Pharmacodynamique
Antiparkinsonien à action anticholinergique centrale et périphérique. Il estompe le tremblement et l'hypertonie mais n'a que peu d'effet sur l'akinésie.
Pharmacocinétique
Pharmacocinétique - TRIHEXYPHÉNIDYLE - voie orale
Il a été montré qu'environ 60 % de la dose de trihexyphénidyle administrée sont excrétés dans les urines sous forme métabolisée (dérivés hydroxylés) et que le taux de trihexyphénidyle non métabolisé est trop faible pour être mesuré par les techniques actuelles.
Dosage
Dosage - TRIHEXYPHÉNIDYLE - voie orale
Solution buvable gouttes
Maladie de Parkinson : 4 à 10 mg par jour soit 40 à 100 gouttes par jour en 2 ou 3 prises.
Syndromes extrapyramidaux des neuroleptiques :
Adultes : 4 à 15 mg par jour en 2 à 3 prises
Enfants : 2 à 6 mg par jour selon l'âge en 2 à 3 prises.
Chez le sujet âgé : ne pas dépasser 10 mg par jour en 2 prises.
Comprimé
Maladie de Parkinson : 4 à 10 mg par jour, soit 2 à 5 comprimés par jour en 2 à 3 prises.
Syndromes extrapyramidaux des neuroleptiques :
Adultes : 4 à 15 mg par jour en 2 à 3 prises.
Enfants : 2 à 6 mg par jour selon l'âge en 2 ou 3 prises.
Chez le sujet âgé : ne pas dépasser 10 mg par jour en 2 prises.
Mode d'administration
Voie orale.
Gélule à libération prolongée
Les doses varient selon les sujets.
La posologie optimale sera obtenue par augmentation progressive en commençant par une dose de 2 mg.
La dose quotidienne de trihexyphénidyle peut être administrée en une seule prise:
chez l'adulte, les doses varient de 4 à 15 mg sans dépasser 20 mg par jour,
chez le sujet âgé, ne pas dépasser 10 mg par jour.
Chez les sujets âgés qui peuvent être plus sensibles à l'action des substances parasympatholytiques, la posologie doit être ajustée d'une façon très précise.
Mode d'administration
Voie orale.
Dosage - TRIHEXYPHÉNIDYLE - usage parentéral
Solution injectable
1/2 à 3 ampoules par jour par voie intramusculaire (soit 5 à 30 mg/j).
Mode d'administration
Voie parentérale.
Le solvant de la spécialité étant hydroorganique (présence de propylèneglycol), dans le cas de l'emploi d'une seringue en matière plastique, l'injection doit être immédiatement effectuée après introduction de la solution dans la seringue.
Indications
Indications - TRIHEXYPHÉNIDYLE - usage systémique
Maladie de Parkinson
Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.
Contre-indications
Glaucome, adénome prostatique et de sensibilité particulière aux anticholinergiques.
Cardiopathie décompensée.
Effets indésirables
Effets indésirables - TRIHEXYPHÉNIDYLE - usage systémique
Aux doses habituellement utilisées en thérapeutique, des effets indésirables, le plus souvent de type atropinique, peuvent être observés tels que : sécheresse de la bouche, trouble de l'accommodation, hypertonie oculaire, troubles mictionnels et constipation.
En général, ces effets sont plus fréquents chez les personnes âgées qui peuvent présenter hallucination et confusion mentale.
Ont été signalés quelques cas de :
parotidites suppuratives secondaires à la sécheresse de bouche
d'éruptions cutanées
de dilatations du côlon
d'iléus paralytique.
Surdosage
En cas de surdosage, il y a apparition de troubles atropiniques avec hallucination et confusion mentale.
Le traitement du surdosage consiste en l'arrêt de la thérapeutique et traitement symptomatique et de soutien.
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Les données animales sont insuffisantes pour conclure.
Au cours du 1er trimestre de la grossesse, les données cliniques pour le trihexyphénidyle, à ce jour, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif.
Chez le nouveau-né, un traitement par le trihexyphénidyle en fin de grossesse, peut être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium).
Compte tenu de ces données, il est préférable, d'éviter d'utiliser le trihexyphénidyle au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par trihexyphénidyle au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né des effets précédemment décrits.
En raison de la présence d'alcool, ce médicament est déconseillé pendant la grossesse. Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d'alcool.
Allaitement
En raison de l'effet atropinique l'allaitement est déconseillé.
Interactions avec d'autres médicaments
Associations à prendre en compte
+ Atropine et autres substances atropiniques : (antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1, antispasmodiques atropiniques, autres antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
L'association de deux antiparkinsoniens anticholinergiques doit être évitée dans la mesure où elle ne peut qu'augmenter les effets secondaires sans augmenter l'efficacité thérapeutique.