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Chlorpromazine


Chlorpromazine - les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés : l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique, les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).


Chlorpromazine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Chlorpromazine - Medzai.net
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Dénomination commune internationale:
CHLORPROMAZINE
Numéro CAS:
50-53-3
Formule brute:
C17H19ClN2S
Nomenclature de l'UICPA:
3-(2-chlorophenothiazin-10-yl)-N,N-dimethyl-propan-1-amine

3-(2-chloro-10-phenothiazinyl)-N,N-dimethyl-1-propanamine

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Composés chimiques

CHLORPROMAZINE
Numéro CAS:
50-53-3
Formule brute:
C17H19ClN2S
Nomenclature de l'UICPA:

3-(2-chlorophenothiazin-10-yl)-N,N-dimethyl-propan-1-amine

3-(2-chloro-10-phenothiazinyl)-N,N-dimethyl-1-propanamine

CHLORPROMAZINE ASCORBATE
Numéro CAS:
82678-20-4
Formule brute:
C17H19ClN2S.C6H8O6
CHLORPROMAZINE TANNATE
Formule brute:
C76H52O46.C16H17ClN2S
CHLORPROMAZINE (CHLORHYDRATE DE)
Dénomination commune internationale:
CHLORPROMAZINE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
69-09-0
Formule brute:
C17H19ClN2S.ClH
CHLORPROMAZINE MALEATE
Numéro CAS:
16639-82-0
Formule brute:
C17H19ClN2S.C4H4O4
CHLORPROMAZINE PAMOATE
Numéro CAS:
58901-20-5
Formule brute:
C23H16O6.C17H19ClN2S
CHLORPROMAZINE SULFONE
Numéro CAS:
4337-86-4
Formule brute:
C17H19ClN2O2S
CHLORPROMAZINE HIBENZATE
Numéro CAS:
32043-97-3
Formule brute:
C17H19ClN2S.C14H10O4
CHLORPROMAZINE PHENOLPHTHALINATE
Numéro CAS:
102974-44-7
Formule brute:
C20H16O4.C17H19ClN2S

Chlorpromazine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
chlorpromazine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
chlorpromazine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
chlorpromazine tannate
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Хлорпромазин
Pharmacopée américaine
chlorpromazine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
clorpromazina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
chlorpromazine
- Ph.Eur.
Pharmacopée hongroise
chlorpromazine
- OGYI
Pharmacopée indienne
chlorpromazine
- IP
Pharmacopée internationale
chlorpromazinum
Pharmacopée chinoise
氯丙嗪
Pharmacopée mexicaine
chlorpromazine
- MXP
Pharmacopée de Yougoslavie
chlorpromazine
Pharmacopée de l'URSS
aminazinum (for the hydrochloride)
chlorpromazine


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé
  • comprimé pelliculé sécable
  • dragée
  • solution buvable gouttes
  • solution injectable
  • solution injectable IM - IV

Pharmacodynamique

Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :
l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
Dans le cas de la chlorpromazine, cette activité antidopaminergique est d'importance moyenne : l'activité antipsychotique est nette; les effets extrapyramidaux sont nets mais modérés.
La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CHLORPROMAZINE - voie orale

Absorption
La chlorpromazine est rapidement absorbée par voie orale. Sa biodisponibilité est faible, en raison d'un effet de premier passage; elle varie de 10 à 69 %. Les concentrations plasmatiques de chlorpromazine présentent une très forte variabilité inter-individuelle.
Distribution
La chlorpromazine diffuse largement dans les tissus. Elle est fortement liée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine.
Elle traverse la barrière hémato-encéphalique, diffuse à travers le placenta et est excrétée dans le lait maternel.
Biotransformation
La chlorpromazine est très fortement métabolisée au niveau du foie : formation de métabolites soit actifs (dérivés hydroxylés, déméthylés, anoxydes), soit inactifs (sulfoconjugués).
Ceux -ci peuvent subir un cycle entéro-hépatique.
Élimination
La chlorpromazine est éliminée essentiellement par voie urinaire et biliaire.
La demi-vie plasmatique de la chlorpromazine est d'environ 30 heures; celle de ses métabolites est beaucoup plus longue (4 semaines ou plus).

