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Immunoglobuline de lapin anti-lymphocyte t humain


Immunoglobuline de lapin anti-lymphocyte t humain - est une immunoglobuline polyclonale anti-lymphocyte t humain, obtenue à partir du sérum de lapins préalablement immunisés avec des cellules jurkat, une lignée de cellules lymphoblastoïdes.


Dénomination commune internationale:
LAPINE T-LYMPHOCYTE IMMUNE GLOBULIN

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Immunoglobuline de lapin anti-lymphocyte t humain - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée Française
immunoglobuline de lapin anti-lymphocyte t humain
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée américaine
lapine t-lymphocyte immune globulin
- USP (United States Pharmacopeia)


Formes pharmaceutiques

  • solution à diluer pour perfusion

Pharmacodynamique

IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est une immunoglobuline polyclonale anti-lymphocyte T humain, obtenue à partir du sérum de lapins préalablement immunisés avec des cellules Jurkat, une lignée de cellules lymphoblastoïdes. L'expression des marqueurs des lymphocytes T sur les cellules Jurkat correspond aux effets de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN sur les lymphocytes. Il a été constaté que IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN contient des anticorps dirigés contre d'autres antigènes de surface des cellules Jurkat.
L'analyse de sous-groupes de lymphocytes chez les patients ayant reçu IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN a montré une diminution des sous-groupes de lymphocytes portant des protéines de surface, qui sont exprimées par la lignée cellulaire Jurkat.
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est cytotoxique contre les lymphocytes humains. Les données montrent que les lymphocytes activés sont plus sensibles.
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN n'a pas activé les cellules T (via CD3) ou les lymphocytes, mais a inhibé l'activation des cellules T par un anticorps anti-CD3.
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN a réduit la migration des cellules de mélanome humain en se liant aux molécules d'adhésion.
Les propriétés anti-adhésives (activité anti-LFA 1 et anti-ICAM 1) pourraient expliquer pourquoi l'addition de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN a diminué la résistance vasculaire des vaisseaux rénaux, et a réduit la rétention des lymphocytes dans le rein, lorsque les reins de porc ont été perfusés avec des lymphocytes humains incubés avec ou sans IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN .
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN a prolongé la survie après une greffe cutanée chez le singe rhésus. L'immunosuppression a été évidente dans ce modèle et une leucopénie et lymphopénie ont été observées. Chez le singe cynomolgus, IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN a eu un effet bénéfique sur l'ischémie / la lésion de re-perfusion en inhibant l'adhésion des lymphocytes et des neutrophiles.
Chez les patients ayant subi une transplantation rénale et suivant un traitement standard, les numérations leucocytaires et plaquettaires ont diminué, puis se sont normalisées dans les 10 jours suivant la transplantation. Les numérations des lymphocytes et des sous-populations lymphocytaires ont également diminué de façon significative. Une diminution des taux de CD2, CD3, CD4 et CD8 a également été observée. Un retour aux valeurs normales a été observé pour CD8, mais non pour CD2, CD3 et CD4 dans les 20 premiers jours après l'opération.
L'effet du traitement standard par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN sur les sous-populations de lymphocytes et une inversion persistante du ratio CD4/CD8 pendant une durée allant jusqu'à 66 mois a été rapportée chez les patients après transplantation rénale.
Après une seule dose élevée de 9 mg/kg de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN , le TNF-α et IL-10 ont augmenté, tandis que IL12p40 a légèrement diminué et IL-12p70 n'était pas stimulée.
