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Hydromorphone


Hydromorphone - l' est un agoniste opioïde pur des récepteurs µ et δ.


Dénomination commune internationale:
HYDROMORPHONE
Numéro CAS:
466-99-9
Formule brute:
C17H19NO3
Nomenclature de l'UICPA:
(4R,4aR,7aR,12bS)-9-hydroxy-3-methyl-1,2,4,4a,5,6,7a,13-octahydro-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-one

(4R,4aR,7aR,12bS)-3-methyl-9-oxidanyl-1,2,4,4a,5,6,7a,13-octahydro-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-one

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Composés chimiques

HYDROMORPHONE
Numéro CAS:
466-99-9
Formule brute:
C17H19NO3
Nomenclature de l'UICPA:

(4R,4aR,7aR,12bS)-9-hydroxy-3-methyl-1,2,4,4a,5,6,7a,13-octahydro-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-one

(4R,4aR,7aR,12bS)-3-methyl-9-oxidanyl-1,2,4,4a,5,6,7a,13-octahydro-4,12-methanobenzofuro[3,2-e]isoquinoline-7-one

CHLORHYDRATE D'HYDROMORPHONE
Dénomination commune internationale:
HYDROMORPHONE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
71-68-1
Formule brute:
C17H19NO3.ClH
8-HYDROXYHYDROMORPHONE
Numéro CAS:
339525-94-9
Formule brute:
C17H19NO4
HYDROMORPHONE N-OXIDE
Numéro CAS:
109648-80-8
Formule brute:
C17H19NO4
HYDROMORPHONE SULFATE
Numéro CAS:
25333-57-7
Formule brute:
C17H19NO3.H2O4S

Hydromorphone - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
hydromorphone
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
hydromorphone
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
гидроморфон
Pharmacopée américaine
hydromorphone
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée allemande
hydromorphone
Pharmacopée d'Italie
idromorfone
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
hydromorphonum
Pharmacopée chinoise
氢吗啡酮


Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • gélule à libération prolongée
  • solution injectable

Pharmacodynamique

L'hydromorphone est un agoniste opioïde pur des récepteurs µ et δ. Les effets pharmacologiques de l'hydromorphone et de la morphine ne différent pas de façon notable.
L'effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.
Le rapport entre la puissance analgésique, par voie orale, de l'hydromorphone par rapport à la morphine est d'environ 7,5.
L'hydromorphone et les opioïdes qui lui sont reliés agissent principalement sur le système nerveux central et sur l'intestin.
Les effets sont divers et incluent une analgésie, une somnolence, des changements de l'humeur, une dépression respiratoire, une diminution de la motilité gastro-intestinale, des nausées et vomissements, et une modification des systèmes endocrinien et neurovégétatif.
Système endocrinien :
Les opioïdes ont une action pharmacologique sur l'axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique.
Certaines modifications ont été observées telles qu'une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.
Système hépatobiliaire :
Les opioïdes peuvent provoquer des spasmes des voies biliaires.
Autres effets pharmacologiques :
Les études animales et in vitro indiquent différents effets des opioïdes naturels, telle que la morphine, sur les composantes du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n'est pas connue.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - HYDROMORPHONE - voie orale

L'hydromorphone est absorbée au niveau des voies gastro-intestinales, et elle subit une élimination présystémique qui résulte, pour la forme à 4 mg, en une biodisponibilité orale voisine de 36 % (22 - 62 %). Elle est métabolisée et excrétée dans les urines, principalement sous la forme de dérivé conjugué et en quantités plus faibles d'hydromorphone inchangée, de dihydroisomorphine et de dihydromorphine. Les gélules d'hydromorphone à libération prolongée donnent des concentrations plasmatiques thérapeutiques durant 12 heures.

Pharmacocinétique - HYDROMORPHONE - usage parentéral

Après administration intraveineuse d'hydromorphone à des volontaires sains, la demi-vie moyenne d'élimination est approximativement de 3 heures. Le volume moyen de distribution est de 300 litres, reflétant une fixation tissulaire importante. Le profil plasmatique concentration/temps de l'hydromorphone montre des phases de distribution rapides et lentes, et une phase d'élimination finale dépendant de la libération de l'hydromorphone à partir des tissus. Des cinétiques linéaires ont été démontrées. L'hydromorphone est métabolisée au niveau hépatique, subit une glucuronoconjugaison primaire et est excrétée dans les urines principalement sous forme d'hydromorphone-3 glucuronoconjuguée (36.8%), avec des traces de dihydroisomorphine et de dihydromorphine conjuguées.

