Sections du site

Langue

- Français



Glipizide


Glipizide - le glipizide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.


Glipizide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Glipizide - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
GLIPIZIDE
Numéro CAS:
29094-61-9
Formule brute:
C21H27N5O4S
Nomenclature de l'UICPA:
N-[2-[4-(cyclohexylcarbamoylsulfamoyl)phenyl]ethyl]-5-methyl-pyrazine-2-carboxamide

N-[2-[4-[[(cyclohexylamino)-oxomethyl]sulfamoyl]phenyl]ethyl]-5-methyl-2-pyrazinecarboxamide

Partager sur les réseaux sociaux:

Glipizide - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
glipizide
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
glipizide
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Глипизид
Pharmacopée américaine
glipizide
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
glipizide
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
glipizide
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
glipizidum
Pharmacopée chinoise
格列吡嗪


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé sécable
  • comprimé à libération prolongée

Pharmacodynamique

Le glipizide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse à un repas est d'une importance majeure. L'administration de glipizide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale. Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - GLIPIZIDE - voie orale

Absorption rapide et pratiquement complète.
Les taux plasmatiques maxima sont atteints en 1 à 3 heures.
La demi-vie est de 2 à 4 heures.
Après doses répétées, il n'y a pas d'accumulation de glipizide. L'absorption et la biodisponibilité ne sont pas affectées par la nourriture, seul un retard à l'absorption d'environ 40 minutes a été constaté. Ainsi le glipizide a été plus efficace quand il a été administré chez le diabétique, environ trente minutes avant le repas par rapport à l'ingestion au cours du repas.
Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est de 98 à 99 %.
Le métabolisme du glipizide est important principalement au niveau du foie : les principaux métabolites sont des produits d'hydroxylation et des conjugués polaires inactifs. Ils sont excrétés principalement dans les urines. Moins de 10 % de la dose de glipizide administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines.
L'excrétion est principalement urinaire. 65 à 85 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines après 24 heures, alors que 5 à 15 % est éliminée dans les fecès.

Dosage

Dosage - GLIPIZIDE - voie orale
Comprimé sécable
RESERVE A L'ADULTE.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptées à chaque cas particulier.
En cas de déséquilibre glycémique transitoire, une courte période d'administration du produit peut être suffisante, chez un patient habituellement bien équilibré par le régime.
Sujet de moins de 65 ans
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 1/2 comprimé par jour, administrée au début des deux principaux repas.
Paliers
Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de 1/2 comprimé en fonction de la réponse glycémique. Plusieurs jours au moins doivent séparer chaque palier de dose.
Traitement d'entretien
La posologie maximale est de 4 comprimés par jour, à repartir en 2 ou 3 prises avant le début des repas.
Sujet à risque
Sujet âgé de plus de 65 ans
Débuter le traitement par un 1/2 comprimé de GLIPIZIDE 5 mg une fois par jour.
Celle dose pourra être progressivement augmentée jusqu'à équilibre glycémique satisfaisant du patient, en respectant des paliers de 7 jours minimum et sous surveillance glycémique étroite.
Chez les autres patients à risque
Chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l'état général, ou dont la ration calorique est irrégulière et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiques .
Chez les patients recevant d'autres hypoglycémiants oraux
Comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, ce médicament peut prendre le relais d'un traitement antidiabétique sans période de transition. Lors du passage d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie plus longue (comme le chlorpropamide) à ce médicament, les patients seront attentivement suivis (pendant plusieurs semaines) afin d'éviter la survenue d'une hypoglycémie, en raison de la possibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.
Comprimé à libération prolongée
Comme pur tout agent hypglycémiant, les posolgies divent être adaptées à chaque cas particulier en fnction des résultats de la glycémie et de la glycosurie.
Patient âgé de moins de 65 ans
Dose initiale :
La dose initiale recommandée d'GLIPIZIDE est de 5 mg/jur, administrée au petit déjeuner. Si cette psologie assure un contrôle satisfaisant, elle dit être utilisée en traitement d'entretien.
Ajustement de dose :
Si le cntrôle s'avère insuffisant, la posolgie dit être augmentée. Les ajustements de psolgie se fnt habituellement par paliers de 5 mg, en fnctin de la répnse glycémique, en respectant un intervalle d'envirn une semaine entre chaque palier. L'état d'équilibre des taux plasmatiques de glipizide est atteint au cinquième jour de traitement.
Traitement d'entretien :
Une prise qutidienne unique permet un contrôle efficace des patients. La dse maximale recommandée est de 20 mg par jur, l'effet hypglycémiant maximal étant bservé à cette dse. GLIPIZIDE en prise quotidienne unique peut prendre le relais du glipizide comprimés à libératin immédiate pur les psolgies cmprises entre 5 mg et 20 mg par jur. La dse la plus proche (équivalente ou immédiatement inférieure) de la psolgie ttale quotidienne sera alors prescrite.
Chez les patients à risque
Chez le patient dénutri, ou présentant une altération marquée de l'état général ou dont l'apport calorique est irrégulier, et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit être instauré à la dose la plus faible, et les ajustements posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter des hypoglycémies .
Chez les patients recevant d'autres agents hypoglycémiants oraux
Comme pur tout sulfamide hypglycémiant, lorsqu'GLIPIZIDE est administré en remplacement d'un autre sulfamide hypglycémiant, les patients seront attentivement suivis pendant un minimum de 2 semaines afin d'éviter la survenue d'hypglycémie (par exemple, par la surveillance des symptômes ou de la glycémie).
Dans quelques cas, en particulier pur les antidiabétiques à demi-vie lngue, un arrêt du traitement de quelques jurs est souhaitable afin de diminuer les risques éventuels d'hypglycémie.
Lrs d'une telle substitution par GLIPIZIDE, il est recmmandé d'utiliser la dose la plus faible.
Utilisation en association
Lors de l'association d'un autre agent hypoglycémiant à une thérapie GLIPIZIDE déjà en place, le traitement par l'agent hypoglycémiant choisi doit être initié à la dose la plus faible recommandée. Une surveillance glycémique étroite doit être effectuée chez ces patients.
Lors de l'association d'GLIPIZIDE à une thérapie par d'autres agents hypoglycémiants déjà en place, le schéma thérapeutique proposé consiste à initier le traitement par GLIPIZIDE à 5mg. GLIPIZIDE pourra être initié à une dose plus faible chez les patients qui répondent bien aux agents hypoglycémiants. Une adaptation de la posologie se fera après jugement médical.
Ppulation pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de GLIPIZIDE chez les enfants n'ont pas été établies.
Lors d'une administration concomitante avec du colésévélam, la Cmax plasmatique et l'exposition totale au glipizide sont réduites. Par conséquent, GLIPIZIDE doit être administré au minimum 4h avant la prise de colésévélam .

