INSULINE DÉTÉMIR est un analogue soluble de l'insuline d'action prolongée utilisé comme une insuline basale.L'effet hypoglycémiant de INSULINE DÉTÉMIR est dû à la liaison de l'insuline aux récepteurs des cellules musculaires et adipeuses, facilitant ainsi l'assimilation du glucose, et à l'inhibition simultanée de la production hépatique de glucose.
Pharmacocinétique - INSULINE DÉTÉMIR - usage parentéral
Absorption : La concentration sérique maximum est atteinte entre 6 et 8 heures après l'administration.Lorsque la dose doit être administrée deux fois par jour, les concentrations sériques à l'équilibre sont atteintes au bout de 2 ou 3 administrations.La variabilité d'absorption intra-individuelle est plus faible avec INSULINE DÉTÉMIR qu'avec les autres insulines basales.La biodisponibilité absolue de l'insuline détémir administrée par voie sous-cutanée est d'environ 60 %.
Distribution : Le volume de distribution apparent de INSULINE DÉTÉMIR (environ 0,1 l/kg) indique qu'une part importante de l'insuline détémir circule dans le sang.Les résultats d'études in vitro et in vivo de liaison aux protéines suggèrent qu'il n'existe pas d'interaction cliniquement significative entre l'insuline détémir et les acides gras ou avec d'autres médicaments se liant aux protéines.
Biotransformation : La dégradation de l'insuline détémir est semblable à celle de l'insuline humaine ; tous les métabolites formés sont inactifs.
Élimination : La demi-vie terminale après une administration sous-cutanée est déterminée par la vitesse d'absorption à partir du tissu sous-cutané. La demi-vie terminale est comprise entre 5 et 7 heures en fonction de la dose.
Linéarité : Les concentrations sériques observées après injection sous-cutanée (concentration maximum, étendue de l'absorption) sont proportionnelles à la dose dans l'intervalle de doses thérapeutiques.Aucune interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique n'a été observée entre le liraglutide et INSULINE DÉTÉMIR lors de l'administration d'une dose unique de 0,5 unités/kg de INSULINE DÉTÉMIR avec 1,8 mg de liraglutide à l'état d'équilibre chez des patients diabétiques de type 2.
Populations particulières : Sujets âgés (≥ 65 ans) :Aucune différence cliniquement significative de la pharmacocinétique de INSULINE DÉTÉMIR n'a été observée entre les patients jeunes et âgés.Troubles rénaux ou hépatiques :Aucune différence cliniquement significative de la pharmacocinétique de INSULINE DÉTÉMIR n'a été observée entre les patients présentant des troubles rénaux ou hépatiques et les sujets sains. La pharmacocinétique de INSULINE DÉTÉMIR n'ayant pas fait l'objet d'études à grande échelle dans ces populations, il est conseillé de surveiller étroitement la glycémie chez ce type de patients.Sexe :Aucune différence cliniquement significative n'a été observée au niveau des propriétés pharmacocinétiques de INSULINE DÉTÉMIR entre les patients de sexe masculin et féminin.
Population pédiatrique : Les propriétés pharmacocinétiques de INSULINE DÉTÉMIR ont été étudiées chez de jeunes enfants (de 1 à 5 ans), des enfants (de 6 à 12 ans) et des adolescents (de 13 à 17 ans), puis comparées à celles d'adultes diabétiques de type 1. Aucune différence cliniquement significative des propriétés pharmacocinétiques n'a été mise en évidence entre les jeunes enfants, les enfants, les adolescents et les adultes.
Indications - INSULINE DÉTÉMIR - usage systémique
INSULINE DÉTÉMIR est indiqué dans le traitement du diabète de l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant à partir de 1 an.
Pour les insulines, il n'existe pas de définition spécifique du surdosage. Cependant, une hypoglycémie peut évoluer par étapes successives si de trop fortes doses sont administrées par rapport aux besoins du patient :
- Les épisodes d'hypoglycémie modérée peuvent être traités par administration orale de glucose ou d'aliments sucrés. On conseille donc aux patients diabétiques d'avoir toujours sur eux des aliments sucrés.
- Les épisodes d'hypoglycémie sévère, avec perte de connaissance, peuvent être traités par administration intramusculaire ou sous-cutanée de glucagon (0,5 à 1 mg) par une personne formée à cet effet, ou par administration intraveineuse de glucose par un professionnel de santé. Si le patient ne répond pas au glucagon dans un délai de 10 à 15 minutes, du glucose devra être administré par voie intraveineuse. Dès que le patient a repris connaissance, une prise orale de glucides est recommandée afin de prévenir une rechute.