Étude portant sur la greffe de cellules souches
Les résultats d'une étude de suivi sur deux ans des greffes de cellules souches avec donneur compatible non apparenté ont montré que l'incidence de la maladie du greffon contre l'hôte aiguë (GVHDa), de la GVHD chronique (GVHDc) et de la mortalité due à la GVHD diminuait chez les patients ayant reçu IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN en complément de la prophylaxie standard de la GVHD.
Méthodes :
Il s'agissait d'une étude prospective, ouverte, multicentrique menée dans 10 pays comptant 31 centres dans toute l'Europe. 202 patients adultes présentant une hémopathie maligne ont été randomisés de manière centrale dans différents groupes de traitement afin de recevoir de la cyclosporine et du méthotrexate avec ou sans IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN en complément. Ils ont reçu 20 mg/kg de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN à J-3, J-2 et J -1 avant la greffe de cellules souches. Au total, 201 patients ayant subi une greffe de sang périphérique (n = 164 ; 82 %) ou de moelle osseuse (n = 37 ; 18 %) d'un donneur non apparenté après conditionnement myéloablatif ont été inclus dans les données analysées en fonction du traitement défini lors de la randomisation (IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN n = 103, groupe témoin = 98). Le principal critère d'évaluation était l'échec thérapeutique précoce : une GVHDa sévère de grade III ou IV ou le décès dans les 100 jours suivant la greffe.
Résultats :
L'ajout de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN à la prophylaxie standard de la GVHD a fait baisser l'incidence de toutes les formes de GVHD : GVHDa (grades de sévérité I-IV, II-IV et III-IV) et GVHDc (formes limitée et extensive). Aucune différence n'a été constatée entre les groupes de traitement en termes de rechute, de mortalité hors rechute et de survie globale.
Critère d'évaluation principal : l'incidence de l'échec thérapeutique précoce était de 21,4 %, contre 34,7 % dans le groupe témoin (risque relatif corrigé de 0,56 ; IC [0,28–1,11] ; p = 0,0983).
L'incidence cumulée de la GVHDa de grade III ou IV était de 11,7 % dans le groupe traité par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN contre 25,5 % dans le groupe témoin (risque relatif corrigé [RR] 0,48 ; IC [0,24-0,96] ; p = 0,0392). L'incidence cumulée de la GVHDa de grade II à IV était de 33,0 % dans le groupe traité par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN contre 52,0 % dans le groupe témoin (RR corrigé 0,55 ; IC [0,35-0,85] ; p = 0,0077).
L'incidence cumulée à deux ans de GVHD chronique extensive était de 12,2 % contre 45,0 % (RR corrigé 0,196 ; IC [0,10-0,39] ; p < 0,0001).
Figure 1 : Risque relatif du traitement par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN par rapport au groupe témoin pour les critères d'efficacité primaires et secondaires corrigé en fonction de la source des cellules souches et du statut de la maladie (estimation ponctuelle et IC à 95 %)
Population pédiatrique
De multiples rapports ont été publiés concernant l'utilisation de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN chez les enfants. Ces rapports reflètent la vaste expérience clinique acquise avec ce produit chez les patients pédiatriques et suggèrent que les profils de sécurité et d'efficacité du médicament chez les patients pédiatriques ne sont pas fondamentalement différents de ceux observés chez les adultes.
Cependant, il n'existe pas de consensus clair quant à la posologie à utiliser chez les patients pédiatriques. Comme chez l'adulte, la posologie à utiliser chez l'enfant dépend de l'indication, du protocole d'administration et des autres agents immunosuppresseurs associés. Cela devra être pris en compte par les médecins au moment de décider de la posologie appropriée chez les patients pédiatriques.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN - usage parentéral

IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est administré par voie intraveineuse et est donc biodisponible à 100%. IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN subit le métabolisme des protéines comme toute autres macroprotéine.
La demi-vie de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est approximativement de 14 jours (étudiée avec une posologie de 4 mg/kg/j pendant 7 jours) et varie de 4 à 45 jours, en fonction de la dose et de la durée d'administration.
Les analyses de la littérature ont montré que les anticorps spécifiques des cellules T sont éliminés plus rapidement que les IgG de lapin totales.
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est absorbé rapidement et éliminé lentement. L'exposition systémique a été proportionnelle à tous les niveaux de dose, a augmenté dans le cas d'une administration répétée, sans différence entre les sexes. Aucune interaction médicamenteuse n'a été observée avec la prednisolone.

Dosage

Dosage - IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN - usage parentéral
Solution à diluer pour perfusion
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN doit être prescrit exclusivement par un médecin expérimenté dans le domaine de l'utilisation des traitements immunodépresseurs. Le traitement doit être initié et suivi exclusivement par des médecins qualifiés.
La dose de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN dépend de l'indication et elle est déterminée en fonction du poids du corporel.
Prophylaxie du rejet chez les patients subissant une transplantation allogénique d'organe solide :
Traitement standard
La dose est de 2 à 5 mg/kg/jour de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN , les posologies les plus courantes allant de 3 à 4 mg/kg/jour. La durée d'administration varie en fonction de l'état du patient, du schéma de traitement et des médicaments concomitants, entre 5 et 21 jours, commençant le jour de la transplantation immédiatement après l'intervention.
Traitement du rejet résistant aux corticoïdes, après transplantation allogénique d'organe solide :
La dose standard est 3 à 5 mg/jour de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN . Les posologies les plus fréquemment utilisées sont de 3 à 4 mg/kg/jour. La durée d'administration dépend de l'état de l'organe greffé et du schéma de traitement. Cette durée varie de 5 à 14 jours, selon le rétablissement fonctionnel du greffon, commençant le jour de l'échec du traitement par les stéroïdes.
Conditionnement avant la transplantation de cellules souches
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN dans le cadre d'un conditionnement myéloablatif pour une allogreffe de CSH :
La dose standard est de 10 à 30 mg/kg/jour de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN administrée généralement du jour -3 au jour -1, avant la transplantation de cellules souches.
Population pédiatrique
Les informations disponibles indiquent qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser chez les patients pédiatriques une posologie différente de celle des adultes.
Patients âgés
Même si les expériences chez les personnes âgées (≥ 65 ans) sont limitées, il n'y a pas de preuve permettant de conclure qu'un ajustement de la posologie pour ce groupe d'âge est nécessaire.
Mode d'administration
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est une solution concentrée hypotonique à perfuser de pH 3,7 ± 0,3. Elle n'est pas prévue pour une injection directe. Elle doit être diluée dans une solution chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) avant l'administration intraveineuse au patient.
Un rapport de dilution de 1:7 est recommandé (pour 1 ml de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN , il convient d'ajouter 6 ml de solution de chlorure de sodium) pour garantir l'osmolalité requise. Des dilutions supérieures, et en l'occurrence, un pH plus élevé de la solution de perfusion peut entraîner la formation de particules. Il ne faut pas utiliser des solutions contenant des particules visibles.
Elle doit être perfusée par voie intraveineuse pendant une durée d'au moins 4 heures (traitement standard), en cas d'administration préopératoire, la durée de la perfusion a généralement été de 0,5 à 2 heures. Pour une greffe de cellules souches, la durée de perfusion recommandée est de 4 à 12 heures.
Au cours de traitement, une surveillance étroite du patient doit être assurée, afin de déterminer d'éventuels symptômes d'hypersensibilité ou d'anaphylaxie. La première administration doit être perfusée à une vitesse réduite, pendant les 30 premières minutes au moins. En l'absence de signes de réactions anaphylactiques, la vitesse de perfusion peut être augmentée à la vitesse normale. En cas de réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, le médecin responsable doit être prêt à traiter rapidement une complication de ce type et un traitement médical standard doit être mis en œuvre.
En cas d'administration périphérique, il convient de choisir une veine périphérique à haut débit. Il est recommandé d'administrer de la méthylprednisolone et/ou des antihistaminiques avant la perfusion afin d'améliorer la tolérance systémique et locale. Le site d'injection doit répondre à des conditions d'hygiène strictes; il faut envisager de diminuer la vitesse de perfusion, voire de changer de site d'administration le cas échéant.
L'héparine sodique ne doit pas être ajoutée à la solution pour perfusion de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN ni administrée par la même voie.

Indications

Indications - IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN - usage systémique
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est utilisé en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs dans les indications suivantes :
- Prophylaxie du rejet aigue après transplantation allogénique d'organe solide.
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est indiqué en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs (par ex. glucocorticoïdes, antagonistes de la purine, inhibiteurs de la calcineurine ou inhibiteurs mTOR).
- Traitement du rejet résistant aux corticoïdes après transplantation allogénique d'organe solide
si l'effet thérapeutique du traitement par la méthyl-prednisolone se révèle insuffisant.
- Conditionnement avant la transplantation de CSH (Cellules Souches Hématopoïétiques).
Prévention de la maladie du greffon contre l'hôte après greffe allogénique de CSH. Ce médicament est indiqué notamment dans la greffe de cellules souches de donneurs volontaires non apparentés en association avec les traitements standards pour le traitement des troubles hématologiques malins.

Contre-indications

IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est contre-indiqué :
Chez les patients présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients .
Chez les patients présentant des infections bactériennes, virales ou mycosiques ou parasitaires, non contrôlées thérapeutiquement.
Chez les patients greffés présentant une thrombopénie marquée avec moins de 50.000 plaquettes/µl, en raison d'une éventuelle aggravation de la thrombopénie et du risque accru d'hémorragie qui en résulterait.
Chez les patients atteints de tumeurs malignes, sauf dans les cas où une greffe de cellules souches est effectuée dans le cadre du traitement.

