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Naropin - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Naropin appartient au groupe appelés Les amino-amides.

Principe actif: ROPIVACAÏNE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Naropin - solution injectable - 5 mg/ml - ЛС-001984 - 02.09.2011

ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) - Naropin - solution injectable - 7.5 mg/ml - П N014458/01 - 27.01.2010


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Naropin  solution injectable ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE) Posologie et mode d

Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable - 5 mg/ml
  • solution injectable - 7.5 mg/ml

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Naropin enregistré en Russie

Naropin solution injectable

Naropin  solution injectable ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Dosage: 7.5 mg/ml

Posologie et mode d'emploi Naropin solution injectable

Solution injectable
La ropivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésie locorégionale.
Pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans
Posologie:
Le tableau suivant donne à titre indicatif les posologies administrées pour les blocs les plus couramment utilisés. Il est recommandé d'utiliser la plus petite dose nécessaire pour produire un bloc efficace. L'expérience du médecin et la connaissance de l'état clinique du patient sont importants pour le choix de la dose.
Conc. mg/ml Volume ml Dose mg Délai d'installation minutes Durée heures
ANESTHESIE CHIRURGICALE
Administration péridurale lombaire
Chirurgie
7,5
15-25
113-188
10-20
3-5
10,0
15-20
150-200
10-20
4-6
Césarienne
7,5
15-20
113-1501
10-20
3-5
Administration péridurale thoracique
Etablissement d'un bloc pour le traitement de la douleur post-opératoire
7,5
5-15 (fonction du niveau d'injection)
38-113
10-20
s.o.2
Bloc périphérique*
Bloc du plexus brachial
7,5
30-40
225-3003
10-25
6-10
Infiltration pariétale
7,5
1-30
7,5-225
1-15
2-6
(par ex. petit nerf périphérique et infiltration)
TRAITEMENT DE LA DOULEUR AIGUE
Administration péridurale lombaire
Dose initiale en bolus
2,0
10-20
20-40
10-15
0,5-1,5
Ré-injection (par ex. accouchement par voie basse)
2,0
10-15 (intervalle minimum 30 minutes)
20-30
Perfusion continue
Accouchement
2,0
6-10 ml/h
12-20 mg/h
s.o.2
s.o.2
Douleur post-opératoire
2,0
6-14 ml/h
12-28 mg/h
s.o.2
s.o.2
Administration péridurale thoracique
Perfusion continue (douleur post-opératoire)
2,0
6-14 ml/h
12-28 mg/h
s.o.2
s.o.2
Infiltration pariétale (par ex. petit nerf périphérique et infiltration)
2,0
1-100
2,0-200
1-5
2-6
Les doses indiquées dans ce tableau sont les doses nécessaires à l'obtention d'un bloc satisfaisant. Elles constituent un guide d'utilisation chez l'adulte. Des variations individuelles peuvent survenir sur le délai d'installation et la durée. Les chiffres de la colonne "Dose" correspondent aux doses moyennes nécessaires.
Il convient de consulter les références standards disponibles, aussi bien pour les facteurs influençant les techniques spécifiques de bloc que ceux influençant les besoins individuels propres à chaque patient.
* Bloc périphérique: la recommandation de dose qui figure ne concerne que le bloc plexique brachial. Les autres blocs périphériques, peuvent nécessiter des doses plus faibles. Il n'y a actuellement aucune expérience permettant de donner une recommandation spécifique de dose pour les autres blocs.
1)L'augmentation des doses se fera graduellement; la dose de départ sera d'environ 100 mg (97,5 mg correspondent à 13 ml de solution; 105 mg à 14 ml) et administrée pendant 3 à 5 minutes. Si nécessaire, on pourra administrer en supplément jusqu'à 50 mg au total répartis en deux doses.

