Le moxisylyte présente une activité alpha 1-bloquante préférentielle, au moins 40 fois supérieure à l'activité sur les récepteurs alpha2. Il est pratiquement dénué d'activité alpha2-bloquante centrale ou périphérique.
Pharmacocinétique - MOXISYLYTE - voie orale
Le moxisylyte est entièrement métabolisé.
Le principal métabolite est le dérivé désacétylé (DAM).
Les métabolites (DAM et MDAM: N déméthyl désacétylmoxisylyte) sont glucuroconjugués et sulfo conjugués.
L'élimination est essentiellement urinaire (90 % en 24 à 48 heures) sous forme de dérivés.
Dosage - MOXISYLYTE - voie orale
Comprimé enrobé
Voie orale.
1 comprimé à 30 mg, matin, midi et soir, sans dépasser 3 comprimés par jour.
Administrer le comprimé de préférence au cours des repas.
Avaler le comprimé sans le croquer, avec un peu d'eau.
Indications - MOXISYLYTE - usage systémique
Traitement d'appoint à visée symptomatique du déficit pathologique cognitif et neuro-sensoriel chronique du sujet âgé (à l'exclusion de la maladie d'Alzheimer et des autres démences).
Amélioration du syndrome de Raynaud.
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'hypersensibilité au moxisylyte ou à l'un des composants du comprimé.
Effets indésirables - MOXISYLYTE - usage systémique
Troubles digestifs mineurs (nausées, diarrhée).
Il a été observé de rares cas d'hépatites cytolytiques ou mixtes, régressant à l'arrêt du traitement, à des posologies de moxisylyte supérieures à 200 mg par 24 heures, et une élévation transitoire des transaminases à des posologies supérieures à 90 mg par 24 heures.
Cette hépatotoxicité semble favorisée par l'association à des médicaments inducteurs. .
Un surdosage peut se manifester par de l'hypotension, un priapisme, une augmentation des transaminases.
Un cas d'hépatite cytolytique a été rapporté (avec 6 comprimés par jour).
Ce médicament est principalement utilisé chez le sujet âgé pour lequel le risque de grossesse est absent.
En l'absence de données cliniques pertinentes, l'utilisation du chlorhydrate de moxisylyte est déconseillée pendant la grossesse et l'allaitement.
Les données disponibles à ce jour ne laissent pas supposer l'existence d'interactions cliniquement significatives.