Sections du site

Langue

- Français



Colestyramine


Colestyramine - la cholestyrarnine est une résine basique synthétique échangeuse d'ions, possédant une forte affinité pour les acides biliaires.


Colestyramine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Colestyramine - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
CHOLESTYRAMINE
Numéro CAS:
11041-12-6
Formule brute:
[C22H29NO]x
Nomenclature de l'UICPA:
[4-[3-(4-ethylphenyl)butyl]phenyl]-trimethyl-ammonium

[4-[3-(4-ethylphenyl)butyl]phenyl]-trimethylammonium

Partager sur les réseaux sociaux:

Colestyramine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
colestyramine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
colestyramine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
colestyramine
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Колестирамин
Pharmacopée américaine
cholestyramine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
colestiramina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
colestyraminum
Pharmacopée chinoise
考来烯胺
Pharmacopée mexicaine
colestyramine
- MXP


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • poudre

Pharmacodynamique

La cholestyrarnine est une résine basique synthétique échangeuse d'ions, possédant une forte affinité pour les acides biliaires. Elle fixe les acides biliaires sous forme d'un complexe insoluble, inhibant ainsi leur cycle entérohépatique et augmentant leur élimination fécale.
Bien que la synthèse hépatique du cholestérol soit augmentée sous l'action de la cholestyramine, le cholestérol est rapidement éliminé sous forme d'acides biliaires et la cholestérolémie est abaissée chez la majorité des patients.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - COLESTYRAMINE - voie orale

La cholestyramine n'est pas absorbée. Dans le tractus intestinal, elle échange les ions chlore pour des acides biliaires, qu'elle lie. Par ailleurs, la résine demeure inchangée.

Dosage

Dosage - COLESTYRAMINE - voie orale
Poudre
En moyenne : 1 sachet 3 fois par jour. L'administration se fera de préférence à l'heure du repas. Cependant, celle-ci pourrait être modifiée pour éviter toute interférence avec l'absorption d'autres thérapeutiques
Dans certains cas, cette dose est susceptible d'être dépassée si l'acceptabilité du traitement est satisfaisante. S'il faut augmenter la dose, ceci doit être fait graduellement avec une détermination périodique des taux de lipides / lipoprotéines.
Des doses de plus de 24 g de cholestyramine par jour peuvent interférer avec l'absorption normale des graisses.
En association avec le régime, ce traitement constitue un traitement symptomatique qui doit être très prolongé. Son efficacité sur la cholestérolémie doit être surveillée fréquemment les premiers mois puis périodiquement après.
Une tendance à la diminution de la cholestérolémie doit apparaître dans le premier mois de traitement. La triglycéridémie doit être évaluée périodiquement pour détecter tout changement significatif.
Mode d'administration
La spécialité ne doit pas être prise à l'état pur (sous forme sèche).
Verser la poudre à la surface de l'eau dans un demi-verre d'eau; éventuellement dans du jus de fruit (notamment du jus d'orange) ou du lait. Laisser reposer 1 à 2 minutes, puis remuer pour obtenir une suspension homogène.
Peut être également préparé chaque soir pour le lendemain et conservé au réfrigérateur.

Indications

Indications - COLESTYRAMINE - usage systémique
Hypercholestérolémie essentielle (classification type II de Frederickson) y compris xanthomatose,
lorsque le régime adapté et assidu s'est avéré insuffisant,
lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et (ou) qu'il existe des facteurs de risque associés.
La poursuite du régime est toujours indispensable.
Prévention primaire:
Lors d'une étude contrôlée multicentrique menée sur une période de 7 ans chez des sujets masculins souffrant d'une hypercholestérolémie de type II (cholestérol supérieur à 2,65 g/l) et indemnes de signes cliniques de maladie coronarienne, il a été observé par rapport au placebo, une réduction des événements coronaires, mortels ou non, sans réduction de la mortalité totale.
Prurits des cholestases intra et extra-hépatiques incomplètes.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:
insuffisance hépatique et en particulier obstruction complète des voies biliaires,
hypersensibilité à l'un des composants,
en cas de phénylcétonurie, en raison de la présence d'aspartame.
COLESTYRAMINE contient de l'aspartame, source de phénylalanine qui peut provoquer des effets délétères chez les personnes souffrant de phénylcétonurie.
Ce médicament est généralement déconseillé dans les cas suivants:
en association aux acides biliaires ,
en cas de constipation chronique .

