devra donc, dans ce cas, être ingérée aussitôt.
Comprimé
La posologie est strictement individuelle et adaptée selon la réponse clinique, elle est répartie en 2 ou 3 prises dans la journée.
Les comprimés doivent être avalés pendant ou après le repas, avec un peu d'eau.
La mise en place du traitement se fait avec une dose initiale faible en fonction du type et de la sévérité des symptômes. Elle sera ensuite augmentée graduellement de façon à atteindre la dose d'entretien optimale convenant à chaque patient.
Chez certains malades, la posologie requise peut être substantiellement différente des recommandations faites pour les doses initiales ou de maintenance indiquées ci-dessous, en raison d'une augmentation du métabolisme due à une auto-induction enzymatique hépatique ou à des interactions médicamenteuses en cas de traitement associé.
La carbamazépine ne doit pas être administrée à une dose supérieure à 200 mg par jour chez l'enfant de moins de trois ans et généralement elle ne doit pas être administrée à une dose élevée sans avoir au préalable étudié la tolérance individuelle.
En cas de maladie cardiovasculaire, d'insuffisance hépatique ou rénale sévères et chez le sujet âgé, une posologie réduite peut s'avérer suffisante.
Epilepsie
Une monothérapie antiépileptique est recommandée chaque fois que cela est possible.
Le traitement anti-épileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée, parfois indéfiniment.
La sécabilité du comprimé dosé à 200 mg permet une mise en place très progressive du traitement, par paliers de 2 à 5 jours, de façon à atteindre la dose optimale en deux semaines environ.
La forme comprimé n'est pas adaptée à l'enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).
D'autres formes pharmaceutiques sont plus adaptées chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose initiale
Dose de maintenance
Adultes
100 - 200 mg une à deux fois par jour
400 - 600 mg matin et soir
Enfants 6 - 10 ans
100 mg une fois par jour
100 - 200 mg le matin et 100 -400 mg le soir
Enfants 10-15 ans
100 mg une fois par jour
200 - 400 mg le matin et 400 -600 mg le soir
Les posologies doivent être déterminées en fonction du contrôle des crises ou de l'apparition d'effets indésirables.
Les dosages plasmatiques de carbamazépine permettent de vérifier si les doses prescrites se situent ou non dans les taux thérapeutiques afin d'expliquer l'absence de contrôle des crises ou l'apparition d'effets indésirables. Ceci est particulièrement utile en cas de polythérapie antiépileptique. Les concentrations plasmatiques thérapeutiques de carbamazépine sont généralement de l'ordre de 4 à 13 µg/l, ce qui correspond à une posologie de 400 à 1200 mg par jour.
Chez un petit nombre de malades, il peut s'avérer nécessaire d'augmenter la dose quotidienne totale, notamment en cas de polythérapie antiépileptique.
Dans certains cas, la dose maximale de 1600 à 2000 mg par jour peut être nécessaire.
La prescription de carbamazépine nécessite une surveillance régulière .
Lors de la substitution d'un traitement antiépileptique par la carbamazépine ou si la carbamazépine est remplacée par un autre traitement antiépileptique, cette modification doit être réalisée progressivement.
Névralgie du trijumeau et du glosso-pharyngien
La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour.
La posologie est augmentée jusqu'à suppression de la douleur.
Habituellement une dose de 600 - 800 mg par jour est suffisante. La dose maximale admise est de 1600 mg par jour.
La dose doit ensuite être progressivement réduite jusqu'à la plus petite dose efficace.
Le traitement peut éventuellement être suspendu au bout de quelques semaines en cas d'absence de récidive.
Psychiatrie
Prévention des rechutes dans le cadre des psychoses maniaco-dépressives
La dose initiale est de 100 - 400 mg/jour en plusieurs prises. Les doses usuelles d'entretien sont de 400 - 600 mg par jour, répartis en plusieurs prises, augmentées par paliers jusqu'au contrôle des symptômes ou jusqu'à une dose totale de 800 mg répartie en plusieurs prises. La dose maximale autorisée est de 1600 mg par jour.
La prévention des rechutes maniaco-dépressives est un traitement à long terme.
Dans certains cas exceptionnels de rechutes maniaco-dépressives, qui ne peuvent pas être contrôlées par le lithium seul, la carbamazépine est utilisée en association avec le lithium pour la prévention de ces rechutes. Il est alors nécessaire de maintenir la concentration plasmatique de carbamazépine à un niveau inférieur à 8 µg/ml et le lithium à un taux thérapeutique minimale (0,3 - 0,8 mEq/l), afin de prévenir toute interaction médicamenteuse.
