Pharmacocinétique - usage parentéral
Absorption
Comme la solution est administrée par voie intraveineuse, sa biodisponibilité est de 100 %.
Distribution
Après perfusion intraveineuse, le mannitol est distribué exclusivement dans l'espace extracellulaire, c'est à dire dans le plasma et l'espace interstitiel.
La diurèse osmotique commence environ 1 à 3 heure(s) après la perfusion de la solution de mannitol. La réduction de la pression intracrânienne survient 15 minutes après la perfusion. L'effet dure environ 3 à 8 heures. La diminution de la pression intraoculaire commence dans un délai d'environ 30 à 60 minutes après la perfusion et l'effet dure environ 4 à 6 heures.
Biotransformation
Le mannitol n'est pas métabolisé de manière significative. Seule une très petite proportion est utilisée dans le foie pour la synthèse du glycogène.
Élimination
Dans les reins, le mannitol fait l'objet d'une filtration glomérulaire et seuls 10 % sont réabsorbés dans les tubules pour revenir dans la circulation. La demi-vie d'élimination est environ de 100 minutes. Elle est plus longue (jusqu'à 36 heures) en cas d'insuffisance rénale. La demi-vie est de 6 heures en cas d'hémodialyse, et peut aller jusqu'à 21 heures chez les patients sous dialyse péritonéale.
Linéarité/non-linéarité
L'administration répétée entraîne une diminution de l'intensité et de la durée de l'effet des solutions de mannitol (tachyphylaxie).
Effets indésirables - voie inhalée
Résumé du profil de sécurité
Une réaction positive à l'Mannit peut entraîner des symptômes de bronchospasme, tels qu'oppression thoracique, toux ou respiration sifflante.
La population prise en compte pour l'établissement du profil de sécurité comptait 1 046 sujets, dont des patients souffrant d'asthme ou de symptômes suggérant un asthme et des individus sains âgés de 6 à 83 ans ayant participé aux deux essais cliniques. La répartition raciale des sujets était la suivante : 84 % de sujets caucasiens, 5 % de sujets asiatiques, 4 % de sujets noirs et 7 % de sujets autres. Dans l'étude DPM-A-301, les effets indésirables ont été surveillés depuis le début de l'épreuve de provocation jusqu'à une semaine après le jour du test. Dans l'étude DPM-A-305, les effets indésirables ont été rapportés au moment des tests et le jour suivant. Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté à la suite de l'épreuve de provocation bronchique avec Mannit au cours de l'un ou l'autre essai. La demi-vie du mannitol étant courte, on s'attend à ce que le lien de cause à effet diminue durant cette même période. Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté au cours de l'étude. La plupart des effets indésirables rapportés étaient d'intensité légère et transitoire.
La plupart des patients ont souffert de toux au cours de l'épreuve de provocation. Cependant, dans la majorité des cas (87%), elle n'était qu'occasionnelle. Chez les autres patients, elle était suffisamment fréquente pour que l'on doive retarder la poursuite du test (13%), voire l'interrompre (1%). Une douleur pharyngolaryngée a également été fréquemment rapportée ; sa survenue peut être diminuée en rinçant la bouche du sujet après le test. Chez cinq sujets adultes (0,6 %), les études ont été interrompues moins d'un jour après l'administration d'Mannit en raison d'une toux, d'une diminution de la fonction pulmonaire, d'une sensation de nervosité, d'un mal de gorge ou d'une irritation de la gorge. Chez un sujet (0,4 %), les études ont été interrompues moins d'un jour après l'administration d'Mannit en raison de haut-le-cur.
Tableau des réactions indésirables
Les réactions indésirables rapportées au cours des deux études sont énumérées ci-après par classe d'organes et en fréquence absolue Tres frèquent (³1/10), Fréquent (³1/100, <1/10), Peu fréquent (³1/1 000, <1/100), Rare (³1/10 000, <1/1 000) , Tres rare (<1/10 000)
Infections et infestations
Fréquent : Rhinopharyngite.
Affections du système nerveux
Fréquent : Céphalées
Peu fréquent : état vertigineux.
Affections oculaires
Peu fréquent : Irritation oculaire.
Affections vasculaires:
Peu fréquent.: Bouffée vasomotrice, froideur des extrémités.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : Douleur pharyngolaryngée, toux*, rhinorrhée, irritations de la gorge, asthme aggravé, dyspnée.
Peu fréquent : Enrouement, épistaxis,diminution de la saturation en oxygène.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Nausées, vomissements.
Peu fréquent : Douleur abdominale haute, diarrhée, ulcération buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : Prurit, hyperhidrose.
Affections musculo-squelettiques et systémiques:
Peu fréquent : Douleurs musculo-squelettiques.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Fréquent : Oppression thoracique.
Peu fréquent : Fatigue, sensation de nervosité, soif.
* La toux n'a été considérée comme un effet indésirable que si elle est apparue au cours du test de provocation et a entraîné l'interruption du test.
Effets indésirables - usage systémique
risque de déséquilibre hydroélectrolytique,
risque de nausées, vomissements, céphalées, vertiges, tachycardie, douleur thoracique, déshydratation; troubles de la vision, hypotension ou hypertension, confusion mentale,
risque d'extravasation avec dème d'infiltration,
rares cas de réactions anaphylactoïdes avec urticaire,
risque d'insuffisance rénale aiguë.