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Metocard - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Metocard appartient au groupe appelés .

Principe actif: MÉTOPROLOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Pharmaceutical Works POLPHARMA (POLOGNE) - Metocard - comprimé - 100 mg - П N013293/01 - 29.07.2008


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Metocard  comprimé Pharmaceutical Works POLPHARMA (POLOGNE) Posologie et mode d

Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé - 100 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Metocard enregistré en Russie

Metocard comprimé

Metocard  comprimé Pharmaceutical Works POLPHARMA (POLOGNE)
Pharmaceutical Works POLPHARMA (POLOGNE)
Dosage: 100 mg

Posologie et mode d'emploi Metocard comprimé

Comprimé pelliculé sécable
Metocard doit toujours être pris de manière constante par rapport aux repas. Si votre médecin vous a demandé de prendre Metocard avant le petit-déjeuner, vous devez continuer à le prendre au même moment durant toute la durée du traitement.
Hypertension artérielle
1 à 2 comprimés par jour en 1 ou 2 prises (soit 100 à 200 mg), seul ou associé. La posologie sera adaptée en fonction de la réponse tensionnelle, elle pourra être diminuée à 50 mg par jour ou augmentée.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort
Le traitement est initié avec 1/2 comprimé ou 1 comprimé par jour en 1 à 2 prises (soit 50 à 100 mg par jour), posologie éventuellement augmentée à intervalles hebdomadaires en fonction de la réponse clinique.
Traitement au long cours après infarctus du myocarde

Comment utiliser Metocard Montrer plus >>>

Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament


Comment utiliser, Mode d'emploi - Metocard

Indications

Indications - usage systémique

Traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable, modérée à sévère, avec réduction de la fonction ventriculaire systolique (fraction d'éjection ≤ 40%) en complément des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et des diurétiques, et le plus souvent, des digitaliques.
Dans l'étude MERIT-HF menée chez des patients en insuffisance cardiaque modérée à sévère, le succinate de métoprolol a permis de réduire la mortalité à un an de 34%, IC 95% [19% -47%] .
Enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans
Traitement de l'hypertension artérielle.

Pharmacodynamique

Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective,
un effet anti-arythmique,
l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
Une étude (MERIT-HF) multicentrique, randomisée en double insu versus placebo, a étudié une population présentant une insuffisance cardiaque modérée à sévère (3,6% des patients présentaient une insuffisance cardiaque sévère), stable (fraction d'éjection ≤ 40%), d'origine ischémique ou non ischémique. 3991 patients (âge moyen de 64 ans) ont été randomisés (1990 patients sous succinate de métoprolol, 2001 sous placebo).
Le traitement conventionnel associé comportait dans la majorité des cas un inhibiteur de l'enzyme de conversion, un diurétique et un digitalique.
Le critère principal était la mortalité totale. L'étude a été prématurément arrêtée au vu des résultats d'une analyse intermédiaire qui a mis en évidence un effet bénéfique du traitement par succinate de métoprolol après un an de suivi. 217 décès (11%) ont été observés dans le groupe placebo et 145 décès (7,2%) dans le groupe succinate de métoprolol (diminution du risque de 34%, IC 95% [19% - 47%], p = 0,0062). Le critère combiné mortalité et hospitalisations toutes causes a également été diminué de 19% dans le groupe succinate de métoprolol (641 évènements) par rapport au groupe placebo (767 évènements), IC 95% [10% - 27%], p = 0,00012. La dose moyenne utilisée dans l'étude a été de 159 mg/jour ; cette dose a été atteinte par paliers d'au moins 15 jours en débutant par une posologie de 12,5 mg ou 25 mg/jour.
Parmi les évènements indésirables rapportés, les vertiges (1,8%), bradycardies (1,5%) et hypotensions (1,1%) ont été plus fréquents dans le groupe succinate de métoprolol par rapport au groupe placebo (1,0%, 0,4% et 0,6% respectivement).
Chez 144 patients pédiatriques (de 6 à 16 ans) atteints principalement d'hypertension artérielle essentielle, l'administration de Metocard a engendré, dans une étude de 4 semaines, une réduction de la pression artérielle systolique de 5,2 mmHg à la dose de 0,2 mg/kg (p=0,145), de 7,7 mmHg à la dose de 1,0 mg/kg (p=0,027) et de 6.3 mmHg à la dose de 2,0 mg/kg (p=0,049), avec un maximum de 200 mg/jour, par rapport à une réduction de 1,9 mmHg dans le groupe placebo. Pour la pression artérielle diastolique, cette réduction a été de 3,1 (p=0,655), 4,9 (p=0,280), 7,5 (p=0,017) et 2,1 mmHg respectivement. Aucune différence apparente dans la réduction de la pression artérielle n'a été observée en fonction de l'âge, du stade de Tanner ou de l'origine ethnique.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - voie orale

