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Indapamide


Indapamide - est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution.


Indapamide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Indapamide - Medzai.net
Indapamide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Indapamide - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
INDAPAMIDE
Numéro CAS:
26807-65-8
Formule brute:
C16H16ClN3O3S
Nomenclature de l'UICPA:
4-chloro-N-(2-methylindolin-1-yl)-3-sulfamoyl-benzamide

4-chloro-N-(2-methyl-2,3-dihydroindol-1-yl)-3-sulfamoylbenzamide

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Composés chimiques

INDAPAMIDE
Numéro CAS:
26807-65-8
Formule brute:
C16H16ClN3O3S
Nomenclature de l'UICPA:

4-chloro-N-(2-methylindolin-1-yl)-3-sulfamoyl-benzamide

4-chloro-N-(2-methyl-2,3-dihydroindol-1-yl)-3-sulfamoylbenzamide

DEHYDROINDAPAMIDE
Numéro CAS:
63968-75-2
Formule brute:
C16H14ClN3O3S
INDAPAMIDE HÉMIHYDRATÉ
Dénomination commune internationale:
INDAPAMIDE HEMIHYDRATE
Numéro CAS:
180004-24-4
Formule brute:
2C16H16ClN3O3S.H2O

Indapamide - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
indapamide
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
indapamide
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
indapamide
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Индапамид
Pharmacopée américaine
indapamide
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
indapamide
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
indapamide
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
indapamidum
Pharmacopée chinoise
吲达帕胺


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • capsule
  • comprimé enrobé
  • comprimé enrobé à libération modifiée
  • comprimé enrobé à libération prolongée
  • comprimé pelliculé
  • comprimé pelliculé à libération prolongée
  • comprimé à libération prolongée

Pharmacodynamique

Indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Les études de phases II et III ont montré, en monothérapie, un effet antihypertenseur se prolongeant pendant 24 heures. Il apparaît à des doses où n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.
Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et une diminution des résistances périphériques totales et artériolaires.
Indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter: en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que Indapamide:
respecte le métabolisme lipidique: triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol,
respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - INDAPAMIDE - voie orale

Indapamide 1,5 mg se présente sous une forme à libération prolongée.
Absorption
La fraction d'indapamide libérée est rapidement et totalement absorbée par le tractus digestif.
La prise de nourriture augmente légèrement la vitesse d'absorption, mais n'a pas d'influence sur la quantité de produit absorbée.
Le pic sanguin après administration unique est atteint 12 heures environ après la prise. Après atteinte de la concentration d'équilibre, les variations des concentrations sanguines entre deux prises sont limitées.
Il existe une variabilité intra-individuelle.
Distribution, métabolisme et élimination
La liaison aux protéines plasmatiques est de 79%.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 14 à 24 heures (18 heures en moyenne).
L'état d'équilibre est atteint après 7 jours.
L'administration répétée n'entraîne pas d'accumulation.
L'indapamide est métabolisé essentiellement au niveau hépatique. 70 % de l'indapamide sont éliminés par voie urinaire, essentiellement sous forme de métabolites (fraction inchangée 5% environ). 20% sont éliminés dans les fèces sous forme de métabolites inactifs.
Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés de façon significative chez l'insuffisant rénal.

Dosage

Dosage - INDAPAMIDE - voie orale
Comprimé pelliculé à libération prolongée
Un comprimé par 24 heures de préférence le matin.
Le comprimé doit être avalé entier avec de l'eau et ne doit pas être croqué.
Des doses plus élevées n'améliorent pas l'action antihypertensive de l'indapamide mais augmentent en revanche son effet salidiurétique.
Populations particulières
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre‑indiqué. Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient. Ces patients pourront être traités par INDAPAMIDE 1,5 mg uniquement lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de INDAPAMIDE 1,5 mg chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Voie orale.
Comprimé pelliculé
1 comprimé par 24 heures, de préférence le matin.
Dans l'hypertension artérielle, la posologie ne doit pas dépasser 2,5 mg/jour (augmentation des effets indésirables sans gain d'efficacité).
Mode d'administration
Voie orale

Indications

Indications - INDAPAMIDE - usage systémique
Hypertension artérielle essentielle.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'indapamide, aux sulfamides ou à l'un des excipients.
Insuffisance rénale sévère.
Encéphalopathie hépatique ou insuffisance hépatique sévère.
Hypokaliémie.