Dosage

Dosage - HYDROMORPHONE - voie orale
Gélule à libération prolongée
Posologie initiale
La posologie doit être adaptée en fonction de la sévérité de la douleur, de la réponse individuelle du patient et des besoins antérieurs en opioïde fort du patient. Les gélules d'hydromorphone à libération contrôlée doivent être administrées à 12 heures d'intervalle.
Une dose de 4 mg d'hydromorphone présente une activité antalgique approximativement équivalente à 30 mg de sulfate de morphine administrés par voie orale.
En raison de données cliniques et pré-cliniques insuffisantes, l'utilisation d'hydromorphone ne doit être envisagée que de manière exceptionnelle, et sous surveillance médicale attentive.
Population pédiatrique
Chez les enfants de moins de 7 ans :
HYDROMORPHONE est contre-indiqué chez les enfants de moins de 7 ans .
Chez les enfants de 7 à 15 ans :
En raison de données cliniques et pré-cliniques insuffisantes, l'utilisation d'hydromorphone ne doit être envisagée que de manière exceptionnelle, et sous surveillance médicale attentive.
Populations particulières
Patients âgés :
L'administration d'hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.
Patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée :
L'administration d'hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.
Patients présentant une insuffisance rénale :
L'administration d'hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.
Adaptation de la posologie
L'adaptation posologique se justifie lorsque la posologie antérieurement prescrite se révèle insuffisante. Il ne faut pas s'attarder plus de 24 à 48 heures sur un palier qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée tant que la douleur n'est pas contrôlée. En pratique, en début de traitement, une évaluation quotidienne est recommandée. Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
Arrêt de traitement
Il convient de réduire les doses d'hydromorphone progressivement afin d'éviter un syndrome de sevrage.
Mode d'administration
Voie orale.
Les gélules à libération prolongée ou leur contenu (les granules) doivent être avalés entiers sans être croqués, mâchés ou écrasés.
Dans le cas où les gélules ne peuvent être avalées, leur contenu peut être administré directement dans une alimentation semi-solide (purée, confiture, yaourt, compote).
Dosage - HYDROMORPHONE - usage parentéral
Solution injectable
La posologie doit être ajustée en fonction de l'intensité de la douleur ainsi qu'en fonction de la pathologie du patient et de son âge. Il est conseillé de commencer avec une dose minimale d'hydromorphone et d'ajuster cette dose afin d'obtenir un niveau suffisant d'analgésie.
L'adaptation posologique se justifie lorsque la posologie antérieurement prescrite se révèle insuffisante. Il ne faut pas s'attarder plus de 24 à 48 heures sur un palier qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée tant que la douleur n'est pas contrôlée. En pratique, en début de traitement, une évaluation quotidienne est recommandée. Dans ce processus d'ajustement de doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La demi-vie relativement courte de l'hydromorphone permet en général un ajustement rapide.
Patients ne présentant pas d'accoutumance aux opiacés:
Habituellement la dose initiale est de 1 à 2 mg en injection sous-cutanée toutes les 4 à 6 heures. Si l'injection par voie intra-veineuse est nécessaire, l'injection devra être effectuée lentement, pendant au moins 5 minutes.
L'hydromorphone peut être administrée grâce à des dispositifs d'analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou en perfusion sous-cutanée continue.
Patients recevant déjà des opiacés:
Lorsqu'on remplace, chez un patient, l'administration d'un opiacé par l'hydromorphone, la dose d'hydromorphone et la durée de son effet antalgique varient de manière substantielle en fonction de l'accoutumance du patient aux opiacés. La dose initiale d'hydromorphone devra être basée sur la dose journalière totale de l'opiacé précédent en utilisant le tableau d'équianalgésie . Pour les opiacés ne figurant pas dans le tableau, on peut estimer d'abord la dose journalière totale équivalente de morphine et utiliser en suite le tableau ci- dessous pour déterminer la dose journalière équivalente d'hydromorphone.
TABLEAU D'EQUIANALGESIE
Equivalents analgésiques opiacés avec pouvoir équianalgésique approximatif
Dénomination
Dose équianalgésique en SC/24 heures
Sulfate de morphine
10 mg
Chlorhydrate d'hydromorphone
1,3 - 2,0 mg
Chlorhydrate de péthidine
75 - 100 mg
Chlorhydrate de méthadone*
10 mg
* pas d'indication antalgique
Lorsque la dose totale journalière d'hydromorphone a été estimée, cette dose doit être divisée par le nombre d'administrations souhaité. En raison des variations individuelles de réponse aux différents opiacés, les premières doses administrées correspondront seulement à ½ à 2/3 de la dose estimée d'hydromorphone calculée à partir du tableau d'équivalence. Elles seront augmentées ensuite si nécessaire en fonction de la réponse du patient.
Sujet âgé:
Chez le sujet âgé, les doses seront réduites et ajustées selon les besoins du patient.