Absorption et distribution
Le métoprolol est totalement résorbé après administration par voie orale. La biodisponibilité systémique du succinate de métoprolol, en dose unique, est de l'ordre de 50% en raison d'un effet de premier passage important.
La fixation du succinate de métoprolol aux protéines plasmatiques est faible (5 à 10%).
Biotransformation et élimination
Le succinate de métoprolol subit un métabolisme oxydatif au niveau hépatique. Il est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites. Environ 5% de la dose reçue sont excrétés par voie urinaire sous forme inchangée.
Sa demi-vie d'élimination plasmatique est de 3,5 heures en moyenne. La clairance totale est de l'ordre de 1 litre/minute.
La pharmacocinétique du succinate de métoprolol n'est pas significativement modifiée chez le sujet âgé.
En cas d'insuffisance rénale, l'excrétion des métabolites est réduite. Une accumulation significative de métabolites a été constatée chez des patients ayant un débit de filtration glomérulaire inférieur à 5 ml/minute. Toutefois, ceci ne renforce pas l'effet bêtabloquant.
La pharmacocinétique du succinate de métoprolol est peu modifiée en cas d'altération de la fonction hépatique. Chez les patients souffrant d'une cirrhose du foie sévère ou d'une anastomose porto-cave, la biodisponibilité du succinate de métoprolol peut cependant augmenter et la clairance totale être réduite.
Enfants et adolescents
Le profil pharmacocinétique du métoprolol chez les patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 17 ans est similaire à celui décrit chez les adultes. La clairance orale apparente du métoprolol (CL/F) augmente de façon linéaire avec le poids corporel.

Effets indésirables

Effets indésirables - voie orale

Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables sont généralement légers et réversibles.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés après l'administration de Metocard LP 190 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée sont : asthénie, vertige, céphalée, nausée, douleur abdominale, diarrhée, constipation, bradycardie, hypotension orthostatique, palpitation, froideur des extrémités et dyspnée d'effort.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables observés après l'administration de Metocard LP 190 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée dans les études cliniques et/ou depuis sa mise sur le marché sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare : (≥ 1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Asthénie
Affections du système nerveux
Fréquent
Rare
Vertige, céphalée
Paresthésie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare
Très rare
Crampe musculaire
Arthralgie
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Nausées, douleur abdominale, diarrhée, constipation
Vomissement
Bouche sèche
Dysgueusie, fibrose rétro péritonéale
Affections hépatobiliaires
Rare
Très rare
Enzymes hépatiques augmentées
Hépatite
Affections cardiaques
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Bradycardie, sévère le cas échéant, hypotension orthostatique, palpitations.
Insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, douleur précordiale choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus du myocarde*
Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant , arythmie cardiaque
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Froideur des extrémités
Œdème
Syndrome de Raynaud, aggravation d'une claudication intermittente existante
Gangrène chez des patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères, accident vasculaire cérébral .
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Rare
Très rare
Dépression, trouble de la concentration, somnolence, insomnie, cauchemar
Nervosité, anxiété
Amnésie/atteinte de la mémoire, confusion, hallucination
Affections des organes de reproduction et du sein
Rare
Très rare
Impuissance
Maladie de la Peyronie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Rare
Très rare
Réactions cutanées incluant des éruptions maculo-papuleuses et vésiculaires, urticaire, prurit, eczéma, psoriasis, éruption lichenoide, hyperhidrose
Alopécie
Exacerbation d'un psoriasis , réaction de photosensibilité
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Dyspnée d'effort
Bronchospasme
Rhinite
Affections oculaires
Rare
Défauts visuels, sécheresse ou irritation oculaire, conjonctivite
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rare
Acouphènes
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent
Hypoglycémie, poids augmenté
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare
Thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Rare
Anticorps antinucléaires exceptionnellement accompagnés de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement
* La fréquence plus élevée de 0,4% par rapport au placebo a été observée dans une étude de 46 000 patients présentant un infarctus du myocarde. Dans cette étude, la fréquence du choc cardiogénique était de 2,3% dans le groupe Métoprolol et de 1,9% dans le groupe placebo dans le sous-groupe des patients présentant un indice de risque de choc faible.
L'indice de risque de choc était basé sur le risque absolu de choc de chaque patient en fonction de : âge, sexe, délai, classe Killip, pression artérielle, fréquence cardiaque, anomalie électrocardiographique et des antécédents d'hypertension artérielle. Le groupe de patients présentant un indice de risque de choc faible correspond à des patients chez lesquels lé métoprolol est recommandé dans le traitement de l'infarctus du myocarde aigu.

