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Alcenorm - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Alcenorm appartient au groupe appelés Anticholinesterasiques.

Principe actif: RIVASTIGMINE BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

TEVA Pharmaceutical Industries (Israël) - Alcenorm - solution buvable - 2 mg/ml - ЛП-000912 - 18.10.2011

TEVA Pharmaceutical Industries (Israël) - Alcenorm - capsule - 1.5 mg - ЛСР-009012/10 - 31.08.2010


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • capsule - 1.5 mg
  • solution buvable - 2 mg/ml

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Alcenorm enregistré en Russie

Alcenorm solution buvable

TEVA Pharmaceutical Industries (Israël)
Dosage: 2 mg/ml

Posologie et mode d'emploi Alcenorm solution buvable

Gélule
Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l'expérience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson. Le diagnostic sera établi selon les critères en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit être entrepris que si un proche peut s'assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.
La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment des repas. Les gélules doivent être avalées entières.
Dose initiale
1,5 mg deux fois par jour.
Ajustement posologique
La dose initiale est de 1,5 mg 2 fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg 2 fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg 2 fois par jour puis à 6 mg 2 fois par jour sera envisagée, sous réserve d'une tolérance satisfaisante de chaque posologie après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.

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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament

Alcenorm capsule

TEVA Pharmaceutical Industries (Israël)
Dosage: 1.5 mg


Comment utiliser, Mode d'emploi - Alcenorm

Indications

Indications - usage systémique

Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d'une démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.

Pharmacodynamique

La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu'elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l'acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d'avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendants de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d'Alzheimer et d'une démence associée à la maladie d'Alzheimer.
La rivastigmine agit sur les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez le sujet sain jeune, une dose de 3 mg par voie orale entraîne une diminution d'environ 40 % de l'activité de l'acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans les 1,5 h après administration. L'activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d'activité inhibitrice.
Chez les patients atteints d'une maladie d'Alzheimer, l'inhibition de l'acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine orale est dose-dépendante jusqu'à une posologie de 6 mg deux fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L'inhibition de l'activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints d'une maladie d'Alzheimer, traités par rivastigmine orale, était similaire à l'inhibition de l'activité de l'AChE.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - voie orale

Absorption
L'absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d'une heure environ. En raison de l'interaction de la rivastigmine avec l'enzyme cible, l'augmentation de la biodisponibilité est environ de 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l'augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l'administration d'une dose de 3 mg est d'environ 36 ± 13 %.
La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption (tmax) d'environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l'aire sous la courbe (ASC) d'environ 30 %.
Distribution
La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40 %. Elle traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.
Biotransformation
La rivastigmine fait l'objet d'une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d'une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n'exerce qu'une inhibition minime de l'acétylcholinestérase (< 10 %).
Les résultats des études in vitro indiquent qu'aucune interaction pharmacocinétique n'est attendue avec les médicaments métabolisés par les iso-enzymes des cytochromes suivants : CYP1A2, CYP2D6, CYP3A4/5, CYP2E1, CYP2C9, CYP2C8, CYP2C19 ou CYP2B6. Les résultats des études effectuées chez l'animal indiquent que les iso-enzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n'est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.
Élimination
La rivastigmine non métabolisée n'est pas retrouvée dans les urines ; l'excrétion rénale est la voie principale d'élimination des métabolites. Après l'administration de 14C-rivastigmine, l'élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90 %) en 24 heures. Moins de 1 % de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n'y a pas d'accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.
Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l'utilisation de nicotine augmente la clairance orale de la rivastigmine de 23 % chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer (n=75 fumeurs et 549 non-fumeurs) suite à une prise orale de gélules de rivastigmine à des doses allant jusqu'à 12 mg/jour.
Personnes âgées
La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez le sujet âgé que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans n'ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l'âge.
Insuffisance hépatique
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la Cmax de la rivastigmine est augmentée d'environ 60 % et l'ASC est plus que doublée.
Insuffisance rénale
Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la Cmax et l'ASC de la rivastigmine sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l'insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l'ASC n'a été retrouvée.