Effets indésirables

Effets indésirables - INDAPAMIDE - usage systémique
La plupart des effets indésirables cliniques ou biologiques sont dose-dépendants.
Les diurétiques apparentés aux thiazidiques dont l'indapamide, peuvent induire les effets indésirables suivants, classés par ordre de fréquence décroissante:
Très fréquents (>1/10); fréquents (>1/100, <1/10); peu fréquents (>1/1000, <1/100); rares (>1/10000, <1/1000); très rares (<1/10000); fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Troubles du système sanguin et lymphatique:
Très rares: thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique.
Troubles du système nerveux:
Rares: vertiges, fatigue, céphalées, paresthésies.
Troubles cardiaques:
Très rares: arythmie, hypotension.
Troubles gastro-intestinaux:
Peu fréquents: vomissements
Rares: nausées, constipation, sécheresse buccale.
Très rares: pancréatite.
Affections du rein et des voies urinaires:
Très rare: insuffisance rénale.
Troubles hépato-biliaires:
Très rares: fonction hépatique altérée.
Fréquence indéterminée: possibilité de survenue d'une encéphalopathie hépatique en cas d'insuffisance hépatique
Affections cutanées et tissulaires:
Réactions d'hypersensibilité, principalement dermatologiques chez des sujets prédisposés aux manifestations allergiques et asthmatiques.
Fréquents: éruptions maculo-papulaires
Peu fréquents: purpura
Très rares: œdème angioneurotique et/ou urticaire, nécro-épidermolyse bulleuse aiguë, syndrome de Steven Johnson
Fréquence indéterminée: possibilité d'aggravation d'un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant
Des cas de réactions photosensibles ont été rapportés
Paramètres biologiques:
Au cours des essais cliniques, il a été observé une hypokaliémie après 4 à 6 semaines de traitement; 10% des patients avaient une kaliémie< 3,4 mmol/l et 4% des patients une kaliémie < 3,2 mmol/l. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie est de 0,23 mmol/l.
Très rares: hypercalcémie
Fréquence indéterminée:
Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chez certaines populations à risque .
Hyponatrémie avec hypovolémie responsable d'une déshydratation et d'une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlore peut entraîner une alcalose métabolique compensatrice; l'incidence et l'amplitude de cet effet sont faibles.
Elévation de l'uricémie et de la glycémie en cours du traitement: l'indication de ces diurétiques doit être soigneusement mesurée chez les patients souffrant de goutte ou de diabète.

Surdosage

L'indapamide n'a pas montré de toxicité jusqu'à 40 mg, soit 27 fois la dose thérapeutique.
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent essentiellement par des troubles hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Sur le plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, confusion mentale, polyurie ou oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Le traitement initial consiste à éliminer rapidement la ou les substances ingérées par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
En règle générale, l'administration de diurétiques doit être évitée chez la femme enceinte et ne jamais constituer le traitement des œdèmes physiologiques de la grossesse. Les diurétiques peuvent entraîner une ischémie fœtoplacentaire avec un risque d'hypotrophie fœtale.
Allaitement
L'indapamide est excrété dans le lait maternel et des effets sur l'enfant nourri au sein sont probables.
L'allaitement est déconseillé.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Lithium
Augmentation de la lithiémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, une surveillance stricte de la lithiémie avec adaptation de la posologie est nécessaire.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments pouvant induire des torsades de pointe:
Anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
Anti-arythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide),
Certains antipsychotiques:
Phénothiazines (chlorpromazine, cyamemazine, levomepromazine, thioridazine, trifluoperazine),
Benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride),
Butyrophénones (dropéridol, halopéridol);
Autres: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, vincamine IV.
Augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, en particulier de torsades de pointe (l'hypokaliémie est un facteur de risque).
L'hypokaliémie doit être surveillée et corriger si nécessaire avant d'introduire une association.
La clinique, les électrolytes plasmatiques et l'ECG sont à surveiller.
Utiliser des substances qui n'ont pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointe en cas d'hypokaliémie.
+ AINS (voie générale), incluant les inhibiteurs sélectifs des COX-2, les salicylés à forte dose (> 3 g/jour)
Diminution possible de l'effet antihypertenseur de l'indapamide. Risque d'insuffisance rénale aiguë chez les patients déshydratés (diminution de la filtration glomérulaire). Hydrater le patient; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC)
Risque d'hypotension artérielle soudaine et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un IEC en cas de déplétion sodée pré-existante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale).
Dans l'hypertension artérielle, quand le traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il est nécessaire:
soit d'arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'IEC et de réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire;
soit d'administrer des doses initiales faibles de l'IEC et de les augmenter progressivement.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) au cours des premières semaines de traitement par l' IEC.
+ Autres hypokaliémiants: amphotéricine B (IV), gluco- et minéralo-corticoïdes (voie systémique), tétracosactide, laxatifs stimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Préparations digitaliques
L'hypokaliémie favorise les effets toxiques des digitaliques. Surveillance de la kaliémie et de l'ECG et, si besoin, reconsidérer le traitement.
Associations à prendre en compte
+ Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone, triamtérène)
Dans le cas d'une association rationnelle, utile pour certains patients, la survenue d'une hypokaliémie ou d'une hyperkaliémie (en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou diabètiques) n'est pas à exclure. La kaliémie et l'ECG doivent être surveillés et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Metformine
Risque majoré de survenue d'une acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale liée à l'association avec les diurétiques et, plus particulièrement, avec les diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine quand la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant l'administration du produit iodé.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque majoré d'hypotension orthostatique (effet additif).
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine, Tacrolimus
Risque d'élévation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due aux corticoïdes).

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