Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 ans et les adolescents
La dose peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg. La dose intraveineuse unique ne doit pas excéder 8 mg.
Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Lyophilisat
Voie orale.
Le lyophilisat peut être absorbé avec ou sans eau.
Adultes
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques ), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 mois et les adolescents
La dose peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2 m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis 8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg, n'excédant pas 8 mg. Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que celles recommandées chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Sirop
Voie orale
2,5 ml de sirop correspondent à 2 mg d'ondansétron.
Adultes
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique ou la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées ou des vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 mois et les adolescents
La dose pour les nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2 m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg, n'excédant pas 8 mg. Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de fabrication
Fabricant
Katalent Ya.K. Svindon Zidis Ltd
Frankland Road, Blagrove, Swindon, Wiltshire, SN5 8RU, United Kingdom
ROYAUME-UNI
emballage primaire
Katalent Ya.K. Svindon Zidis Ltd
Frankland Road, Blagrove, Swindon, Wiltshire, SN5 8RU, United Kingdom
ROYAUME-UNI
emballage secondaire
Aspen Bad Oldeslo GmbH
Industriestrasse 32-36, 23843 Bad Oldesloe, Germany
ALLEMAGNE
Fabricant (Contrôle de qualité)
Aspen Bad Oldeslo GmbH
Industriestrasse 32-36, 23843 Bad Oldesloe, Germany
ALLEMAGNE
Zofran® sirop
Novartis Pharma AG (Suisse)
Dosage: 4 mg|5 мл
Posologie et mode d'emploi Zofran® sirop
Comprimé pelliculé
Voie orale
Adultes
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 ans et les adolescents
La dose peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg. La dose intraveineuse unique ne doit pas excéder 8 mg.
Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Lyophilisat
Voie orale.
Le lyophilisat peut être absorbé avec ou sans eau.
Adultes
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique et la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques ), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 mois et les adolescents
La dose peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2 m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis 8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg, n'excédant pas 8 mg. Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que celles recommandées chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Sirop
Voie orale
2,5 ml de sirop correspondent à 2 mg d'ondansétron.
Adultes
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique ou la radiothérapie
La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Pour la prévention et le traitement des nausées ou des vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une association à une corticothérapie et/ou une dose plus élevée d'ondansétron par voie orale ou injectable pourront être utilisées d'emblée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont donc recommandées.
Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique chez les enfants à partir de 6 mois et les adolescents
La dose pour les nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques peut être calculée à partir de la surface corporelle (Body Surface Area BSA) ou du poids cf ci-après. La dose journalière calculée à partir du poids est supérieure à celle calculée à partir de la surface corporelle .
Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® dans la prévention des nausées et vomissements retardés ou prolongés induits par les traitements cytotoxiques. Il n'y a pas de données issues d'essais cliniques contrôlés sur l'utilisation de Zofran® pour les nausées et vomissements induits par la radiothérapie chez l'enfant.
Dose calculée à partir de la surface corporelle : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 5 mg/m², n'excédant pas 8 mg. Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi pendant 5 jours (Tableau 1).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
Tableau 1 : Dose calculée à partir de la surface corporelle pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Surface Corporelle
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
< 0,6 m²
5 mg/m² IV puis
2 mg forme sirop après 12 h
2 mg forme sirop toutes les 12 h
≥ 0,6 m² à ≤ 1,2 m²
5 mg/m² IV puis
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
> 1,2 m²
5 mg/m² IV ou 8 mg IV puis
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral après 12 h
8 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Dose calculée à partir du poids : Initiation par voie IV puis relais par voie orale :
Zofran® doit être administré immédiatement avant la chimiothérapie en une dose intraveineuse unique de 0,15 mg/kg, n'excédant pas 8 mg. Deux doses intraveineuses supplémentaires pourront ensuite être administrées à intervalles de 4 heures.
Un relais par voie orale peut débuter douze heures plus tard et pourra être poursuivi jusqu'à 5 jours (Tableau 2).
La dose totale sur 24 heures (répartie en plusieurs prises) ne doit pas dépasser la dose adulte de 32 mg.
