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Droperidol solution for injections of 0.25% - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Droperidol solution for injections of 0.25% appartient au groupe appelés Butyrophénones. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AD08.

Principe actif: DROPÉRIDOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

OAO "DALHIMFARM" (Fédération de Russie) - Droperidol solution for injections of 0.25% - solution injectable (IM - IV) - 2.5 mg/ml - 81/1234/7 - 03.12.1981


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable IM - IV - 2.5 mg/ml

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Droperidol solution for injections of 0.25% enregistré en Russie

Droperidol solution for injections of 0.25% solution injectable (IM - IV)

OAO "DALHIMFARM" (Fédération de Russie)
Dosage: 2.5 mg/ml

Posologie et mode d'emploi Droperidol solution for injections of 0.25% solution injectable (IM - IV)

Solution injectable
Prévention et traitement des nausées et vomissements post-opératoires:
de l'adulte
§ Prévention: à la posologie de 0,625 mg à 1,25 mg par voie intraveineuse, 30 minutes avant la fin de l'intervention chirurgicale. § Traitement: à la posologie de 0,625 mg à 1,25 mg par voie intraveineuse, selon la technique de titration. Les faibles doses sont généralement efficaces. Si nécessaire, la dose pourra atteindre 2,5 mg.
de l'enfant
§ Prévention: à la posologie de 0,020 à 0,050 mg/kg par voie intraveineuse, 30 minutes avant la fin de l'intervention chirurgicale. § Traitement: à la posologie de 0,020 à 0,050 mg/kg par voie intraveineuse, selon la technique de titration. Les faibles doses sont généralement efficaces.
Prévention des nausées et vomissement induits par les morphiniques administrés en analgésie auto-contrôlée, en post-opératoire, chez l'adulte.
Pendant l'analgésie auto-contrôlée en post-opératoire, chaque bolus de 1 mg de morphine est couplé à un bolus de 0,05 à 0,1 mg de dropéridol IV, jusqu'à une dose maximale journalière de 5 mg.
Eventuellement, l'analgésie auto-contrôlée en post-opératoire peut également être précédée d'un bolus unique de dropéridol I.V. La dose recommandée en bolus unique est de 0,625 à 1,25 mg voire au maximum 2,5 mg.

Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament


Comment utiliser, Mode d'emploi - Droperidol solution for injections of 0.25%

Indications

Indications - usage systémique

Chez l'adulte
Prévention des nausées et vomissements post-opératoires de l'adulte présentant un risque modéré à sévère de NVPO c'est à dire ayant au moins deux facteurs de risque au score simplifié d'APFEL.
Traitement des nausées et vomissements post-opératoires.
Prévention des nausées et vomissements induits par les morphiniques administrés en analgésie auto-contrôlée, en post-opératoire.
Chez l'enfant
Prévention des nausées et vomissements post-opératoires de l'enfant de plus de 2 ans présentant un risque modéré à sévère de NVPO, en seconde intention et dans le cadre d'une prise en charge multimodale.
Traitement des nausées et vomissements post-opératoires.

Pharmacodynamique

Le dropéridol est un neuroleptique de la famille des butyrophénones.
Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés:
l'effet antipsychoptique recherché en thérapeutique,
les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
Dans le cas des neuroleptiques butyrophénones, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes: l'activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.
La molécule possède également des propriétés adrénolytiques modérées, à l'origine d'une hypotension orthostatique.
Ces diverses propriétés pharmacologiques retentissent au niveau des effets indésirables les plus fréquemment rapportés.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - usage parentéral

Le dropéridol est une molécule basique et lipophile.
Par voie orale: sa biodisponibilité est de 75 %, le pic des concentrations plasmatiques est atteint en 30 minutes à 2 heures.
Il atteint rapidement le cerveau où il exerce son effet.
Par voie intramusculaire: le pic (Tmax) est atteint en 20 minutes.
Il est excrété principalement par voie urinaire essentiellement sous forme de métabolites inactifs.

