Sections du site

Langue

- Français



Unoprostone


Unoprostone - le principe actif, l’isopropyle d’unoprostone, est un docosanoïde dont la structure biochimique est proche des dérivés de la famille des écosanoïdes/prostanoïdes ; il s’agit d’un analogue de dérivés biosynthétiques de l’acide arachidonique ou de l’acide docosahexaénoique comportant 22 atomes de carbone, qui abaisse la pression intraoculaire (pio).


Dénomination commune internationale:
UNOPROSTONE
Numéro CAS:
120373-36-6
Formule brute:
C22H38O5
Nomenclature de l'UICPA:
(Z)-7-[(1R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-(3-oxodecyl)cyclopentyl]hept-5-enoic acid

(Z)-7-[(1R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-(3-oxodecyl)cyclopentyl]-5-heptenoic acid

Partager sur les réseaux sociaux:

Composés chimiques

UNOPROSTONE
Numéro CAS:
120373-36-6
Formule brute:
C22H38O5
Nomenclature de l'UICPA:

(Z)-7-[(1R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-(3-oxodecyl)cyclopentyl]hept-5-enoic acid

(Z)-7-[(1R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-(3-oxodecyl)cyclopentyl]-5-heptenoic acid

UNOPROSTONE ISOPROPYLE
Dénomination commune internationale:
UNOPROSTONE ISOPROPYL
Numéro CAS:
120373-24-2
Formule brute:
C25H44O5
Nomenclature de l'UICPA:

propan-2-yl (Z)-7-[(1R,2R,3R,5S)-3,5-dihydroxy-2-(3-oxodecyl)cyclopentyl]hept-5-enoate

Unoprostone - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée japonaise
isopropyl unoprostone
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
унопростон
Pharmacopée américaine
unoprostone
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée internationale
unoprostonum
Pharmacopée chinoise
乌诺前列酮
Pharmacopée Française
unoprostone isopropyle
- DCF (Dénominations Communes Françaises)


Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • collyre en solution

Pharmacodynamique

Le principe actif, l’isopropyle d’unoprostone, est un docosanoïde dont la structure biochimique est proche des dérivés de la famille des écosanoïdes/prostanoïdes ; il s’agit d’un analogue de dérivés biosynthétiques de l’acide arachidonique ou de l’acide docosahexaénoique comportant 22 atomes de carbone, qui abaisse la pression intraoculaire (PIO).
Des études expérimentales suggèrent que l’isopropyle d’unoprostone agit principalement en augmentant l’écoulement de l’humeur aqueuse. Le mécanisme d’action supposé serait l’ouverture de la voie trabéculaire. Toutefois, ce mécanisme n’est pas complètement élucidé.
La réduction maximale de la pression intraoculaire est observée dans les 12 heures qui suivent le premier jour de traitement.
Administré aux doses thérapeutiques, UNOPROSTONE :
abaisse la pression intraoculaire sans affecter la fonction cardio-vasculaire; n’entraîne pas de modification de la fonction pulmonaire chez les patients présentant un asthme léger à modéré; n’entraîne pas de mydriase ni de myosis et n’a pas d’effet sur l’accommodation.
Les études cliniques réalisées en monothérapie ont montré que la réduction de la PIO obtenue avec UNOPROSTONE (2 instillations /24 heures) était :
inférieure à celle obtenue avec le timolol 0,5 % en collyre à 6 mois et à 1 an (2 instillations /24 heures) ; équivalente à celle obtenue avec le bétaxolol 0,5 % en collyre à 6 mois, cette équivalence n'ayant pas été toutefois confirmée par les résultats à 1an (2 instillations /24 heures) ; inférieure à celle rapportée dans les publications pour le latanoprost 0,005 % en collyre (1 instillation /24 heures).
Deux études cliniques ont permis d’établir l’effet additif de UNOPROSTONE sur l’abaissement de la pression intraoculaire, respectivement de -2,9 mm Hg et de -2,6 mm Hg, lorsque UNOPROSTONE est utilisé en association avec le timolol. L’effet d’abaissement de la PIO procuré par UNOPROSTONE lorsqu’il est administré en association avec le timolol s’est révélé comparable à celui de la dorzolamide (-3,0 mm Hg) et de la brimonidine (-3,1 mm Hg), mais inférieur à celui du latanoprost (-5,3 mm Hg).»

