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Pimozide


Pimozide - le pimozide est un dérivé diphénylbutylpipéridine ayant des propriétés neuroleptiques.


Pimozide - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Pimozide - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
PIMOZIDE
Numéro CAS:
2062-78-4
Formule brute:
C28H29F2N3O
Nomenclature de l'UICPA:
3-[1-[4,4-bis(4-fluorophenyl)butyl]-4-piperidyl]-1H-benzimidazol-2-one

3-[1-[4,4-bis(4-fluorophenyl)butyl]-4-piperidinyl]-1H-benzimidazol-2-one

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Pimozide - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
pimozide
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
pimozide
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
pimozide
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
пимозид
Pharmacopée américaine
pimozide
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
pimozide
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
pimozide
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
pimozidum
Pharmacopée chinoise
匹莫齐特


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé

Pharmacodynamique

Le pimozide est un dérivé diphénylbutylpipéridine ayant des propriétés neuroleptiques. Il est caractérisé par :
son action sur les symptômes psychotiques productifs (délire et hallucinations),
son activité sur les éléments déficitaires (retrait autistique, inhibition),
la discrétion des effets secondaires neurologiques et hypnosédatifs,
une action prolongée sur 24 heures permettant une prise quotidienne.
Le pimozide est un antagoniste sélectif des récepteurs dopaminergiques possédant une forte affinité pour les récepteurs D2.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - PIMOZIDE - voie orale

Le pimozide est une molécule fortement basique et très lipophile.
Chez le chien, les concentrations cérébrales les plus élevées sont observées au niveau des aires des terminaisons nerveuses dopaminergiques telles que le noyau caudé ou l'hypophyse.
Chez l'homme, il a été montré que :
après administration orale de pimozide radiomarqué, près de 58% étaient excrétés dans les urines et 13% dans les fèces ;
le pic plasmatique du pimozide est atteint en 8 heures environ (intervalle : 4 – 12 heures) après l'administration orale ;
la demi-vie d'élimination moyenne du pimozide est d'environ 55 heures chez le patient schizophrène ;
le pimozide subit une importante métabolisation de premier passage et est largement métabolisé par N-déalkylation oxydative dans le foie. Le métabolisme du pimozide est catalysé principalement par l'isoenzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4) et le CYP2D6 . Les principaux métabolites sont la 1-(4-piperidyl)-2-benzimidazolinone et l'acide 4,4-bis(4-fluorophenyl)-butyrique. Ces métabolites n'ont pas d'activité antipsychotique. Les métabolites sont éliminés essentiellement par voie urinaire, la molécule inchangée composant moins de 1 % de l'excrétion urinaire et 95 % de l'excrétion fécale.

Dosage

Dosage - PIMOZIDE - voie orale
Comprimé
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 6 ans.
La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, 2 à 4 mg/jour, puis augmenté progressivement par paliers hebdomadaires de 2 à 4 mg.
L'administration se fera de préférence en une seule prise quotidienne, le soir au coucher.
Posologie du pimozide
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
Réservé à l'adulte: 6 à 10 mg/jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 16 mg par jour maximum.
Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette
Chez l'adulte: 6 à 10 mg/jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 16 mg par jour maximum.
Chez l'enfant de plus de 6 ans: 0,02 à 0,2 mg/kg/jour.
Troubles graves du comportement (agitation, automutilations, stéréotypies) notamment dans le cadre des syndromes autistiques:
Chez l'enfant de plus de 6 ans: 0,02 à 0,2 mg/kg/jour.

Indications

Indications - PIMOZIDE - usage systémique
Chez l'adulte
États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 6 ans
Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette.
Chez l'enfant de plus de 6 ans
Troubles graves du comportement (agitation, automutilations, stéréotypies) notamment dans le cadre des syndromes autistiques.

Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants:
état comateux, dépression du système nerveux central due à l'alcool ou à d'autres agents dépresseurs du S.N.C.,
maladie de Parkinson,
manifestations cardiaques cliniquement significatives (Infarctus du myocarde récent, insuffisance cardiaque décompensée, arythmie traitée par antiarythmique de la classe Ia et III)
syndrome congénital d'allongement de l'intervalle QT ou antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, patients ayant des antécédents d'arythmie cardiaque ou de torsades de pointes. Un ECG est donc recommandé avant initiation du traitement pour exclure ces pathologies,
syndrome acquis d'allongement de l'intervalle QT, tel que lors d'une association avec des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT , lors d'une hypokaliémie ou d'une hypomagnésémie connue,
bloc auriculo-ventriculaire du second ou troisième degré,
en association avec :
dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide) o les antifongiques azolés (itraconazole, kétoconazole, fluconazole, miconazole (voie générale et gel buccal), posaconazole, voriconazole), aprepitant, boceprevir, certains macrolides (clarithromycine, érythromycine, josamycine, télithromycine), cobicistat, diltiazem, dompéridone, efavirenz, hydroxyzine, inhibiteurs de protéases (amprenavir, atazanavir, darunavir, fosamprenavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir), ombitasvir + paritaprévir, paroxétine, pipéraquine sertraline, citalopram, escitalopram, stiripentol, télaprevir, triclabendazole .

Surdosage

Symptômes
Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit.
Les symptômes les plus fréquents sont des réactions extrapyramidales.
Le risque de troubles du rythme ventriculaire pouvant être associé à un allongement de l'espace QT et à une arythmie ventriculaire incluant une torsade de pointes doit être pris en compte. Les troubles du rythme ventriculaire peuvent, lorsqu'ils sont sévères, s'accompagner d'une hypotension et d'un collapsus circulatoire.
Traitement
Il n'existe pas d'antidote spécifique au pimozide.
Un suivi ECG en continu doit être réalisé du fait du risque d'allongement de l'intervalle QT et d'arythmie ventriculaire avec torsades de pointes et les fonctions vitales doivent être monitorées.
Du fait de la longue demi-vie du pimozide, la surveillance clinique devra être maintenue pendant plusieurs jours (³ 4 jours).

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les études animales ont montré une toxicité de la reproduction et aucun effet tératogène n'a été observé .
Au cours du premier trimestre de la grossesse, les données cliniques sont insuffisantes pour conclure. Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser le pimozide au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont PIMOZIDE ) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation.
S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par pimozide au cours de la grossesse, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
PIMOZIDE peut être excrété dans le lait maternel. Si l'utilisation d'PIMOZIDE s'avère indispensable, l'allaitement doit être interrompu.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (cf. médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf. médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, de l'hydroxychloroquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.
Cependant, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.
Associations contre-indiquées
+ Antifongiques azolés (itraconazole, kétoconazole, fluconazole, miconazole (voie générale et gel buccal), posaconazole, voriconazole).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Aprepitant :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Certains macrolides (clarithromycine, érythromycine, josamycine, télithromycine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Diltiazem
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et du neuroleptique.
+ Dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Efavirenz
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Hydroxyzine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Inhibiteurs de protéases (amprenavir, atazanavir, darunavir, fosamprenavir, indinavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir) boostés ou non par ritonavir
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Boceprevir, telaprevir
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Cobicistat
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Ombitasvir + paritaprévir
Augmentation des concentrations plasmatiques du pimozide par diminution de son métabolisme hépatique par la bithérapie
+ Pipéraquine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Certains inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Stiripentol
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Triclabendazole
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (inhibition du métabolisme hépatique du médicament torsadogène).
Respecter un délai de 24 heures entre l'arrêt du triclabendazole et la prise du médicament torsadogène, et inversément.
Associations déconseillées
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribedil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et du neuroleptique.
Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptique chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, diminuer progressivement la posologie du dopaminergique jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal du dopaminergique expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propericiazine, halopéridol, lévomépromazine, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol), et autres médicaments tels que arsénieux, dolasetron IV, diphémanil, méquitazine, mizolastine, prucalopride, toremifene, vandetanib,vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Alcool (boisson ou excipent)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et du neuroleptique. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Quinupristine, dalfopristine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Hydroxycholoroquine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Crizotinib
Risque de majoration de la toxicité du pimozide par diminution deson métabolisme et/ou augmentation desa biodisponibilité par le crizotinib.
+ Idélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques du pimozide par diminution de son métabolisme hépatique par l'idelalisib.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anagrélide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Azithromycine, roxithromycine
Risque majoré du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Bradycardisants : antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains anti-arythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, la pilocarpine, anticholinestérasiques Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Lithium
Risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), gluco-minéralcorticoïdes, tétracosactide).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol) (voir aussi en association faisant l'objet de précautions d'emploi, Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque)
Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle (antihypertenseurs, dérivés nitrés, alpha-bloquants à visée urologique …)
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

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