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Nacef - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Nacef appartient au groupe appelés Céphalosporines - 1 génération. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DB04.

Principe actif: CÉFAZOLINE BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

OOO "PFK "Prebend" (Fédération de Russie) - Nacef - poudre pour solution injectable (IM - IV) - 0.5 g - Р N000882/01 - 17.04.2007


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution injectable IM - IV - 0.5 g

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Nacef enregistré en Russie

Nacef poudre pour solution injectable (IM - IV)

OOO "PFK "Prebend" (Fédération de Russie)
Dosage: 0.5 g

Posologie et mode d'emploi Nacef poudre pour solution injectable (IM - IV)

Poudre pour solution injectable ou pour perfusion
La posologie dépend de la sensibilité de l'agent pathogène et de la sévérité de la maladie.
Adultes et adolescents de plus de 12 ans ayant une fonction rénale normale :
Infections causées par des micro-organismes très sensibles
La posologie habituelle est de 1 g à 2 g par jour, administrée en deux ou trois doses égales (une dose toutes les 8 ou 12 heures).
Infections causées par des micro-organismes moins sensibles
La posologie habituelle est de 3 g à 4 g par jour, administrée en trois ou quatre doses égales (une dose toutes les 6 ou 8 heures).

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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament


Comment utiliser, Mode d'emploi - Nacef

Indications

Indications - usage systémique

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfazoline.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans leurs manifestations:
bronchopulmonaires,
ORL et stomatologiques,
septicémiques,
endocarditiques,
génitales et urinaires,
cutanées,
séreuses,
osseuses et articulaires.
En raison de la faible diffusion de la céfazoline dans le liquide céphalo-rachidien, cet antibiotique n'est pas indiqué dans le traitement des méningites même à germes sensibles.
Prophylaxie des infections post-opératoires en
neurochirurgie (crâniotomie, dérivation du LCR),
chirurgie cardiaque,
chirurgie thoracique non cardiaque,
chirurgie vasculaire,
chirurgie gastro-duodénale,
chirurgie biliaire,
césarienne,
hystérectomie par voie abdominale et vaginale,
chirurgie de la tête et du cou avec ouverture du tractus oropharyngé,
chirurgie orthopédique avec pose de matériel.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Toutes les céphalosporines (antibiotiques bêta-lactamines) inhibent la synthèse de la paroi cellulaire et sont des inhibiteurs sélectifs de la synthèse des peptidoglycanes. La première étape est la liaison du médicament à des récepteurs cellulaires (protéines de liaison à la pénicilline). Après cette liaison, la réaction de la transpeptidase est inhibée, ce qui empêche la synthèse de peptidoglycane. Ce processus conduit à la lyse bactérienne.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Pour les céphalosporines, le paramètre pharmacocinétique/pharmacodynamique le plus important en corrélation avec l'efficacité in vivo est le pourcentage de l'intervalle d'administration (T) pendant lequel la concentration de céfazoline non liée demeure au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de l'agent pathogène concerné (% T > CMI).
Mécanisme de résistance
Les antibiotiques de type bêta-lactamines contiennent un cycle bêta-lactame qui est essentiel pour l'action antimicrobienne. Lorsque ce cycle est ouvert, il perd son effet antibiotique. Diverses bactéries possèdent des enzymes (bêta-lactamases) qui peuvent ouvrir ce cycle, et ainsi, devenir résistantes à ce type d'antibiotique.
Comme avec toutes les céphalosporines et autres bêta-lactamines, différents mécanismes de résistance sont acquis par des groupes de bactéries : changement de cible (protéines de liaison à la pénicilline, PLP), dégradation enzymatique de la structure centrale par les bêta-lactamases et modification de l'accès à la cible. Il existe une résistance croisée entre céphalosporines et pénicillines. Les micro-organismes à Gram négatif contiennent des bêta-lactamases chromosomiques inductibles, comme Enterobacter spp, Serratia spp, Citrobacter spp et Providence spp ; ceux-ci doivent être considérés comme résistants à la céfazoline malgré leur sensibilité in vitro.
Concentrations critiques des tests de sensibilité
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) établies par le Comité européen sur les tests de sensibilité aux antibiotiques (EUCAST) sont les suivantes :
Pathogène
Seuils (mg/l)
S
R
Staphylococcus spp.
Note1
Note1
Streptococci groupes A, B, C et G
Note2
Note2
Streptococci viridans
≤ 0,5
> 0,5
Seuils PK-PD (non spécifiques aux espèces)
≤ 1
> 2
S = sensible, R =résistant.
1La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine.
2La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la localisation et du temps pour certaines souches. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si, en raison de la prévalence de la résistance locale, l'efficacité peut être remise en question, il faut demander un avis spécialisé.
Espèces habituellement sensibles
Gram positif
Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut survenir
Haemophilus influenzae
Streptococci groupes A, B, C et G β-hémolytiques ; Streptococcus pneumoniae
Staphylococcus epidermidis (sensible à la méticilline)
Espèces intrinsèquement résistantes
Citrobacter spp
Enterobacter spp (Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes), Morganella morganii
Proteus stuartii, Proteus vulgaris
Pseudomonas aeruginosa, Serratia spp.
Staphylococcus résistant à la méticilline, Proteus spp indole positif, Klebsiella pneumoniae
Proteus mirabilis

