Sections du site

Langue

- Français



Énoxacine anhydre


Énoxacine anhydre - l'énoxacine agit sur la réplication de l'adn en inhibant l'adn gyrase.


Énoxacine anhydre - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Énoxacine anhydre - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
ENOXACIN
Numéro CAS:
74011-58-8
Formule brute:
C15H17FN4O3
Nomenclature de l'UICPA:
1-ethyl-6-fluoro-4-oxo-7-piperazin-1-yl-1,8-naphthyridine-3-carboxylic acid

1-ethyl-6-fluoro-4-oxo-7-(1-piperazinyl)-1,8-naphthyridine-3-carboxylic acid

Partager sur les réseaux sociaux:

Composés chimiques

ÉNOXACINE ANHYDRE
Dénomination commune internationale:
ENOXACIN
Numéro CAS:
74011-58-8
Formule brute:
C15H17FN4O3
Nomenclature de l'UICPA:

1-ethyl-6-fluoro-4-oxo-7-piperazin-1-yl-1,8-naphthyridine-3-carboxylic acid

1-ethyl-6-fluoro-4-oxo-7-(1-piperazinyl)-1,8-naphthyridine-3-carboxylic acid

ÉNOXACINE SESQUIHYDRATÉ
Dénomination commune internationale:
ENOXACIN SESQUIHYDRATE
Numéro CAS:
84294-96-2
Formule brute:
2C15H17FN4O3.3H2O

Énoxacine anhydre - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
enoxacin
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
énoxacine anhydre
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
enoxacin
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Эноксацин
Pharmacopée américaine
enoxacin
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
enoxacina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
enoxacinum
Pharmacopée chinoise
依诺沙星


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé

Pharmacodynamique

L'énoxacine agit sur la réplication de l'ADN en inhibant l'ADN gyrase.
Concentrations critiques
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes :
Recommandations du Comité de l'Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie (CA-SFM)
S £ 1 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
Classification des espèces en fonction de la sensibilité à l'énoxacine :
Classes
ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Enterococcus faecalis ($)
Staphylococcus méticilline-sensible
Aérobies à Gram négatif
Morganella morganii
Proteus vulgaris
Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise > 10%)
Aérobies à Gram positif
Staphylococcus méticilline-résistant (+) (1)
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+)
Citrobacter freundii
Enterobacter cloacae
Escherichia coli
Klebsiella
Proteus mirabilis
Providencia (+)
Pseudomonas aeruginosa (+)
Serratia
ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Enterococcus faecium
Streptococcus
($) Espèce naturellement intermédiaire en l'absence de mécanisme de résistance
(+) La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France.
(1) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ÉNOXACINE - voie orale