Pharmacocinétique - CHLORPROMAZINE - usage parentéral

Absorption :
La chlorpromazine est rapidement absorbée. Le délai d'obtension du taux sérique maximal est de 15 à 30 minutes après injection intramusculaire. Les concentrations plasmatiques de chlorpromazine présentent une très forte variabilité inter-individuelle.
Distribution :
La chlorpromazine diffuse largement dans les tissus. Elle est fortement liée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine.
Elle traverse la barrière hémato-encéphalique, diffuse à travers le placenta et est excrétée dans le lait maternel.
Biotransformation :
La chlorpromazine est très fortement métabolisée au niveau du foie : formation de métabolites soit actifs (dérivés hydroxylés, déméthylés, anoxydes), soit inactifs (sulfoconjugués).
Ceux -ci peuvent subir un cycle entéro-hépatique.
Élimination :
La chlorpromazine est éliminée essentiellement par voie urinaire et biliaire.
La demi-vie plasmatique de la chlorpromazine est d'environ 30 heures; celle de ses métabolites est beaucoup plus longue (4 semaines ou plus).

Dosage

Dosage - CHLORPROMAZINE - voie orale
Comprimé pelliculé
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 6 ans.
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Chez l'adulte :
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
La posologie est de 25 à 300 mg/jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 600 mg/jour maximum.
Chez l'enfant de plus de 6 ans :
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité :
La posologie est de 1 à 5 mg/kg/jour.
Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
Mode d'administration
Voie orale
Solution buvable gouttes
1 goutte contient 1 mg de chlorpromazine.
1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 3 ans.
La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Chez l'adulte
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
La posologie est de 25 à 300 mg/jour, soit 25 à 300 gouttes par jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 600 mg/jour maximum.
Chez c'enfant de plus de 3 ans
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité :
La posologie est de 1 à 5 mg/kg/jour, soit 1 à 5 gouttes/kg/jour.
Dosage - CHLORPROMAZINE - usage parentéral
Solution injectable
Réservé à l'adulte
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La posologie est de 25 à 50 mg par injection à renouveler en cas de besoin sans dépasser la dose de 150 mg par jour.
Mode d'administration
Voie injectable IM ou IV en perfusion.
Voie IM : CHLORPROMAZINE 25 mg/5 ml, solution injectable en ampoule doit être injecté en profondeur dans le muscle. La solution étant irritante, les injections intramusculaires superficielles doivent être évitées afin de minimiser les réactions locales.
Voie IV : CHLORPROMAZINE 25 mg/5 ml, solution injectable en ampoule doit être administré par perfusion afin de minimiser les réactions locales.

Indications

Indications - CHLORPROMAZINE - usage systémique
Chez l'adulte
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
Chez l'enfant de plus de 6 ans
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité.

Contre-indications

Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,
Antécédent d'agranulocytose,
Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie cœliaque),
En association avec :
Les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide),
Le citalopram,
L'escitalopram .