Comment utiliser Naropin Montrer plus >>>

Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament

Naropin solution injectable

ASPEN PHARMA TRADING (IRLANDE)
Dosage: 5 mg/ml

Posologie et mode d'emploi Naropin solution injectable

Solution injectable
La ropivacaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésie locorégionale.
Pour les adultes et les enfants de plus de 12 ans
Posologie:
Le tableau suivant donne à titre indicatif les posologies administrées pour les blocs les plus couramment utilisés. Il est recommandé d'utiliser la plus petite dose nécessaire pour produire un bloc efficace. L'expérience du médecin et la connaissance de l'état clinique du patient sont importants pour le choix de la dose.
Conc. mg/ml Volume ml Dose mg Délai d'installation minutes Durée heures
ANESTHESIE CHIRURGICALE
Administration péridurale lombaire
Chirurgie
7,5
15-25
113-188
10-20
3-5
10,0
15-20
150-200
10-20
4-6
Césarienne
7,5
15-20
113-1501
10-20
3-5
Administration péridurale thoracique
Etablissement d'un bloc pour le traitement de la douleur post-opératoire
7,5
5-15 (fonction du niveau d'injection)
38-113
10-20
s.o.2
Bloc périphérique*
Bloc du plexus brachial
7,5
30-40
225-3003
10-25
6-10
Infiltration pariétale
7,5
1-30
7,5-225
1-15
2-6
(par ex. petit nerf périphérique et infiltration)
TRAITEMENT DE LA DOULEUR AIGUE
Administration péridurale lombaire
Dose initiale en bolus
2,0
10-20
20-40
10-15
0,5-1,5
Ré-injection (par ex. accouchement par voie basse)
2,0
10-15 (intervalle minimum 30 minutes)
20-30
Perfusion continue
Accouchement
2,0
6-10 ml/h
12-20 mg/h
s.o.2
s.o.2
Douleur post-opératoire
2,0
6-14 ml/h
12-28 mg/h
s.o.2
s.o.2
Administration péridurale thoracique
Perfusion continue (douleur post-opératoire)
2,0
6-14 ml/h
12-28 mg/h
s.o.2
s.o.2
Infiltration pariétale (par ex. petit nerf périphérique et infiltration)
2,0
1-100
2,0-200
1-5
2-6
Les doses indiquées dans ce tableau sont les doses nécessaires à l'obtention d'un bloc satisfaisant. Elles constituent un guide d'utilisation chez l'adulte. Des variations individuelles peuvent survenir sur le délai d'installation et la durée. Les chiffres de la colonne "Dose" correspondent aux doses moyennes nécessaires.
Il convient de consulter les références standards disponibles, aussi bien pour les facteurs influençant les techniques spécifiques de bloc que ceux influençant les besoins individuels propres à chaque patient.
* Bloc périphérique: la recommandation de dose qui figure ne concerne que le bloc plexique brachial. Les autres blocs périphériques, peuvent nécessiter des doses plus faibles. Il n'y a actuellement aucune expérience permettant de donner une recommandation spécifique de dose pour les autres blocs.
1)L'augmentation des doses se fera graduellement; la dose de départ sera d'environ 100 mg (97,5 mg correspondent à 13 ml de solution; 105 mg à 14 ml) et administrée pendant 3 à 5 minutes. Si nécessaire, on pourra administrer en supplément jusqu'à 50 mg au total répartis en deux doses.

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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament


Comment utiliser, Mode d'emploi - Naropin

Indications

Indications - usage systémique

Adulte et enfant de plus de 12 ans
Anesthésie chirurgicale:
Bloc péridural en vue d'une intervention chirurgicale, y compris lors des césariennes.
Infiltration pariétale (nerfs périphériques et infiltrations).
Bloc périphérique (blocs plexiques et tronculaires).
Traitement de la douleur aiguë:
Perfusion péridurale continue ou administration intermittente en bolus (douleur post-opératoire ou de l'accouchement par voie basse).
Infiltration pariétale (nerfs périphériques et infiltration).
Le chlorhydrate de ropivacaïne existe sous trois concentrations: 2 mg/ml, 7,5 mg/ml et 10 mg/ml.
La ropivacaïne à la concentration de 2 mg/ml est adaptée au traitement de la douleur aiguë .

Pharmacodynamique

La ropivacaïne est un anesthésique local de type amide de longue durée d'action avec des effets anesthésiques et analgésiques. A des doses élevées elle induit une anesthésie chirurgicale, alors qu'à des doses plus faibles, elle donne lieu à un bloc sensitif, associé à un bloc moteur limité et stable.
Le mécanisme d'action consiste en une diminution réversible de la perméabilité membranaire des fibres nerveuses aux ions sodium. Ainsi, la vitesse de dépolarisation diminue et le seuil d'excitabilité augmente, induisant un blocage local de l'influx nerveux.
La propriété la plus caractéristique de la ropivacaïne est sa longue durée d'action. Le délai d'installation et la durée d'efficacité de l'anesthésie sont dépendants du site d'administration mais ne sont pas influencés par la présence d'un vasoconstricteur (par exemple, l'adrénaline (épinéphrine) .
Les perfusions intraveineuses de ropivacaïne chez les volontaires sains ont été bien tolérées à des doses faibles avec les symptômes neurologiques attendus à la dose maximale tolérée. L'expérience clinique dont on dispose sur ce médicament montre une bonne marge de sécurité lorsqu'il est utilisé aux doses recommandées.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - usage parentéral

