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Phénytoïne


Phénytoïne - anti- convulsivantdiminue l'automatisme sans altérer la vitesse de conduction.


Phénytoïne - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Phénytoïne - Medzai.net
Phénytoïne - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Phénytoïne - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
PHENYTOIN
Numéro CAS:
57-41-0
Formule brute:
C15H12N2O2
Nomenclature de l'UICPA:
5,5-diphenylimidazolidine-2,4-dione

5,5-diphenylhydantoin

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Composés chimiques

PHÉNYTOÏNE
Dénomination commune internationale:
PHENYTOIN
Numéro CAS:
57-41-0
Formule brute:
C15H12N2O2
Nomenclature de l'UICPA:

5,5-diphenylimidazolidine-2,4-dione

5,5-diphenylhydantoin

PHÉNYTOÏNE SODIQUE
Dénomination commune internationale:
PHENYTOIN SODIUM
Numéro CAS:
630-93-3
Formule brute:
C15H11N2O2.Na
PHENYTOIN CALCIUM
Numéro CAS:
17199-74-5
Formule brute:
2C15H11N2O2.Ca
4-HYDROXYPHENYTOIN O-GLUCURONIDE
Numéro CAS:
127708-89-8
Formule brute:
C21H20N2O9

Phénytoïne - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
phenytoin
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
phénytoïne
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
phenytoin
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Фенитоин
Pharmacopée américaine
phenytoin
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
fenitoina
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
phenytoin
- Ph.Eur.
Pharmacopée hongroise
phenytoin
- OGYI
Pharmacopée indienne
phenytoin
- IP
Pharmacopée internationale
phenytoinum
Pharmacopée chinoise
苯妥英
Pharmacopée mexicaine
phenytoin
- MXP
Pharmacopée de Yougoslavie
phenytoin
phenytoin


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé
  • comprimé sécable
  • solution injectable
  • solution à diluer injectable pour perfusion

Pharmacodynamique

Anti- convulsivant
Diminue l'automatisme sans altérer la vitesse de conduction. Raccourcit les périodes réfractaires.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - PHÉNYTOÏNE - voie orale

La phénytoïne est rapidement absorbée au niveau intestinal.
Les concentrations plasmatiques efficaces sont généralement de 5 à 12 mg/l chez l'adulte et de 10 à 20 mg/l chez l'enfant.
La demi-vie est de 24 à 48 heures; l'état stationnaire n'est atteint qu'après 8 à 20 jours.
Chez l'insuffisant rénal, du fait d'une liaison réduite aux protéines plasmatiques, les effets peuvent être obtenus pour des concentrations totales plus basses que chez le sujet normal.
Le produit est transformé au niveau du foie. Le métabolisme étant saturable, un accroissement modéré de la posologie peut entraîner une augmentation importante des concentrations circulantes, par réduction de la vitesse d'élimination.
Les métabolites excrétés dans la bile, sont réabsorbés et éliminés par voie urinaire.