L'altération de la capacité de réagir rapidement se manifeste particulièrement en cas d'association avec le lithium.
Suspension buvable
Posologie strictement individuelle selon la réponse clinique, à administrer en 2 ou 3 prises dans la journée.
La prescription de CARBAMAZÉPINE suspension buvable doit être rédigée en millilitres (se reporter au tableau de conversion ci-après qui donne la posologie en milligrammes et en millilitres). La dose prescrite en mL doit être arrondie au 0,25 mL le plus proche.
Dose en milligrammes
Dose en millilitres
20 mg
1,00 Ml
25 mg
1,25 mL
30 mg
1,50 mL
35 mg
1,75 mL
40 mg
2,00 mL
45 mg
2,25 mL
50 mg
2,50 mL
55 mg
2,75 mL
60 mg
3,00 mL
65 mg
3,25 mL
70 mg
3,50 mL
75 mg
3,75 mL
80 mg
4,00 mL
85 mg
4,25 mL
90 mg
4,50 mL
95 mg
4,75 mL
100 mg
5,00 mL
200 mg
10,00 mL
300 mg
15,00 mL
400 mg
20,00 mL
500 mg
25,00 mL
600 mg
30,00 mL
700 mg
35,00 mL
800 mg
40,00 mL
900 mg
45,00 mL
1000 mg
50,00 mL
1200 mg
60,00 mL
Une recherche des allèles HLA-B*1502 et HLA-A*3101 devrait être effectuée autant que possible avant instauration d'un traitement par la carbamazépine chez certains patients .
Une recherche de l'allèle HLA B*1502 devrait être effectuée autant que possible avant instauration d'un traitement par carbamazépine chez les sujets d'origines Thaïlandaise ou chinoise Han car cet allèle prédit fortement le risque grave de syndromes de Steven Johnson associé à la carbamazépine .
Epilepsies
La mise en place du traitement se fait de façon progressive, par paliers de 2 à 5 jours, de façon à atteindre la dose optimale en 2 semaines environ.
Chez l'adulte
10 à 15 mg/kg/jour en moyenne, en 2 ou 3 prises.
Population pédiatrique
Pour les enfants âgés de 4 ans ou moins, la dose initiale est de 20 à 60 mg/jour en augmentant la dose de 20 à 60 mg tous les 2 jours.
Pour les enfants âgés de plus de 4 ans, la dose initiale peut être de 100 mg/jour en augmentant la dose de 100 mg toutes les semaines.
Dose d'entretien : 10 à 20 mg/kg/jour en moyenne, à répartir en plusieurs prises au cours de la journée.
Dose maximale recommandée : La dose maximale recommandée est de 35 mg/kg/jour pour un enfant de moins de 6 ans, de 1000 mg/jour pour un enfant âgé de 6 à 15 ans et de 1200 mg/jour à partir de 16 ans.
Lorsque l'on substitue la carbamazépine à un autre antiépileptique, réduire graduellement la dose de ce dernier.
Une monothérapie antiépileptique est recommandée chaque fois que possible. Le traitement antiépileptique doit être administré quotidiennement et de façon prolongée parfois indéfiniment. La prescription de carbamazépine nécessite une surveillance régulière. Toute modification posologique, toute substitution médicamenteuse doit s'effectuer très progressivement .
La dose de carbamazépine doit être adaptée aux besoins de chaque patient pour atteindre un contrôle suffisant des crises épileptiques. L'établissement de la dose optimale de carbamazépine peut être rendu plus aisé par le dosage plasmatique, en particulier en cas de polythérapie antiépileptique. Dans le traitement de l'épilepsie, la dose efficace nécessite généralement d'atteindre des concentrations plasmatiques totales de carbamazépine comprises entre 4 et 12 mcg/mL (17 à 50 micromoles/L) .
Psychiatrie
Prévention des rechutes dans le cadre des troubles bipolaires :
400 à 800 mg/jour en 2 ou 3 prises.
Traitement des états d'excitation maniaques ou hypomaniaques :
600 à 1200 mg/jour en 2 ou 3 prises.
Douleurs
La posologie initiale est de 200 à 400 mg/jour, en 2 ou 3 prises.