La ropivacaïne présente un centre chiral et est développé sous forme d'énantiomère S- (-). Il est liposolube. Tous ses métabolites ont un effet anesthésique local mais présentent une puissance d'action considérablement plus faible et une durée d'action plus courte que la ropivacaïne.
Les concentrations plasmatiques de ropivacaïne dépendent de la dose, de la voie d'administration et de la vascularisation du site d'injection. La ropivacaïne présente une pharmacocinétique linéaire et la Cmax plasmatique est proportionnelle à la dose.
La ropivacaïne présente une absorption complète et biphasique à partir de l'espace péridural avec une demi-vie des deux phases de l'ordre de 14 minutes et de 4 heures chez l'adulte. L'absorption lente est le facteur limitant la vitesse d'élimination de la ropivacaïne, d'où la demi-vie d'élimination apparente plus prolongée après administration péridurale qu'après administration intraveineuse.
La clairance plasmatique totale moyenne de la ropivacaïne est de l'ordre de 440 ml/min, la clairance rénale est de 1 ml/min, le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 47 litres et la demi-vie terminale de 1,8 heures après une administration intraveineuse. Le taux d'extraction hépatique intermédiaire de la ropivacaïne est de l'ordre de 0,4. Le produit est principalement lié à l'alpha1-glycoprotéine acide dans le plasma. Le pourcentage de la fraction non liée est de l'ordre de 6 %.
Pendant des perfusions péridurales continues et perfusions interscaléniques continues, une élévation des concentrations plasmatiques totales, liée à une élévation post-opératoire de l'alpha1-glycoprotéine acide a été observée.
Les variations de concentration de la fraction non liée, c'est-à-dire pharmacologiquement active, ont été bien inférieures à celles des concentrations plasmatiques totales.
Comme la ropivacaïne a un taux d'extraction hépatique intermédiaire à faible, son taux d'élimination devrait dépendre de la concentration plasmatique de la fraction non liée. L'élévation postopératoire de l'alpha 1-glycoprotéine acide diminue la fraction non liée en raison d'une liaison aux protéines augmentée, ce qui diminue la clairance totale et entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques totales, comme cela a été observé dans les études chez l'enfant et chez l'adulte. La clairance de la fraction non liée de la ropivacaïne reste inchangée, comme illustré par les concentrations stables de la fraction non liée au cours de la perfusion postopératoire. La concentration plasmatique de la fraction non liée est responsable des effets pharmacodynamiques systémiques et de la toxicité.
La ropivacaïne traverse facilement le placenta et l'équilibre des concentrations de la fraction non liée sera rapidement atteint. La liaison aux protéines plasmatiques est plus faible chez le fœtus que chez la mère donnant des concentrations plasmatiques totales plus faibles chez le fœtus que chez la mère.
La ropivacaïne subit une métabolisation importante, principalement par hydroxylation aromatique. Au total, 86 % de la dose sont excrétés dans les urines après administration intraveineuse dont seulement 1 % sous forme inchangée. Le métabolite principal est la 3-hydroxy-ropivacaïne dont 37 % sont excrétés dans les urines, principalement sous forme conjuguée. L'excrétion urinaire de la 4-hydroxy-ropivacaïne, du métabolite N-déalkylé et du métabolite 4-hydroxy-déalkylé représente 1 à 3 % de la quantité excrétée.
La 3-hydroxy-ropivacaïne conjuguée et non-conjuguée présente uniquement des concentrations décelables dans le plasma. La 3-hydroxy et la 4-hydroxy-ropivacaïne présentent une activité anesthésique locale, inférieure à celle de la ropivacaïne.
Il n'existe aucun élément faisant penser à une racémisation in vivo de la ropivacaïne.