Pharmacocinétique - PHÉNYTOÏNE - usage parentéral

La fosphénytoïne est une pro-drogue de la phénytoïne, rapidement transformée en phénytoïne, mole pour mole.
Pharmacocinétique de la fosphénytoïne
Absorption/biodisponibilité
Lors d'une perfusion IV, les concentrations plasmatiques maximales de fosphénytoïne sont atteintes à la fin de la perfusion. Après injection IM, la fosphénytoïne est totalement biodisponible ; les concentrations maximales sont atteintes environ 30 minutes après l'injection. Les concentrations plasmatiques de fosphénytoïne sont plus faibles mais plus soutenues après injection IM qu'après administration IV en raison du délai requis pour l'absorption de la fosphénytoïne à partir du site d'injection.
Distribution
La fosphénytoïne est fortement liée aux protéines plasmatiques humaines (à hauteur de 95% à 99%), principalement à l'albumine. Comme la liaison aux protéines plasmatiques est saturable, la fraction libre augmente avec la concentration totale de fosphénytoïne. La fosphénytoïne déplace la phénytoïne de ses sites de fixation aux protéines. Le volume de distribution de la fosphénytoïne augmente en fonction de la dose et du débit d'administration de fosphénytoïne sodique, il est compris entre 4,3 et 10,8 litres.
Métabolisme et excrétion
L'hydrolyse de la fosphénytoïne en phénytoïne donne naissance à deux métabolites, le phosphate et le formaldéhyde. Le dérivé formaldéhyde est ensuite transformé en formate, lequel à son tour est métabolisé par un mécanisme qui fait intervenir les folates. Bien que le phosphate et le formaldéhyde (formate), exercent des effets biologiques potentiellement importants, ces effets ne s'observent qu'à des concentrations très largement supérieures à celles atteintes après administration de fosphénytoïne dans les conditions thérapeutiques.
La demi-vie de la biotransformation de la fosphénytoïne en phénytoïne est d'environ 15 minutes.
Le mécanisme de cette transformation est inconnu mais des phosphatases jouent probablement un rôle majeur. Chaque millimole de fosphénytoïne est métabolisée en 1 millimole de phénytoïne, phosphate et formate.
La fosphénytoïne n'est pas excrétée dans les urines.
Pharmacocinétique de la phénytoïne (après administration de fosphénytoïne)
Après administration IV de fosphénytoïne, la pharmacocinétique de la phénytoïne est complexe ; des différences de disponibilité en phénytoïne pourraient jouer un rôle déterminant en situation d'urgence (par exemple en cas d'état de mal épileptique). C'est pourquoi des études ont été menées pour déterminer empiriquement un débit de perfusion de fosphénytoïne qui permette d'obtenir une disponibilité systémique comparable à celle d'une perfusion de 50 mg par minute de phénytoïne sodique.
Comme la fosphénytoïne est complètement absorbée et transformée en phénytoïne après injection IM, les concentrations systémiques de phénytoïne obtenues sont suffisamment proches de celles obtenues avec la phénytoïne orale pour permettre la substitution de ces deux médicaments en pratique et obtenir une dose de charge fiable après administration IM.
Le tableau ci-après indique les paramètres pharmacocinétiques de la fosphénytoïne et de la phénytoïne après administration IV et IM de fosphénytoïne.
Valeurs moyennes des paramètres pharmacocinétiques selon la voie d'administration de la fosphénytoïne.
Voie
Dose (mg d'EP)
Dose (mg d'EP/kg)
Débit de la perfusion (mg d'EP/min)
Fosphénytoïne
Phénytoïne totale
Phénytoïne libre
(non liée)
Cmax (µg/ml)
Tmax (heures)
t ½
(minutes)
Cmax
(µg/ml)
Tmax
(heures)
Cmax
(µg/ml)
Tmax
(heures)
IM
855
12,4
-
18,5
0,61
41,2
14,3
3,23
2,02
4,16
IV
1200
15,6
100
139
0,19
18,9
26,9
1,18
2,78
0,52
IV
1200
15,6
150
156
0,13
20,5
28,2
0,98
3,18
0,58
Dose = Dose de fosphénytoïne (équivalents de phénytoïne sodique [mg d'EP] ou équivalents de phénytoïne sodique/kg [mg d'EP/kg]).
Débit de la perfusion = Débit de perfusion de fosphénytoïne (mg d'équivalents de phénytoïne sodique/min [mg d'EP/min])
C max =Concentration plasmatique maximale de la substance (µg/ml)
Tmax = Délai d'obtention de la Cmax (heures)
T1/2 =Demi-vie d'élimination terminale (min)
Absorption/biodisponibilité
Après administration IV ou IM de fosphénytoïne, celle-ci est rapidement et totalement transformée en phénytoïne. C'est pourquoi la biodisponibilité de la phénytoïne est la même après administration de fosphénytoïne qu'après administration parentérale de phénytoïne.
Distribution
La phénytoïne est fortement liée aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine, mais à un moindre degré que la fosphénytoïne. En l'absence de fosphénytoïne, 12% environ de la phénytoïne plasmatique totale sont libres, dans la zone des concentrations atteintes en clinique. Toutefois, la fosphénytoïne déplace, la phénytoïne des sites de fixation aux protéines plasmatiques, augmentant ainsi la fraction libre de phénytoïne (jusqu’à 30% de phénytoïne libre) pendant la période nécessaire à la biotransformation de la fosphénytoïne en phénytoïne (environ 30 minutes à 1 heure après la perfusion).
Le volume de distribution de la phénytoïne est compris entre 24,9 et 36,8 litres.
Métabolisme et excrétion
La phénytoïne formée après administration de fosphénytoïne est largement métabolisée dans le foie et excrétée dans les urines principalement sous forme de 5-(p-hydroxy-phényl)-5-phénylhydantoïne et de son glucuronide ; on ne retrouve que peu de phénytoïne inchangée dans les urines (1 à 5% de la dose de fosphénytoïne). Le métabolisme hépatique de la phénytoïne est saturable et, après administration de doses IV uniques de 400 à 1200 mg d'EP de fosphénytoïne, les surfaces sous la courbe (SSC) de phénytoïne totale et libre augmentent de façon non proportionnelle à la dose. Les demi-vies moyennes de la phénytoïne totale (12,0 à 28,9 heures) après administration de fosphénytoïne à ces doses sont similaires à celles obtenues après administration parentérale de doses identiques de phénytoïne et ont tendance à augmenter avec l'augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
Caractéristiques pharmacocinétiques chez les patients
Patients présentant des maladies rénales ou hépatiques
La biotransformation de la fosphénytoïne en phénytoïne est accélérée en cas de maladie rénale ou hépatique en raison de la diminution de la liaison aux protéines plasmatiques secondaire à l'hypoalbuminémie qui accompagne ces maladies. Le degré de conversion en phénytoïne n'est pas affecté. En cas de perturbation de la fonction hépatique, le métabolisme de la phénytoïne peut être réduit aboutissant à une augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne .
Patients âgés
L'âge du patient n'a pas d'incidence notable sur la pharmacocinétique de la fosphénytoïne. La clairance de la phénytoïne tend à diminuer avec l'âge (elle est réduite de 20% chez les patients de plus de 70 ans, comparativement aux patients âgés de 20 à 30 ans) .
Sexe
Le sexe du patient n'a pas d'incidence notable sur la pharmacocinétique de la fosphénytoïne ou de la phénytoïne.
Enfants
Des données limitées chez des enfants de 5 à 10 ans traités par fosphénytoïne ont montré que les courbes des concentrations de fosphénytoïne et de phénytoïne en fonction du temps étaient analogues à celles d'adultes traités par des doses comparables (en mg d'EP/kg).