Absorption
Après administration orale de 200 mg ou de 400 mg d'énoxacine, l'énoxacine est absorbée rapidement (temps du pic plasmatique (Tmax) observé entre 1 et 2 heures) avec une biodisponibilité absolue de 80 - 90 %, indépendante de la dose.
La valeur du pic plasmatique (Cmax) après prise unique d'énoxacine est de:
1,0 - 1,5 mcg/ml à la dose de 200 mg
2,5 - 3,5 mcg/ml à la dose de 400 mg.
Après administrations répétées de 400 mg ou 800 mg/jour, l'équilibre est atteint dès le deuxième ou troisième jour, avec des concentrations plasmatiques de:
1,0 - 2,5 mcg/ml à la dose de 200 mg toutes les 12 heures
1,4 - 3,7 mcg/ml à la dose de 400 mg toutes les 24 heures
2,5 - 5,5 mcg/ml à la dose de 400 mg toutes les 12 heures
Distribution
La liaison de l'énoxacine aux protéines plasmatiques est modérée, de l'ordre de 30 à 40 %.
Le volume de distribution, estimé à partir de l'aire sous la courbe, est de 2 à 3 litres par kg.
Les concentrations tissulaires à l'état d'équilibre (posologie de 400 mg deux fois par jour) sont les suivantes:
parenchyme rénal: le rapport entre les concentrations maximales rein sur plasma est de 3 à 4.
parenchyme prostatique: le rapport entre les concentrations maximales prostate sur plasma est proche de 2.
parenchyme pulmonaire: des concentrations de 7 à 12 mcg/g ont été observées.
sécrétions bronchiques: le rapport des concentrations maximales sécrétions sur plasma est de 1 à 1,3.
Elimination
L'énoxacine est principalement éliminée par voie urinaire, principalement sous forme inchangée.
Sa demi-vie plasmatique est proche de 4 à 5 heures après administration unique et proche de 6 à 7 heures après prises répétées.
Métabolisme
L'énoxacine est faiblement métabolisée (20 % de la dose administrée); le principal métabolite est l'oxo-énoxacine.
Excrétion
L'élimination rénale du produit inchangé représente 40 à 50 % de la dose ingérée, contre 10 à 15 % pour l'oxo-énoxacine.
Après administration unique d'énoxacine, les concentrations urinaires de produit inchangé durant les intervalles 0 - 2 h et 8 - 12 h sont les suivantes:
51 - 169 mcg/ml et 9 - 50 mcg/ml après administration de 200 mg
101 - 436 mcg/ml et 27 - 163 mcg/ml après administration de 400 mg.
La clairance rénale est de 300 ml/min et 200 ml/min après administration de 200 et 400 mg en dose unique, respectivement.
Après administrations répétées, les concentrations urinaires du produit inchangé durant les intervalles 0 - 2 heures et 8 - 12 heures sont les suivantes:
64 - 410 mcg/ml et 47 - 129 mcg/ml après administration de 200 mg toutes les 12 heures
118 - 1502 mcg/ml et 160 - 484 mcg/ml après administration de 400 mg toutes les 12 heures.
Après administrations répétées de 400 mg une fois par jour, les concentrations urinaires durant les intervalles 0 - 4 heures et 20 - 24 heures sont respectivement de 71 - 730 mcg/ml et 12 - 115 mcg/ml.
La clairance rénale après administration répétée est de:
200 ml/mn après administration de 200 mg toutes les 12 heures,
150 ml/mn après administration de 400 mg toutes les 12 heures,
200 ml/mn après administration de 400 mg toutes les 24 heures.
Pharmacocinétique chez les patients à risque
Insuffisants rénaux.
Le pic plasmatique observé chez des patients en insuffisance rénale est comparable à celui observé chez le patient à fonction rénale normale, même si un retard à l'absorption peut être constaté. La demi-vie est plus longue (7 à 10 heures) chez l'insuffisant rénal que chez le sujet sain. La valeur de la demi-vie n'est pas corrélée au degré d'insuffisance rénale (clairance à la créatinine), vraisemblablement à cause d'une élimination extra-rénale.
Les concentrations urinaires diminuent en fonction du degré d'insuffisance rénale; lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/mn, elles deviennent trop faibles pour espérer une activité thérapeutique dans le traitement de l'infection urinaire. L'énoxacine n'est pas dialysable (environ 3 % de la dose administrée est épuré durant une séance de dialyse).
Sujets âgés
Bien qu'il existe chez le sujet âgé une diminution de la clairance rénale, une augmentation du pic plasmatique (Cmax) et de l'aire sous la courbe par rapport aux sujets jeunes, il n'est pas nécessaire de modifier la posologie du médicament chez le sujet âgé.
Influence de l'alimentation
Un repas, riche en hydrates de carbone ou en graisses, peut retarder légèrement l'absorption de l'énoxacine, le temps du pic plasmatique (Tmax) étant augmenté. En revanche, les autres paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par rapport au sujet en état de jeûne.

Dosage

Dosage - ÉNOXACINE - voie orale
Comprimé pelliculé
Adultes
Chez le sujet aux fonctions rénales normales
Cystites aiguës simples non compliquées de la femme non ménopausée : 400 mg par jour, en une prise quotidienne vespérale de deux comprimés dosés à 200 mg pendant 5 jours.
Cystites compliquées de la femme: 400 mg par jour, en deux prises de 1 comprimé dosé à 200 mg.
Prostatites : 800 mg par jour, en deux prises de 2 comprimés dosés à 200 mg.
Urétrites gonococciques aiguës non compliquées de l'homme: 200 ou 400 mg selon le poids du patient, en dose unique.
Chez le sujet insuffisant rénal
Clairance de la créatinine (ml/min)
Posologie
> 80
Pas de modification du schéma posologique ; voir la posologie habituelle
30 - 80
Pas de modification du schéma posologique ; voir la posologie habituelle
< 30
Utilisation de l'énoxacine uniquement dans le traitement des prostatites : 400 mg toutes les 24 heures
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés d'énoxacine doivent être avalés avec un grand verre d'eau. Ils sont à prendre de préférence au cours des repas pour éviter les troubles digestifs.