Augmenter les doses jusqu'à suppression de la douleur.
Dans la névralgie du trijumeau ou du glossopharyngien, la dose maximale recommandée est de 1200 mg/jour. Lorsque la douleur est soulagée, l'arrêt progressif du traitement doit être réalisé, jusqu'à la survenue d'un nouvel épisode douloureux.
Populations spéciales
Sujets âgés (65 ans ou plus)
En raison de possible interactions médicamenteuses et des différences de propriétés pharmacocinétiques entre les antiépileptiques, la posologie de CARBAMAZÉPINE doit être choisie avec prudence chez le sujet âgé.
Chez le sujet âgé, il est recommandé d'initier le traitement à la dose de 100 mg deux fois par jour. Cette dose initiale peut être augmentée légèrement chaque jour jusqu'au soulagement de la douleur (habituellement obtenu à 200 mg 3 à 4 fois par jour).
Insuffisance rénale/insuffiance hépatique
Il n'existe pas de données concernant la pharmacocinétique de la carbamazépine chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.
Mode d'administration
Avaler la suspension, pendant ou après le repas, avec un peu d'eau.

Indications

Indications - CARBAMAZÉPINE - usage systémique
Epilepsies
Chez l'adulte
soit en monothérapie ;
soit en association à un autre traitement antiépileptique ;
traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire ;
traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
Chez l'enfant
soit en monothérapie ;
soit en association à un autre traitement antiépileptique ;
traitement des épilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire ;
traitement des épilepsies généralisées : crises tonico-cloniques.
Psychiatrie
Prévention des rechutes dans le cadre des troubles bipolaires, notamment chez les patients présentant une résistance relative, des contre-indications ou une intolérance au lithium.
Traitement des états d'excitation maniaque ou hypomaniaque.
Douleurs
Traitement des névralgies du trijumeau et du glossopharyngien.
Traitement des douleurs neuropathiques de l'adulte.

Contre-indications

Bloc auriculo-ventriculaire.
Antécédents d'hypoplasie médullaire.
Antécédents de porphyrie hépatique (ex : porphyrie aiguë intermittente, porphyrie variegata, porphyrie cutanée tardive).
Traitement par le cobicistat, le daclatasvir, le dasabuvir, le délamanid, l'isavuconazole, le lédipasvir, la lurasidone, l'association ombitasvir + paritaprévir, la rilpivirine, le sofosbuvir, le télaprévir, le velpatasvir, le voriconazole .

Effets indésirables

Effets indésirables - CARBAMAZÉPINE - usage systémique
Dans les situations particulières, comme l'instauration du traitement par carbamazépine, une dose initiale trop élevée ou chez les personnes âgées, certains types d'effets indésirables surviennent fréquemment ou très fréquemment tels que des effets indésirables spécifiques au SNC (vertiges, céphalées, ataxie, somnolence, fatigue, diplopie, troubles de l'accomodation, confusion, agitation), gastro-intestinaux (nausées, vomissement, diarrhée, constipation, anorexie, sécheresse de la bouche) ainsi que des réactions allergiques cutanées.
Ces manifestations doses-dépendantes s'atténuent habituellement en quelques jours, soit spontanément, soit après une diminution posologique transitoire.
Estimation d'incidence: très fréquent: ≥ 1/10; fréquent: ≥ 1/100 et < 1/10; peu fréquent: ≥ 1/1000 et < 1/100; rare: ≥ 1/10 000 et < 1/1 000; très rare: < 1/10 000.
Effets sur le SNC
Effets neurologiques
Très fréquent: vertiges, ataxie, somnolence, fatigue.
Fréquent: céphalées, diplopie, troubles de l'accommodation (ex. vision floue).
Peu fréquent: tremblements, mouvements anormaux (dystonie, dyskinésies bucco-faciales); nystagmus.
Rare: troubles oculomoteurs, troubles de la parole (ex. dysarthrie, troubles de l'élocution).
Très rare: syndrome malin des neuroleptiques.
Effets psychiatriques
Rare: agitation, confusion.
Effets cutanés
Très fréquent: réactions cutanées allergiques, urticaire parfois sévère.
Peu fréquent: dermatite exfoliatrice et érythrodermie.
Rare: syndrome lupique, prurit.
Très rare: syndrome de Stevens-Johnson*, syndrome de Lyell*, photosensibilité, érythème polymorphe, purpura, chute des cheveux, pustulose exanthématique aiguë généralisée .
