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Étoposide


Étoposide - l'étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine.


Étoposide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Étoposide - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
ETOPOSIDE
Numéro CAS:
33419-42-0
Formule brute:
C29H32O13
Nomenclature de l'UICPA:
(5S,5aR,8aR,9R)-5-[[(2R,4aR,6R,7R,8R,8aS)-7,8-dihydroxy-2-methyl-4,4a,6,7,8,8a-hexahydropyrano[3,2-d][1,3]dioxin-6-yl]oxy]-9-(4-hydroxy-3,5-dimethoxy-phenyl)-5a,6,8a,9-tetrahydro-5H-isobenzofuro[6,5-f][1,3]benzodioxol-8-one

(5S,5aR,8aR,9R)-5-[[(2R,4aR,6R,7R,8R,8aS)-7,8-dihydroxy-2-methyl-4,4a,6,7,8,8a-hexahydropyrano[3,2-d][1,3]dioxin-6-yl]oxy]-9-(4-hydroxy-3,5-dimethoxyphenyl)-5a,6,8a,9-tetrahydro-5H-isobenzofuro[6,5-f][1,3]benzodioxol-8-one

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Composés chimiques

ÉTOPOSIDE
Dénomination commune internationale:
ETOPOSIDE
Numéro CAS:
33419-42-0
Formule brute:
C29H32O13
Nomenclature de l'UICPA:

(5S,5aR,8aR,9R)-5-[[(2R,4aR,6R,7R,8R,8aS)-7,8-dihydroxy-2-methyl-4,4a,6,7,8,8a-hexahydropyrano[3,2-d][1,3]dioxin-6-yl]oxy]-9-(4-hydroxy-3,5-dimethoxy-phenyl)-5a,6,8a,9-tetrahydro-5H-isobenzofuro[6,5-f][1,3]benzodioxol-8-one

(5S,5aR,8aR,9R)-5-[[(2R,4aR,6R,7R,8R,8aS)-7,8-dihydroxy-2-methyl-4,4a,6,7,8,8a-hexahydropyrano[3,2-d][1,3]dioxin-6-yl]oxy]-9-(4-hydroxy-3,5-dimethoxyphenyl)-5a,6,8a,9-tetrahydro-5H-isobenzofuro[6,5-f][1,3]benzodioxol-8-one

ÉTOPOSIDE (PHOSPHATE D')
Dénomination commune internationale:
ETOPOSIDE PHOSPHATE
Numéro CAS:
117091-64-2
Formule brute:
C29H33O16P
ETOPOSIDE GLUCURONIDE
Numéro CAS:
100007-55-4
Formule brute:
C35H40O19

Étoposide - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
etoposide
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
étoposide
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
etoposide
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Этопозид
Pharmacopée américaine
etoposide
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
etoposide
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
etoposide
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
etoposidum
Pharmacopée chinoise
依托泊苷
Pharmacopée mexicaine
etoposide
- MXP


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • capsule
  • capsule molle
  • poudre pour solution injectable pour perfusion
  • solution injectable pour perfusion
  • solution à diluer pour perfusion

Pharmacodynamique

L'étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine. Son effet principal semble intervenir durant la phase G2du cycle cellulaire. Deux réactions dépendant de la dose se produisent : aux concentrations élevées (> 10 µg/mL), une lyse des cellules entrant en mitose peut être observée ; aux faibles concentrations (0,3 à 10 µg/mL), l'étoposide empêche les cellules d'entrer en prophase. Le principal effet macromoléculaire semble être l'inhibition de la synthèse de l'ADN.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ÉTOPOSIDE - usage parentéral