Indications

Indications - GLIPIZIDE - usage systémique
Diabète non insulo-dépendant, en association au régime adapté, lorsque ce régime n'est pas suffisant pour rétablir à lui seul l'équilibre glycémique.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué en cas :
d'hypersensibilité au glipizide, à d'autres sulfonylurées ou sulphonamides ou à l'un des excipients utilisés,
de diabète insulino-dépendant, en particulier diabète juvénile, diabète acido-cétosique, pré-coma diabétique,
d'insuffisance rénale ou hépatique sévère,
de traitement par miconazole ,
d'allaitement.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec la phénylbutazone et la danazol .

Effets indésirables

Effets indésirables - GLIPIZIDE - usage systémique
Hypoglycémie : .
Eruptions cutanéo-muqueuses : prurit, urticaire, éruption maculopapuleuse.
Troubles gastro-intestinaux : nausées, diarrhées, gène épigastrique. constipation. Ces symptômes sont dose-dépendants et disparaissent habituellement en fractionnant ou en diminuant les doses. Comme pour les autres sulfonylurées, possibilité d'atteintes hépatiques (ictère cholestatique, hépatite toxique). Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.
Atteintes hématologiques : leucopénie, agranulocylose, thrombocytopénie, anémie hémolytique, aplasie médullaire et pancytopénie.
Porphyrie hépatique et cutanée. Des réactions cutanées de type disulfirame like ont été rapportées avec les sulfonylurées.
Cas d'hyponatrémie.
Autres anomalies biologiques : élévations occasionnelles moyennes à modérées des SGOT, LDH, phosphates alcalines, urémie et créatinine.

Surdosage

Le surdosage de sulfamides peut entraîner une hypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu'à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée (50 %). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et selon l'état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.
La clairance plasmatique du glipizide peut être prolongée chez les patients souffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison du glipizide aux protéines, une dialyse n'est pas utile au patient.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Risque lié au diabète
Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
Risque lié au glipizide
Les sulfamides hypoglycémiants sont tératogènes chez l'animal à doses élevées.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données pertinentes ou en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du glipizide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Conduite à tenir
La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.
Dans ce dernier cas, il est recommandé d'effectuer le relais d'un traitement oral par l'insuline dès l'instant qu'une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une altitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.
Allaitement
En l'absence de données concernant le passage dans le lait maternel et compte tenu du risque d'hypoglycémie néonatale, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.

Interactions avec d'autres médicaments

1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie.
Associations contre-indiquées
+ Miconazole (voie générale, gel buccal) :
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques voire de coma.
Associations déconseillées
+ Phénylbutazone (voie générale) :
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides (déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination). Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif sinon prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance : adapter s'il y a lieu la posologie pendant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.
+ Alcool :
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition de réactions de compensation), pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bêta-bloquants :
tous les bêta-bloquants masquent certains symptômes de l'hyperglycémie : les palpitations et la tachycardie. La plupart des bêta-bloquants non cardio-sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Fluconazole :
Augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques.
Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide pendant le traitement par le fluconazole.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (captopril - enalapril) :
L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par les sulfamides hypoglycémiants.
La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle.
Une hypothèse avancée serait une amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline.
Renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Salicylés (acide acétylsalicylique) (voie générale) :
Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acide acétylsalicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.
2) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie :
Associations déconseillées
+ Danazol : effet diabétogène du Danazol
Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le Danazol et après son arrêt.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Chlorpromazine (neuroleptiques) :
A fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine) élévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après son arrêt.
+ Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) et tétracosactide.
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Progestatifs :
Effet diabétogène des progestatifs macrodosés.
Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique et urinaire.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabetique pendant le traitement par les neuroleptiques, les corticoïdes ou les progestatifs et après son arrêt.
+ Ritodrine, Salbutamol, Terbutaline : (voie I.V.)
Elévation de la glycémie par les béta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire.
Passer éventuellement à l'insuline.

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019