Effets indésirables

Effets indésirables - COLESTYRAMINE - usage systémique
L'effet indésirable le plus fréquent est une constipation légère, transitoire, et bien contrôlée par les traitements habituels, nécessitant parfois la diminution de la posologie, voire l'arrêt temporaire du traitement chez certains patients. Les fortes doses et l'âge (supérieur à 60 ans) sont des facteurs prédisposants . COLESTYRAMINE peut provoquer de la constipation, l'aggraver si elle préexistait ou aggraver des états associés comme les hémorroïdes. Chez ces patients, la posologie de COLESTYRAMINE doit être réduite puisqu'elle peut provoquer l'impaction fécale.
Chez les patients constipés présentant des symptômes de maladie coronarienne, il faudra éviter l'effort au moment des selles et la posologie de COLESTYRAMINE sera adaptée afin d'éviter la constipation.
Effets indésirables moins fréquents :
douleurs abdominales, éructations, dysphagie, hoquet, ballonnement, diarrhée, météorisme, brûlures épigastriques, nausées, vomissements, anorexie, stéatorrhée, modification du goût, tendance aux saignements due à une hypothrombinémie (déficit en vitamines K et A), rares saignements nocturnes, déficit en vitamine D, acidose hyperchlorémique chez les enfants, et ostéoporose.
carcinogénèse et mutagénèse : l'hypothèse a été évoquée que la cholestyramine pouvait être chez le rat un promoteur du cancer du colon associée à un inducteur.
Le retentissement clinique chez l'homme de cette observation n'est pas connu. Dans l'étude contrôlée de prévention primaire , l'incidence totale des cancers a été identique dans les deux groupes. Cependant, la fréquence des cancers du tractus digestif a été un peu plus élevée dans le groupe “cholestyramine”. Le petit nombre de cas n'a pas permis de mettre en évidence une différence statistiquement significative.
Des sédiments calcifiés ont été occasionnellement observés dans les voies biliaires, ainsi que des vésicules porcelaine, y compris chez des patients qui avaient pris de la cholestyramine. Cependant, ceci pourrait être lié à la maladie hépatique et n'être pas imputable au produit.
Un patient a eu des coliques biliaires à chacune des trois fois où il a pris de la cholestyramine.
Une masse « terreuse » dans le colon transverse a été mise en évidence par la radiographie chez un patient souffrant d'un symptôme abdominal complexe.
D'autres effets indésirables ont été observés chez des patients prenant du COLESTYRAMINE:
gastro-intestinaux: saignements gastro-intestinaux, rectaux, hémorroïdaires, selles noires, douleurs rectales,
réactions d'hypersensibilité: rash, irritation de la peau, de la langue, de la région périanale, urticaire, asthme, essoufflements, respiration sifflante,
douleurs musculaires et articulaires,
maux de tête, vertiges, fatigue, somnolence, paresthésie,
pancréatite, diverticulite, modification du poids (perte ou gain), carries dentaires.

Surdosage

Un cas de surdosage avec COLESTYRAMINE a été rapporté chez un patient ayant pris 1 fois 1/2 la dose maximum journalière recommandée pendant plusieurs semaines. Aucune manifestation n'a été observée.
Cependant, un surdosage risque d'exposer à une apparition ou aggravation de constipation particulièrement chez le sujet âgé avec un risque d'occlusion intestinale.
Le surdosage expose également au risque d'hypovitaminose (A, D, K, E) et à une réduction de la folatémie.
L'utilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquer une acidose hyperchlorémique chez l'enfant ou chez l'insuffisant rénal .
Un traitement symptomatique sera à mettre en place.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois le suivi de grossesses exposées à la cholestyramine est insuffisant pour pouvoir exclure tout risque.
Les indications à la prescription de cholestyramine pendant la grossesse sont exceptionnelles et réservées aux cas sévères : femmes à très haut risque vasculaire, prurit intense lié à une cholestase gravidique sévère.
Du fait d'une possible interférence avec l'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique, veiller à prendre la cholestyramine à distance d'une supplémentation éventuelle.
Allaitement
S'il s'avère indispensable, le traitement doit être instauré avec précaution chez la femme allaitante, en raison du possible défaut d'absorption des vitamines liposolubles et de l'acide folique.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Acides biliaires (cholélitholytiques : acide chénodésoxycholique, acide ursodésoxycholique) : diminution de l'effet des acides biliaires qui sont fixés par la cholestyramine et éliminés.
Associations nécessitant des précautions d'emploi
COLESTYRAMINE retarde ou diminue l'absorption de traitements pris concomitamment :
+ Phénylbutazone, hydrochlorothiazide, tétracycline, pénicilline G phénobarbital (diminution de leur absorption intestinale).
+ Anticoagulants oraux : diminution de l'effet des anticoagulants oraux (diminution de leur absorption intestinale).
+ Digitaliques : diminution de l'effet des digitaliques (diminution de leur absorption digestive).
+ Hormones thyroïdiennes : diminution de l'activité des hormones thyroïdiennes (réduction de leur absorption intestinale).
Conduite à tenir:
Prendre les autres thérapeutiques à distance de la cholestyramine (par exemple 1 à 2 heures avant ou 4 heures après).

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019