Après une perfusion intraveineuse, la concentration plasmatique d'étoposide diminue selon une courbe bi-exponentielle, avec une demi-vie de distribution d'environ 1,5 heure, suivie d'une demi-vie d'élimination terminale de 4 à 11 heures. La clairance corporelle totale est de 16 – 36 mL/minute/m² et est indépendante de la dose dans l'intervalle posologique de 100 à 600 mg/m². La demi-vie terminale est aussi indépendante de la dose dans cette plage posologique. L'étoposide ne s'accumule pas dans le plasma lorsqu'il est administré par voie intraveineuse à 100 mg/m²/jour pendant 4 à 6 jours. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est compris entre 7 et 17 l/m². La distribution dans le liquide céphalorachidien est faible et variable. Les études in vitro montrent que l'étoposide est fortement lié aux protéines plasmatiques humaines (97 %).
L'élimination de l'étoposide se fait par voie rénale et par voie non rénale. Après administration intraveineuse de3H-étoposide (70-290 mg/m²) 42 à 67 % de la dose ont été récupérés dans l'urine et 0 à 16 %, dans les fèces. 8 à 35 % de la dose ont été excrétés dans l'urine dans les premières 24 heures sous forme de médicament inchangé. La voie principale d'élimination non rénale de l'étoposide est le métabolisme. Moins de 6 % de la dose administrée sont excrétés dans la bile. Chez les adultes, la clairance corporelle totale de l'étoposide est corrélée à la clairance de la créatinine, une faible concentration sérique en albumine et la clairance non rénale. Chez les enfants, une concentration sérique élevée en GPT a été associée à une diminution de la clairance de l'étoposide. Une insuffisance rénale ou hépatique peut augmenter la concentration de l'étoposide dans les tissus du fait de la diminution de la capacité d'élimination métabolique ou rénale.

