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Lévobunolol (chlorhydrate de)


Lévobunolol (chlorhydrate de) - le lévobunolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques: bêta-bloquant non cardiosélectif, absence de pouvoir agoniste partiel [ou d'absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (asi)], effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.


Lévobunolol (chlorhydrate de) - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Lévobunolol (chlorhydrate de) - Medzai.net
Lévobunolol (chlorhydrate de) - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Lévobunolol (chlorhydrate de) - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
LEVOBUNOLOL
Numéro CAS:
47141-42-4
Formule brute:
C17H25NO3
Nomenclature de l'UICPA:
5-[(2S)-3-(tert-butylamino)-2-hydroxy-propoxy]tetralin-1-one

5-[(2S)-3-(tert-butylamino)-2-hydroxypropoxy]-3,4-dihydro-2H-naphthalen-1-one

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Composés chimiques

LÉVOBUNOLOL (CHLORHYDRATE DE)
Dénomination commune internationale:
LEVOBUNOLOL
Numéro CAS:
47141-42-4
Formule brute:
C17H25NO3
Nomenclature de l'UICPA:

5-[(2S)-3-(tert-butylamino)-2-hydroxy-propoxy]tetralin-1-one

5-[(2S)-3-(tert-butylamino)-2-hydroxypropoxy]-3,4-dihydro-2H-naphthalen-1-one

LEVOBUNOLOL HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
27912-14-7
Formule brute:
C17H25NO3.ClH

Lévobunolol (chlorhydrate de) - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
levobunolol hydrochloride
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
lévobunolol (chlorhydrate de)
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
levobunolol hydrochloride
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
левобунолол
Pharmacopée américaine
levobunolol
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
levobunololo
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
levobunololum
Pharmacopée chinoise
左布诺洛尔


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • collyre en solution

Pharmacodynamique

Le lévobunolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques:
bêta-bloquant non cardiosélectif,
absence de pouvoir agoniste partiel [ou d'absence d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI)],
effet stabilisant de membrane (anesthésique local ou quinidine-like) non significatif.
Le chlorhydrate de lévobunolol en collyre abaisse la tension intra-oculaire, associée ou non à un glaucome, en diminuant la sécrétion d'humeur aqueuse.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - LÉVOBUNOLOL - administration par voie oculaire

Comme avec les autres collyres, le lévobunolol contenu dans ce collyre peut passer dans la circulation générale.

Dosage

Dosage - LÉVOBUNOLOL - administration par voie oculaire
Collyre en solution
Voie locale
EN INSTILLATION OCULAIRE
Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œil malade d'une goutte de lévobunolol 0,10 %, 2 fois par jour.
En cas d'efficacité insuffisante, utiliser une préparation plus concentrée (collyre à 0,50 %).
Dans un certain nombre de cas, l'administration quotidienne d'une seule goutte de lévobunolol 0,10 % en collyre peut s'avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer le lévobunolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
Cependant, l'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée .
Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant ou après le lévobunolol.
Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par le lévobunolol en collyre requiert parfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intra-oculaire après une période de traitement d'environ 4 semaines.
Substitution d'un traitement antérieur
Quand le lévobunolol en collyre doit prendre le relais d'un autre collyre anti-glaucomateux, ce collyre doit être arrêté à la fin d'une journée complète de traitement, et le lévobunolol en collyre doit être administré le lendemain à raison d'une goutte dans l'œil malade deux fois par jour.
En cas d'efficacité insuffisante, utiliser une préparation plus concentrée (collyre à 0,50 %).
Si le lévobunolol en collyre doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu'un seul médicament à la fois.
En cas de substitution de collyres myotiques par le lévobunolol en collyre un examen de la réfraction peut s'avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intra-oculaire, surtout lors de l'instauration du traitement.

Indications

Indications - LÉVOBUNOLOL - administration par voie oculaire
Hypertonie intra-oculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.

Contre-indications

Il convient de garder à l'esprit les contre-indications des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillations oculaires:
asthme ou bronchopneumopathies chroniques obstructives,
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
choc cardiogénique,
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés, angor de Prinzmetal,
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
bradycardie (< 45-50 contractions par minute),
maladie de Raynaud et troubles circulatoires périphériques,
phéochromocytome non traité,
hypotension,
hypersensibilité à l'un des composants du médicament,
association à la floctafénine ,
association au sultopride .
Ce médicament ne doit généralement pas être associé à l'amiodarone .

Effets indésirables

Effets indésirables - LÉVOBUNOLOL - administration par voie oculaire
Oculaires
Comme pour tous les collyres bêta-bloquants, il peut-être observé:
une diminution de la sécrétion lacrymale (sécheresse oculaire);
des symptômes d'irritation oculaire:
légère sensation de brûlure ou de picotements en début de traitement,
conjonctivite, blépharite, kératite, hypoesthésie cornéenne;
des troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à des troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à l'arrêt du traitement par les myotiques), diplopie, ptosis.
décollement de choroïde après traitement chirurgical du glaucome .
en raison de la présence de chlorure de benzalkonium, risque d'eczéma de contact, d'irritation.
Généraux
Il convient de garder à l'esprit les effets indésirables des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu'ils ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
Sur le plan clinique
Les plus fréquemment rapportés:
asthénie
refroidissement des extrémités
bradycardie, sévère le cas échéant
insomnie, cauchemars voire dépression
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements), diarrhée
Beaucoup plus rarement:
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant
insuffisance cardiaque
chute tensionnelle
bronchospasme
hypoglycémie
syndrome de Raynaud
aggravation d'une claudication intermittente existante
manifestations cutanées incluant urticaire, angioedème (œdème de Quincke), éruptions cutanées, éruptions psoriasiformes .
Sur le plan biologique
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Surdosage

Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque de surdosage doit être gardé à l'esprit.
Les symptômes et la conduite à tenir sont identiques à ceux d'un surdosage en bêta-bloquant par voie générale.

Grossesse/Allaitement

Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie générale mais néanmoins réel.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

Interactions avec d'autres médicaments

1°) Collyres
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).
2°) Autres médicaments
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe.
Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêta-bloquants administrés par voie générale.
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Chez les patients recevant en association un bêta-bloquant par voie orale et du lévobunolol
Une surveillance doit être exercée, afin de dépister et/ou d'éviter une majoration trop importante des effets bêta-bloquants, au niveau systémique ou de la pression oculaire.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association doit se faire sous surveillance clinique étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Cette surveillance sera complétée, si nécessaire, d'un contrôle électrocardiographique.
+ Antiarythmiques de classe I
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (par effets additifs). Une telle association doit se faire sous surveillance clinique étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement. Cette surveillance sera complétée, si nécessaire, d'un contrôle électrocardiographique.
+ Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants du collyre et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées lors de l'association de bêta-bloquant en collyre et de la quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Clonidine
En cas d'arrêt brutal du traitement par la clonidine, augmentation importante de la pression artérielle avec risque d'hémorragie cérébrale par effet sympathomimétique.
Arrêter de façon progressive la clonidine.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Décrit pour le propranolol, le métoprolol, le nadolol.
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son arrêt.
+ Produits de contrastes iodés
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêta-bloquants des réactions cardiovasculaires de compensation;
Le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
Associations à prendre en compte
+ AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium: dihydropyridines type nifédipine.
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes, tétracosactide
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).

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