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Dihydrocodéine


Dihydrocodéine - la


Dihydrocodéine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Dihydrocodéine - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
DIHYDROCODEINE
Numéro CAS:
125-28-0
Formule brute:
C18H23NO3
Nomenclature de l'UICPA:
(4R,4aR,7S,7aR,12bS)-9-methoxy-3-methyl-2,4,4a,5,6,7,7a,13-octahydro-1H-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-ol

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Composés chimiques

DIHYDROCODÉINE
Dénomination commune internationale:
DIHYDROCODEINE
Numéro CAS:
125-28-0
Formule brute:
C18H23NO3
Nomenclature de l'UICPA:

(4R,4aR,7S,7aR,12bS)-9-methoxy-3-methyl-2,4,4a,5,6,7,7a,13-octahydro-1H-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-ol

DIHYDROCODÉINE (TARTRATE DE)
Dénomination commune internationale:
DIHYDROCODEINE BITARTRATE
Numéro CAS:
5965-13-9
Formule brute:
C22H29NO9
Nomenclature de l'UICPA:

(4R,4aR,7S,7aR,12bS)-9-methoxy-3-methyl-2,4,4a,5,6,7,7a,13-octahydro-1H-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-ol;(2R,3R)-2,3-dihydroxybutanedioic acid

DIHYDROCODEINE PHOSPHATE
Numéro CAS:
24204-13-5
Formule brute:
C18H23NO3.H3O4P
DIHYDROCODEINE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
36418-29-8
Formule brute:
C18H23NO3.ClH
DIHYDROCODEINE THIOCYANATE
Numéro CAS:
84824-87-3
Formule brute:
C18H23NO3.CHNS

Dihydrocodéine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
dihydrocodeine
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
dihydrocodéine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
dihydrocodeine
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Дигидрокодеин
Pharmacopée américaine
dihydrocodeine
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée allemande
dihydrocodeine
Pharmacopée d'Italie
diidrocodeina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée hongroise
dihydrocodeine
- OGYI
Pharmacopée internationale
dihydrocodeinum
Pharmacopée chinoise
二氢可待因


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé à libération prolongée

Pharmacodynamique

La dihydrocodéine est un agoniste opioïde pur.
Action sur le système nerveux central :
La dihydrocodéine possède une activité antalgique dont la puissance est environ le dixième de celle de la morphine.
La dihydrocodéine peut produire une dépression respiratoire par action directe au niveau des centres respiratoires du tronc cérébral.
Action sur les centres respiratoires :
La dihydrocodéine exerce une action dépressive.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - DIHYDROCODÉINE - voie orale

Forme à libération prolongée permettant une administration orale biquotidienne.
La structure moléculaire de la dihydrocodéine ne diffère de celle de la codéine que par la saturation de la liaison 7,8.
La biodisponibilité par voie orale est limitée du fait d'un effet d'un 1er passage hépatique : les réactions de biotransformation sont semblables à celles de la codéine (déméthylation, oxydation et surtout conjugaison) aboutissant à des produits inactifs – l'élimination des métabolites est rénale. Un possible métabolisme rénal est discuté.
Le métabolisme de la dihydrocodéine présente des similitudes importantes avec le métabolisme de la codéine. Le dihydrocodéine est également un substrat de l'enzyme polymorphe CYP2D6. Cette enzyme catalyse la conversion de la dihydrocodéine en dihydromorphine par la voie d'Odéméthylation .

Dosage

Dosage - DIHYDROCODÉINE - voie orale
Comprimé à libération prolongée
Cette présentation est réservée à l'adulte (à partir de 15 ans).
Posologie
La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur ; la plus faible dose efficace doit généralement être utilisée, pour la durée la plus courte possible.
Si un traitement au long cours de la douleur par DIHYDROCODÉINE est nécessaire, compte tenu de la nature et de la sévérité de la maladie, il convient de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (en intercalant, si nécessaire, des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si, et dans quelle mesure, la poursuite du traitement est nécessaire.
Adultes (à partir de 15 ans)
1 comprimé à libération prolongée de 60 mg, à renouveler si nécessaire au bout de 12 heures, sans dépasser 2 comprimés par jour (posologie maximale).
Attention : prendre en compte l'ensemble des médicaments pour éviter un surdosage en opioïdes, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription .
Population pédiatrique
Enfants de moins de 15 ans :
DIHYDROCODÉINE 60 mg, comprimé à libération prolongée est contre-indiqué chez les enfants de moins de 15 ans .
Populations particulières
Sujet âgé
Chez les patients âgés, la dihydrocodéine nécessite une adaptation posologique (début du traitement à posologie réduite avec adaptation par la suite en fonction de la clinique).
Insuffisance rénale
Chez les patients insuffisants rénaux, la dihydrocodéine nécessite une adaptation posologique (début du traitement à posologie réduite avec adaptation par la suite en fonction de la clinique).
Insuffisance hépatique
Chez les patients insuffisants hépatiques, la dihydrocodéine nécessite une adaptation posologique (début du traitement à posologie réduite avec adaptation par la suite en fonction de la clinique).
Mode d'administration
Voie orale.
Avaler le comprimé en entier avec un verre d'eau, ne pas le casser, le croquer, le mâcher, ni l'écraser.