Tableau 2 : Dose calculée à partir du poids pour les chimiothérapies Enfants âgés de plus de 6 mois et adolescents
Poids
Jour 1(a,b)
Jours 2-6(b)
≤ 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
2 mg forme sirop, toutes les 12 h
> 10 kg
Jusqu'à 3 doses de 0,15 mg/kg IV toutes les 4 h
4 mg forme sirop, compriméc ou lyophilisat oral toutes les 12 h
a La dose intraveineuse ne doit pas excéder 8 mg.
b La dose totale sur 24 heures ne doit pas excéder la dose adulte de 32 mg.
c La forme comprimé n'est pas adaptée chez l'enfant de moins de 6 ans.
Nausées et vomissements post-opératoires chez les enfants et les adolescents
Aucune étude n'a été conduite sur l'administration des formes orales de Zofran® dans la prévention ou le traitement des nausées et vomissements post-opératoires. Dans cette indication, la forme injectable est recommandée.
Patients âgés
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, les posologies recommandées sont les mêmes que chez l'adulte.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de fabrication
Posologie et mode d'emploi Zofran® solution injectable (IM - IV)
Solution injectable
L'utilisation de la seringue pré-remplie nécessite l'administration du volume total (2 ml ou 4 ml) de la seringue.
Les patients pour lesquels la dose de 4 mg ou 8 mg n'est pas adaptée devront utiliser les ampoules de 2 ml et 4 ml (se référer au Résumé des Caractéristiques du Produit d'ondansétron 2 mg/ml, solution injectable en ampoule (I.V.)).
Adultes, à partir de 15 ans
Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques
La dose initiale habituelle est de 8 mg, soit l'équivalent d'une seringue pré-remplie de 4 ml.
L'administration peut se faire, soit en I.V. lente 30 minutes avant la chimiothérapie ou la radiothérapie, soit en comprimé, lyophilisat ou sirop 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
Dans certaines circonstances (utilisation de drogues cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une dose plus élevée (32 mg en I.V. lente sur plus de 15 minutes avant le début du traitement cytotoxique ou 8 mg en I.V. lente suivis d'une perfusion de 1 mg/heure sur 24 heures ou 8 mg en I.V. lente suivis de 2 injections de 8 mg en I.V. lente à 4 heures d'intervalle) et/ou une association à une corticothérapie pourront être utilisées d'emblée.
Nausées et vomissements post-opératoires:
4 mg en I.V. lente.
Enfants
La seringue pré-remplie d'ondansétron n'est pas adaptée à l'utilisation chez l'enfant de moins de 15 ans en raison de la nécessité d'adapter la posologie en fonction de la surface corporelle. Aussi, pour toute administration d'une solution injectable d'ondansétron chez l'enfant de moins de 15 ans, il est nécessaire d'utiliser la solution injectable en ampoule.
Patients âgés
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, l'efficacité et la tolérance ont été semblables à ce qui est observé chez les adultes plus jeunes.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Compatibilité avec les liquides de perfusion:
En accord avec les bonnes pratiques pharmaceutiques, les solutions de perfusion doivent être préparées extemporanément. Toutefois, il a été prouvé qu'ondansétron injectable est stable 7 jours à température ambiante (au dessous de 25°C) sous éclairage fluorescent ou dans un réfrigérateur lorsqu'il est dilué dans les liquides de perfusion suivants:
Chlorure de Sodium à 0,9 %
Soluté glucosé à 5 %
Soluté de Mannitol à 10 %
Solution de Ringer
Soluté de chlorure de potassium à 0,3 % + chlorure de sodium à 0,9 %
Soluté de chlorure de potassium à 0,3 % + soluté glucosé à 5 %
Des études de compatibilité ont été effectuées: les solutions d'ondansétron sont stables:
dans les poches à perfusion en chlorure de polyvinyle,
dans les nécessaires de perfusion en chlorure de polyvinyle,
dans les poches de perfusion en polyéthylène,
dans les flacons en verre de type I.
Les solutions d'ondansétron dans un soluté de chlorure de sodium à 0,9 % ou de glucose à 5 % administrées dans des seringues en polypropylène sont stables.
On peut donc considérer que l'ondansétron injectable, dilué avec les autres liquides de perfusion compatibles, est stable dans des seringues en polypropylène.
Remarque: La préparation doit être faite dans des conditions aseptiques appropriées.
Compatibilité avec d'autres produits:
L'ondansétron peut être administré en perfusion intraveineuse à partir d'une poche de perfusion ou d'une seringue électrique.