Dosage

Dosage - ÉTOPOSIDE - voie orale
Capsule molle
ÉTOPOSIDE doit être administré uniquement sous la supervision d'un médecin qualifié et expérimenté dans l'utilisation des produits médicaux antinéoplasiques .
La dose de ÉTOPOSIDE est basée sur la dose intraveineuse recommandée, qui prend en compte la biodisponibilité dose-dépendante de ÉTOPOSIDE. Une dose orale de 100 mg sera comparable à une dose intraveineuse de 75 mg ; une dose orale de 400 mg sera comparable à une dose intraveineuse de 200 mg.
La variabilité intra-patient de l'exposition (c'est-à-dire entre les cycles) est plus importante avec l'administration orale qu'après une administration intraveineuse .
Monothérapie
La dose habituelle de ÉTOPOSIDE administrée par voie orale est de 100 à 200 mg/m2/jour aux jours 1 à 5 ou 200 mg/m2/jour aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines. Les doses quotidiennes supérieures à 200 mg doivent être divisées en deux prises par jour.
Traitement d'association
La dose habituelle de ÉTOPOSIDE administrée par voie orale est de 100 à 200 mg/m2/jour aux jours 1 à 5 ou 200 mg/m2/jour aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines en association à d'autres médicaments autorisés dans l'indication concernée.
La posologie doit être modifiée pour tenir compte des effets myélosuppresseurs des autres médicaments de l'association ou des effets des radiothérapies ou chimiothérapies antérieures , qui peuvent avoir compromis les réserves médullaires. Au-delà de la dose initiale, les doses doivent être ajustées si la numération des neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours. En outre, la dose doit être ajustée en cas d'apparition de fièvre, d'infection, ou en présence d'une numération thrombocytaire inférieure à 25 000 cellules/mm3, qui n'est pas due à la maladie. Les doses de suivi doivent être ajustées en cas de toxicités de grade 3 ou 4 ou si la clairance rénale de la créatinine est inférieure à 50 mL/min. En présence d'une clairance de la créatinine basse, de 15 à 50 mL/min, une diminution de la dose de 25 % est recommandée.
Autre posologie
Une variante de posologie pour ÉTOPOSIDE en capsules est de 50 mg/m2/jour pendant 2 à 3 semaines, en plusieurs cycles, avec un intervalle d'une semaine ou un intervalle suffisant pour le rétablissement de la fonction médullaire.
Neutropénie et thrombocytopénie
Les patients ne doivent pas recevoir de nouveau cycle de traitement par ÉTOPOSIDE si la numération des neutrophiles est inférieure à 1 500 cellules/mm3 ou si la numération plaquettaire est inférieure à 100 000 cellules/mm3, sauf si cela est dû au cancer.
Population âgée
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés (> 65 ans), autre que la restriction concernant la fonction rénale .
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité de ÉTOPOSIDE chez les enfants de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Insuffisance rénale :
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, la modification suivante de la dose initiale doit être envisagée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée.
Clairance de la créatinine mesurée
Dose d'étoposide
> 50 mL/min
100 % de la dose
15-50 mL/min
75 % de la dose
Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 15 mL/min et sous dialyse, il est probable qu'une réduction posologique supplémentaire soit nécessaire car la clairance de l'étoposide est davantage réduite chez ces patients.
Mode d'administration
Les capsules doivent être prises à jeun.
Poudre pour solution injectable pour perfusion
La dose recommandée d'ÉTOPOSIDE chez l'adulte est de 50 à 100 mg/m2/jour (équivalent étoposide) aux jours 1 à 5 ou de 100 à 120 mg/m2 aux jours 1, 3 et 5 toutes les 3 à 4 semaines, en association à d'autres médicaments indiqués dans la maladie à traiter. Au-delà de la dose initiale, les doses doivent être ajustées si la numération des neutrophiles est inférieure à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours. En outre, la dose doit être ajustée en cas d'apparition de fièvre, d'infection, ou en présence d'une numération thrombocytaire inférieure à 25 000 cellules/mm3, qui n'est pas due à la maladie. Les doses de suivi doivent être ajustées en cas de toxicités de grade 3 ou 4 ou si la clairance rénale de la créatinine est inférieure à 50 ml/min. En présence d'une clairance de la créatinine basse, de 15 à 50 ml/min, une diminution de la dose de 25 % est recommandée.
Précautions d'administration: Comme tous les agents potentiellement toxiques, il convient d'être prudent lors de la manipulation et de la préparation de la solution d'ÉTOPOSIDE. Des réactions cutanées associées à l'exposition accidentelle à ÉTOPOSIDE peuvent survenir. Le port de gants est recommandé.
Population âgée
Population pédiatrique
Lymphome de Hodgkin ; Lymphome non-hodgkinien ; Leucémie aiguë myéloïde :
Consulter les protocoles et recommandations actuels spécialisés pour déterminer le schéma thérapeutique adéquat.