Indications

Indications - ÉNOXACINE - usage systémique
ÉNOXACINE est indiqué chez l'adulte dans le traitement des infections suivantes . Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l'énoxacine avant d'initier le traitement.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Chez l'adulte :
cystites aiguës simples non compliquées de la femme non ménopausée,
cystites compliquées de la femme,
urétrites gonococciques aiguës non compliquées de l'homme dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae sensibles. L'énoxacine doit être administrée pour le traitement des urétrites gonococciques seulement si la présence d'une souche de Neisseria gonorrhoeae résistante à l'énoxacine peut être exclue ,
prostatites à bactéries sensibles.
Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l'association d'un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d'une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d'échec.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé :
chez les patients ayant une hypersensibilité à l'énoxacine, à d'autres quinolones ou à l'un des composants de ce médicament ,
chez les patients épileptiques,
chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l'administration de quinolones,
chez les enfants ou adolescents en période de croissance (en raison du risque d'arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations),
en cas d'allaitement ,
en cas d'administration concomitante d'énoxacine et de duloxétine, et en cas d'administration concomitante d'énoxacine et de théophylline (et par extrapolation aminophylline) .

Effets indésirables

Effets indésirables - ÉNOXACINE - usage systémique
Les effets indésirables sont listés ci-après par système classe-organe, conformément à la classification MedDRA.
La fréquence des effets indésirables est définie selon la convention ci-après : très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, 1/10) ; peu fréquent (1/1 000, 1/100) ; rare (1/10 000, 1/1000) ; très rare (1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Comme la plupart des données proviennent d'observations post marketing, les fréquences ne peuvent être estimées et sont considérées comme « indéterminées ».
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée : anémie, leucopénie, hyperéosinophilie, thrombopénie
Affections cardiaques
Très rare : tachycardie
Affections oculaires
Peu fréquent : troubles de la vision
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : diarrhée
Fréquence indéterminée : colite
Affections hépatobiliaires
Très fréquent : élévation du taux de phosphatases alcalines
Affection du système immunitaire
Fréquent : urticaire
Rare : réactions anaphylactiques pouvant entraîner une mise en jeu du pronostic vital, œdème de Quincke
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare : hyperglycémie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare : troubles tendineux tels que la tendinite du tendon d'Achille, rupture du tendon
Très rare : douleurs musculaires et/ou articulaires
Affections du système nerveux
Fréquent : vertiges, céphalées
Très rare : convulsions , neuropathie périphérique incluant une paresthésie distale
Affections psychiatriques
Très rare : dépression, hallucinations, réactions psychotiques
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : augmentation de la créatinine
Fréquence indéterminée : insuffisance rénale aiguë
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : rash, éruption, érythème
Fréquent : prurit, photosensibilité
Très rare : vascularite, purpura vasculaire, pétéchies
Fréquence indéterminée : effets cutanés graves incluant des cas de syndromes de Stevens-Johnson
Affections vasculaires
Très rare : hypotension

Surdosage

Le traitement est symptomatique.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'énoxacine pendant la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes, bien que les études effectuées chez l'animal n'aient pas mis en évidence d'effet tératogène. Des atteintes articulaires ont été décrites chez des enfants traités par des quinolones, mais à ce jour, aucun cas d'arthropathie secondaire à une exposition in utero n'est rapporté.
Allaitement
L'administration de ce médicament fait contre-indiquer l'allaitement, en raison du passage des quinolones dans le lait maternel et du risque articulaire pour le nouveau-né allaité.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées + Duloxétine
Risque d'augmentation des effets indésirables de la duloxétine par diminution de son métabolisme hépatique par l'énoxacine.
+ Théophylline (et par extrapolation, aminophylline)
Surdosage en théophylline par diminution importante de son métabolisme.
Associations déconseillées + Caféine
Augmentation des concentrations plasmatiques de caféine, pouvant entraîner excitations et hallucinations par diminution de son métabolisme hépatique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + Antivitamines K
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la fluoroquinolone et après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
+ Didanosine
L'administration simultanée de certaines fluoroquinolones avec la didanosine peut entrainer la formation de complexes insolubles et une augmentation du pH de l'environnement gastrique conduisant à une diminution de l'absorption de la quinolone. Par mesure de précaution, il est recommandé d'administrer l'énoxacine si possible au moins 2 heures avant ou plus de 2 heures après la prise de didanosine.
+ Fer, Zinc
Diminution de l'absorption digestive de l'énoxacine. Prendre les sels de fer à distance de l'énoxacine (plus de 2 heures, si possible).
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
+ Mycophénolate mofetil
Diminution des concentrations de l'acide mycophénolique d'environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d'efficacité.
+ Ropinirole
Augmentation des concentrations plasmatiques de ropinirole avec signes de surdosage par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et réduction de la posologie du ropinirole pendant le traitement par l'énoxacine et après son arrêt.
+ Strontium
Diminution de l'absorption digestive du strontium. Prendre le strontium à distance de l'énoxacine (plus de deux heures si possible).
+ Sucralfate
Diminution de l'absorption digestive de l'énoxacine. Prendre le sucralfate à distance de l'énoxacine (plus de 2 heures, si possible).
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019