Effets indésirables

Effets indésirables - usage systémique
Généraux
Le profil des effets indésirables du chlorhydrate de ropivacaïne est analogue à celui des autres anesthésiques locaux de longue durée d'action de type amide. Les effets indésirables devront être différenciés des effets physiologiques du bloc nerveux lui-même ex une baisse de la pression artérielle et une bradycardie au cours de l'anesthésie péridurale/rachianesthésie.
Le pourcentage des patients pouvant être sujet aux effets indésirables varie en fonction de la voie d'administration du chlorhydrate de ropivacaïne. Des réactions indésirables systémiques et localisées avec le chlorhydrate de ropivacaïne sont généralement dues à 'un surdosage, une absorption rapide ou une injection intravasculaire accidentelle. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, nausée et hypotension, sont très fréquent lors de l'anesthésie et les opérations chirurgicales en général et il n'est pas possible de distinguer les effets dus à une situation clinique de ceux causés par le médicament ou l'anesthésie.
Tableau des effets indésirables
Très fréquents (>1/10)
Fréquents (≥ 1/100, <1/10)
Peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Très rares (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classe-organe
Trouble du système immun
Rare
Réaction Anaphylactique.
Troubles psychiatriques
Peu fréquents
Anxiété.
Troubles du système nerveux
Fréquents
Paresthésie, vertiges, céphalées.
Peu fréquent
Convulsiona, convulsion grand mala convulsiona, crise épileptiquea, sensation ébrieusea, paresthésie circumoralea, engourdissement de la languea, dysarthriea, tremblementsa, hypoesthésie
Troubles visuels
Peu fréquents
Altération de la visiona.
Troubles du labyrinthe et de l'oreille
Peu fréquents
Hyperacousiea, acouphènesa.
Troubles cardiaques
Fréquents
Bradycardie, tachycardie.
Rare
Arrêt cardiaque, arythmie.
Troubles vasculaires
Très fréquents
Hypotension.
Fréquents
Hypotension (enfants), hypertension.
Peu fréquents
Syncope.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Peu fréquents
Dyspnée.
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquents
Nausée, vomissements (enfants).
Fréquents
Vomissements.
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Rare
Angio-œdème, urticaire.
Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Fréquents
Douleur dorsale, rigidité.
Troubles rénaux et urinaires
Fréquents
Retention d'urine
Troubles généraux et anomalies au site d'administrations
Fréquents
Elévation de température.
Peu fréquents
Hypothermie.
aCes symptômes apparaissent généralement en raison d'injection intra-vasculaire accidentelle, d'un surdosage ou d'une absorption rapide (voir
Effets indésirables liés à la classe
Complications neurologiques
Une neuropathie et des anomalies de la moelle épinière (par exemple syndrome de l'artère spinale antérieure, arachnoïdite, syndrome de la queue de cheval) qui peuvent aboutir dans de rares cas à des séquelles permanentes, ont été associées à l'anesthésie locale, indépendamment de l'anesthésique local utilisé.
Bloc rachidien total
Une rachianesthésie totale peut survenir si une dose péridurale est accidentellement administrée en intra-thécal.

Contre-indications

Hypersensibilité à la ropivacaïne ou aux autres anesthésiques locaux à liaison amide.
Contre-indications générales propres à l'anesthésie péridurale, indépendamment de l'anesthésique local utilisé.
Anesthésie locorégionale intraveineuse.
Anesthésie paracervicale obstétricale.
Hypovolémie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
En dehors de son administration péridurale en obstétrique, il n'y a pas de données précises sur l'utilisation de la ropivacaïne chez la femme enceinte. Les études expérimentales chez l'animal n'ont pas décelé d'effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et foetal, l'accouchement et le développement post-natal .
Allaitement
Il n'y a pas de données disponibles sur l'excrétion de la ropivacaïne dans le lait maternel.