Cancer de l'ovaire ; cancer du poumon à petites cellules ; néoplasies trophoblastiques gestationnelles ; cancer testiculaire :
La sécurité et l'efficacité d'ÉTOPOSIDE chez les enfants de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, la modification suivante de la dose initiale doit être envisagée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée.
Clairance de la créatinine mesurée
Dose de phosphate d'étoposide
> 50 ml/min
100 % de la dose
15-50 ml/min
75 % de la dose
Mode d'administration
Dosage - ÉTOPOSIDE - usage parentéral
Solution à diluer pour perfusion
Le traitement par l'étoposide doit être instauré par, ou après concertation avec, un médecin qualifié, expérimenté dans l'utilisation des chimiothérapies anticancéreuses.
ÉTOPOSIDE est exclusivement destiné à l'administration par perfusion intraveineuse lente. L'étoposide ne doit pas être administré par injection intraveineuse rapide
Adultes
La posologie recommandée d'étoposide est de 60 – 120 mg/m² par jour en i.v. pendant 5 jours consécutifs. L'étoposide pouvant entraîner une myélosuppression, l'intervalle entre deux cycles de traitement doit être d'au moins 10 à 20 jours. Dans les indications non hématologiques, l'intervalle entre les cycles doit être d'au moins 21 jours. Avant d'administrer un nouveau cycle de traitement par étoposide, il est absolument impératif de contrôler la formule sanguine du patient afin de vérifier qu'elle ne révèle aucun signe de myélosuppression.
Généralement, un schéma posologique de 100 mg/m² pendant 5 jours ou de 120 mg/m² un jour sur deux aux jours J1, J3 et J5 est fréquemment utilisé.
La dose nécessaire d'étoposide doit être diluée, soit avec une solution de glucose à 5 %, soit une solution de chlorure de sodium à 0,9 %, de manière à obtenir une concentration finale de 0,2 – 0,4 mg/mL d'étoposide (c.-à-d. 1 mL ou 2 mL de solution à diluer dans 100 mL de diluant, afin d'obtenir une concentration finale de 0,2 mg/mL ou 0,4 mg/mL respectivement). Cette solution diluée est administrée en perfusion intraveineuse sur une période d'au moins 30 minutes et pas plus de 2 heures.
Précautions d'administration :
Des cas d'hypotension ont été rapportés après administration intraveineuse rapide. Il est donc recommandé d'administrer l'étoposide sur une période de 30 à 60 minutes. Des temps de perfusion plus longs peuvent être nécessaires en fonction de la tolérance du patient. Comme avec les autres composés potentiellement toxiques, la prudence s'impose lors de la manipulation et de la préparation de l'étoposide. Des réactions cutanées peuvent se produire en cas d'exposition non intentionnelle à l'étoposide. L'utilisation de gants de protection est recommandée. Si ÉTOPOSIDE entre en contact avec la peau ou les muqueuses, laver immédiatement la zone affectée soigneusement à l'eau et au savon.
Ajustements posologiques :
La posologie de l'étoposide doit être ajustée en tenant compte des effets myélosuppresseurs des autres médicaments de l'association, ou des effets d'une radiothérapie ou d'une chimiothérapie antérieure, susceptibles d'avoir altéré la réserve de moelle osseuse. Les patients ne doivent pas entamer un nouveau cycle de traitement par l'étoposide si le nombre de neutrophiles est inférieur à 1 500 cellules/mm3 ni si le nombre de plaquettes est inférieur à 100 000 cellules/mm3, à moins que cela ne soit dû à la pathologie cancéreuse.
Les doses qui suivent la dose initiale devront être ajustées si le nombre de neutrophiles est inférieur à 500 cellules/mm3 pendant plus de 5 jours ou si cet état est associé à de la fièvre ou à une infection, si le nombre de plaquettes est inférieur à 25 000 cellules/mm3, si tout autre signe de toxicité de grade 3 ou 4 apparaît ou si la clairance rénale est inférieure à 50 mL / min.
En cas d'association thérapeutique, la posologie de l'étoposide doit être établie conformément au plan thérapeutique correspondant.
La durée du traitement est fixée par le médecin, en tenant compte de la maladie sous-jacente, des médicaments administrés simultanément (le cas échéant), et des circonstances thérapeutiques particulières. Le traitement par l'étoposide doit être interrompu si la tumeur est réfractaire au traitement, en cas de progression de la maladie ou en cas d'effets indésirables intolérables.
L'injection paraveineuse doit être soigneusement évitée. L'étoposide ne peut pas être administré par injection intra-artérielle ou intra-cavitaire.
Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Patients insuffisants rénaux
Chez les patients insuffisants rénaux, l'ajustement suivant de la posologie initiale devra être envisagé en fonction de la valeur de la clairance de la créatinine.
Clairance de la créatinine (mL / min)
Dose
> 50
100% de la dose
15-50
75% de la dose
La posologie consécutive devra être établie en fonction de la tolérance du patient et de l'efficacité clinique. Il n'y a pas de données disponibles pour les patients ayant une clairance de la créatinine < 15 mL / min, et des diminutions supplémentaires de la posologie devront être envisagées chez ces patients.