Effets indésirables

Effets indésirables - usage systémique
Troubles neuropsychiques
Dyskinésies précoces (torticolis spamodiques, crises oculogyres, trismus...).
Syndrome extrapyramidal:
akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
akathisie.
Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.
Syndrome malin des neuroleptiques .
Troubles cardiovasculaires
Une hypotension légère à modérée et occasionnellement une tachycardie (réflexe) ont été observées lors de l'administration de dropéridol .
Des cas d'allongement de l'intervalle QT, de troubles du rythme ventriculaire, notamment à type de torsades de pointes, et des cas de mort subite ont été rarement rapportés lors de l'administration parentérale de dropéridol. Ces effets indésirables surviennent essentiellement chez les patients traités par des doses importantes de dropéridol ou chez des patients présentant des facteurs prédisposants de troubles du rythme ventriculaire .
Troubles endocriniens et métaboliques
Impuissance, frigidité.
Hyperprolactinémie: aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie.
Dysrégulation thermique.
Prise de poids.
Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
Troubles hématologiques:
Des diminutions modérées et généralement transitoires de la formule sanguine ont été occasionnellement rapportées.
Des cas d'agranulocytose et de thrombocytopénie n'ont été que rarement rapportés, et généralement lors d'association avec d'autres médicaments.
Troubles neuro-végétatifs
Hypotension orthostatique.
Autres
un rash cutané, un exanthème ou une réaction anaphylactique ont été rapportées dans de rares cas.
exceptionnellement sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique et angiœdème, notamment de la langue.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants:
Hypersensibilité connue au dropéridol ou à l'un des composants du produit,
Etats comateux,
Hypokaliémie connue,
Hypomagnésémie
Bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
Connaissance d'un traitement en cours par un médicament entraînant une bradycardie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT ,
Syndrome du QT long congénital,
Syndrome dépressif sévère,
Phéochromocytome (hypertension et tachycardie sévères ont été observées),
Allaitement.
En association avec:
le sultopride,
les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien.
.
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants:
En association avec:
les médicaments donnant des torsades de pointes:
les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide...),
les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide...),
certains anti infectieux (l'halofantrine, la pentamidine, la sparfloxacine et la moxifloxacine),
certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, amisulpride, pimozide, halopéridol,...),
en cas d'éthylisme aigu,
en association avec:
§ l'alcool, § la lévodopa, § les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, quinagolide, ropinirole) chez le parkinsonien. .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les données cliniques, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation du risque malformatif.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d'urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, le dropéridol pourrait, en théorie, être responsable s'il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses de signes extrapyramidaux (hypertonie, trémulations) et de sédation.
Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser le dropéridol au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avère indispensable d'instaurer un traitement par dropéridol au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets mentionnés ci-dessus.
Allaitement
Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel; par conséquent, l'allaitement est contre-indiqué pendant la durée du traitement.

Surdosage

Symptomatologie
Les symptômes observés lors d'un surdosage avec le dropéridol correspondent à une majoration de ses effets pharmacologiques.
Les symptômes d'un surdosage accidentel vont de l'indifférence psychique à un état de sommeil et sont parfois associés à une baisse de la pression artérielle.
A plus fortes doses ou chez des patients présentant une sensibilité accrue, il peut apparaître des troubles extrapyramidaux (hypersalivation, mouvements anormaux, parfois rigidité musculaire). Des convulsions peuvent apparaître en cas de surdosage.
Traitement
En cas de surdosage, l'hospitalisation est nécessaire et une surveillance électrocardiographique (risque d'allongement de l'intervalle QT, de troubles du rythme) et clinique étroite est recommandée .
Il n'existe pas d'antidote connu. Toutefois lorsque des effets extrapyramidaux apparaissent, un anticholinergique doit être administré. En cas d'hypotension marquée, un remplissage vasculaire doit être entrepris et les mesures adéquates mises en œuvre.
En cas d'hypoventilation ou d'apnée, administrer de l'oxygène, contrôler ou assister la respiration. Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures par voie oropharyngée ou, si nécessaire, par intubation endotrachéale. Si nécessaire, le patient sera gardé sous observation pendant 24 heures minimum; la température corporelle et l'apport liquidien seront contrôlés.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Médicaments donnant des torsades de pointes:
antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide...),
et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide...),
certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, amisulpride, pimozide, halopéridol),
bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV...
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Anti-infectieux donnant des torsades de pointes: halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine,
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) chez le patient parkinsonien
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques.
En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques»).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments bradycardisants (antagonistes du calcium bradycardisants; diltiazem; vérapamil; bêta bloquants; clonidine; guanfacine; digitaliques, anticholinestérasiques: donézépil, rivastigmine, tacrine, ambémonium, galantamine, pyridostigmine, néostigmine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Médicaments hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs (tous)
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
+ Autres dépresseurs du système nerveux central
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines

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