Contre-indications

Insuffisance cardiaque aiguë ou pendant les épisodes de décompensation de l'insuffisance cardiaque, nécessitant un traitement inotrope intraveineux,
Choc cardiogénique,
Blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degré (non appareillés),
Maladie du sinus,
Bloc sino-auriculaire,
Bradycardie définie par une fréquence cardiaque inférieure à 50-55 battements par minute avant le début du traitement,
Hypotension (pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg,
Asthme sévère, ou broncho-pneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères,
Troubles artériels périphériques et phénomène de Raynaud dans leurs formes sévères,
Phéochromocytome non traité ,
Antécédent de réaction anaphylactique,
En cas d'association aux antiarythmiques de classe I (sauf lidocaïne), au vérapamil ,
Ce médicament est généralement déconseillé au cours de l'allaitement .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
En général, les bêta-bloquants diminuent la perfusion du placenta. Ceci a été associé à un retard de croissance, des morts intra-utérines, des avortements et des accouchements prématurés. De ce fait, il est conseillé d'instaurer une surveillance de la mère et de l'enfant chez les femmes enceintes traitées par métoprolol.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie, mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

Surdosage

Symptômes
Les symptômes de surdosage peuvent inclure une hypotension, une insuffisance cardiaque, une bradycardie et une bradyarythmie, des troubles de la conduction cardiaque et un bronchospasme.
Conduite à tenir
Les soins doivent être dispensés dans un établissement permettant une prise en charge, une surveillance et un encadrement approprié.
Si nécessaire, un lavage gastrique et / ou du charbon actif peuvent être administrés.
De l'atropine, des stimulants adrénergiques ou un pacemaker peuvent être utilisés pour traiter la bradycardie et les troubles de la conduction.
L'hypotension, l'insuffisance cardiaque aiguë et l'arrêt cardiaque doivent être traités avec une expansion volémique convenable, un bolus de glucagon (si nécessaire, suivi d'une perfusion de glucagon), une administration intraveineuse de stimulants adrénergiques tels que la dobutamine, des agonistes des récepteurs α1 si présence d'une vasodilatation. Une administration intraveineuse de Ca2+ peut également être considérée.
Le bronchospasme peut généralement être traité par des bronchodilatateurs.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de la digoxine, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
A l'heure actuelle, 4 bêta-bloquants ont l'indication « insuffisance cardiaque » : le carvédilol, le bisoprolol, le métoprolol et le névibolol.
Les interactions médicamenteuses des bêta-bloquants, lorsqu'ils sont prescrits dans l'insuffisance cardiaque peuvent avoir des conséquences cliniques plus sévères que celles rencontrées lors de leur prescription dans d'autres indications. Ainsi, certaines associations médicamenteuses, couramment réalisées dans les indications classiques des bêta-bloquants, doivent être reconsidérées à la lumière de cette indication très particulière, avec un niveau de recommandation souvent plus contraignant.
Associations contre-indiquées
+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
+ VERAPAMIL
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.
Associations déconseillées
+ Antihypertenseurs centraux
Diminution centrale du tonus sympathique et effet vasodilatateur des antihypertenseurs centraux, préjudiciables en cas d'insuffisance cardiaque traitée par bêta-bloquant et vasodilatateur.
+ Diltiazem
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Abiratérone
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par l'abiratérone.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par l'abiratérone.
+ Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction cardiaque avec risque de bradycardie excessive. Surveillance clinique et ECG régulière.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Anticholinestérasiques
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants). Surveillance clinique régulière, notamment en début d'association.
+ Bupropion
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque : risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol par diminution de son métabolisme hépatique par le bupropion.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par le bupropion.
+ Cimétidine
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque, et la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800 mg/j : augmentation des concentrations du métoprolol, pouvant être préjudiciables dans le cas du traitement de l'insuffisance cardiaque, par diminution de son métabolisme hépatique par la cimétidine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la cimétidine.
+ Cinacalcet
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par cinacalcet.
+ darifénacine
Augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol, avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la darifénacine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par darifénacine.
+duloxétine
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la duloxétine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant le traitement par duloxétine et après son arrêt.
+ FLUOXETINE, paroxetine
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la fluoxétine ou la paroxétine. Surveillance clinique accrue : si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la fluoxétine ou la paroxétine et après son arrêt.
+ HYDROXYCHLOROQUINE
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque : risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol par diminution de son métabolisme hépatique par l'hydroxychloroquine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par l'hydroxychloroquine.
+ Insuline, glinides, gliptines ET sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ MIRABEGRON
Avec le métoprolol utilisé dans l'insuffisance cardiaque, augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol par diminution de son métabolisme par le mirabégron.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie du métoprolol.
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Terbinafine
Chez l'insuffisant cardiaque, risque d'augmentation des effets indésirables du métoprolol, par diminution de son métabolisme hépatique par la terbinafine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant le traitement par la terbinafine.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption de ces substances. Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec la phénylbutazone).
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Digoxine
Troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole
Avec le dipyridamole par voie injectable : majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Lidocaïne
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
+ Phénobarbital (et, par extrapolation primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêta-bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).

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