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Pilocarpine


Pilocarpine - la pilocarpine abaisse la pression intra-oculaire par augmentation de la facilité d'écoulement de l'humeur aqueuse et par diminution du débit sécrétoire ciliaire.


Pilocarpine - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Pilocarpine - Medzai.net
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Dénomination commune internationale:
PILOCARPINE
Numéro CAS:
92-13-7
Formule brute:
C11H16N2O2
Nomenclature de l'UICPA:
(3S,4R)-3-ethyl-4-[(3-methylimidazol-4-yl)methyl]tetrahydrofuran-2-one

(3S,4R)-3-ethyl-4-[(3-methyl-4-imidazolyl)methyl]-2-oxolanone

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Composés chimiques

PILOCARPINE
Numéro CAS:
92-13-7
Formule brute:
C11H16N2O2
Nomenclature de l'UICPA:

(3S,4R)-3-ethyl-4-[(3-methylimidazol-4-yl)methyl]tetrahydrofuran-2-one

(3S,4R)-3-ethyl-4-[(3-methyl-4-imidazolyl)methyl]-2-oxolanone

PILOCARPINE (NITRATE DE)
Dénomination commune internationale:
PILOCARPINE NITRATE
Numéro CAS:
148-72-1
Formule brute:
C11H17N3O5
Nomenclature de l'UICPA:

(3S,4R)-3-ethyl-4-[(3-methylimidazol-4-yl)methyl]oxolan-2-one;nitric acid

PILOCARPINE PAMOATE
Numéro CAS:
63036-94-2
Formule brute:
C23H16O6.2C11H16N2O2
PILOCARPINE (CHLORHYDRATE DE)
Dénomination commune internationale:
PILOCARPINE HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
54-71-7
Formule brute:
C11H16N2O2.ClH
PILOCARPINE BORATE
Numéro CAS:
16509-56-1
Formule brute:
C11H16N2O2.BH3O3

Pilocarpine - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée Française
pilocarpine
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Пилокарпин
Pharmacopée américaine
pilocarpine
- USP (United States Pharmacopeia)


Сlassification pharmacothérapeutique:

Formes pharmaceutiques

  • collyre
  • collyre en solution
  • comprimé enrobé

Pharmacodynamique

La pilocarpine abaisse la pression intra-oculaire par augmentation de la facilité d'écoulement de l'humeur aqueuse et par diminution du débit sécrétoire ciliaire.
Elle agit sur l'accomodation et sur la profondeur de la chambre antérieure de l'œil (réduction par relâchement de la zonule et déplacement en avant du cristallin).
Population pédiatrique
Dans la littérature scientifique des concentrations allant jusqu'à 2% chez des patients âgés de 1 mois et plus sont signalées pour l'utilisation ophtalmique de la pilocarpine. Cependant, les données disponibles sur la dose et la concentration sont limitées. Les données de sécurité ne suggèrent ni des problèmes de sécurité importants chez l'enfant, ni une différence éventuelle entre le profil de sécurité de la pilocarpine chez l'enfant et l'adulte.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - PILOCARPINE - voie orale

Absorption
Lors d'une cinétique à doses réitérées chez le volontaire sain de 5 ou 10 mg de chlorhydrate de pilocarpine 3 fois par jour pendant 2 jours, le Tmax est proche d'1 h. La Cmax est respectivement de15 nanogrammes/mL et 41 nanogrammes/mL pour les doses de 5 et 10 mg.
L'absorption orale de la pilocarpine est ralentie après un repas riche en graisses : Tmax de 1,47 h, versus 0,87 h à jeun. La Cmax passe de 59,2 ng/mL à jeun à 52 ng/mL.
L'absorption de PILOCARPINE (sous forme de comprimés) est proportionnelle à la dose, en termes de Cmax et d'AUC, pour des doses de pilocarpine comprises entre 2,5 et 20 mg
Métabolisme et élimination
Le bilan d'excrétion et le métabolisme sont très partiellement connus. La pilocarpine est principalement métabolisée par le CYP2A6. Environ 35 % de la dose est éliminée dans l'urine sous forme de 3-hydroxypilocarpine et 20 % sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est de 0,76 et 1,35 h pour 5 et 10 mg respectivement.
Populations spéciales
Sujets âgés
Chez le sujet âgé de sexe mâle, la Cmax et l'AUC sont plus élevées que chez le sujet jeune.
Chez la femme âgée, on observe une Cmax et une AUC doubles de celles des sujets mâles, en raison d'un volume de distribution réduit.
Insuffisance rénale
Une étude réalisée, en prise unique, sur un nombre réduit d'insuffisants rénaux légers à modérés n'a pas montré de modification de la clairance de la pilocarpine dans cette population par rapport au sujet sain. Il n'y a pas d'études dans l'insuffisance rénale sévère.