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - usage parentéral

Absorption et distribution
Voie IM :
En pharmacologie humaine, les taux sériques de céfazoline et la durée d'action après administration intramusculaire sont résumés dans le tableau suivant.
Dosage (g)
Concentration sérique (μg/ml)
30 min
1 h
2 h
4 h
6 h
8 h
0,25
15,5
17,0
13,0
5,1
2,5
0,50
36,2
36,8
37,9
15,5
6,5
3,0
1,0*
60,0
63,8
54,3
29,3
13,2
7,1
* Moyenne de 2 études
Voie IV :
L'administration de céfazoline par perfusion IV continue (chez des volontaires sains) à une dose de 3,5 mg/kg pendant 1 heure, suivie d'une dose de 1,5 mg/kg au cours des 2 heures suivantes, a permis d'obtenir des taux sériques d'environ 28 mg/ml au cours de la 3e heure.
Les concentrations sériques moyennes obtenues après administration par voie intraveineuse d'une dose unique de 1 g sont présentées dans le tableau suivant :
Concentration sérique (μg/ml)
5 min
15 min
30 min
1 h
2 h
4 h
188,4
135,8
106,8
73,7
45,6
16,5
La céfazoline a une demi-vie moyenne d'environ 1,8 heure, qui peut atteindre 15 à 30 heures en cas d'insuffisance rénale sévère, voire plus en cas d'anurie.
Les concentrations plasmatiques maximales obtenues après une dose de 1 g administrée par perfusion IV continue sont de 63,6 mg/l et 188,4 mg/l et sont atteintes après 1 à 2 heures. La demi-vie est de 100 minutes.
En l'absence d'obstruction du canal biliaire, les concentrations de céfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et la bile sont nettement supérieures aux taux sériques.
La céfazoline traverse facilement la barrière placentaire. Les taux de céfazoline dans le lait maternel sont faibles.
Le taux de liaison aux protéines est de 85 à 90 % dans le sérum humain dans des conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le liquide cérébro-spinal est faible.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Elimination
La céfazoline est principalement éliminée dans l'urine et un faible pourcentage dans la bile. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg, 56 à 89 % de la dose administrée sont éliminés par voie rénale dans les six heures et 80 à 100 % de la dose sont éliminés sous 24 heures. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg et 1 g, le pic de concentration urinaire de céfazoline atteint respectivement 1 000 et plus de 4 000 μg/ml.

