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Cyamémazine


Cyamémazine - les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés: l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique, les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).


Cyamémazine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Cyamémazine - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
CYAMEMAZINE
Numéro CAS:
3546-03-0
Formule brute:
C19H21N3S
Nomenclature de l'UICPA:
10-[3-(dimethylamino)-2-methyl-propyl]phenothiazine-2-carbonitrile

10-[3-(dimethylamino)-2-methylpropyl]-2-phenothiazinecarbonitrile

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Composés chimiques

CYAMÉMAZINE
Dénomination commune internationale:
CYAMEMAZINE
Numéro CAS:
3546-03-0
Formule brute:
C19H21N3S
Nomenclature de l'UICPA:

10-[3-(dimethylamino)-2-methyl-propyl]phenothiazine-2-carbonitrile

10-[3-(dimethylamino)-2-methylpropyl]-2-phenothiazinecarbonitrile

CYAMÉMAZINE (TARTRATE DE)
Dénomination commune internationale:
CYAMEMAZINE TARTRATE
Numéro CAS:
93841-82-8
Formule brute:
C19H21N3S.C4H6O6

Cyamémazine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée Française
cyamémazine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
циамемазин
Pharmacopée américaine
cyamemazine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée internationale
cyamemazinum
Pharmacopée chinoise
氰美马嗪


Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé sécable
  • solution buvable en gouttes
  • solution injectable

Pharmacodynamique

Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés:
l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
Dans le cas de la cyamémazine, cette activité antidopaminergique est d'importance moyenne: l'activité antipsychotique est faible; les effets extrapyramidaux sont très modérés.
La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CYAMÉMAZINE - voie orale

Le temps de demi-vie plasmatique de la cyamémazine est de 10 heures.
L'élimination de la cyamémazine et de ses deux principaux métabolites (dérivés déméthylé et surtout sulfoxyde) se fait par voie urinaire pendant 72 heures.

Dosage

Dosage - CYAMÉMAZINE - voie orale
Comprimé pelliculé
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Chez l'adulte:
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
La posologie journalière est de 50 à 300 mg.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 600 mg/jour maximum.
Chez le sujet âgé, il est préférable de ne pas dépasser 100 mg/jour.
Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles:
la posologie journalière est de 25 à 100 mg;
la durée du traitement est limitée à 4 semaines.
Chez l'enfant de plus de 6 ans:
Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité:
1 à 4 mg/kg/jour.
Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
Solution buvable en gouttes
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Chez l'adulte
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
La posologie journalière est de 50 à 300 mg.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 600 mg/jour maximum.
Chez le sujet âgé, il est préférable de ne pas dépasser 100 mg/jour.
Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles :
La posologie journalière est de 25 à 100 mg.
La durée du traitement est limitée à 4 semaines.
Chez l'enfant de plus de 3 ans
Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité :
1 à 4 mg/kg/jour.
Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.
Mode d'administration
La seringue doseuse pour administration orale fournie avec la solution buvable est graduée de 5 gouttes en 5 gouttes (jusqu'à 50 gouttes), et permet l'administration de la dose correcte de cyamémazine.
5 gouttes correspondent à 5 mg de cyamémazine.
La dose à administrer est obtenue en tirant le piston jusqu'à la graduation correspondante.
L'utilisation de la seringue doseuse pour administration orale est strictement réservée à l'administration de cette solution.
Elle doit être rincée et séchée après chaque utilisation.
Elle ne doit pas être laissée dans le flacon après utilisation.
Dosage - CYAMÉMAZINE - usage parentéral
Solution injectable
Voie injectable intramusculaire.
Réservé à l'adulte
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
La posologie est de 25 à 200 mg/jour soit 1/2 à 4 ampoule par jour.
La posologie moyenne est de 100 mg par jour pendant 3 à 4 jours. Le relais sera pris par la forme orale en doublant les doses.
Chez le sujet âgé, cette forme injectable n'est pas recommandée.

Indications

Indications - CYAMÉMAZINE - usage systémique
Chez l'adulte:
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles.
En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
Chez l'enfant de plus de 6 ans:
Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.

Contre-indications

Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
Antécédent d'agranulocytose.
En association avec :
les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide).
le citalopram et l'escitalopram
l'hydroxyzine
la dompéridone

Effets indésirables

Effets indésirables - CYAMÉMAZINE - usage systémique
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très rare et non dose-dépendants:
agranulocytose: des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés,
leucopénie.
Affections vasculaires :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
hypotension orthostatique.
Fréquence indéterminée :
Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques .
Affections du système nerveux :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
sédation ou somnolence plus marquée en début de traitement.
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...),
syndrome extrapyramidal :
akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
akathisie.
dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
Très rare :
crises convulsives, principalement en cas d'antécédents d'épilepsie , ou en présence d'autres facteurs de risque tels qu'association d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène ou alcoolisme.
Fréquence indéterminée :
syndrome malin des neuroleptiques .
Affections gastro-intestinales :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
sécheresse de la bouche, constipation voir iléus paralytique liés aux effets anticholinergiques de la cyamémazine .
Très rare et à doses plus élevées :
entérocolite nécrosante potentiellement fatale liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine .
Affections oculaires :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
troubles de l'accommodation liés aux effets anticholinergiques de la cyamémazine.
Très rare et non dose-dépendants :
dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
Affections du rein et des voies urinaires :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
risque de rétention urinaire lié aux effets anticholinergiques de la cyamémazine.
Affections psychiatriques :
Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
confusion liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine, indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.
Affections endocriniennes :
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
hyperprolactinémie
Affections des organes de reproduction et du sein :
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
aménorrhée, galactorrhée, impuissance, frigidité, gynécomastie.
Très rare:
priapisme.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
dysrégulation thermique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
prise de poids, hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose .
Fréquence indéterminée :
hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH).
Affections cardiaques :
Rare et dose-dépendant :
allongement de l'intervalle QT.
Très rare et dose-dépendant :
torsades de pointe.
Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par les neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiaziniques, butyrophénone ou benzamide .
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très rares et non dose-dépendants :
réactions cutanées allergiques, photosensibilisation.
Investigations :
Fréquence indéterminée :
positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
Affections hépatobiliaires :
Fréquence indéterminée :
possibilité d'ictère cholestatique et rares cas d'atteinte hépatique, principalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Fréquence indéterminée :
syndrome de sevrage néonatal .

Surdosage

Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de la cyamémazine.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation.
En conséquence, l'utilisation de la cyamémazine est possible quel que soit le terme de la grossesse et les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques. Cependant, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone et l'hydroxyzine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Associations contre-indiquées
+ Dopaminergiques hors Parkinson (carbergoline, quinagolide) :
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
+ Citalopram, escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Hydroxyzine, dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Associations déconseillées
+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, chlorpromazine, dropéridol, flupenthixol, fluphenazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, pipampérone, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (arténimole, chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine, pipéraquine) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol), et autres médicaments tels que : arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, domperidone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vandetanib, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa :
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone) :
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de "syndrome malin des neuroleptiques").
+ Méthadone :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointe.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique. Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine, ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Lithium
Risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Anagrelide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption des neuroleptiques phénothiaziniques ingérés simultanément. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Autres médicaments atropiniques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par Orlistat.

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