* Dans certains pays asiatiques, ce syndrome a été rapporté comme rare .
Effets hématologiques
Très fréquent: leucopénie.
Fréquent: thrombocytopénie, hyperéosinophilie.
Rare: hyperleucocytose, polyadénopathie, carence en acide folique.
Très rare: agranulocytose, anémie hémolytique, crise de porphyrie et aplasie médullaire, pancytopénie, anémie, porphyrie variegata, porphyrie cutanée tardive.
Effets hépatiques
Très fréquent: augmentation isolée de la gammaglutamyltranpeptidase (liée au caractère inducteur enzymatique hépatique de la carbamazépine), cette augmentation est en général sans signification clinique.
Fréquent: élévation des phosphatases alcalines.
Peu fréquent: élévation des transaminases
Rare: hépatites.
Effets gastro-intestinaux
Très fréquent: nausées, vomissements.
Fréquent: sécheresse de la bouche.
Peu fréquent: diarrhées, constipation.
Rare: douleurs abdominales;
Très rare: glossite, stomatite, pancréatite.
Réactions d'hypersensibilité
Rare: réactions d'hypersensibilité multi-systémiques avec fièvre, éruption cutanée, conjonctivites, vascularite, polyadénopathies, pseudo lymphome, arthralgie, leucopénie, hyperéosinophilie, hépatosplénomégalie et hépatite pouvant être sévère peuvent être associées dans le cadre de ce syndrome.
De façon exceptionnelle, l'atteinte multi-systémique peut concerner le rein, le pancréas, le poumon, le colon, le myocarde. L'existence de rares cas de réactions croisées entre la carbamazépine, la phénytoïne, le phénobarbital et l'oxcarbazépine doit rendre prudent le remplacement de la carbamazépine par l'une ou l'autre de ces molécules.
Très rare: méningite aseptique, syndrome lupique, réaction anaphylactique et œdème de Quincke.
Effets cardio-vasculaires
Rare: troubles de la conduction, hypertension ou hypotension artérielle, accidents thromboemboliques.
Très rare: bradycardie, arythmies, bloc auriculo-ventriculaire avec ou sans syncope, tachycardie, embolie pulmonaire.
Effets endocriniens et métaboliques
Fréquent: prise de poids, hyponatrémie liée à un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
Très rare: diminution du taux de T3 et T4.
Effets génito-urinaires
Très rare: rétention urinaire, insuffisance rénale, néphrite interstitielle, trouble de la fonction rénale (protéinurie, élévation de la créatinine) pouvant entrer ou non dans le cadre d'un syndrome d'hypersensibilité.
Effets sur les organes des sens
Très rare: dysgueusies, troubles de l'audition (hypoacousie ou hyperacousie, acouphènes), conjonctivites.
Effets ostéo-musculaires
Très rare: arthralgie, myalgies, crampes, trouble du métabolisme osseux pouvant être à l'origine d'une d'ostéomalacie.
Les effets graves intéressant les systèmes hématologique, hépatique, dermatologique, cardiovasculaire ainsi que les réactions d'hypersensibilité imposent l'arrêt du traitement.

Surdosage

Le dosage plasmatique permet de confirmer l'intoxication par la carbamazépine mais les taux ne sont pas toujours corrélés à la gravité de l'intoxication.
Effets sur le système nerveux central
Troubles de la conscience pouvant évoluer à bas bruit et conduire à un coma profond, convulsions, dyskinésies et dystonies, signes anticholinergiques. L'intoxication peut se compliquer, dans les cas sévères, par une dépression respiratoire.
Effets cardiovasculaires
Tachycardie, bradycardie, hypotension, modifications de l'électrocardiogramme (troubles de la conduction auriculo-ventriculaire et intra-ventriculaire, allongement du QT), pouvant conduire à un collapsus, une défaillance et un arrêt cardiaque.
Effets musculo-squelettiques
Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés lors d'une intoxication par la carbamazépine.
Anomalies biologiques
Principalement hypokaliémie, hyponatrémie, acidose métabolique.
Prise en charge
Il n'y a pas de traitement antidote spécifique. Les mesures thérapeutiques doivent être adaptées à l'état clinique du patient.
Le traitement d'une intoxication grave doit être assuré dans une unité de soins intensifs avec surveillance du niveau de conscience, des paramètres cardiovasculaires (monitoring cardiaque), des signes vitaux et correction des désordres électrolytiques.