Indications

Indications - DIHYDROCODÉINE - usage systémique
DIHYDROCODÉINE est indiqué chez l'adulte (à partir de 15 ans) pour le traitement symptomatique des douleurs d'intensité modérée.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :
Insuffisance respiratoire quel que soit le degré de l'insuffisance en raison de l'effet dépresseur de la DHC sur les centres respiratoires,
Insuffisance hépatocellulaire et/ou rénale grave,
Enfants de moins de 15 ans,
En association avec l'oxybate de sodium .

Effets indésirables

Effets indésirables - DIHYDROCODÉINE - usage systémique
Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont : une constipation, des douleurs abdominales, une sécheresse de la bouche, des nausées et vomissements, des céphalées, une somnolence.
L'incidence des effets indésirables classés par classe de systèmes organes est présentée ci-dessous. La définition des catégories de fréquences de survenue est la suivante :
Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100, <1/10), Peu fréquent (≥1/1000, <1/100), Rare (≥1/10 000, <1/1000), Très rare (<1/10 000), Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée Angio-œdème (Œdème de Quincke).
Affections psychiatriques
Fréquent Hallucinations,
Fréquence indéterminée Etat confusionnel, pharmacodépendance, dysphorie.
Affections du système nerveux
Très fréquent Somnolence, céphalées,
Fréquent Sensations vertigineuses,
Fréquence indéterminée Convulsions, sédation.
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée Hypotension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée Dépression respiratoire, bronchospasme.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent Douleur abdominale, constipation, sécheresse de la bouche, nausées, vomissements,
Fréquence indéterminée Diarrhée, iléus paralytique (en relation avec la constipation).
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée Spasme du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent Hyperhidrose,
Fréquence indéterminée Prurit, urticaire, rash.
Affection du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée Rétention urinaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'injection
Fréquent Asthénie
Fréquence indéterminée Syndrome de sevrage, syndrome de sevrage néonatal.
Aux doses suprathérapeutiques
Risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal pouvant être observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane.

Surdosage

Symptômes
Les signes d'un surdosage en dihydrocodéine sont : une somnolence pouvant évoluer vers un coma, un myosis, des vomissements, une hypotension, une hypothermie, des signes d'histamino-libération, une dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), pouvant être fatal dans les cas les plus graves.
Conduite d'urgence
Assurer la liberté des voies respiratoires (aspiration), maintenir la ventilation et la circulation en fonction des symptômes.
En cas de surdosage, de la naloxone peut être administrée.
Précaution
Chez les sujets dépendants des morphino-mimétiques une injection de naloxone à dose élevée peut provoquer un syndrome de sevrage. Chez ces sujets, la naloxone doit être injectée à doses progressives.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les données animales sont insuffisantes pour exclure toute toxicité sur la reproduction. Les données sur l'utilisation de la dihydrocodéine chez la femme enceinte sont limitées. En conséquence, DIHYDROCODÉINE n'est pas recommandé au cours de la grossesse.
Par ailleurs, en cas d'administration en fin de grossesse, il convient de tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament et d'envisager une surveillance néonatale :
- risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né en cas d'administration prolongée en fin de grossesse, et cela quelle que soit la dose ;
- risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses, même en traitement bref, avant ou pendant l'accouchement.
Allaitement
Le passage de la dihydrocodéine dans le lait maternel n'est pas connu. Compte-tenu des risques de dépression respiratoire du nouveau-né, il est préférable d'éviter d'utiliser DIHYDROCODÉINE au cours de l'allaitement.

Interactions avec d'autres médicaments

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs tricycliques ou sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, des IMAO, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Associations déconseillées
+ Morphinique antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)
Risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.
+ Consommation d'alcool.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques+ Médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou substances apparentées
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
Associations à prendre en compte
+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol),
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphine-like (dextrométorphane, noscapine, pholcodine),
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine),
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.

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