Dosage

Dosage - PHÉNYTOÏNE - voie orale
Comprimé sécable
Il convient d'établir la posologie de PHÉNYTOÏNE et de la modifier s'il y a lieu en tenant compte des effets observés, de la tolérance propre à chaque malade et si possible des taux sanguins.
Adultes :
2 à 6 mg /kg et par jour en 1 ou 2 prises.
La dose usuelle moyenne est de 3 comprimés par jour.
La dose de 5 à 6 comprimés, parfois nécessaire, ne sera jamais dépassée.
Enfants :
3 à 8 mg/kg et par jour en 1 ou 2 prises.
De 5 à 10 ans, 1 à 2 comprimés en traitement d'attaque, puis il conviendra de déterminer la posologie appropriée.
Très jeunes enfants: la dose initiale sera d'un 1/2 comprimé deux fois par jour, puis adaptée en fonction de l'efficacité et de la tolérance. Le comprimé doit être écrasé avant administration.
Dosage - PHÉNYTOÏNE - usage parentéral
Solution à diluer injectable pour perfusion
REMARQUE IMPORTANTE : Dans l’ensemble des mentions légales de PHÉNYTOÏNE, la quantité et la concentration de fosphénytoïne sont toujours exprimées en équivalents de phénytoïne sodique (EP) pour ne pas devoir procéder à des ajustements sur la base de la masse moléculaire lors de la conversion entre les doses de fosphénytoïne et de phénytoïne sodique. PHÉNYTOÏNE devra toujours être prescrit et dispensé en équivalents de phénytoïne sodique (EP). A noter toutefois que la fosphénytoïne présente des différences d’administration importantes avec la phénytoïne sodique parentérale .
Equivalents de phénytoïne sodique (EP) :
1,5 mg de fosphénytoïne sodique équivalent à 1 mg de phénytoïne sodique que l’on désigne comme 1 mg d’équivalents de phénytoïne sodique (EP) .
Chaque flacon de 10 ml de PHÉNYTOÏNE contient 500 mg d’EP.
Chaque flacon de 2 ml de PHÉNYTOÏNE contient 100 mg d’EP.
Administration
PHÉNYTOÏNE peut être administré en perfusion intraveineuse (IV) ou en injection intramusculaire (IM). La voie IM doit être envisagée chez les patients adultes lorsqu’il n’y a pas un besoin urgent de contrôler les crises. Si le principal objectif est d’administrer une dose de charge rapide de phénytoïne, une administration IV de PHÉNYTOÏNE doit être privilégiée car les concentrations plasmatiques thérapeutiques de phénytoïne sont plus rapidement atteintes après une administration IV qu’après une administration IM.
PHÉNYTOÏNE ne doit pas être administré par voie IM dans les situations d'urgence telles que l'état de mal épileptique.
L’injection intramusculaire (IM) n’est pas recommandée chez les enfants.
Ne pas utiliser le produit s'il contient des particules en suspension ou présente une coloration anormale.
PHÉNYTOÏNE est destiné à une administration parentérale à court terme, et n’a pas été étudié sur des périodes s’étendant sur plus de 5 jours.
Perfusion intraveineuse (IV)
Pour une perfusion IV, diluer la fosphénytoïne dans une solution de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0,9%. La concentration doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d'EP/ml.
Compte tenu du risque d'hypotension, le débit recommandé pour la perfusion IV dans les situations cliniques courantes est de 50 à 100 mg d'EP/min. Même en cas d'urgence, il ne faut pas dépasser 150 mg d'EP/min. Il est recommandé d'utiliser un système contrôlant le débit de la perfusion.
Se reporter aux tableaux 1 à 10 pour trouver des exemples de calcul des doses, de la dilution et du temps de perfusion.
Une surveillance continue de l'électrocardiogramme, de la pression artérielle et des fonctions respiratoires doit impérativement être mise en œuvre pendant toute la durée de la perfusion. Il faut également surveiller étroitement le patient pendant la période où les concentrations plasmatiques de phénytoïne sont maximales, c'est-à-dire environ 30 minutes après la fin de la perfusion de fosphénytoïne.
Le matériel nécessaire pour une réanimation cardiaque doit être disponible .
Se référer aux tableaux de 1 à 10 pour des exemples de calcul des doses, de la dilution et du temps de perfusion.
Population
Indications
Tableau de dosage
Adulte
Mal épileptique
Dose de charge
Tableau 1
Mal épileptique
Dose d’entretien
Tableau 2
Traitement ou prophylaxie des crises
Dose de charge
Tableau 3
Traitement ou prophylaxie des crises
Dose d’entretien
Tableau 4
Substitution temporaire de la phénytoïne orale
Tableau 5
Enfant (âgé de 5 ans et plus)
Mal épileptique
Dose de charge
Tableau 6
Mal épileptique
Dose d’entretien
Tableau 7
Traitement ou prophylaxie des crises
Dose de charge
Tableau 8
Traitement ou prophylaxie des crises
Dose d’entretien
Tableau 9
Substitution temporaire de la phénytoïne orale
Tableau 10
Posologie
A. POSOLOGIE CHEZ L’ADULTE
A.1.Etat de mal épileptique
L’administration intramusculaire (IM) de fosphénytoïne n’est pas recommandée pour traiter l'état de mal épileptique.
A.1a Dose de charge
Pour maîtriser rapidement les crises en cas d'état de mal épileptique, administrer du diazépam ou du lorazépam par voie IV avant d'administrer de la fosphénytoïne.
La dose de charge de fosphénytoïne est de 15 mg d'EP/kg sous forme d’une dose unique administrée en perfusion IV.
Débit de perfusion IV recommandé (en dose de charge chez l’adulte) :
100 à 150 mg d'EP/min (ne pas dépasser 150 mg d'EP/min même en situation d’urgence). Voir le tableau 1 pour les temps de perfusion.
Si l’administration de fosphénytoïne ne permet pas d’arrêter les crises, il faut envisager d'utiliser d'autres antiépileptiques.
Tableau 1: Dose de charge à administrer dans l’état de mal épileptique chez l’adulte
Tableau 1 DOSE DE CHARGE : état de mal épileptique (Adultes)
Exemples de doses de charge IV de 15 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution (à 25 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 150 mg d’EP/min, en fonction du poids corporel.)
Poids
(Kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %) pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Temps minimal de perfusion
(minutes) pour un débit maximal de perfusion de 150 mg d’EP/min
Nb. De flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
100
1500
3
30
30
10
95
1425
3
28,5
28,5
9,5
90
1350
3
27
27
9
85
1275
3
25,5
25,5
8,5
80
1200
3
24
24
8
75
1125
3
22,5
22,5
7,5
70
1050
3
21
21
7
65
975
2
19,5
19,5
6,5
60
900
2
18
18
6
55
825
2
16,5
16,5
5,5
50
750
2
15
15
5
45
675
2
13,5
13,5
4,5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
A 1b - Dose d'entretien