Indications

Indications - ÉTOPOSIDE - usage systémique
ÉTOPOSIDE est indiqué chez l'adulte dans la prise en charge :
des tumeurs testiculaires non-séminomateuses résistantes, en association à d'autres agents de chimiothérapie
du cancer bronchique à petites cellules, en association à d'autres agents de chimiothérapie
de la leucémie aiguë monoblastique de type 5 (LAM M5) et de la leucémie aiguë monoblastique de type 4 (LAM M4), en cas d'échec du traitement d'induction standard (en association à d'autres agents de chimiothérapie).

Contre-indications

L'étoposide est contre-indiqué dans les cas suivants :
Insuffisance hépatique sévère
Myélosuppression sévère
Allaitement
L'utilisation concomitante du vaccin contre la fièvre jaune ou d'autres vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés .

Effets indésirables

Effets indésirables - ÉTOPOSIDE - usage systémique
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le traitement par l'étoposide :
Les fréquences sont définies à l'aide de la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000)
Très rare (< 1/10 000),
Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)
Classes de Systèmes d'organes
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. Kystes et polypes)
Leucémie aiguë
Affections hématologiques et du système lymphatique
Myélosuppression, leucopénie, thrombopénie, neutropénie, anémie
Affections cardiaques
Infarctus du myocarde, arythmies
Affections du système immunitaire
Réactions de type anaphylactique, c.-à-d. fièvre, frissons, tachycardie, bronchospasme, dyspnée et hypotonie
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperuricémie
Affections du système nerveux
Sensations vertigineuses
Neuropathie périphérique
Convulsions, névrite optique, cécité corticale transitoire, neurotoxicités (par ex., somnolence, fatigue)
Affections oculaires
Perte transitoire de la vision, névrite optique
Affections vasculaires
Hypotension systolique transitoire suivant l'administrat on intraveineuse rapide, hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fibrose pulmonaire, pneumonie interstitielle
Affections gastrointestinales
Douleur abdominale, constipation, nausées et vomissements, anorexie
Mucites (y compris stomatite et œsophagite), diarrhées
Dysphagie, dysgueusie
Affections hépatobiliaires
Hépatotoxicité
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Alopécie, pigmentation
Rash, urticaire, prurit
Syndrome de StevensJohnson, nécrolyse épidermique toxique, dermatite radique de rappel
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie, malaise
Extravasation, phlébite
Toxicité hématologique :
L'effet limitant la dose de l'étoposide est la myélosuppression. La récupération de la moelle osseuse est généralement complète au bout de 20 jours et aucune toxicité cumulée n'a été rapportée.
Les nadirs des granulocytes et des thrombocytes sont généralement atteints 10 à 14 jours environ après l'administration d'étoposide, en fonction du mode d'administration et du schéma thérapeutique. Les nadirs surviennent en général plus tôt avec l'administration intraveineuse par rapport à l'administration orale.
Une leucopénie, une leucopénie sévère (moins de 1000 cellules / µl), une thrombopénie et une thrombopénie sévère (moins de 50 000 cellules / µl) ont été observées respectivement chez 60 à 91 %, 7 à 17 %, 28 à 41 % et 4 à 20 % des patients. Les cas de fièvre et d'infection ont été aussi très fréquents chez les patients neutropéniques traités par l'étoposide.
Toxicité gastro-intestinale
Les nausées et les vomissements sont les principaux effets indésirables gastrointestinaux et surviennent chez 31 à 43 % des patients ayant reçu de l'étoposide par voie intraveineuse. Une perte de l'appétit a été observée chez 10 à 13 %des patients.
Une stomatite a été observée chez environ 1 à 6 % des patients. Des diarrhées ont été rapportées chez 1 à 13 % de ces patients.
Alopécie :
Une alopécie réversible, évoluant parfois jusqu'à la calvitie totale, a été constatée chez jusqu'à 66 % des patients.
Modifications de la pression artérielle
Hypotension :
Une hypotension transitoire consécutive à l'administration intraveineuse rapide a été rapportée chez des patients traités par l'étoposide, sans être associée à une toxicité cardiaque ni à des modifications de l'électrocardiogramme. L'hypotension répond généralement à l'arrêt de la perfusion d'étoposide et/ou à un autre traitement de soutien, selon les cas. Lors de la reprise de la perfusion, il conviendra de ralentir la vitesse d'administration. Aucun cas d'hypotension retardée n'a été signalé.
Hypertension :
Lors des études cliniques portant sur l'injection d'étoposide, des cas d'hypertension ont été rapportés. Si une hypertension cliniquement significative survient chez un patient traité par ÉTOPOSIDE, des mesures de soutien appropriées devront être mises en place.
Réactions allergiques :
Des réactions de type anaphylactique ont aussi été rapportées pendant ou juste après l'administration intraveineuse d'étoposide. Le rôle joué par la concentration ou le débit de la perfusion dans la survenue de ces réactions est mal élucidé. La pression artérielle se normalise habituellement dans les heures qui suivent l'arrêt de la perfusion. Ces réactions de type anaphylactique peuvent survenir dès la première dose d'étoposide.
Des réactions fatales associées à un bronchospasme ont été signalées avec l'étoposide.
Une rougeur du visage et des éruptions cutanées ont été signalées chez 2 % et 3 % des patients, respectivement.
Complications métaboliques :
Un syndrome de lyse tumorale (parfois fatal) a été rapporté suite à l'administration d'étoposide en association à d'autres médicaments de chimiothérapie