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - UNOPROSTONE - administration par voie oculaire

Absorption
Après instillation, l’isopropyle d’unoprostone est absorbé par les tissus oculaires à travers la cornée et l’épithélium conjonctival. Il est ensuite hydrolysé par des estérases en acide libre d’unoprostone, métabolite biologiquement actif puis libéré dans la circulation générale.
Les études précliniques ont montré que, après administration oculaire, les concentrations maximales sont obtenues en moins de 15 minutes dans la cornée et la conjonctive et, en 1 heure environ dans l’humeur aqueuse, l’iris et le corps ciliaire. Les concentrations maximales dans la rétine et la choroïde sont observées environ 30 minutes après instillation.
Une étude conduite chez l’homme pendant 14 jours, a permis de conclure à un faible passage systémique de l’isopropyle d’unoprostone tant après administration unique de UNOPROSTONE que après administration répétée. Une faible exposition systémique de l’acide libre d’unoprostone a été mis en évidence. En effet, les concentrations sanguines maximales moyennes observées ont été inférieures à 1,5 ng/ml (Tmax = 15 min). Les résultats observés n’ ont pas montré d’accumulation d’acide libre d’unoprostone.
Distribution
Après instillation chez le lapin, la distribution de l’isopropyle d’unoprostone est significative au niveau des tissus oculaires. Les concentrations maximales observées dans la cornée et la conjonctive correspondent respectivement à 2,4 % de la dose à Tmax et 0,5 % de la dose à Tmax. La distribution s’effectue aussi dans l’iris, le corps ciliaire, la choroïde et la rétine.
Métabolisme
Après l’administration oculaire, l’isopropyle d’unoprostone est hydrolysé, au niveau de la cornée en acide libre d’unoprostone (métabolite actif) par des estérases. L’acide libre d’unoprostone est ensuite métabolisé en plusieurs métabolites inactifs de poids moléculaire inférieur et de polarité accrue, via une β-oxydation des chaînes α et des chaînes T. Aucune conjugaison secondaire ni effet significatif sur l’activité enzymatique microsomiale hépatique n’a été observée.
Elimination
L’élimination de l’acide libre d’unoprostone du plasma humain est rapide, avec une demi-vie de 14 minutes. Les concentrations plasmatiques d’acide libre d’unoprostone observées sont inférieures au seuil de quantification (< 0,250 ng/ml) 1 heure après l’administration oculaire.

Dosage

Dosage - UNOPROSTONE - administration par voie oculaire
Collyre en solution
Usage oculaire.
Adultes (y compris le sujet âgé)
La posologie recommandée est d’une goutte de UNOPROSTONE dans le cul-de-sac conjonctival de l’œil (des yeux) atteint(s) deux fois par jour (matin et soir).
En cas d’oubli, le traitement doit être poursuivi normalement par l’instillation suivante.
Il doit être recommandé aux patients d’éviter tout contact entre l’embout du flacon et l’œil ou les tissus voisins, ceci afin d’éviter tout risque de contamination oculaire par les germes courants.
En cas d’utilisation concomitante de plusieurs collyres, les instillations de chacun des collyres doivent être espacées d’au moins cinq minutes.
Enfants et adolescents
La tolérance et l’efficacité de UNOPROSTONE chez l’enfant et l’adolescent n’ont pas été établies. Par conséquent, l’utilisation de UNOPROSTONE n’est pas recommandée chez les enfants et les adolescents.
Patients insuffisants hépatiques ou rénaux
Aucune étude spécifique n’a été réalisée chez les patients insuffisants hépatiques ou rénaux. Compte tenu du profil pharmacocinétique de ce médicament, aucune accumulation de la substance active ne devrait se produire chez ces patients .

Indications

Indications - UNOPROSTONE - administration par voie oculaire
UNOPROSTONE est indiqué pour réduire la pression intraoculaire élevée chez les patients ayant une hypertonie intraoculaire ou un glaucome chronique à angle ouvert :
en monothérapie chez les patients qui présentent une réponse insuffisante ou une intolérance ou une contre-indication à un autre traitement visant à abaisser la pression intraoculaire. en deuxième intention, en association à un traitement anti-glaucomateux par collyre bêta-bloquant.