Les doses d'entretien initiales recommandées de fosphénytoïne de 4 à 5 mg d'EP/kg/24h peuvent être administrées en dose unique ou en deux doses séparées, en perfusion IV ou en injection IM. La dose quotidienne cumulée initiale ne doit pas dépasser 4 à 5 mg d’EP/kg/jour. Après administration d’une dose de charge, les doses d’entretien doivent être généralement débutées lors de l’intervalle d’administration identifié suivant. Par exemple, si la fréquence d’administration à atteindre est de toutes les 12 heures, alors la première dose d’entretien de PHÉNYTOÏNE devra être administrée 12 heures après la dose de charge.
Il faut ajuster les doses d’entretien en fonction de la réponse du patient et des concentrations plasmatiques résiduelles de phénytoïne (voir Surveillance du traitement).
Débit de perfusion IV recommandé (en traitement d'entretien chez l’adulte) :
50 à 100 mg d'EP/minute (ne pas dépasser 100 mg d’EP/minute). Voir le tableau 2 pour les temps de perfusion.
Dès que possible, il faut assurer le relais par un traitement d'entretien par la phénytoïne orale.
Tableau 2 : Dose d’entretien à administrer dans l’état de mal épileptique chez l’adulte
Tableau 2 DOSE D’ENTRETIEN : ETAT de mal epileptique (AdultEs)
Exemples de doses maximales d’entretien IV de 5 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution*
(à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 100 mg d’EP/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion (minutes)
pour un débit maximal de perfusion de 100 mg d’EP/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
100
500
1
10
10
323
5
90
450
1
9
9
291
4,5
80
400
1
8
8
259
4
70
350
1
7
7
226
3,5
60
300
1
6
6
194
3
50
250
1
5
5
162
2,5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
* Pour une perfusion IV, la concentration finale doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d’EP/ml.
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
A.2. Traitement ou prévention des crises d'épilepsie
A 2a - Dose de charge
La dose de charge de fosphénytoïne est de 10 à 15 mg d'EP/kg, sous forme de dose unique administrée en perfusion IV ou en injection IM.
Débit de perfusion IV recommandé (en dose de charge chez l’adulte) :
50 à 100 mg EP/minute (ne pas dépasser 100 mg d’EP/minute). Voir le tableau 3 pour les temps de perfusion.
Tableau 3: Dose de charge à administrer dans le traitement ou la prévention des crises d’épilepsie chez l’adulte
TABLEAU 3 DOSE DE CHARGE : TRAITEMENT OU PREVENTION DES CRISES D’EPILEPSIE (ADULTES)
Exemples de doses de charge IV de 10 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution* (à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 100 mg d’EP/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion (minutes)
pour un débit maximal de perfusion de 100 mg d’EP/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
100
1000
2
20
20
647
10
90
900
2
18
18
582
9
80
800
2
16
16
517
8
70
700
2
14
14
453
7
60
600
2
12
12
388
6
50
500
1
10
10
323
5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
* Pour une perfusion IV, la concentration finale doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d’EP/ml
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
A 2b - Dose d'entretien
La dose d'entretien initiale recommandée de fosphénytoïne de 4 à 5 mg d'EP/kg/24h peut être administrée en dose unique ou en deux doses séparées, en perfusion IV ou en injection IM. La dose quotidienne cumulée initiale ne doit pas dépasser 4 à 5 mg d’EP/kg/jour. Après administration d’une dose de charge, les doses d’entretien doivent être généralement débutées lors de l’intervalle d'administration identifié suivant. Par exemple, si la fréquence d’administration à atteindre est de toutes les 12 heures, alors la première dose d’entretien de PHÉNYTOÏNE devra être administrée 12 heures après la dose de charge.
Il faut ajuster les doses d’entretien en fonction de la réponse du patient et des concentrations plasmatiques résiduelles de phénytoïne (voir Surveillance du traitement).
Débit de perfusion IV recommandé (en traitement d'entretien chez l’adulte) :
50 à 100 mg d'EP/minute (ne pas dépasser 100 mg d’EP/minute). Voir le tableau 4 pour les temps de perfusions.
Dès que possible, il faut assurer le relais par un traitement d'entretien par la phénytoïne orale.
Tableau 4 : Dose d’entretien à administrer dans le traitement ou la prévention des crises d’épilepsie chez l’adulte
TABLEAU 4 DOSE D’ENTRETIEN : TRAITEMENT OU PREVENTION DES CRISES D’EPILEPSIE (ADULTES)
Exemples de doses maximales d’entretien IV de 5 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution* (à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 100 mg d’EP/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion
(minutes) pour un débit maximal de perfusion de 100 mg d’EP/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
100
500
1
10
10
323
5
90
450
1
9
9
291
4,5
80
400
1
8
8
259
4
70
350
1
7
7
226
3,5
60
300
1
6
6
194
3
50
250
1
5
5
162
2,5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
*Pour une perfusion IV, la concentration finale doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d’EP/ml
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
A.3. Substitution temporaire de la phénytoïne sodique orale par la fosphénytoïne
Utiliser les mêmes doses quotidiennes totales d’équivalents de phénytoïne sodique (EP) et les mêmes fréquences d'administration que pour la phénytoïne sodique orale. L’administration peut se faire par perfusion IV ou injection IM.
Il peut être utile de surveiller la concentration du médicament en cas de substitution des produits et/ou de changement des voies d’administration. Il faut ajuster les doses en fonction de la réponse du patient et des concentrations plasmatiques résiduelles de phénytoïne (voir Surveillance du traitement).
Débit de perfusion IV recommandé (pour la substitution temporaire chez l’adulte) :
50 à 100 mg d’EP/min (ne pas dépasser 100 mg d’EP/minute). Voir le tableau 5 pour les temps de perfusion.
Tableau 5: Dose à administrer lors de la substitution temporaire de la phénytoïne sodique orale chez l’adulte
TABLEAU 5 SUBSTITUTION TEMPORAIRE DE LA PHENYTOINE SODIQUE ORALE (ADULTES)
Exemples de doses équivalentes et recommandations en matière de dilution* (à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 100 mg d’EP/min).
Dose orale (mg de phénytoïne sodique)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion (minutes)
pour un débit maximal de perfusion de 100 mg d’EP/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
500
500
1
10
10
323
5
450
450
1
9
9
291
4,5
400
400
1
8
8
259
4
350
350
1
7
7
226
3,5
300
300
1
6
6
194
3
250
250
1
5
5
162
2,5