Recommandations particulières
L'hémodialyse constitue une mesure efficace de traitement du surdosage de carbamazépine.
La durée de la surveillance doit prendre en compte la possibilité d'une apparition tardive des symptômes ou d'une ré-aggravation secondaire en raison d'une absorption retardée, ce risque étant majoré pour les formes à libération prolongée. L'évacuation digestive, qui ne sera pas conseillée de façon systématique, prendra cependant en compte, pour son délai de mise en œuvre, ce retard à l'absorption ; de même, l'utilisation de charbon activé per os, pourra être répétée, dans la limite du respect de leurs contre-indications.

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer / Contraception :
La carbamazépine ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène. En cas d'instauration d'un traitement chez une femme en âge de procréer, on s'assurera de l'absence de grossesse et on l'informera du risque en cas d'exposition au cours de la grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la carbamazépine, le traitement par CARBAMAZÉPINE peut conduire à une diminution de l'efficacité des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Si l'association s'avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de contraception, de type mécanique (par exemple un préservatif) pendant la durée du traitement par carbamazépine, et pendant un cycle menstruel suivant l'arrêt de la carbamazépine .
Si une grossesse est envisagée, l'arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène.
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer, avec une réévaluation régulière du traitement par un médecin spécialiste. Celles-ci doivent être informées, avant le début du traitement, de la nécessité d'anticiper un projet de grossesse. Lorsqu'une femme envisage une grossesse, la nécessité du traitement antiépileptique doit être réévaluée et un suivi adapté mis en place.
Une polythérapie antiépileptique peut être associée à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie ; ce risque varie en fonction des antiépileptiques co-administrés et est, en particulier, plus important si la polythérapie inclut le valproate.
Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité car cela peut entraîner la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le fœtus peuvent être graves.
Risque lié à la carbamazépine :
Dans l'espèce humaine, la carbamazépine peut entraîner un risque de malformations jusqu'à 3 fois supérieur à celui de la population générale qui est de 2-3%. Les malformations les plus souvent rencontrées sont des anomalies de fermeture du tube neural (0,5 à 1%), des fentes faciales, des malformations cardiaques, des hypospadias, des dysmorphies faciales, des microcéphalies et des hypoplasies des doigts. Les données disponibles vont dans le sens d'une relation dose-effet mais les données disponibles ne permettent pas d'identifier de dose excluant ce risque.
Les études relatives aux troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés in utero à la carbamazépine sont contradictoires mais celles-ci ainsi que les cas de troubles neuro-développementaux rapportés chez des enfants exposés in utero à la carbamazépine ne permettent pas d'exclure un risque
La carbamazépine traverse le placenta et les concentrations maternelles et néonatales sont similaires.
Compte tenu de ces données, la carbamazépine ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène.
Chez les femmes en âge de procréer :
Il est recommandé d'avoir recours à des alternatives thérapeutiques moins tératogènes ;
En cas d'instauration d'un traitement par carbamazépine :
on s'assurera que la femme en âge de procréer n'est pas enceinte ;
les patientes doivent être informées des risques de l'utilisation de carbamazépine pendant la grossesse et de la nécessité d'anticiper un projet de grossesse ;
les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la carbamazépine, le traitement par CARBAMAZÉPINE peut conduire à un échec des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Si l'association s'avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de contraception, de type mécanique (par exemple un préservatif) pendant la durée du traitement par carbamazépine, et pendant un cycle menstruel suivant l'arrêt de la carbamazépine .
Si une femme envisage une grossesse et chez la femme enceinte :
Une visite préconceptionnelle est recommandée
L'arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène
La patiente doit être pleinement informée des risques
Si après ré-évaluation, le traitement par carbamazépine devait absolument être maintenu pendant la grossesse :
il conviendrait d'administrer la posologie minimale efficace. Un contrôle régulier des concentrations plasmatiques est recommandé pour ajuster la posologie
l'efficacité d'une supplémentation en acide folique n'est pas étayée à ce jour chez les femmes exposées à la carbamazépine. Toutefois compte tenu de son effet bénéfique dans d'autres situations, celle-ci peut être proposée à la posologie de 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la conception.
une surveillance prénatale spécialisée orientée sur les malformations décrites ci-dessus doit être instaurée. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
Avant l'accouchement / Chez le nouveau-né :
Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l'accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l'accouchement et l'administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né semblent efficaces. Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permet pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né.
des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
Suivi post natal / Chez l'enfant : en cas d'exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l'enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.