Indications

Indications - HYDROMORPHONE - usage systémique
HYDROMORPHONE est indiqué dans le traitement des douleurs intenses d'origine cancéreuse en cas de résistance ou d'intolérance aux opioïdes forts.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :
douleur aiguë,
insuffisance respiratoire décompensée,
enfant de moins de 7 ans,
insuffisance hépato-cellulaire sévère,
épilepsie non contrôlée,
allaitement,
association avec la buprénorphine, la nalbuphine, la pentazocine, le nalméfène,la naltrexone et l'oxybate de sodium ,
association avec les IMAO sélectifs ou non, ou arrêt des IMAO depuis moins de deux semaines.

Effets indésirables

Effets indésirables - HYDROMORPHONE - usage systémique
Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements, une constipation. Les premiers sont transitoires et leur persistance doit faire rechercher une cause associée. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d'optimiser le traitement, et notamment la constipation. Ils peuvent nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.
On peut également noter :
sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations,
dépression respiratoire,
augmentation de la pression intracrânienne, qu'il convient de traiter dans un premier temps,
rétention urinaire en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale,
syndrome de sevrage en cas d'arrêt brutal (avec anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies),
syndrome de sevrage néonatal.

Surdosage

Symptômes
La somnolence constitue un signe d'appel précoce de l'apparition d'une décompensation respiratoire. coma ou myosis extrême, hypotension, hypothermie, sont également observés.
Conduite d'urgence:
Stimulation-ventilation assistée, avant réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé.
Traitement spécifique par la naloxone : mise en place d'une voie d'abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes.
En raison de la forme à libération prolongée, HYDROMORPHONE. continuera à augmenter la charge d'hydromorphone pendant 12 heures après son administration ; la naloxone ayant une courte durée d'action, le patient devra être surveillé jusqu'au rétablissement d'une ventilation spontanée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence que l'hydromorphone n'est pas tératogène à des doses inférieures ou égales aux doses maximales tolérées chez le rat et le lapin.
Il n'existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'hydromorphone lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de l'hydromorphone est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument pour conseiller une interruption thérapeutique de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et une surveillance prénatale orientée.
Par ailleurs, des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, l'usage prolongé d'hydromorphone pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage néonatal. Dans ces conditions d'utilisation, une surveillance néonatale sera envisagée.
Allaitement
En raison de son administration chronique, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.

Interactions avec d'autres médicaments

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ IMAO sélectifs ou non
Avec certains dérivés morphiniques, il a été décrit un risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique: apparition (éventuellement brutale) d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation, voire entraîner le décès: symptômes psychiques (agitation, confusion, coma), moteurs (myoclonies, tremblements, hyperreflexie...), végétatifs (hypo ou hypertension, tachycardie, hyperthermie, sueurs...), digestifs (diarrhées).
En raison de l'absence de données avec l'hydromorphone, en cas de traitement récent par les IMAO, respecter un délai de 15 jours avant la mise en route d'un traitement par hydromorphone.
+ Morphiniques antagonistes partiels(nalméfène, naltrexone)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
+ Oxybate de sodium
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Associations déconseillées
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou substances apparentées
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
Associations à prendre en compte
+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dihydrocodéine, fentanyl, oxycodone, morphine, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphine-like (dextrometorphane, noscapine, pholcodine)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments atropiniques
Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.

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