Effets indésirables

Effets indésirables - voie orale

Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d'ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables des tableaux 1 et 2 sont par classe de systèmes d'organes MedDRA et par catégorie de fréquence. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
très fréquent (≥ 1/10) ;
fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;
rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;
très rare (< 1/10 000) ;
fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants, listés dans le tableau 1 ci-dessous, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et traités par la rivastigmine.
Tableau 1
Infections et infestations
Très rare
Infection urinaire
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Anorexie
Fréquent
Diminution de l'appétit
Fréquence indéterminée
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Cauchemars
Fréquent
Agitation
Fréquent
Confusion
Fréquent
Anxiété
Peu fréquent
Insomnie
Peu fréquent
Dépression
Très rare
Hallucinations
Fréquence indéterminée
Agressivité, agitation
Affections du système nerveux
Très fréquent
Vertiges
Fréquent
Céphalée
Fréquent
Somnolence
Fréquent
Tremblements
Peu fréquent
Syncope
Rare
Convulsions
Très rare
Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d'une maladie de Parkinson).
Affections cardiaques
Rare
Angine de poitrine
Très rare
Arythmie cardiaque (par exemple, bradycardie, bloc atrio-ventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie)
Fréquence indéterminée
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Très rare
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées
Très fréquent
Vomissements
Très fréquent
Diarrhée
Fréquent
Douleurs abdominales et dyspepsie
Rare
Ulcères gastriques et duodénaux
Très rare
Hémorragie gastro-intestinale
Très rare
Pancréatite
Inconnu
Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Élévation des enzymes hépatiques
Fréquence indéterminée
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous cutané
Fréquent
Hyperhydrose
Rare
Rash
Fréquence indéterminée
Prurit, dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fatigue et asthénie
Fréquent
Malaise
Peu fréquent
Chute accidentelle
Investigations
Fréquent
Perte de poids
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques de la rivastigmine : état confusionnel, pyrexie, appétit diminué, incontinence urinaire (fréquent), hyperactivité psychomotrice (peu fréquent), érythème, urticaire, vésicules, dermatite allergique (fréquence indéterminée).
Le tableau 2 montre les effets indésirables observés chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson et traités par des gélules de rivastigmine.
Tableau 2
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Diminution de l'appétit
Fréquent
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Insomnie
Fréquent
Anxiété
Fréquent
Agitation
Fréquent
Hallucination visuelle
Fréquent
Dépression
Fréquence indéterminée
Agressivité
Affections du système nerveux
Très fréquent
Tremblements
Fréquent
Vertiges
Fréquent
Somnolence
Fréquent
Céphalées
Fréquent
Aggravation d'une maladie de Parkinson
Fréquent
Bradykinésie
Fréquent
Dyskinésie
Fréquent
Hypokinésie
Fréquent
Peu fréquent
Rigidité saccadée
Dystonie
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie
Peu fréquent
Fibrillation auriculaire
Peu fréquent
Bloc atrio-ventriculaire
Fréquence indéterminée
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Peu fréquent
Hypotension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées
Très fréquent
Vomissements
Fréquent
Diarrhée
Fréquent
Douleurs abdominales et dyspepsie
Fréquent
Hypersécrétion salivaire
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Hyperhydrose
Fréquence indéterminée
Dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Chute
Fréquent
Fatigue et asthénie
Fréquent
Troubles de la marche
Fréquent
Démarche parkinsonienne
L'effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de la rivastigmine : agitation (fréquent).
Le tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients observés pendant l'étude clinique spécifique, conduite pendant 24 semaines, sur la rivastigmine administrée à des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson avec des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d'une aggravation des symptômes parkinsoniens.
Tableau 3
Effets indésirables prédéfinis susceptibles de provenir d'une aggravation des symptômes parkinsoniens chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson
Rivastigmine n (%)
Placebo n (%)
Nombre total de patients étudiés
362 (100)
179 (100)
Nombre total de patients présentant des effets indésirables prédéfinis
99 (27,3)
28 (15,6)
Tremblements
37 (10,2)
7 (3,9)
Chute
21 (5,8)
11 (6,1)
Maladie de Parkinson (aggravation)
12 (3,3)
2 (1,1)
Sialorrhée
5 (1,4)
0
Dyskinésie
5 (1,4)
1 (0,6)
Syndrome parkinsonien
8 (2,2)
1 (0,6)
Hypokinésie
1 (0,3)
0
Mouvements anormaux
1 (0,3)
0
Bradykinésie
9 (2,5)
3 (1,7)
Dystonie
3 (0,8)
1 (0,6)
Troubles de la marche
5 (1,4)
0
Rigidité musculaire
1 (0,3)
0
Trouble de l'équilibre
3 (0,8)
2 (1,1)
Raideurs musculo-squelettiques
3 (0,8)
0
Rigidité
1 (0,3)
0
Dysfonctionnement moteur
1 (0,3)
0