Allaitement
L'allaitement est déconseillé en raison du passage non négligeable de la carbamazépine dans le lait maternel et de la possibilité de survenue de troubles hépatiques chez les nouveau-nés allaités.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Cobicistat
Risque de diminution de l'efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
+ Daclatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de daclatasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Dasabuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par la carbamazépine.
+ Délamanid
Diminution des concentrations plasmatiques de délamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Isavuconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Lédipasvir
Diminution importante des concentrations plasmatiques du lédipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Lurasidone
Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Ombitasvir + Paritaprévir
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Rilpivirine
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Sofosbuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par la carbamazépine.
+ Télaprévir
Risque de diminution très importante des concentrations de télaprévir.
+ Velpatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de velpatasvir par la carbamazépine, avec possible retentissement sur l'efficacité.
+ Voriconazole
Risque de baisse de l'efficacité du voriconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Associations déconseillées
+ Abiratérone
Diminution notable des concentrations plasmatiques de l'abiratérone, avec risque de moindre efficacité.
+ Apixaban
Diminution des concentrations plasmatiques de l'apixaban par la carbamazépine, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Aprépitant
Risque de diminution très importante des concentrations d'aprépitant.
+ Bédaquiline
Diminution des concentrations plasmatiques de bédaquiline par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
+ Bocéprévir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de bocéprévir.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Bosentan
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de bosentan.
+ Clozapine
Risque de majoration des effets hématologiques graves.
+ Cyprotérone (+ voir Associations faisant l'objet de précautions d'emploi)
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.
Association déconseillée dans son utilisation comme contraceptif hormonal: utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Dabigatran
Diminution des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Dextropropoxyphène
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Dolutégravir (+ voir Associations faisant l'objet de précautions d'emploi)
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
Association déconseillée en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.
+ Dronédarone
Diminution importante des concentrations de dronadérone par augmentation de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.
+ Eribuline
Risque de diminution des concentrations plasmatiques d'éribuline par la carbamazépine.
+ Erythromycine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d'utiliser d'autres macrolides (sauf spiramycine) dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, en cas de légionellose, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence : une surveillance clinique, avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine, est alors souhaitable en milieu spécialisé.
+ Estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs)
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Si l'association s'avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de contraception, de type mécanique (par exemple un préservatif) pendant la durée du traitement par carbamazépine, et pendant un cycle menstruel suivant l'arrêt de la carbamazépine.
+ Fentanyl
Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Préférer un autre morphinique.
+ Idélalisib
Diminution des concentrations plasmatiques d'idélalisib par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
+ Irinotécan
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotécan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
+ Isoniazide
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Itraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'itraconazole, avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Ivacaftor
Diminution importante des concentrations de l'ivacaftor, avec risque de perte d'efficacité.
+ Lithium
Risque de neurotoxicité se manifestant par des troubles cérébelleux, confusion, somnolence, ataxie. Ces troubles sont réversibles à l'arrêt du traitement par le lithium.
+ Macitentan
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
+ Miansérine
Risque d'inefficacité de la miansérine.
+ Millepertuis
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la carbamazépine.
+ Nimodipine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Olaparib
Diminution des concentrations plasmatiques de l'olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Oxycodone
Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
Adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone.
+ Pamplemousse (jus et fruit)
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme par le pamplemousse.
+ Praziquantel
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Quétiapine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quétiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine, avec risque d'inefficacité.
+ Ranolazine
Risque de diminution importante des concentrations de ranolazine.
+ Régorafénib
Diminution des concentrations plasmatiques de régorafenib par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
+ Rivaroxaban
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Sertraline
Risque d'inefficacité du traitement antidépresseur.
+ Siméprévir
Diminution des concentrations plasmatiques de simeprévir par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Simvastatine
Diminution importante des concentrations plasmatiques de simvastatine, par augmentation de son métabolisme hépatique.
+ Télithromycine
Diminution des concentrations plasmatiques de la télithromycine, avec risque d'échec du traitement anti-infectieux, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
+ Ténofovir alafénamide
Diminution des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par diminution de son absorption par la carbamazépine.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Ticagrelor
Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrelor par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Tramadol
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du tramadol.
+ Ulipristal
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.
+ Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations du vémurafénib, avec moindre efficacité.