Effets indésirables

Effets indésirables - CHLORPROMAZINE - usage systémique
Affections hématologiques :
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
agranulocytose : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés,
leucopénie.
Affections du système immunitaire :
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
lupus érythémateux systémique rapportés chez des patients traités par la chlorpromazine. Dans certains cas, une positivité des anticorps antinucléaires peut être observée sans lupus érythémateux clinique.
Affections endocriniennes :
Fréquent et à doses plus élevées :
hyperprolactinémie, aménorrhée.
Fréquence indéterminée et à dose plus élevée :
galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Très fréquent et à doses plus élevées :
prise de poids.
Fréquent et à doses plus élevées :
altération de la tolérance au glucose .
Fréquence indéterminée :
à doses plus élevées : hyperglycémie , diabète.
hypertriglycéridémie, hyponatrémie, sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
Affections psychiatriques :
Fréquent et dès les faibles doses :
réactions anxieuses.
Fréquence indéterminée :
dès les doses faibles : indifférence, variation de l'état thymique.
léthargie
Affections du système nerveux :
Très fréquent :
dès les faibles doses : sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
à doses plus élevées :
dyskinésies précoces,
syndrome extrapyramidal :
§ akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques, § hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
akathisie.
dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
Fréquent :
convulsions,
hypertonie.
Fréquence indéterminée :
torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus,
akinésie,
hyperkinésie,
syndrome malin des neuroleptiques
Affections oculaires :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
troubles de l'accommodation liés à l'effet anticholinergique de la chlorpromazine.
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
Affections cardiaques :
Fréquent et dose-dépendants :
allongement de l'intervalle QT .
Fréquence indéterminée :
dose dépendant : torsades de pointes.
arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire.
Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par la chlorpromazine, souvent en association avec d'autres neuroleptiques .
Affections vasculaires :
Très fréquent et dès les faibles doses :
hypotension orthostatique.
Fréquence indéterminée :
des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolie pulmonaire parfois fatale, ainsi que des thromboses veineuses profondes ont été rapportés avec les antipsychotiques .
Affections gastro-intestinales :
Très fréquent et dès les faibles doses :
sécheresse de la bouche, constipation .
Fréquence indéterminée :
dès les faibles doses : iléus paralytique liés à l'effet anticholinergique de la chlorpromazine .
colites ischémiques, occlusion intestinale, nécrose gastro-intestinale (parfois fatale), colite nécrosante (parfois fatale), perforation intestinale (parfois fatale).
Affections hépatobiliaires :
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
atteintes hépatiques de type hépatocellulaire, cholestatique ou mixte pouvant entraîner le décès .
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquence indéterminée :
non dose-dépendants : réactions cutanées allergiques, photosensibilisation.
angiœdème, urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
rétention urinaire liée à l'effet anticholinergique de la chlorpromazine.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Fréquence indéterminée :
syndrome de sevrage néonatal .
Affections des organes de reproduction et du sein :
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
priapisme.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
dysrégulation thermique.

Surdosage

Syndrome parkinsonien gravissime, coma, convulsions.
Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de la chlorpromazine.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d'urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont CHLORPROMAZINE) au cours du troisième trimestre de grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation.
En conséquence, l'utilisation de la chlorpromazine est possible quel que soit le terme de la grossesse et les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
En raison du passage de la chlorpromazine dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Fertilité
Une diminution de la fertilité a été observée chez les animaux femelles traités par la chlorpromazine.
Chez les animaux mâles, les données sont insuffisantes pour évaluer l'effet de la chlorpromazine sur la fertilité.
Chez l'Homme, la chlorpromazine interagissant avec les récepteurs dopaminergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant être associée à une baisse de la fertilité féminine. Les données sont insuffisantes sur les conséquences d'une hyperprolactinémie masculine.

Interactions avec d'autres médicaments

+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
+ Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.
D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
Des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes;
Les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.
Associations contre-indiquées
+ Citalopram et escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
Associations déconseillées
+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels que arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, dompéridone, érythromycine IV, levofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, torémifène, vandétanib
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, propericiazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, sélegiline)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.
Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lithium
Syndrome confusionnel, hypertonie, hyperréflexivité avec parfois augmentation rapide de la lithémie.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Insuline
A fortes posologies (100 mg/jour de chlorpromazine), élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'insuline pendant le traitement par les neuroleptiques et après son arrêt.
+ Sulfamides hypoglycémiants
A fortes posologies (100 mg/jour de chlorpromazine), élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du neuroleptique pendant le traitement par les neuroleptiques et après son arrêt.
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, crizotinib, digitaliques, pasiréotide, pilocarpine, anticholinestérasiques).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Autres médicaments atropiniques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Antihypertenseurs
Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol) et bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Risque de majoration d'une hypotension notamment orthostatique.

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