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Nivalin® - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Nivalin® appartient au groupe appelés Anticholinesterasiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N06DA04.

Principe actif: GALANTAMINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SOPHARMA (BULGARIE) - Nivalin® - comprimé - 10 mg - ЛСР-001755/09 - 10.03.2009

SOPHARMA (BULGARIE) - Nivalin® - solution injectable - 2.5 mg/ml - П N008777 - 04.08.2010


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Nivalin<sup>®</sup>  solution injectable SOPHARMA (BULGARIE) Posologie et mode d

Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé - 10 mg
  • solution injectable - 2.5 mg/ml

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Nivalin® enregistré en Russie

Nivalin® comprimé

SOPHARMA (BULGARIE)
Dosage: 10 mg

Posologie et mode d'emploi Nivalin® comprimé

Gélule à libération prolongée
Adultes / Personnes âgées
Avant instauration du traitement
Le diagnostic de démence de type Alzheimer probable doit être adéquatement confirmé conformément aux critères cliniques en vigueur .
Posologie initiale
La posologie initiale recommandée est de 8 mg/jour pendant 4 semaines.
Posologie d'entretien

Comment utiliser Nivalin® Montrer plus >>>

Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament

Nivalin® solution injectable

Nivalin<sup>®</sup>  solution injectable SOPHARMA (BULGARIE)
SOPHARMA (BULGARIE)
Dosage: 2.5 mg/ml

3319 руб

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Comment utiliser, Mode d'emploi - Nivalin®

Indications

Indications - usage systémique

Nivalin® est indiqué dans le traitement symptomatique de la maladie d'Alzheimer dans ses formes légères à modérément sévères.

Pharmacodynamique

La galantamine, alcaloïde tertiaire, est un inhibiteur spécifique, compétitif et réversible de l'acétylcholinestérase. De plus, la galantamine potentialise l'action intrinsèque de l'acétylcholine sur les récepteurs nicotiniques, en se liant probablement à un site allostérique du récepteur. Par conséquent, une augmentation de l'activité du système cholinergique associée à une amélioration des fonctions cognitives peut être obtenue chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - voie orale