+ Vismodégib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodégib par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acétazolamide
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.
Surveillance clinique et, si besoin, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de sa posologie.
+ Acide valproïque et, par extrapolation, valpromide
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine avec signes de surdosage. De plus, diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation de la posologie des deux anticonvulsivants.
+ Afatinib
Diminution des concentrations plasmatiques de l'afatinib par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
Surveillance clinique pendant l'association et 1 à 2 semaines après arrêt de la carbamazépine.
+ Albendazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par la carbamazépine, avec risque de baisse de son efficacité.
Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec la carbamazépine et après son arrêt.
+ Aminosides (en cas d'administration chronique de carbamazépine)
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Androgènes
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et biologique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Antagonistes des canaux calciques (diltiazem, vérapamil, bépridil, dihydropyridines) (voir association déconseillée pour la nimodipine)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Antiarythmiques classe IA (disopyramide, hydroquinidine, quinidine)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques ; si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Diminution de l'effet de l'antivitamine K par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la carbamazépine et 8 jours après son arrêt.
+ Aripiprazole
Diminution des concentrations plasmatiques de l'aripiprazole.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'aripiprazole pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Certains antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine) (voir association déconseillée pour la sertraline)
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par l'antidépresseur sérotoninergique et après son arrêt.
+ Cimétidine ≥ 800 mg/j
En début de traitement, augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine par inhibition de son métabolisme hépatique par la cimétidine.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine, spécialement pendant les premiers jours de traitement par la cimétidine.
+ Clarithromycine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Clonazépam
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine. De plus, diminution des concentrations plasmatiques du clonazépam par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle des posologies des deux anticonvulsivants.
+ Colistine (en cas d'administration chronique de carbamazépine)
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Corticoïdes (gluco-, minéralo-) (voie générale) (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la carbamazépine : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Cyprotérone (+ voir Associations déconseillées)
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone.
Dans ses indications comme anti-androgène: surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt.
+ Danazol
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine, avec signes de surdosage.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Déférasirox
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de déférasirox.
Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par la carbamazépine. Si besoin, adaptation de la posologie de déférasirox.
+ Digoxine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine et diminution de la digoxinémie.
Prudence dans l'interprétation des concentrations plasmatiques.
+ Disopyramide
Risque de diminution des concentrations du disopyramide par la carbamazépine.
Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Diurétiques hypokaliémiants (alitizide, bendroflumethiazide, bumetanide, chlortalidone, cicletanine, clopamide, furosemide, hydrochlorothiazide, indapamide, methylclothiazide, piretanide)
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Dolutégravir (+ voir Associations déconseillées)
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
En l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrases, adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.
+ Doxycycline
Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
+ Estrogènes non contraceptifs et progestatifs non contraceptifs, associés ou non à un estrogène
Diminution de l'efficacité de l'estrogène ou du progestatif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de la carbamazépine et après son arrêt.
+ Ethosuximide
Diminution des concentrations plasmatiques d'éthosuximide.
Surveillance clinique, dosage plasmatique de l'éthosuximide et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Felbamate
Augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif de la carbamazépine. De plus, diminution des concentrations plasmatiques de felbamate par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle des posologies des deux anticonvulsivants.
+ Fluconazole ≥ 200 mg/j
Augmentation possible des effets indésirables de la carbamazépine.
Adapter la posologie de carbamazépine, pendant et après l'arrêt du traitement antifongique.
+ Halopéridol
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'halopéridol et de son efficacité thérapeutique, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Hydrocortisone
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir : amprénavir, atazanavir, darunavir, fosamprenavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, ritonavir, tipranavir (voir association contre-indiquée pour le saquinavir)
Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Ivabradine
Risque de diminution de l'efficacité de l'ivabradine, par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'ivabradine pendant l'association et après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Josamycine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et, si besoin, dosage plasmatique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Lamotrigine
Risque d'augmentation des effets neurologiques (sensations vertigineuses, ataxie, diplopie) de la carbamazépine lors de l'introduction de la lamotrigine.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
+ Lincosanides (en cas d'administration chronique de carbamazépine)
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Maraviroc
En l'absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par la carbamazépine.
La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
+ Méthadone
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique.
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Métronidazole
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du métronidazole pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Montélukast
Risque de baisse de l'efficacité du montélukast par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antiasthmatique pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Nintédanib
Diminution des concentrations plasmatiques du nintédanib par diminution de son absorption par la carbamazépine.