Effets indésirables

Effets indésirables - IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN - usage systémique
IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est une immunoglobuline dotée de propriétés immunodépressives. Les effets indésirables bien connus liés à cette classe de médicaments sont notamment les symptômes liés à la libération de cytokines, les réactions d'hypersensibilité telles que l'anaphylaxie et d'autres phénomènes allergiques, la sensibilité accrue aux infections et l'apparition de tumeurs malignes.
94 % des patients examinés ont connu au moins une réaction indésirable. Le schéma des effets indésirables rapporté reflète en partie des complications courantes, survenant de manière typique après les interventions respectives : transplantation rénale (infection des voies urinaires, insuffisance rénale) et allogreffe de cellules souches (pancytopénie, inflammation des muqueuses).
Le tableau ci-dessous présente les réactions indésirables signalées avec IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN par fréquence et classe de systèmes d'organes. Les groupes de fréquence sont définis selon la convention suivante :
très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Réactions indésirables à IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent pancytopénie**, thrombocytopénie, anémie, leucopénie
Peu fréquent Polyglobulie
Affections cardiaques
Fréquent Tachycardie
Affections oculaires
Fréquent Photophobie
Affections gastro-intestinales
Très fréquent vomissements, nausées, diarrhée, douleur abdominale
Fréquent Stomatite
Peu fréquent œsophagite par reflux gastro-œsophagien, dyspepsie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent pyrexie**, frissons
Fréquent asthénie, douleur thoracique, hyperthermie, inflammation de la muqueuse, œdème périphérique
Peu fréquent Œdème
Affections hépatobiliaires
Fréquent hyperbilirubinémie
Affections du système immunitaire
Fréquent choc anaphylactique**, réaction anaphylactique, hypersensibilité
Infections et infestations
Très fréquent Infection par le CMV*, infection urinaire*
Fréquent sepsie bactérienne**, pneumonie**, pyélonéphrite*, infection par l'herpès, grippe, candidose buccale, bronchite, rhinite, sinusite, rhinopharyngite, infection cutanée
Peu fréquent infection sur le site du cathéter, infection par le virus d'Epstein-Barr, infection gastro-intestinale, érysipèle, infection de la plaie
Investigations
Fréquent élévation de la créatinine sanguine*, positivité à l'antigène du cytomégalovirus, élévation de la protéine C réactive
Peu fréquent élévation des enzymes hépatiques
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent Hyperlipidémie
Peu fréquent rétention hydrique, hypercholestérolémie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent myalgie, arthralgie, dorsalgie, raideur musculo-squelettique
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
Fréquent trouble lymphoprolifératif*
Affections du système nerveux
Très fréquent céphalées, tremblements
Fréquent Paresthésie
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent nécrose tubulaire rénale*, hématurie
Peu fréquent insuffisance rénale**, nécrose rénale*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très fréquent Dyspnée
Fréquent toux, épistaxis
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent érythème, prurit, éruption cutanée
Peu fréquent Toxidermie
Affections vasculaires
Très fréquent bouffées vasomotrices
Fréquent hypotension*, maladie veino-occlusive, hypertension
Peu fréquent choc**, lymphocèle
* réaction grave
** réaction grave, observée dans des cas isolés, avec issue fatale
Réactions indésirables particulièrement notables
Symptômes liés à la libération des cytokines
Ces réactions surviennent en raison de la libération des cytokines et se manifestent notamment par une fièvre, des frissons, des céphalées, des nausées, des vomissements, une tachycardie et des modifications de la circulation. Ces réactions peuvent être réunies sous l'appellation clinique de syndrome de libération de cytokines. Elles sont fréquemment observées pendant ou après l'administration de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN . Les symptômes peuvent généralement être pris en charge convenablement. Il est possible d'administrer un traitement prophylactique afin d'atténuer ces symptômes.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions de type bouffées vasomotrices, éruption cutanée, érythème, œdème, dyspnée avec ou sans bronchospasme, et toux sont fréquemment observées pendant et après l'administration. Ces réactions répondent généralement bien au traitement. L'administration d'un traitement prophylactique approprié peut permettre d'atténuer ces symptômes. En cas d'anaphylaxie ou de choc anaphylactique, la perfusion doit être immédiatement arrêtée. La maladie du sérum, observée lorsque IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est été administré de façon prolongée et à dose plus faible, est rarement sévère et répond généralement bien au traitement symptomatique.
Modifications hématologiques
Des modifications transitoires de la numération des thrombocytes et des leucocytes, décrites par ailleurs comme des thrombocytopénies et des leucopénies, sont fréquemment observées après l'administration de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN . Une anémie est fréquemment observée après l'administration de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN .
Infections
Les patients recevant des traitements immunodépresseurs présentent une sensibilité accrue aux infections. Pendant la première année suivant la greffe d'organe solide, la majorité des patients ayant reçu IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN ont développé des infections d'origine bactérienne, virale ou mycosique. L'infection urinaire est une infection bactérienne très fréquente. Les infections virales sont très fréquemment causées par le CMV. Les infections signalées fréquemment sont notamment les septicémies bactériennes, les pneumonies bactériennes, les pyélonéphrites, les infections virales herpétiques et les candidoses buccales. Les infections par le VEB, la pneumonie à CMV et la gastroentérite à CMV sont des infections virales peu fréquentes. La candidose systémique est une infection fongique peu fréquente. La majorité des infections peuvent généralement être prises en charge par un traitement. Des cas isolés d'infections mettant en jeu le pronostic vital, voire fatales, ont été signalés. Une surveillance appropriée et un traitement prophylactique peuvent permettre de réduire le taux d'infection.
Tumeurs malignes
L'incidence des tumeurs malignes apparaissant suite au traitement par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN est généralement faible dans les études et publications, et comparable à l'incidence constatée avec les autres médicaments immunodépresseurs. Un syndrome lymphoprolifératif post-transplantation a été signalé uniquement chez des patients ayant subi une allogreffe de cellules souches (1.7%).
Autres réactions notables au plan médical
De rares cas (moins de 1 patient sur 1 000) d'hémolyse ont été signalés en lien avec l'administration de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN et quelques cas isolés ont été fatals.
Population pédiatrique
Les données actuellement disponibles sont limitées. Les informations disponibles indiquent que le profil de sécurité de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN chez les patients pédiatriques n'est pas fondamentalement différent de celui observé chez les adultes.