* Pour une perfusion IV, la concentration finale doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d’EP/ml
EP – équivalents de phénytoïne sodique
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
B. POSOLOGIE CHEZ L'ENFANT
Nouveau-nés et enfants âgés de moins de 5 ans
La sécurité et l’efficacité de PHÉNYTOÏNE chez les enfants âgés de moins de 5 ans n’ont pas été établies.
Enfants âgés de 5 ans et plus
On peut administrer la fosphénytoïne chez l'enfant (âgé de 5 ans et plus) en perfusion IV, aux mêmes doses (en mg d'EP/kg) que chez l'adulte. Les doses de fosphénytoïne à utiliser chez l'enfant ont été calculées à partir des données pharmacocinétiques de la fosphénytoïne établies chez l'adulte et l'enfant de 5 à 10 ans et de celles de la phénytoïne parentérale chez l'adulte et l'enfant.
L’administration par voie intramusculaire (IM) n’est pas recommandée chez l’enfant.
B.1. Etat de mal épileptique
B 1a - Dose de charge
Pour maîtriser rapidement les crises en cas d'état de mal épileptique, il faut administrer du diazépam ou du lorazépam par voie IV avant administration de fosphénytoïne.
La dose de charge de fosphénytoïne est de 15 mg d'EP/kg, sous forme d’une dose unique administrée en perfusion IV.
Débit de perfusion IV recommandé en dose de charge chez les enfants : 2 à 3 mg d'EP/kg/min (ne pas dépasser 3 mg d'EP/kg/min ou 150 mg d’EP/min, prendre le débit le plus lent des deux). Voir le tableau 6 pour les temps de perfusion.
Si l’administration de fosphénytoïne ne permet pas de contrôler les crises, il faut envisager d'utiliser d'autres antiépileptiques.
Tableau 6: Dose de charge à administrer dans l’état de mal épileptique chez l’enfant âgé de 5 ans et plus
TABLEAU 6 DOSE DE CHARGE : ETAT DE MAL EPILEPTIQUE
(ENFANTS AGES DE 5 ANS ET PLUS)
Exemples de doses de charge IV de 15 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution (à 25 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 3 mg d’EP/kg/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %) pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Temps minimal de perfusion
(minutes) à un débit maximal de perfusion de 3 mg d’EP/Kg/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
47,5
712,5
2
14,25
14,25
5
45
675
2
13,5
13,5
5
42,5
637,5
2
12,75
12,75
5
40
600
2
12
12
5
37,5
562,5
2
11,25
11,25
5
35
525
2
10,5
10,5
5
32,5
487,5
1
9,75
9,75
5
30
450
1
9
9
5
27,5
412,5
1
8,25
8,25
5
25
375
1
7,5
7,5
5
22,5
337,5
1
6,75
6,75
5
20
300
1
6
6
5
17,5
262,5
1
5,25
5,25
5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
B 1b - Dose d'entretien
La dose d'entretien initiale recommandée de fosphénytoïne de 4 à 5 mg d'EP/kg/24h peut être administrée en dose unique ou jusqu’à quatre doses séparées, en perfusion IV. La dose quotidienne cumulée initiale ne doit pas dépasser 4 à 5 mg d’EP/kg/jour. Après administration d’une dose de charge, les doses d’entretien doivent être généralement débutées lors de l’intervalle d’administration identifié suivant. Par exemple, si la fréquence d’administration à atteindre est de toutes les 12 heures, alors la première dose d’entretien de PHÉNYTOÏNE devra être administrée 12 heures après la dose de charge.
Il faut ajuster les doses d’entretien en fonction de la réponse du patient et des concentrations plasmatiques résiduelles de phénytoïne (voir Surveillance du traitement).
Débit de perfusion IV recommandé (en traitement d'entretien chez l’enfant) :
1 à 2 mg d'EP/kg/minute (ne pas dépasser 2 mg d’EP/kg/minute ou 100 mg d’EP/min prendre le débit le plus lent des deux). Voir le tableau 7 pour les temps de perfusion.
Dès que possible, il faut assurer le relais par un traitement d'entretien par la phénytoïne orale.
Tableau 7: Dose d’entretien à administrer dans l’état de mal épileptique chez l’enfant âgé de 5 ans et plus
TableAU 7 dose d’entretien : etat de mal epileptique
(enfants AGES DE 5 ANS ET PLUS)
Exemples de doses maximales d’entretien IV de 5 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution* (à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 2 mg d’EP/kg/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion
(minutes) pour un débit maximal de perfusion de 2 mg d’EP/kg/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
47,5
237,5
1
4,75
4,75
154
2,5
45
225
1
4,5
4,5
146
2,5
42,5
212,5
1
4,25
4,25
137
2,5
40
200
1
4
4
129
2,5
37,5
187,5
1
3,75
3,75
121
2,5
35
175
1
3,5
3,5
113
2,5
32,5
162,5
1
3,25
3,25
105
2,5
30
150
1
3
3
97
2,5
27,5
137,5
1
2,75
2,75
89
2,5
25
125
1
2,5
2,5
81
2,5
22,5
112,5
1
2,25
2,25
73
2,5
20
100
1
2
2
65
2,5
17,5
87,5
1
1,75
1,75
57
2,5
EP – équivalents de phénytoïne sodique
*Pour une perfusion IV, la concentration finale doit être comprise entre 1,5 et 25 mg d’EP/ml
Remarque : la dose, le volume d’administration, le nombre de flacons de PHÉNYTOÏNE, le volume de diluant et le temps minimal de perfusion appropriés doivent toujours être calculés en fonction du poids corporel exact du patient quand celui-ci n’est pas inclus dans les exemples mentionnés.
B.2. Traitement ou prévention des crises d’épilepsie
B 2a - Dose de charge
La dose de charge de fosphénytoïne est de 10 à 15 mg d’EP/kg sous forme d’une dose unique administrée en perfusion IV.
Débit de perfusion IV recommandé (en dose de charge chez l’enfant) :
1 à 2 mg d’EP/kg/min (ne pas dépasser 2 mg d’EP/kg/minute ou 100 mg d’EP/min, prendre le débit le plus lent des deux). Voir le tableau 8 pour les temps de perfusion.
Tableau 8 : Dose de charge à administrer dans le traitement ou la prévention des crises d’épilepsie chez l’enfant âgé de 5 ans et plus
TABLEAU 8 DOSE DE CHARGE : TRAITEMENT OU PREVENTION DES CRISES D’EPILEPSIE (ENFANTS AGES DE 5 ANS ET PLUS)
Exemples de doses de charge IV de 10 mg d’EP/kg et recommandations en matière de dilution* (à 25 mg d’EP/ml ou à 1,5 mg d’EP/ml) et de temps de perfusion IV (à un débit maximal de 2 mg d’EP/kg/min), en fonction du poids corporel.
Poids
(kg)
Dose
(mg d’EP)
Volume de PHÉNYTOÏNE
50 mg d’EP/ml
Volume (ml) de diluant* (glucose à 5% ou chlorure de sodium à 0,9 %)
Temps minimal de perfusion
(minutes) à un débit maximal de 2 mg d’EP/kg/min
Nb. de
flacons de 10 ml à ouvrir
Volume (ml) à prélever
Pour une concentration finale de 25 mg d’EP/ml
Pour une concentration finale de 1,5 mg d’EP/ml
47,5
475
1
9,5
9,5
307
5
45
450
1
9
9
291
5
42,5
425
1
8,5
8,5
275
5
40
400
1
8
8
259
5
37,5
375
1
7,5
7,5
243
5
35
350
1
7
7
226
5
32,5
325
1
6,5
6,5
210
5
30
300
1
6
6
194
5
27,5
275
1
5,5
5,5
178
5
25
250
1
5
5
161
5
22,5
225
1
4,5
4,5
145
5
20
200
1