La galantamine est un composé basique avec une constante d'ionisation (pKa = 8,2). La galantamine est légèrement lipophile et a un coefficient de partage (Log P) de 1,09 entre le n-octanol/solution tampon (pH = 12). L'hydrosolubilité (pH = 6) est de 31 mg/ml. La galantamine a 3 centres chiraux. La forme S, R, S est la forme naturelle. La galantamine est partiellement métabolisée par divers cytochromes, principalement par le CYP2D6 et le CYP3A4. Certains des métabolites formés au cours du métabolisme de la galantamine se sont révélés actifs in vitro mais sans impact significatif in vivo.
Absorption
La biodisponibilité absolue de la galantamine est élevée, 88,5 ± 5,4 %. Les gélules à libération prolongée de la galantamine sont bioéquivalentes aux comprimés de galantamine à libération immédiate administrés deux fois par jour, pour ce qui concerne l'ASC24h et la Cmin. La valeur de la Cmax est atteinte après 4,4 heures et est environ 24 % plus faible que celle des comprimés.
La nourriture n'a pas d'effets significatifs sur l'ASC des gélules à libération prolongée. La Cmax est augmentée d'environ 12 % et le Tmax allongé d'environ 30 minutes lorsque la gélule est administrée après le repas. Cependant ces modifications ne semblent pas avoir de conséquences cliniquement significatives.
Distribution
Le volume moyen de distribution est de 175 L. La liaison aux protéines plasmatiques est faible, 18 %.
Biotransformation
Jusqu'à 75 % de la dose administrée est éliminée sous forme de métabolites. Les études in vitro montrent que le CYP2D6 est impliqué dans la formation de la O‑desméthylgalantamine et le CYP3A4 dans la formation du N‑oxyde‑galantamine. Les niveaux d'excrétion de la radioactivité totale dans les urines et les fèces ne diffèrent pas entre métaboliseurs lents et métaboliseurs rapides. Dans le plasma des métaboliseurs lents et des métaboliseurs rapides, la galantamine inchangée et son dérivé glycuroné représentent la presque totalité de la radioactivité.
Aucun des métabolites actifs de la galantamine (norgalantamine, O‑desméthylgalantamine et O‑desméthyl‑norgalantamine) n'a été détecté sous forme non conjuguée dans le plasma des métaboliseurs lents et rapides après administration à dose unique. Après administration répétée, la norgalantamine est détectable dans le plasma des patients, mais ne représente pas plus de 10 % des taux plasmatiques de galantamine. Les études in vitro indiquent que le potentiel d'inhibition de la galantamine sur les principaux sous‑types de CYP450 humains est très faible.
Elimination
Les concentrations plasmatiques de galantamine diminuent de façon bi-exponentielle, avec une demi‑vie terminale de l'ordre de 8–10 h chez le volontaire sain. Dans la population‑cible, l'analyse pharmacocinétique de population fait apparaître une clairance orale d'environ 200 ml/min avec une variabilité interindividuelle de 30 %. Sept jours après administration d'une dose unique de 4 mg de 3H‑galantamine, 90‑97 % de la radioactivité sont retrouvés dans l'urine, et 2,2–6,3 % dans les fèces. Après perfusion intraveineuse ou administration orale, 18–22 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urines sur 24 heures, avec une clairance rénale de 68,4 ± 22,0 ml/min, représentant 20–25 % de la clairance plasmatique totale.
Linéarité/non‑linéarité
La pharmacocinétique de la galantamine contenue dans GALANTAMINE BIOGARAN LP est linéaire dans l'intervalle de doses comprises entre 8 et 24 mg une fois par jour chez le sujet âgé et dans les groupes de sujets jeunes.
Caractéristiques des patients atteints de la maladie d'Alzheimer
Les données obtenues au cours des essais cliniques indiquent que les concentrations plasmatiques de galantamine sont 30‑40 % plus élevées chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer que chez les volontaires sains jeunes.
Les données de la pharmacocinétique de population montrent que chez la femme la clairance est 20 % plus basse que chez l'homme. Il n'a pas été observé d'effet majeur per se de l'âge ou de la race sur la clairance de la galantamine. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, la clairance de la galantamine est d'environ 25 % plus basse que celle observée chez les métaboliseurs rapides, mais aucune distribution bimodale n'est observée dans la population étudiée. Par conséquent, le statut métabolique du patient est considéré sans influence cliniquement significative dans l'ensemble de la population.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Chez l'insuffisant rénal, l'élimination de la galantamine diminue avec la diminution de la clairance de la créatinine. Comparées aux patients présentant une maladie d'Alzheimer, les concentrations plasmatiques au pic et à la vallée ne sont pas augmentées pour des clairances de la créatinine ≥ 9 ml/min. En conséquence, il n'est pas attendu d'augmentation des événements indésirables et une adaptation posologique n'est pas nécessaire .
Insuffisance hépatique
Dans l'insuffisance hépatique légère (score Child‑Pugh de 5–6), la pharmacocinétique de la galantamine est comparable à celle du sujet sain. L'ASC et la demi‑vie de la galantamine sont augmentées d'environ 30 % chez le patient présentant une insuffisance hépatique modérée (score Child‑Pugh de 7–9).
Relations pharmacocinétique/Pharmacodynamique
Aucune corrélation apparente entre les concentrations plasmatiques moyennes et les paramètres d'efficacité (modifications sur l'ADAS‑Cog11 et CIBIC‑plus au Mois 6) n'a été observée dans les études de Phase III portant sur de larges effectifs à la posologie de 12 à 16 mg 2 fois par jour.
Les concentrations plasmatiques mesurées chez les patients ayant présenté une syncope sont du même ordre que celles mesurées chez les autres patients à la même dose.
Il a été montré que la survenue de nausées était corrélée à des concentrations plasmatiques au pic plus élevées .