Surveillance clinique pendant l'association.
+ Olanzapine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'olanzapine et de son efficacité thérapeutique, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique de l'olanzapine.
+ Polymyxine B (en cas d'administration chronique de carbamazépine)
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Posaconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du posaconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosages plasmatiques du posaconazole et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Propafénone
Diminution des concentrations plasmatiques de la propafénone par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de la propafénone pendant l'association et après l'arrêt de la carbamazépine.
+ Quinine
Risque de perte de l'efficacité de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la quinine pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la carbamazépine, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques et adaptation de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Rispéridone
Risque de diminution de la fraction active de rispéridone et de son efficacité thérapeutique par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique de la rispéridone.
+ Stiripentol
Augmentation des concentrations plasmatiques de la carbamazépine, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique par le stiripentol.
Surveillance clinique et dosage plasmatique, lorsque cela est possible, de la carbamazépine associée au stiripentol et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Théophylline et, par extrapolation, aminophylline
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique et, si besoin, de la théophyllinémie. Adaptation éventuelle de la posologie de la théophylline pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Tiagabine
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Une augmentation de la posologie de tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association à un anticonvulsivant inducteur enzymatique tel que la carbamazépine.
+ Topiramate
Diminution des concentrations du topiramate avec risque de moindre efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la carbamazépine.
Surveillance clinique, et si besoin, adaptation posologique du topiramate pendant le traitement par la carbamazépine et après son arrêt.
+ Vitamine D
Diminution des concentrations de vitamine D plus marquée qu'en l'absence de carbamazépine.
Dosage des concentrations de vitamine D et supplémentation si nécessaire.
+ Vortioxétine
Diminution des concentrations plasmatiques de la vortioxétine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la vortioxétine pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la carbamazépine.
Associations à prendre en compte
+ Atorvastatine, lovastatine, cerivastatine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et/ou de l'efficacité de ces molécules par la carbamazépine.
Si nécessaire, adaptation de la posologie de ces molécules pendant le traitement par la carbamazépine.
+ Autres médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d'hyponatrémie.
+ Bortezomib
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine, avec risque de moindre efficacité.
+ Cabazitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine, avec risque de moindre efficacité.
+ Docétaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la carbamazépine, avec risque de moindre efficacité.
+ Midazolam
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du midazolam par la carbamazépine.
+ Pérampanel
Diminution importante (jusqu'aux deux-tiers) des concentrations de pérampanel.
+ Phénobarbital, et par extrapolation, primidone
Diminution progressive des concentrations plasmatiques de carbamazépine et de son métabolite actif sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale.
Prudence quant à l'interprétation des concentrations plasmatiques.
+ Phénytoïne, et par extrapolation, fosphénytoïne
Réduction réciproque des concentrations plasmatiques (augmentation du métabolisme sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale).
Prudence dans l'interprétation des concentrations plasmatiques.
Afin d'éviter la survenue d'une intoxication par la phénytoïne et de concentrations infra-thérapeutiques de carbamazépine, il est recommandé d'ajuster la concentration plasmatique de phénytoïne à 13 mcg/mL avant d‘ajouter le traitement par la carbamazépine.
+ Procarbazine
Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash), par augmentation du métabolisme de la procarbazine par la carbamazépine.
+ Rifabutine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et/ou de l'efficacité de la rifabutine par la carbamazépine.
Si nécessaire, adaptation de la posologie de la rifabutine pendant le traitement par la carbamazépine.
Interactions nécessitant une attention particulière
L'utilisation concomitante de carbamazépine avec les anticoagulants oraux d'action directe (rivaroxaban, dabigatran, apixaban, et edoxaban) peut conduire à une diminution des concentrations plasmatiques de ces derniers, et donc se traduire par un risque de thrombose. C'est pourquoi, en cas de nécessité d'administration concomitante, une surveillance étroite de l'apparition de signes et symptômes d'une thrombose est recommandée.
Interférences avec les analyses biologiques
La carbamazépine peut interférer avec les analyses de type HPLC (chromatographie liquide haute performance) résultant en des concentrations plasmatiques de perphénazine faussement positives.
La carbamazépine et son métabolite 10,11-époxyde peuvent interférer avec les méthodes de dosage immunologique par polarisation de fluorescence résultant en des concentrations plasmatiques d'antidépresseurs tricycliques faussement positives.

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