Effets indésirables

Effets indésirables - usage systémique
Pour chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. Les fréquences des effets indésirables sont classées comme suit :
Très fréquent (≥ 1/10) ;
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;
Très rare (< 1/10 000).
Classification MedDRA des classes de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Peu fréquent
Candidose buccale
Rare
Candidose génitale (moniliase), vaginite.
Comme pour tout antibiotique, une utilisation prolongée peut conduire à la prolifération de bactéries qui ne sont pas sensibles.
Rhinite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Leucopénie, granulocytopénie, neutropénie, thrombocytopénie, leucocytose, granulocytose, monocytose, lymphocytopénie, basophilie et éosinophilie ont été observées dans la numération formule sanguine.
Ces effets sont rares et réversibles.
Très rare
Troubles de la coagulation (caillots sanguins) et saignements consécutifs .
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Fièvre
Très rare
Choc anaphylactique (gonflement du larynx avec rétrécissement des voies respiratoires, augmentation de la fréquence cardiaque, essoufflement, chute de la pression artérielle, gonflement de la langue, prurit anal, prurit génital, œdème du visage.)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
Hyperglycémie, hypoglycémie
Affections du système nerveux
Peu fréquent
Convulsions (chez les patients atteints d'insuffisance rénale recevant des doses trop élevées).
Rare
Vertiges
Affections vasculaires
Peu fréquent
Thrombophlébite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Épanchement pleural, dyspnée ou détresse respiratoire, toux
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées, vomissements, diarrhée
Rare
Anorexie
Très rare
Colite pseudomembraneuse (cette complication doit être traitée immédiatement si la diarrhée est associée aux antibiotiques)
Affections hépatobiliaires
Rare
Augmentation transitoire de l'aspartate aminotransférase, de l'alanine aminotransférase ou de la phosphatase alcaline, de la gamma glutamyl-transférase, de la bilirubine et/ou de la lactate déshydrogénase, hépatite transitoire et ictère cholestatique transitoire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Éruption cutanée
Peu fréquent
Érythème, érythème polymorphe, urticaire, angiœdème
Rare
Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
Néphrotoxicité, néphrite interstitielle, néphropathie indéterminée, protéinurie, augmentation transitoire de l'urée sanguine (BUN) généralement chez des patients traités de façon concomitante par d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rare
Prurit vulvo-vaginal
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Douleur au site d'injection intramusculaire, parfois avec induration
Rare
Malaise, fatigue, douleur thoracique
Un médecin doit être consulté en cas de diarrhée sévère et persistante pendant ou après le traitement par céfazoline, car une diarrhée de ce type peut être le symptôme d'une maladie grave (colite pseudomembraneuse) qui doit être traitée immédiatement. Les patients ne doivent en aucun cas prendre des antipéristaltiques en auto-médication .
L'utilisation prolongée des céphalosporines peut entraîner la prolifération de bactéries résistantes à la céfazoline, en particulier Enterobacter, Citrobacter, Pseudomonas, Enterococcus et Candida. Cela peut conduire à des surinfections ou à la colonisation potentielle par des organismes résistants ou des levures .
Etudes
Augmentation transitoire de l'ASAT, de l'ALAT, de l'urée sanguine et de la phosphatase alcaline sans signe clinique d'insuffisance rénale ou hépatique.
Les données chez l'animal ont montré que la céfazoline a un effet potentiellement néphrotoxique. Bien que cela n'ait pas été démontré chez l'homme, cette possibilité doit toutefois être prise en compte, en particulier chez les patients recevant de fortes doses sur une période prolongée. De rares cas de néphrite interstitielle et de néphropathie indéterminée ont été signalés. Les patients concernés étaient gravement malades et recevaient plusieurs médicaments. Le rôle de la céfazoline dans le développement des néphrites interstitielles ou autres néphropathies n'a pas été établi.
Dans de rares cas, les éléments suivants ont été rapportés au cours du traitement :
Diminution de l'hémoglobine et/ou de l'hématocrite, anémie, agranulocytose, anémie aplasique, pancytopénie et anémie hémolytique.
Les cas suivants ont été signalés au cours du traitement par certaines céphalosporines :
Cauchemars, vertiges, hyperactivité, nervosité ou anxiété, insomnie, somnolence, faiblesse, bouffées vasomotrices, troubles de la vision des couleurs, confusion mentale et activité épileptique.

Contre-indications

Hypersensibilité à la céfazoline sodique.
Antécédents d'hypersensibilité sévère (par exemple réaction anaphylactique) à tout autre type de bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

Surdosage

Symptômes de surdosage
En cas de surdosage, une douleur, des réactions inflammatoires et une phlébite peuvent apparaître au site d'injection. L'administration parentérale de fortes doses de céphalosporines peut causer des vertiges, des paresthésies et des maux de tête. Un surdosage de céphalosporines peut induire des convulsions, en particulier chez les patients atteints de maladie rénale.
Un surdosage peut être associé aux anomalies biologiques suivantes : augmentation de la créatinine, de l'urée sanguine, des enzymes hépatiques et de la bilirubine, test de Coombs positif, thrombocytémie et thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie et allongement du temps de prothrombine.
Traitement du surdosage
En cas de convulsions, l'administration du médicament doit être arrêtée immédiatement. Un traitement par antiépileptiques peut être indiqué. Les fonctions et paramètres vitaux doivent être étroitement surveillés. En cas de surdosage grave quand le patient ne répond pas aux autres traitements, une hémodialyse avec hémoperfusion peut être efficace, même si cela n'a pas été prouvé.

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