Les produits suivants peuvent être administrés simultanément au niveau d'une perfusion en Y pour peu que les concentrations d'ondansétron soient comprises entre 16 μg / ml et 160 μg/ml (c'est-à-dire 8 mg pour 500 ml et 8 mg pour 50 ml respectivement):
Cisplatine: A des concentrations n'excédant pas 0,48 mg/ml (c'est-à-dire 240 mg dans 500 ml) administrées sur 1 à 8 heures.
5-Fluoro-uracile: A des concentrations n'excédant pas 0,8 mg/ml (c'est-à-dire 2,4 g dans 3 l ou 400 mg dans 500 ml) administrées à un débit d'au moins 20 ml par heure (500 ml par 24 heures). Des concentrations plus élevées de 5-fluoro-uracile peuvent provoquer une précipitation d'ondansétron. Les perfusions de 5-fluoro-uracile peuvent contenir jusqu'à 0,045 % de chlorure de magnésium en addition des autres excipients compatibles.
Carboplatine: A des concentrations allant de 0,18 mg/ml à 9,9 mg/ml (c'est-à-dire 90 mg dans 500 ml à 990 mg dans 100 ml), administrées sur une période de 10 minutes à une heure.
Etoposide: A des concentrations allant de 0,14 mg/ml à 0,25 mg/ml (c'est-à-dire 72 mg dans 500 ml à 250 mg dans 1 litre), administrées sur une période de 30 minutes à une heure.
Cyclophosphamide: A des doses de 100 mg à 1 g diluées avec de l'eau pour préparations injectables, 5 ml pour 100 mg de cyclophosphamide selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus I.V. sur environ 5 minutes.
Doxorubicine: A des doses de 10 à 100 mg reconstituées avec de l'eau pour préparations injectables, 5 ml pour 10 mg de doxorubicine selon les recommandations du fabricant et administrées en bolus I.V. sur environ 5 minutes.
Ceftazidime: A des doses de 250 mg à 2000 mg diluées dans de l'eau pour préparations injectables selon les recommandations du fabricant (c'est-à-dire 2,5 ml pour 250 mg et 10 ml pour 2 g de ceftazidime) et administrées en bolus I.V. sur environ 5 minutes.
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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de fabrication
Fabricant
GlaxoSmitKlyayn Menufekchouring S.p.A.
Strada Provinciale Asolana 90, San Polo di Torrile Parma 43056, Italy
ITALIE
Zofran® suppositoire pour l'administration rectale
Novartis Pharma AG (Suisse)
Dosage: 16 mg
Posologie et mode d'emploi Zofran® suppositoire pour l'administration rectale
Suppositoire
Adultes et adolescents à partir de 15 ans
La dose initiale habituelle est d'un suppositoire à 16 mg administré 1 à 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante.
Dans certaines circonstances (utilisation de substances cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une association à une corticothérapie pourra être utilisée d'emblée.
Pour la prévention et le traitement des nausées ou des vomissements retardés, la dose est d'un suppositoire par jour sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours. Dans certaines circonstances (cf. supra) une association à une corticothérapie per os pourra être prescrite.
Population pédiatrique
La forme suppositoire n'est pas recommandée chez les enfants et l'adolescent de moins de 15 ans. Le mode d'administration habituel dans cette population est une administration par voie IV, éventuellement suivie d'un relais par voie orale.
Patients âgés
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, l'efficacité et la tolérance ont été semblables à ce qui est observé chez les adultes plus jeunes.
Insuffisants hépatiques
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients. La forme suppositoire n'est pas adaptée chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Il n'est pas nécessaire de modifier la posologie journalière, la fréquence d'administration ou la voie d'administration chez ces patients.
Patients métaboliseurs lents
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
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Informations sur les étapes du processus de fabrication du médicament
Nom et adresse du titulaire de l'autorisation de fabrication
Fabricant
Farmakler
440 Avenue du General de Gaulle, 14200 Herouville Saint Clair, France
FRANCE
Comment utiliser, Mode d'emploi - Zofran®
Indications
Indications - usage systémique
Prévention et traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante et la radiothérapie hautement émétisante chez l'adulte.
Traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez l'adulte.
Pharmacodynamique
L'ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine, impliqués dans les phénomènes de réflexe émétique.
L'administration d'ondansétron ne modifie pas les taux sériques de prolactine.