Pharmacocinétique - PILOCARPINE - administration par voie oculaire

La concentration dans la cornée et l'humeur aqueuse est maximale 5 minutes après l'instillation.

Dosage

Dosage - PILOCARPINE - voie orale
Comprimé enrobé
Réservé à l'adulte.
Hyposialies et xérostomies post-radiothérapiques chez l'adulte.
La posologie est de 5 mg (1 comprimé), 3 fois par jour.
La posologie peut être portée à 10 mg (2 comprimés) 3 fois par jour, après plusieurs semaines d'utilisation, en cas de réponse insuffisante au traitement, s'il n'existe pas de problème de tolérance.
Les comprimés seront pris au cours ou immédiatement après les repas. Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau.
L'effet thérapeutique maximal est obtenu au bout de 4 à 8 semaines de traitement.
Le traitement sera interrompu si aucune amélioration n'a été observée au bout de 3 mois de traitement.
Syndrome de Gougerot-Sjögren
La posologie maximale est de 5 mg-1 comprimé), 4 fois par jour.
Le traitement doit être initié en commençant par une dose faible de 5 mg (soit 1 comprimé). Cette dose sera augmentée progressivement jusqu'à l'obtention d'une posologie quotidienne efficace pour le patient, soit 15 à 20 mg (3 à 4 comprimés) par jour.
Les comprimés seront avalés avec un verre d'eau au moment des repas et au coucher.
L'effet thérapeutique a été démontré après 6 semaines de traitement.
Le traitement sera interrompu si aucune amélioration de la sécheresse buccale et/ou oculaire n'a été observée après 2 à 3 mois de traitement.
Populations spéciales
Sujets âgés
La pilocarpine doit être utilisée avec prudence chez les sujets âgés qui peuvent être plus sensible aux risques de déshydratation (sueurs excessives, difficultés à boire, forte chaleur) et aux effets cardiologiques, ophtalmologiques et neurologiques du produit .
Insuffisants rénaux
En raison du peu de données disponibles sur le métabolisme et l'élimination de la molécule, la pilocarpine sera administrée avec prudence chez l'insuffisant rénal .
Insuffisance hépatique
La pilocarpine doit être administrée avec prudence en cas d'insuffisance hépatique .
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de la pilocarpine chez les enfants n'ont pas été établies.
Dosage - PILOCARPINE - administration par voie oculaire
Collyre en solution
Instillation oculaire selon les chiffres tensionnels et le type de glaucome. Une seule goutte suffit à chaque instillation.
Dans le glaucome chronique à angle ouvert: 3 à 4 fois par jour.
Population pédiatrique
Sur la base de la faible fréquence d'effets indésirables rapportés chez les enfants, et de l'expérience confirmée de l'utilisation de la pilocarpine dans le glaucome chez l'enfant, des concentrations jusqu'à 2% peuvent être utilisées en toute sécurité chez l'enfant.
Le traitement devra être commencé avec la dose et la concentration les plus faibles possibles chez les patients de moins de 18 ans. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée jusqu'à la dose adulte maximale recommandée du collyre en solution de pilocarpine à 2%.
Mode d'administration
Comme pour tous les collyres, effectuer, dans l'ordre les opérations suivantes :
Se laver soigneusement les mains avant de procéder à l'instillation.
Eviter le contact de l'embout avec l'œil ou les paupières.
Instiller 1 goutte de collyre dans le cul de sac conjonctival de l'œil à traiter en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas et en regardant vers le haut.
Immédiatement après chaque instillation, afin d'éviter les effets systémiques, il est recommandé de comprimer l'angle interne de l'œil pendant 1 minute avec le doigt afin d'occlure les points lacrymaux.
Jeter l'unidose après utilisation. Ne pas la conserver pour une administration ultérieure.

Indications

Indications - PILOCARPINE - usage systémique
Hyposialies et xérostomies post-radiothérapiques chez l'adulte.
Traitement des sécheresses buccales et oculaires au cours du syndrome de Gougerot-Sjögren, en cas d'inefficacité des traitements locaux.
Indications - PILOCARPINE - administration par voie oculaire
Ce collyre est indiqué :
pour réduire la pression intra-oculaire élevée en cas de:
glaucome chronique à angle ouvert,
crises aiguës de glaucome par fermeture de l'angle.
pour le diagnostic des causes de mydriase

Contre-indications

Affections dans lesquelles le myosis est indésirable (iridocyclites).
Hypersensibilité à l'un des constituants du collyre.
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé pendant la grossesse.