Surdosage

En cas de surdosage, il est recommandé de recourir immédiatement à un traitement par des antiviraux, des antimycosiques et des antibiotiques à large spectre. Le traitement par IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN doit être interrompu et les autres traitements immunodépresseurs concomitants doivent être ajustés en fonction de l'hémogramme (en particulier, les leucocytes et les lymphocytes). La numération plaquettaire doit être étroitement surveillée et un traitement de substitution doit être instauré si nécessaire.

Grossesse/Allaitement

Aucune donnée chez l'animal n'est disponible. Les données cliniques concernant la femme enceinte ou allaitante ne sont pas disponibles.
Grossesse
Le risque potentiel pour le fœtus n'est pas connu. Le médicament ne sera prescrit qu'avec prudence chez la femme enceinte.
Allaitement
Les immunoglobulines humaines sont au minimum susceptibles de franchir la barrière placentaire ou d'être excrétées dans le lait maternel humain. Par conséquent, la décision de traiter une femme enceinte ou allaitante doit être prise par le médecin traitant sur la base de l'évaluation des bénéfices/risques.
Fécondité
Aucune donnée n'est disponible concernant la fertilité.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Médicaments immunodépresseurs
Des traitements immunodépresseurs concomitants sont couramment administrés en complément de IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN . Aucune interaction directe n'a été observée entre IMMUNOGLOBULINE DE LAPIN ANTI-LYMPHOCYTE T HUMAIN et les corticostéroïdes, les antipuriques, les inhibiteurs de la calcineurine ou les inhibiteurs de mTOR. L'administration concomitante de ces médicaments peut toutefois augmenter les risques d'infection, de thrombocytopénie et d'anémie. Par conséquent, les patients recevant des associations thérapeutiques d'immunodépresseurs doivent faire l'objet d'une surveillance étroite et un ajustement adéquat des posologies est recommandé.
Vaccination
L'utilisation de vaccins à virus vivant atténué est contre-indiquée chez les patients immunodéprimés. La réponse des anticorps aux autres vaccins peut s`en trouver affaiblie .

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