Indications

Indications - PHÉNYTOÏNE - usage systémique
Epilepsie.
Chez l'adulte :
soit en monothérapie,
soit en association à un autre traitement antiépileptique:
traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.
traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Chez l'enfant :
soit en monothérapie,
soit en association à un autre traitement antiépileptique:
traitement des épilepsies généralisées: crises tonico-cloniques.
traitement des épilepsies partielles: crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Traitement de la névralgie du trijumeau.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE prescrit dans le cas suivant:
Hypersensibilité à la phénytoïne, aux dérivés de l'hydantoïne, ou à l'un des constituants du produit.
En association avec cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid, isavuconazole, lédipasvir, luradisone, millepertuis, ombitasvir + paritaprévir, rilpivirine, télaprévir.
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie cœliaque).

Effets indésirables

Effets indésirables - PHÉNYTOÏNE - usage systémique
Les fréquences de survenu des effets indésirables ci-dessous sont définies par la convention selon MedDRA. Ainsi très fréquent = touchant plus de 1 utilisateur sur 10 (soit >10%), fréquent = de 1 à 10 utilisateurs sur 100 (soit >1% et <10%), peu fréquent = de 1 à 10 utilisateurs sur 1000 ( soit >0.1% et <1%), rare = de 1 à 10 utilisateurs sur 10000 (soit >0.01% et <0.1%), très rare = moins de 1 utilisateur sur 10000 (soit <0.01%), fréquence indéterminée = les données disponibles ne permettent aucune estimation.
Affections du système immunitaire :
Fréquence indéterminée : Un syndrome d'hypersensibilité.
L'existence de rares cas de réactions croisées entre la phénytoïne, la carbamazépine et le phénobarbital doit rendre prudent le remplacement de la phénytoïne par l'une ou l'autre de ces molécules.
Affections gastro-intestinales :
Fréquence indéterminée : nausées, vomissements.
Affections du système nerveux :
Fréquence indéterminée : vertiges, troubles visuels, ataxie, confusion mentale, syndrome cérébello-vestibulaire ;
Des cas d'atrophie cérébelleuse ont été rapportés et semblent plus fréquents en cas d'exposition prolongée et/ou à des concentrations élevées.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Rare : thrombocytopénie, granulocytopénie, agranulocytose, pancytopénie, anémie mégaloblastique;
Fréquence indéterminée : adénopathies pseudo-lymphomateuses.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Très fréquent : hypertrophie gingivale ;
Fréquent : rash cutané ;
Peu fréquent : éruption. D'autres formes plus graves et rares incluaient des bulles, des dermatites purpuriques et exfoliatives, syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET) ;
Rare : urticaires ;
Fréquence indéterminée : hirsutisme, érythèmes polymorphes, pigmentations brunes du visage et du cou, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ;
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquence indéterminée : cas de diminution de la densité minérale osseuse, d'ostéopénie, d'ostéoporose et de fractures chez des patients traités à long terme par la phénytoïne, syndrome lupique.
Affections hépatobiliaires :
Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, ictères cholestatiques.
Affections congénitales, familiales et génétiques :
Fréquence indéterminée : malformations congénitales, autres anomalies du développement .
Investigations
Fréquence indéterminée : hyperglycémie.

Surdosage

Symptômes
Troubles digestifs, nystagmus, ataxie, dysarthrie, coma, hypotension et mort par défaillance respiratoire et apnée. Des cas de dysfonction cérébelleuse et d'atrophie cérébelleuse irréversibles ont été rapportés.
Traitement
Evacuation du toxique si possible et traitement symptomatique.

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer / Contraception :
La phénytoïne ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène. En cas d'instauration d'un traitement chez une femme en âge de procréer, on s'assurera de l'absence de grossesse et on l'informera du risque en cas d'exposition au cours de la grossesse.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à un mois après l'arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la phénytoïne, le traitement par PHÉNYTOÏNE peut conduire à un échec des contraceptifs hormonaux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone, une autre méthode efficace de contraception doit donc être utilisée
Si une grossesse est envisagée, l'arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène.
Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :
Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer, avec une réévaluation régulière du traitement par un médecin spécialiste. Celles-ci doivent être informées, avant le début du traitement, de la nécessité d'anticiper un projet de grossesse. Lorsqu'une femme envisage une grossesse, la nécessité du traitement antiépileptique doit être réévaluée et un suivi adapté mis en place.
Une polythérapie antiépileptique peut être associée à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie ; ce risque varie en fonction des antiépileptiques co-administrés et est, en particulier, plus important si la polythérapie inclut le valproate.
Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité car cela peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la mère et au fœtus.
Risque lié à la phénytoïne:
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la phénytoïne, en particulier de type cranio-faciale.
Dans l'espèce humaine, la phénytoïne entraîne un risque de malformations environ 2-3 fois supérieur à celui de la population générale (qui est de 2-3 %). Un syndrome particulier est évoqué pour la prise d'hydantoïnes au premier trimestre. Les malformations les plus souvent rencontrées sont des anomalies craniofaciales (dont fentes labiales et/ou palatine, dysmorphies faciales), hypoplasie des phalanges distales et des ongles, retard de la croissance intra-utérin (dont microcéphalie), des malformations cardiovasculaires. Par ailleurs, des cas d'hypospadias ont également été rapportés.
Les études relatives au risque neuro-développemental chez les enfants exposés in utero à la phénytoïne sont contradictoires mais celles-ci ainsi que les cas de troubles neuro-développementaux rapportés chez les enfants exposés in utero à la phénytoïne ne permettent pas d'exclure un risque.
Quelques cas d'affections malignes notamment des neuroblastomes ont été signalés chez des enfants dont la mère a reçu de la phénytoïne pendant la grossesse. Cependant le rôle respectif du traitement et des facteurs confondants n'est pas déterminé dans ces cas.
La phénytoïne traverse le placenta et les concentrations dans maternelles et néonatales sont similaires.
Compte tenu de ces données, la phénytoïne ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène.
Chez les femmes en âge de procréer :
Il est recommandé d'avoir recours à des alternatives thérapeutiques moins tératogènes ;
En cas d'instauration d'un traitement par phénytoïne :
on s'assurera que la femme en âge de procréer n'est pas enceinte ;
les patientes doivent être informées des risques de l'utilisation de phénytoïne pendant la grossesse et de la nécessité d'anticiper un projet de grossesse ;
les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique de la phénytoïne, le traitement par PHÉNYTOÏNE peut conduire à un échec des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone, une autre méthode efficace de contraception doit donc être utilisée .
Si une femme envisage une grossesse et chez la femme enceinte :
Une visite préconceptionnelle est recommandée
L'arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l'absence d'alternative thérapeutique moins tératogène
La patiente doit être pleinement informée des risques
Si après ré-évaluation, le traitement par phénytoïne devait absolument être maintenu pendant la grossesse :
il conviendrait d'utiliser la dose minimale efficace. Un contrôle régulier des concentrations plasmatiques est recommandé pour ajuster la posologie
une surveillance prénatale spécialisée orientée sur les malformations décrites ci-dessus doit être instaurée. Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l'acide folique.
Avant l'accouchement / Chez le nouveau-né :
Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques ont pu provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :
Un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l'accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère le mois précédent l'accouchement et un apport adapté par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né semblent efficaces. Un bilan d'hémostase normal chez la mère ne permet pas d'éliminer des anomalies de l'hémostase chez le nouveau-né.
Des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu'une supplémentation en vitamine D au cours du 3e trimestre semble pouvoir prévenir.
Suivi post natal / Chez l'enfant : en cas d'exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l'enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.
Allaitement
Il n'existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter d'administrer ce médicament chez la femme qui allaite.