Effets indésirables

Effets indésirables - usage systémique
Le tableau suivant reflète les données obtenues au cours de huit essais cliniques en double aveugle, contrôlé versus placebo (N=6 502), de cinq essais cliniques en ouverts (N=1 454), et des notifications spontanées. Les effets indésirables les plus fréquents observés ont été les nausées (21 %) et les vomissements (11 %). Ils sont survenus principalement pendant la période d'adaptation posologique, ont dans la plupart des cas duré moins d'une semaine et la majorité des patients n'ont présenté qu'un épisode. La prescription d'antiémétiques et un apport liquidien adéquat peuvent être utiles dans ces cas.
Le profil de sécurité de galantamine sous forme de gélule à libération prolongée observé au cours d'un essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé versus placebo a été similaire en fréquence et en nature à celui observé avec les comprimés.
Les fréquences sont définies de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 <1/100), rare (≥ 1/10 000 < 1/1 000), et très rare (< 1/10 000).
Classes de Systèmes d'Organes
Effets Indésirables
Fréquence
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l'appétit
Déshydratation
Affections psychiatriques
Hallucinations
Hallucinations visuelles
Dépression
Hallucinations auditives
Affections du système nerveux
Syncope
Paresthésies
Vertiges
Dysgueusie ;
Tremblements
Hypersomnie
Céphalées
Crises convulsives
Somnolence
Léthargie
Affections oculaires
Vision trouble
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Affections cardiaques
Bradycardie
Extrasystoles supraventriculaires
Bloc auriculo-ventriculaire complet
Bloc auriculo‑ventriculaire de 1er degré
Bradycardie sinusale
Palpitations
Affections vasculaires
Hypertension
Hypotension
Bouffée congestive
Affections gastro‑intestinales
Vomissements Nausées
Douleurs abdominales
Régurgitations
Epigastralgies
Diarrhée
Dyspepsie
Inconfort abdominal
Affections hépatobiliaires
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous‑cutané
Hyperhidrose
Syndrome de Stevens Johnson
Pustulose Exanthématique aiguë généralisée
érythème polymorphe
Affections Musculo‑ squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires
Faiblesse musculaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatigue
Asthénie
Malaise
Investigations
Perte de poids
Augmentation des enzymes hépatiques
Lésions,intoxications et complications liées aux procédures
Chute
Déchirure
*Les effets liés à la classe des médicaments anti‑démentiels, inhibiteurs d'acétylcholinestérase, incluent les convulsions/crises convulsives .

Contre-indications

En l'absence de données sur l'utilisation de la galantamine chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child‑Pugh > 9) et chez les patients présentant une clairance de la créatinine < 9 ml/min, la galantamine est contre‑indiquée dans ces populations. La galantamine est contre‑indiquée chez les patients présentant à la fois une insuffisance hépatique et une insuffisance rénale significatives.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'exposition à la galantamine pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . La prudence s'impose en cas de prescription chez la femme enceinte.
Allaitement
L'excrétion de la galantamine dans le lait maternel n'est pas documentée, il n'existe pas d'études cliniques chez la femme allaitant. En conséquence, les femmes traitées par la galantamine ne doivent pas allaiter

Surdosage

Symptômes
Il est prévisible que les signes et symptômes d'un surdosage massif en galantamine soient similaires à ceux observés lors de surdosage avec d'autres cholinomimétiques. Ces effets concernent généralement le système nerveux central, le système nerveux parasympathique et la jonction neuro‑musculaire. En plus de faiblesse musculaire ou de fasciculations, certains signes ou la totalité des signes d'une crise cholinergique peuvent apparaître : nausées sévères, vomissements, crampes gastro‑intestinales, salivation, larmoiement, perte d'urines, défécation, sudation, bradycardie, hypotension, collapsus et convulsions. Une faiblesse musculaire croissante avec hypersécrétions trachéales et bronchospasme peut conduire à une atteinte des voies aériennes supérieures pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Après la commercialisation, des cas de torsade de pointes, prolongation du QT, bradycardie, tachycardie ventriculaire et perte brève de connaissance, ont été rapportés après ingestion accidentelle de galantamine. Dans un des cas 8 comprimés de 4 mg (32 mg) ont été ingérés.
Deux autres cas d'ingestion accidentelle de 32 mg (nausées, vomissements et sécheresse buccale ; nausées, vomissements et douleur substernale) et un cas de 40 mg (vomissements) ont entraîné une brève hospitalisation pour observation avec une guérison totale. Une patiente dont la prescription était de 24 mg/jour et ayant des antécédents d'hallucinations au cours des deux dernières années, a reçu par erreur 24 mg deux fois par jour pendant 34 jours et a développé des hallucinations qui ont nécessité une hospitalisation.
Un autre patient, dont la prescription était de 16 mg/jour de solution buvable, a, par erreur ingéré 160 mg (40 ml) et a présenté transpiration, vomissement, bradycardie et lipothymie une heure plus tard, qui a nécessité un traitement hospitalier. Ses symptômes ont disparu en 24 heures.
Traitement
Comme pour tout surdosage, des mesures d'ordre général doivent être mises en place. Dans les cas graves, des anticholinergiques tels que l'atropine peuvent être utilisés comme antidote des effets cholinomimétiques. Une dose initiale de 0,5 à 1,0 mg d'atropine par voie intraveineuse est recommandée, des doses supplémentaires seront administrées en fonction de la réponse clinique.
Les stratégies de prises en charge d'un surdosage étant en continuelle évolution, il est préconisé de contacter un centre antipoison pour prendre connaissance des dernières recommandations en la matière.