Surdosage

Symptômes
Toxicité systémique aiguë
Les réactions systémiques toxiques impliquent principalement le système nerveux central (SNC) et le système cardiovasculaire (SCV). Les réactions du SNC sont similaires pour tous les anesthésiques locaux type amide, alors que les réactions cardiaques dépendent davantage du médicament, à la fois qualitativement et quantitativement.
Des injections intravasculaires accidentelles d'anesthésiques locaux peuvent provoquer des réactions toxiques systémiques immédiates (quelques secondes à quelques minutes). En cas de surdosage, le pic de concentration plasmatique pourrait ne pas être atteint avant une heure à deux heures, en fonction du site d'injection, les signes de toxicité peuvent alors être retardés.
Chez les enfants, les premiers signes de toxicité liés à l'administration d'un anesthésique local peuvent être difficiles à détecter car ils sont parfois incapables de les exprimer verbalement.
Système nerveux central
La toxicité au niveau du système nerveux central correspond à une réponse par paliers, caractérisée par des symptômes et des signes de gravité croissante. On observe initialement des symptômes tels que des troubles de la vue ou de l'audition, un engourdissement péribuccal, des vertiges, des sensations ébrieuses, des fourmillements et des paresthésies. Une dysarthrie, une rigidité musculaire et des secousses musculaires sont des signes plus graves et peuvent précéder le développement de convulsions généralisées. Ces signes ne doivent pas être interprétés à tort comme un comportement névrotique. Peuvent y succéder une perte de conscience et des convulsions de grand mal, dont la durée peut aller de quelques secondes à plusieurs minutes.
Une hypoxie et une hypercapnie surviennent rapidement lors des convulsions du fait de l'activité musculaire accrue ainsi que des troubles respiratoires. Une apnée peut survenir dans les cas sévères. L'acidose respiratoire et métabolique augmente et aggrave les effets toxiques des anesthésiques locaux.
La récupération suit la redistribution de l'anesthésique local à partir du système nerveux central, puis son métabolisme et son excrétion. La récupération peut être rapide, à moins que des quantités importantes de médicament n'aient été injectées.
Toxicité cardiovasculaire
La toxicité cardiovasculaire correspond à une situation plus grave. Une hypotension artérielle, une bradycardie, une arythmie et même un arrêt cardiaque peuvent survenir du fait de concentrations systémiques élevées d'anesthésiques locaux. Chez les volontaires, la perfusion intraveineuse de chlorhydrate de ropivacaïne a donné lieu à une dépression de la conduction et de la contractilité. Les effets cardiovasculaires toxiques sont généralement précédés de signes de toxicité du système nerveux central, sauf si le patient est soumis à une anesthésie générale ou à une sédation majeure par des médicaments tels que des benzodiazépines ou des barbituriques.
Traitement de la toxicité aiguë
Il est nécessaire d'avoir à disposition immédiate des médicaments et du matériel de réanimation. S'il apparaît des signes de toxicité systémique aiguë, l'injection de l'anesthésique local devra être arrêtée immédiatement.
Un traitement sera nécessaire en cas de convulsions. Le traitement a pour objectif de maintenir l'oxygénation, d'arrêter les convulsions et de maintenir la circulation. De l'oxygène doit être administré et une ventilation assistée (masque et ballon), mise en route si nécessaire. Un anticonvulsivant devra être administré par voie intraveineuse, si les convulsions ne s'arrêtent pas spontanément en 15 à 20 secondes. L'injection intraveineuse de 1-3 mg/kg de thiopental interrompra rapidement les convulsions. On peut également utiliser 0,1 mg/kg de diazépam par voie intraveineuse, bien que l'action de ce produit soit plus lente. Le suxaméthonium arrêtera rapidement les convulsions musculaires, mais le patient nécessitera une ventilation assistée et une intubation trachéale.
S'il apparaît une dépression cardiovasculaire (hypotension, bradycardie), 5 à 10 mg d'éphédrine seront injectés par voie intraveineuse et répétés si nécessaire au bout de 2 à 3 minutes. Les doses administrées aux enfants d'éphédrine seront proportionnelles à leur âge et leur poids.
En cas d'arrêt circulatoire, on commencera immédiatement une réanimation cardio-pulmonaire. Une oxygénation et une ventilation optimales, une circulation assistée et un traitement de l'acidose sont d'une importance vitale.
En cas d'arrêt cardiaque une réanimation prolongée peut être nécessaire pour augmenter les chances de succès.

Interactions avec d'autres médicaments

La ropivacaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant d'autres anesthésiques locaux ou des médicaments apparentés sur le plan de la structure aux anesthésiques locaux à liaison amide, comme par exemple certains anti-arythmiques, tels que la lidocaïne et la mexilétine car les effets systémiques toxiques sont additifs.
L'administration concomitante de ropivacaïne et d'anesthésiques généraux ou de morphiniques peut potentialiser chacun des effets (indésirables) de ces produits.
Des études d'interaction spécifique entre la ropivacaïne et les médicaments anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone) n'ont pas été réalisées, mais une attention est conseillée .
Le cytochrome P450 (CYP1A2) intervient dans la formation de la 3-hydroxyropivacaïne, le métabolite principal.
In vivo, la clairance plasmatique de la ropivacaïne a été diminuée jusqu'à 77 % lors de l'administration concomitante de fluvoxamine, un puissant inhibiteur sélectif du cytochrome CYP1A2. De ce fait, les inhibiteurs puissants du cytochrome CYP1A2 comme la fluvoxamine et l'énoxacine lorsqu'ils sont donnés concomitamment au cours d'une administration prolongée de ropivacaïne, peuvent interagir avec la ropivacaïne.
Une administration prolongée de ropivacaïne devrait être évitée chez les patients traités parallèlement avec des inhibiteurs puissants du CYP1A2 .
In vivo, la clairance plasmatique de ropivacaïne a été diminuée de 15 % lors de l'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur sélectif et puissant du cytochrome CYP3A4. Toutefois, une conséquence clinique de l'inhibition de cette isoenzyme est peu probable.
In vitro, la ropivacaïne est un inhibiteur compétitif de cytochrome CYP2D6, mais, aux concentrations thérapeutiques plasmatiques atteintes, elle ne semble pas inhiber cette isoenzyme.

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