Contre-indications

Hypersensibilité à l’isopropyle d’unoprostone ou à l’un des constituants du collyre.

Effets indésirables

Effets indésirables - UNOPROSTONE - administration par voie oculaire
UNOPROSTONE a été étudié chez plus de 961 patients, dont 659 patients traités pendant 12 mois.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des réactions locales de type sensations de brûlure et de picotements survenant pendant et après l’instillation et observées chez 25 % des patients. Ces réactions sont en général légères et transitoires.
L’incidence des hyperpigmentations de l’iris, après 24 mois d’administration, s’élève à 1,06% dans les essais cliniques menés avec UNOPROSTONE en monothérapie.
Les effets indésirables observés dans les essais cliniques jusqu’à 12 mois de traitement et considérés comme liés, ou éventuellement liés au traitement sont classés ci-dessous d’après leur incidence :
Oculaires
Très fréquents (> 1/10) :
sensation de brûlure/picotements pendant et après l’instillation.
Fréquents : (> 1/100 et < 1/10) :
prurit, hyperhémie, sécheresse oculaire, sensation de corps étranger, larmoiement, vision anormale, réactions palpébrales, photophobie, conjonctivite, kératite, sécrétions, lésions cornéennes, douleur oculaire.
Peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) :
hyperpigmentation irréversible de l’iris, poussée des cils, irritation, iritis, blépharite.
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, risque d’eczéma de contact, d’irritation.
Systémiques
Fréquents : (> 1/100 et < 1/10) :
réaction allergique cutanée (rash), maux de tête.
Peu fréquents (> 1/1000 et < 1/100) :
réactions allergiques, rhinites.
Avec la formulation japonaise contenant de l’isopropyle d’unoprostone à 0,12 % (au lieu de 0,15 %) ont aussi été rapportés :
des cas spontanés de lésions cornéennes, d’hyperpigmentation de l’iris, de conjonctivites allergiques, de troubles visuels, d’iritis/iridocyclites, de douleurs oculaires; des cas spontanés rares de chémosis, d’hémorragies sous conjonctivales, de sécheresse buccale, d’anomalies du goût, de nausées, de vomissements, de palpitations, de malaises, d’asthénie, de pigmentation de la paupière, d’augmentation du nombre de cils.

Surdosage

On ne connaît à ce jour aucun cas de surdosage. En cas de surdosage, il convient d’envisager un traitement symptomatique.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
On ne dispose d’aucune donnée spécifique sur l’utilisation de UNOPROSTONE durant la grossesse.
L’isopropyle d’unoprostone n’a pas montré d’effet tératogène chez le rat et le lapin, mais des effets semblables à ceux des prostaglandines ont été observés à fortes doses sur le maintien de la grossesse .
Compte-tenu des propriétés pharmacologiques, bien que la voie d’administration soit locale, un effet ocytocique en fin de grossesse ne peut être exclu. UNOPROSTONE ne doit donc pas être utilisé au cours de la grossesse.
Allaitement
Des produits dérivés du principe actif sont excrétés dans le lait de rates allaitantes , mais on ne sait pas si ces produits dérivés passent dans le lait humain. Il est donc préférable d’éviter l’utilisation de UNOPROSTONE au cours de l’allaitement.

Interactions avec d'autres médicaments

UNOPROSTONE n’a pas fait l’objet d’étude d’interaction spécifique avec d’autres médicaments.

L'accès aux informations contenues dans ce Site est ouvert à tous les professionnels de santé.
Les informations données sur le site le sont à titre purement informatif.
Toutefois l'utilisateur exploite les données du site Medzai.net sous sa seule responsabilité : ces informations ne sauraient être utilisées sans vérification préalable par le l’internaute et Medzai.net ne pourra être tenue pour responsable des conséquences directes ou indirectes pouvant résulter de l'utilisation, la consultation et l'interprétation des informations fournies.

Repertoire des medicaments - Medzai.net, © 2016-2019