Contre-indications

L'utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez les patients présentant :
des antécédents de réactions au site d'application suggérant une dermatite allergique de contact avec le dispositif transdermique de rivastigmine .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Au cours d'études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée à moins d'une nécessité absolue.
Allaitement
Chez l'animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Aucun effet sur la fécondité ou le développement embryo-fœtal n'a été observé chez le rat et le lapin, sauf à des doses entraînant une toxicité maternelle.

Surdosage

Symptomatologie
La plupart des cas de surdosage accidentel n'ont entraîné aucune symptomatologie ou aucun symptôme clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine 24 heures après le surdosage.
Une toxicité cholinergique a été signalée associée à des symptômes muscariniques qui ont été observés lors d'intoxications modérées, tels que des myosis, bouffées vasomotrices, troubles gastro-intestinaux incluant des douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée, bradycardie, bronchospasmes et augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhydrose, émissions d'urines et/ou défécations involontaires, larmoiements, hypotensions et hypersécrétions salivaire.
Dans les cas plus sévères, des effets nicotiniques pourraient se développer tels que faiblesse musculaire, fasciculations, convulsions et arrêts respiratoires avec une possible issue fatale.
En outre après la commercialisation, des cas de vertiges, tremblements, maux de tête, somnolence, état confusionnel, hypertension, hallucinations et malaises ont été rapportés.
Prise en charge
La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l'inhibition de l'acétylcholinestérase est d'environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l'administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s'accompagnant de nausées et de vomissements importants, des anti-émétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l'objet d'un traitement symptomatique si nécessaire.
En cas de surdosage massif, l'atropine peut être utilisée. Il est recommandé d'administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d'atropine par voie intraveineuse, puis d'ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique. L'administration de scopolamine comme antidote n'est pas recommandée.

Interactions avec d'autres médicaments

En tant qu'inhibiteur de la cholinestérase, la rivastigmine peut potentialiser les effets des myorelaxants analogues de la succinylcholine au cours d'une anesthésie. Le choix des agents anesthésiants doit être effectué avec précaution. Des ajustements posologiques ou un arrêt temporaire du traitement peuvent être envisagés si nécessaire.
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et de ses possibles effets additifs, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques. La rivastigmine pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques (p. ex., oxybutynine, toltérodine).
Les effets additifs conduisant à une bradycardie (pouvant entraîner une syncope) ont été signalés avec l'utilisation concomitante de plusieurs bêta-bloquants (y compris de l'aténolol) et de rivastigmine. Les bêta-bloquants cardiovasculaires devraient être associés au risque le plus élevé. Toutefois, des notifications ont aussi été reçues chez des patients utilisant d'autres bêta-bloquants. Par conséquent, une attention particulière doit être portée lorsque la rivastigmine est associée à des bêta-bloquants ainsi qu'avec d'autres agents bradycardisants (p. ex., les produits anti-arythmiques de classe III, les antagonistes des canaux calciques, les glucosides digitaliques, la pilocarpine).
Puisque la bradycardie constitue un facteur de risque d'apparition de torsades de pointes, une attention particulière doit être portée et une surveillance clinique (ECG) peut être nécessaire lorsque la rivastigmine est associée à des médicaments favorisant l'apparition de torsades de pointes tels que les antipsychotiques, à savoir certaines phénothiazines (chlorpromazine, lévomépromazine), les benzamides (sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, véralipride), pimozide, halopéridol, dropéridol, cisapride, citalopram, diphémanil, érythromycine intraveineuse, halofantrine, mizolastine, méthadone, pentamidine et moxifloxacine.
Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. L'administration de rivastigmine n'a pas d'incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.
Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables, bien qu'elle soit susceptible d'inhiber le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase.

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