Pharmacocinétique
Pharmacocinétique - voie orale
Après administration orale, l'absorption d'ondansétron est rapide : des concentrations plasmatiques maximales voisines de 30 ng/ml sont atteintes 1,5 heures environ après une dose de 8 mg.
La biodisponibilité absolue est approximativement de 60 %. La biodisponibilité moyenne chez les sujets masculins sains après administration d'un comprimé unique de 8 mg est approximativement de 55 à 60 %.
La demi-vie d'élimination terminale est d'environ 3 heures. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est d'environ 140 l. La liaison aux protéines plasmatiques est de 70 à 76 %. L'ondansétron est métabolisé principalement par voie hépatique. Moins de 5 % de la dose résorbée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. La pharmacocinétique demeure inchangée en cas d'administration réitérée.
La demi-vie d'élimination peut être prolongée jusqu'à 5 heures chez le sujet âgé.
Populations particulières de patients
Sexe
Des différences liées au sexe ont été montrées dans le devenir de l'ondansétron ; les sujets féminins ont une vitesse et intensité d'absorption accrues après administration d'une dose orale ainsi qu'une réduction de la clairance systémique et du volume de distribution (ajusté selon le poids).
Enfants et adolescents (âgés de 1 mois à 17 ans)
Chez les patients pédiatriques âgés de 1 à 4 mois (n = 19) ayant subi une chirurgie, la clairance normalisée par le poids était d'environ 30 % plus lente que chez les patients âgés de 5 à 24 mois (n = 22) mais comparable à celle des patients âgés de 3 à 12 ans.
La demi-vie dans la population pédiatrique âgée de 1 à 4 mois était en moyenne de 6,7 heures et de 2,9 heures chez les patients âgés de 5 à 24 mois et de 3 à 12 ans. Les différences des paramètres pharmacocinétiques dans la population de patients âgés de 1 à 4 mois peuvent être expliquées en partie par le pourcentage supérieur d'eau corporelle totale chez les nouveau-nés et les nourrissons et un volume de distribution plus élevé pour les principes actifs hydrosolubles tels que l'ondansétron.
Chez les patients pédiatriques âgés de 3 à 12 ans ayant subi une chirurgie programmée avec anesthésie générale, les valeurs absolues pour la clairance et le volume de distribution de l'ondansétron étaient réduits en comparaison des valeurs des patients adultes. Ces deux paramètres augmentaient de manière linéaire avec le poids et à partir de l'âge de 12 ans, les valeurs approchaient celles des jeunes adultes. Lorsque la clairance et le volume de distribution étaient normalisés par le poids corporel, les valeurs de ces paramètres étaient similaires entre les différents groupes d'âge. L'utilisation de doses en fonction du poids permet de compenser les modifications liées à l'âge et est efficace pour la normalisation de l'imprégnation systémique chez les patients pédiatriques.
Une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur 428 patients (patients souffrant de cancer, patients ayant subi une chirurgie et volontaires sains) âgés de 1 mois à 44 ans après administration intraveineuse d'ondansétron. En se basant sur cette analyse, l'imprégnation systémique en ondansétron (ASC) après administration orale ou intraveineuse chez les enfants et les adolescents était comparable à celle des adultes, à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Le volume de distribution était lié à l'âge et était plus faible chez les adultes que chez les nourrissons et les enfants. La clairance était liée au poids mais pas à l'âge à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Il est difficile de conclure s'il y avait une réduction supplémentaire de la clairance liée à l'âge chez les nourrissons de 1 à 4 mois ou tout simplement une variabilité inhérente au faible nombre de patients étudiés dans cette tranche d'âge. Etant donné que les patients âgés de moins de 6 mois recevront seulement une dose unique en cas de nausées et vomissements post-opératoires, il est peu probable qu'une clairance diminuée soit cliniquement significative.
Personnes âgées
Des études de phase I menées chez les sujets âgés sains ont montré une légère diminution de la clairance et une augmentation de la demi-vie de l'ondansétron liées à l'âge. Cependant, en raison de la grande variabilité interindividuelle, il a été constaté des chevauchements importants entre les paramètres pharmacocinétiques des sujets âgés de moins de 65 ans et ceux des sujets âgés de 65 ans et plus. De manière générale, aucune différence n'a été observée en termes de sécurité ou d'efficacité chez les sujets âgés de moins de 65 ans et les sujets âgés de 65 ans et plus atteints de cancer et inclus dans des essais cliniques portant sur la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique pour soutenir une posologie différente chez les personnes âgées de 65 et plus.