Effets indésirables

Effets indésirables - PILOCARPINE - usage systémique
La plupart des effets indésirables observés lors du traitement par PILOCARPINE sont la conséquence d'une hyperstimulation parasympathique.
Les sueurs représentent l'effet secondaire le plus fréquent.
Au cours des essais cliniques contrôlés, les évènements indésirables suivants ont été observés :
Les effets indésirables sont classés par fréquence, du plus fréquent au moins fréquent, selon les critères suivants : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables sont rangés dans le tableau 1 par classes de systèmes d'organes selon le dictionnaire MedDRA. Dans chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Infections et infestations
Fréquent :
rhinite
Affections du système immunitaire
Fréquent :
hypersensibilité
Affections du système nerveux
Très fréquent :
céphalées
Fréquent :
sensations vertigineuses*
Affections oculaires
Fréquent :
hypersécrétion lacrymale, vision floue, troubles de la vision, conjonctivite, douleurs oculaires.
Affections cardiaques
Fréquent :
hypertension, palpitations
Affections vasculaires
Fréquent :
bouffées congestives (flush), vasodilatation
Affections gastro-intestinales
Fréquent :
dyspepsie, diarrhées, douleurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, hypersécrétion salivaire
Peu fréquent :
flatulences
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent :
hyperhidrose
Fréquent :
urticaire, rash, prurit
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquent :
pollakiurie
Peu fréquent :
mictions impérieuses
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent :
syndrome grippal
Fréquent :
asthénie, frissons
Des conjonctivites et des douleurs oculaires ont été observées au cours des essais cliniques. Ces évènements indésirables sont souvent survenus après plusieurs mois de traitement par
Les autres effets indésirables en rapport avec les caractéristiques pharmacologiques de la molécules sont les suivants : détresse respiratoire notamment en cas d'asthme ou de bronchopneumopathie chronique obstructive, douleur gastro-intestinale, bloc auriculo-ventriculaire, troubles du rythme cardiaque (tachycardie, bradycardie ou arythmie), hypotension artérielle, état de choc, tremblements et troubles mentaux parmi lesquels perte de mémoire, hallucinations, humeur changeante, confusion et agitation.
Effets indésirables - PILOCARPINE - administration par voie oculaire
Oculaires
Possibilité de:
spasme du muscle ciliaire, hypérémie/vasodilatation conjonctivale, augmentation de la sécrétion lacrymale,
myosis, difficulté d'adaptation à l'obscurité (baisse d'acuité visuelle en conditions de faible éclairage surtout chez les sujets âgés et les patients porteurs d'opacités cristalliniennes),
modification du champ visuel,
décollement de rétine (surtout chez les myopes de jeune âge),
opacités cristalliniennes lors d'utilisation prolongée de pilocarpine.

Surdosage

Les effets systémiques sont rares et ne sont observés que chez les patients utilisant des doses répétées au cours de glaucome à angle fermé et chez le jeune enfant.
Dans ce cas, possibilité d'apparition de signes gastro-intestinaux, broncho-pulmonaires et d'hypersécrétion de la salive, des larmes et de la sueur.
En cas d'intoxication, utiliser des médicaments anticholinergiques par voie générale et réhydrater le malade.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la pilocarpine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la pilocarpine est déconseillée pendant la grossesse.
Allaitement
Le passage de ce médicament dans le lait maternel n'est pas connu. En raison de ses propriétés cholinergiques pouvant retentir sur l'enfant, l'allaitement est à éviter.

Interactions avec d'autres médicaments

Des études in vitro ont montré que la pilocarpine est un inhibiteur du CYP2A6. Une interaction in vivo avec des substrats du CYP2A6 (par exemple les dérivés coumariniques) ne peut donc être exclue.
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêtas-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques…etc.
Associations déconseillées
Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose de Fingolimod.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol) ; certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, fluphénazine, pipotiazine) ; benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (flupentixol, pimozide, pipampérone, sertindole, zuclopenthixol), et autres : arsénieux, bépridil, cisapride, citalopram, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, escitalopram, halofantrine, lévofloxacine, luméfantrine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, méthadone, pentamidine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vandétanib, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
Anticholinestérasiques
Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs.
Autre bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardysants).

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