Surdosage

Un surdosage peut entraîner en l'espace d'une à deux semaines à une myélosuppression sévère. Des doses totales de 2,4 à 3,5 g/m² d'étoposide administré par voie intraveineuse sur une période de 3 jours ont entraîné une mucite et une myélotoxicité. Une acidose métabolique et une toxicité hépatique sévère ont été constatées après l'administration de doses qui étaient supérieures aux doses recommandées. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un traitement symptomatique et de soutien devra donc être mis en place et les patients devront faire l'objet d'une surveillance attentive.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'étoposide peut être nocif pour le fœtus s'il est administré pendant la grossesse.
L'étoposide s'est avéré tératogène chez la souris et le rat. Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée chez des femmes enceintes. Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'éviter la survenue d'une grossesse pendant leur traitement par l'étoposide. Si le médicament est utilisé pendant la grossesse, ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement, celle-ci devra être informée des risques potentiels pour le fœtus.
Compte tenu du potentiel mutagène de l'étoposide, l'utilisation d'une méthode de contraception efficace s'impose aussi bien chez les patients de sexe masculin que féminin, pendant toute la durée du traitement et jusqu'à 6 mois après son interruption.
Il est recommandé d'orienter le patient vers une consultation génétique s'il souhaite avoir des enfants après la fin du traitement
Allaitement
On ne sait pas si ces médicaments sont sécrétés dans le lait maternel. Étant donné que de nombreux médicaments sont sécrétés dans le lait maternel et en raison du risque d'effets indésirables graves de l'étoposide chez l'enfant allaité, il convient de décider d'arrêter l'allaitement ou d'interrompre le traitement, en tenant compte de l'importance du traitement pour la mère.
L'alcool benzylique est probablement sécrété dans le lait maternel et peut être absorbé par voie orale par le nourrisson.
Fertilité
L'étoposide peut diminuer la fertilité masculine ; par conséquent, une préservation du sperme peut être envisagée en vue d'une paternité future.

Interactions avec d'autres médicaments

Effets d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du phosphate d'étoposide
La cyclosporine à dose élevée, donnant des concentrations plasmatiques supérieures à 2 000 ng/mL, a entraîné, lorsqu'elle était associée à l'étoposide oral, une augmentation de l'exposition (AUC) à l'étoposide de 80 % par rapport à l'administration d'étoposide seul, avec une diminution de 38 % de sa clairance corporelle totale.
Un traitement concomitant par cisplatine est associé à une réduction de la clairance corporelle totale de l'étoposide.
Un traitement concomitant par la phénytoïne est associé à une augmentation de la clairance de l'étoposide et à une réduction de son efficacité, et d'autres antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent être associés à une augmentation de la clairance d'étoposide et, par conséquent, à une diminution de son efficacité.
In vitro, la liaison aux protéines plasmatiques est de 97 %. La phénylbutazone, le salicylate de sodium et l'aspirine peuvent déplacer l'étoposide de ses sites de liaison aux protéines plasmatiques.
Effets de l'étoposide sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
L'administration conjointe d'antiépileptiques et d'étoposide peut diminuer le contrôle des crises, en raison d'interactions pharmacocinétiques entre les médicaments.
Un traitement concomitant par warfarine peut donner lieu à une élévation de l'INR (ratio international normalisé). Il est recommandé de surveiller étroitement l'INR.
Interactions pharmacocinétiques
Il existe un risque accru de maladie vaccinale systémique fatale en cas d'utilisation du vaccin contre la fièvre jaune. L'utilisation de vaccins vivants est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés .
On peut s'attendre à ce que l'utilisation antérieure ou concomitante d'autres médicaments ayant des effets myélosuppresseurs similaires à ceux de l'étoposide induise des effets additifs ou synergiques .
Une résistance croisée a été rapportée entre les anthracyclines et l'étoposide au cours d'études précliniques.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

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