Interactions avec d'autres médicaments

La phénytoïne est un inducteur enzymatique, susceptible d'interagir avec les médicaments ayant un métabolisme hépatique par augmentation ou diminution des concentrations plasmatiques de ces médicaments ou de la phénytoïne.
Associations contre-indiquées
+ Cobicistat
Risque de diminution de l'efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par la phénytoïne.
+ Daclatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de daclatasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
+ Dasabuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par la phénytoïne.
+ Delamanid
Diminution des concentrations plasmatiques de delamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
+ lsavuconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Ledipasvir
Diminution importante des concentrations plasmatiques du ledipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant.
+ Lurasidone
Diminution des concentrations plasmatiques de la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Millepertuis
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.
+ Ombitasvir + Paritaprevir
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Rilpivirine
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Telaprevir
Risque de diminution très importante des concentrations de telaprevir.
Associations déconseillées
+ Abiraterone
Diminution notable des concentrations plasmatiques de l'abiraterone, avec risque de moindre efficacité.
+ Apixaban
Diminution des concentrations plasmatiques de l'apixaban par la phénytoïne, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Aprepitant
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques d'aprepitant.
+ Bedaquiline
Diminution des concentrations plasmatiques de bedaquiline par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Boceprevir
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques de boceprevir.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Bosentan
Risque de diminution très importante des concentrations plasmatiques de bosentan.
+ Cimetidine ≥ 800 mg/j :
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec possibilité d'apparition des signes habituels de surdosage.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Clozapine
Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la phénytoïne.
+ Cytotoxiques
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique ou bien risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (etoposide, tenoposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.
+ Dabigatran
Diminution des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Disulfirame :
Augmentation importante et rapide des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage en particulier neurologiques (inhibition de son métabolisme).
Si elle ne peut être évitée, contrôle clinique et contrôle des concentrations plasmatiques pendant le traitement par disulfirame et après son arrêt.
+ Dolutegravir (en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase)
Diminution des concentrations plasmatiques du dolutegravir par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Droneradone
Diminution importante des concentrations plasmatiques de dronedarone par diminution de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.
+ Eribuline
Risque de diminution des concentrations plasmatiques d'eribuline par l'inducteur.
+ Estroprogestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de
L'association et un cycle suivant.
+ Fentanyl
Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant.
Préférer un autre morphinique.
+ ldelalisib
Diminution des concentrations plasmatiques d'idelalisib par augmentation de son métabolisme par l'anticonvulsivant.
+ Inhibiteur des tyrosines kinases métabolisés
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ ltraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'itraconazole avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ lvacaftor
Diminution importante des concentrations de l'ivacaftor, avec risque de perte d'efficacité.
+ Macitentan
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Mianserine
Risque d'inefficacité de la mianserine.
+ Nimodipine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolite hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Olaparib
Diminution, éventuellement très importante, des concentrations plasmatiques de l'olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Oxycodone
Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone.
+ Praziquantel
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Progestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Quetiapine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quetiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne, avec risque d'inefficacité.
+ Ranolazine
Risque de diminution importante des concentrations de ranolazine.
+ Regorafenib
Diminution des concentrations plasmatiques de regorafenib par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
+ Rivaroxaban
Diminution des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec risque de diminution de l'effet therapeutique.
+ Sertraline
Risque d'inefficacité de l'antidépresseur.
+ Simeprevir
Diminution des concentrations plasmatiques de simeprevir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Sofosbuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par l'inducteur enzymatique.
+ Sulfafurazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Sulfamethizol
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux ; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Sulfamethoxazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à des valeurs toxiques (inhibition de son métabolisme).
Utiliser de préférence une autre classe d'anti-infectieux ; sinon, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par le sulfamide anti-infectieux et après son arrêt.
+ Telithromycine
Diminution des concentrations plasmatiques de la telithromycine, avec risque d'échec du traitement anti­ infectieux, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Ticagrelor
Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrelor par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Ulipristal
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.
+ Vemurafenib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques des immunosuppresseurs, avec pour conséquence risque d'inefficacité.
+ Vismodegib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodegib par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
+ Voriconazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques du voriconazole, avec risque de perte de l'efficacité par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne, d'une part, et par l'augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne par diminution de son métabolisme hépatique par le voriconazole, d'autre part.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle des posologies pendant l'association et après l'arrêt du voriconazole.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acide valproïque et, par extrapolation, valpromide
Variation des concentrations plasmatiques de phénytoïne. De plus, risque de diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne. Augmentation de l'hyperammoniémie, avec risque accru d'encéphalopathie.
Surveillance clinique, dosages plasmatiques et adaptation éventuelle de la posologie des deux antiépileptiques.
+ Albendazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par l'inducteur, avec risque de baisse d'efficacité.
Surveillance clinique de la réponse et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec l'inducteur enzymatique et après son arrêt.
+ Amiodarone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage, en particulier neurologiques {diminution du métabolisme hépatique de la phénytoïne).
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Androgènes
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et biologique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de l'inducteur.
+ Antagonistes de canaux calciques
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Antiarythmiques classe IA
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anti-arythmique par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique, ECG et contr61e des concentrations plasmatiques, si besoin adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Diminution (ou rarement augmentation avec la phénytoïne) de l'effet anticoagulant oral par augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant inducteur.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par l'anticonvulsivant inducteur et 8 jours après son arrêt.
+ Ciprofloxacine
Variation, éventuellement importante, des concentrations de phénytoïne en cas de traitement par ciprofloxacine.