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions pharmacodynamiques
Du fait de son mécanisme d'action, la galantamine ne doit pas être administrée simultanément avec d'autres agents cholinomimétiques (tels que ambénonium, donépézil, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine ou pilocarpine administrée par voie systémique). La galantamine peut antagoniser les effets des médicaments anticholinergiques. Lorsque l'arrêt brusque d'un médicament anticholinergique tel que l'atropine s'avère nécessaire, il existe un risque potentiel d'exacerbation des effets de la galantamine.
Comme pour tout cholinomimétique, une interaction pharmacodynamique est possible avec les médicaments qui ralentissent significativement la fréquence cardiaque (par exemple, la digoxine, les bétabloquants, certains inhibiteurs des canaux calciques et l'amiodarone). La prudence est nécessaire avec les médicaments pouvant induire des torsades de pointes. Dans ce cas, un ECG doit être envisagé.
La galantamine, en tant que cholinomimétique, est susceptible d'exacerber la relaxation musculaire de type succinylcholine au cours de l'anesthésie, en particulier en cas de déficit en pseudo-cholinestérase.
Interactions pharmacocinétiques
L'élimination de la galantamine s'effectue selon plusieurs voies métaboliques ainsi que par excrétion rénale. Le risque d'interactions cliniquement significatives est faible. Toutefois, la survenue d'interactions significatives peut avoir un retentissement clinique chez certains individus.
L'administration avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption de la galantamine mais ne modifie pas l'importance de son absorption. Il est recommandé de prendre la galantamine avec de la nourriture afin de minimiser les effets indésirables de type cholinergique.
Autres médicaments affectant le métabolisme de la galantamine
Des études cliniques d'interaction ont montré une augmentation de la biodisponibilité de la galantamine d'environ 40 % en cas de co-administration avec la paroxétine (inhibiteur puissant du CYP2D6) et de 30 % et 12 % lors de co-administration avec le kétoconazole et l'érythromycine (inhibiteurs du CYP3A4). De ce fait, au cours de l'instauration du traitement, en cas de co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP2D6 (par exemple, quinidine, paroxétine ou fluoxétine) ou du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole ou ritonavir), les patients peuvent présenter une augmentation de l'incidence des effets indésirables de type cholinergique, principalement nausées et vomissements. Dans ce cas, en fonction de la tolérance, une réduction de la posologie d'entretien de galantamine peut être envisagée .
La mémantine, un agoniste des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA), administrée à la dose de 10 mg une fois par jour pendant 2 jours, puis 10 mg 2 fois par jour pendant 12 jours, n'a pas eu d'effet sur les paramètres pharmacocinétiques de la galantamine à l'état d'équilibre.
Effet de la galantamine sur le métabolisme d'autres médicaments
Aux doses thérapeutiques de 24 mg/jour, la galantamine n'a pas d'effet sur la cinétique de la digoxine bien que des interactions pharmacodynamiques puissent survenir (se reporter également aux interactions pharmacodynamiques).
La galantamine à la dose thérapeutique de 24 mg/jour, n'a pas eu d'effet sur la cinétique de la warfarine ni sur le temps de prothrombine sous warfarine.

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