Surveillance clinique et contr61e des concentrations plasmatiques de l'anticonvulsivant pendant le traitement par ciprofloxacine et après son arrêt.
+ Clopidrogel
Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition de métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contr61e des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Clozapine
Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la phénytoïne.
+ Deferasirox
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de deferasirox.
Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par l'inducteur enzymatique. Si besoin adaptation de la posologie de deferasirox.
+ Diazepam
Variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïne peuvent être augmentées avec signes mais peuvent aussi diminuer ou rester stables.
Surveillance clinique et contrôlée des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Dolutegravir (en l'absence de résistance a la classe des inhibiteurs d'intégrase)
Diminution des concentrations plasmatiques du dolutegravir par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Adaptation de la posologie de dolutegravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.
+ Doxycycline
Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
+ Estrogenes non contraceptifs
Diminution de l'efficacité de l'estrogene.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
+ Felbamate
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme par le felbamate.
Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne et si besoin, adaptation de sa posologie pendant le traitement par le felbamate.
+ Fluconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne.
Surveillance clinique et biologique étroite.
+ Fluoxetine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.
+ Folates
Diminution des concentrations plasmatiques de phénytoïne par augmentation de son métabolisme dont les folates représentent un des cofacteurs.
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de la posologie de la phénytoïne pendant la supplémentation folique et après son arrêt.
+ Furosemide
Diminution de l'effet diurétique pouvant atteindre 50%.
Utiliser éventuellement des doses plus élevées de furosémide.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur: les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Hydrocortisone
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et âpres l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
+ lmmunosuppresseurs
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
+ lnhibiteur de protéases boostes (par ritonavir ou autre)
Risque de baisse de l'efficacité de l'inhibiteur de protéases par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ lsoniazide
Surdosage en phénytoïne (diminution de son métabolisme).
Surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne. Adaptation si besoin de sa posologie pendant le traitement par l'isoniazide et après son arrêt.
+ ltraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'itraconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosage plasmatique de l'itraconazole et adaptation éventuellement de la posologie.
+ lvabradine
Risque de diminution de l'efficacité de l'ivabradine, par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'ivabradine pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur.
+ Maraviroc
En l'absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par l'inducteur.
La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
+ Methadone
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Métronidazole
Diminution des concentrations plasmatiques de métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de metronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Metyrapone
Risque de taux négatif du test à la metyrapone, dû à une diminution de ses concentrations plasmatiques, par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
Doubler la dose de la metyrapone.
+ Mexiletine
Diminution de l'activité antiarythmique, des concentrations plasmatiques et de la demi-vie de la mexiletine (augmentation de son métabolisme hépatique)
Surveillance clinique, l'ECG et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de mexiletine ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la mexiletine pendant le traitement par la phénytoïne, et après son arrêt.
+ Miconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne pouvant atteindre des valeurs toxiques. Mécanisme invoque : inhibition du métabolisme hépatique de la phénytoïne.
Surveillance clinique étroite.
+ Mineralocorticoïdes
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traites par l'hydrocortisone en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Montelukast
Risque de baisse de l'efficacité de montelukast par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antiasthmatique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Nelfinavir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de la phénytoïne par augmentation de son métabolisme hépatique par le nelfinavir.
Surveillance clinique et biologique. Adaptation éventuelle de la posologie de la phénytoïne pendant le traitement par nelfinavir.
+ Posaconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du posaconazole.
Surveillance clinique. Si possible, dosages plasmatiques du posaconazole et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Progestatifs non contraceptifs, associes ou non à un estrogene
Diminution de l'efficacité du progestatif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'anticonvulsivant inducteur et après son arrêt.
+ Propafenone
Diminution des concentrations plasmatiques de la propafenone par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation posologique de la propafenone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur.
+ Quinine
Risque de perte de l'efficacité par de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la quinine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Stiripentol
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anticonvulsivant, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique par le stiripentol.
Surveillance clinique et dosage plasmatique, lorsque cela est possible, de l'anticonvulsivant associe au stiripentol et adaptation éventuelle de sa posologie.
+ Sucralfate
Diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne.
Prendre le sucralfate à distance de la phénytoïne (plus de 2 heures, si possible).
+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et, si besoin, de la theophyllinemie. Adaptation éventuelle de la posologie de la theophylline pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Tiagabine
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hepatique par l'inducteur.
Une augmentation de la posologie de tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association à un anticonvulsivant inducteur enzymatique.
+ Ticlopidine
Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne avec signes de surdosage (inhibition du métabolisme de la phénytoïne).
Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
Associations à prendre en compte
+ Bortezomib
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ Cabazitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ Carbamazepine
Réduction réciproque des concentrations plasmatiques (augmentation du métabolisme sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale).
Prudence dans l'interprétation des concentrations plasmatiques.
+ Docetaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur, avec risque de moindre efficacité.
+ lrinotecan
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotecan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
+ Midazolam
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du midazolam par l'anticonvulsivant.
+ Perampanel
Diminution importante jusqu'aux deux-tiers) des concentrations de perampanel.
+ Phénobarbital, (et par extrapolation primidone)
En cas de traitement antérieur par le phénobarbital ou la primidone et adjonction de phénytoïne, augmentation des concentrations plasmatiques de phénobarbital ou de primidone pouvant entrainer des signes toxiques (inhibition du métabolisme par compétition).
En cas de traitement antérieur par la phénytoïne et adjonction de phénobarbital ou de primidone, variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïne sont le plus souvent diminuées (augmentation du métabolisme) sans que cette diminution affecte défavorablement l'activité anticonvulsivant. A l'arrêt du phénobarbital ou de la primidone, possibilité d'effets toxiques de la phénytoïne ;
II peut arriver que les concentrations de phénytoïne soient augmentées (inhibition du métabolisme par compétition).
+ Procarbazine
Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash) par augmentation du métabolisme de la procarbazine par l'inducteur

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