Cependant, en se basant sur des modélisations plus récentes des concentrations plasmatiques et des réponses en fonction de l'exposition à l'ondansétron, un effet plus important sur l'allongement de l'intervalle QTcF est attendu chez les patients ≥ 75 ans comparativement aux patients de moins de 65 ans.
Pharmacocinétique - usage parentéral
Après administration orale, l'absorption d'ondansétron est rapide : des concentrations plasmatiques maximales voisines de 30 ng/ml sont atteintes 1,5 heures environ après une dose de 8 mg.
La biodisponibilité absolue est approximativement de 60 %. La biodisponibilité moyenne chez les sujets masculins sains après administration d'un comprimé unique de 8 mg est approximativement de 55 à 60 %.
Après administration IV, le pic sérique est atteint en environ 15 minutes. La concentration au pic est de 95,6 ng/ml.
La demi-vie d'élimination terminale est d'environ 3 heures. Le volume de distribution à l'état d'équilibre est d'environ 140 l. La liaison aux protéines plasmatiques est de 70 à 76 %. L'ondansétron est métabolisé principalement par voie hépatique. Moins de 5 % de la dose résorbée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. La pharmacocinétique demeure inchangée en cas d'administration réitérée.
La demi-vie d'élimination peut être prolongée jusqu'à 5 heures chez le sujet âgé.
Populations particulières de patients
Sexe
Des différences liées au sexe ont été montrées dans le devenir de l'ondansétron ; les sujets féminins ont une vitesse et intensité d'absorption accrues après administration d'une dose orale ainsi qu'une réduction de la clairance systémique et du volume de distribution (ajusté selon le poids).
Enfants et adolescents (âgés de 1 mois à 17 ans)
Chez les patients pédiatriques âgés de 1 à 4 mois (n = 19) ayant subi une chirurgie, la clairance normalisée par le poids était d'environ 30 % plus lente que chez les patients âgés de 5 à 24 mois (n = 22) mais comparable à celle des patients âgés de 3 à 12 ans.
La demi-vie dans la population pédiatrique âgée de 1 à 4 mois était en moyenne de 6,7 heures et de 2,9 heures chez les patients âgés de 5 à 24 mois et de 3 à 12 ans. Les différences des paramètres pharmacocinétiques dans la population de patients âgés de 1 à 4 mois peuvent être expliquées en partie par le pourcentage supérieur d'eau corporelle totale chez les nouveau-nés et les nourrissons et un volume de distribution plus élevé pour les principes actifs hydrosolubles tels que l'ondansétron.
Chez les patients pédiatriques âgés de 3 à 12 ans ayant subi une chirurgie programmée avec anesthésie générale, les valeurs absolues pour la clairance et le volume de distribution de l'ondansétron étaient réduits en comparaison des valeurs des patients adultes. Ces deux paramètres augmentaient de manière linéaire avec le poids et à partir de l'âge de 12 ans, les valeurs approchaient celles des jeunes adultes. Lorsque la clairance et le volume de distribution étaient normalisés par le poids corporel, les valeurs de ces paramètres étaient similaires entre les différents groupes d'âge. L'utilisation de doses en fonction du poids permet de compenser les modifications liées à l'âge et est efficace pour la normalisation de l'imprégnation systémique chez les patients pédiatriques.
Une analyse de pharmacocinétique de population a été effectuée sur 428 patients (patients souffrant de cancer, patients ayant subi une chirurgie et volontaires sains) âgés de 1 mois à 44 ans après administration intraveineuse d'ondansétron. En se basant sur cette analyse, l'imprégnation systémique en ondansétron (ASC) après administration orale ou intraveineuse chez les enfants et les adolescents était comparable à celle des adultes, à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Le volume de distribution était lié à l'âge et était plus faible chez les adultes que chez les nourrissons et les enfants. La clairance était liée au poids mais pas à l'âge à l'exception des nourrissons âgés de 1 à 4 mois. Il est difficile de conclure s'il y avait une réduction supplémentaire de la clairance liée à l'âge chez les nourrissons de 1 à 4 mois ou tout simplement une variabilité inhérente au faible nombre de patients étudiés dans cette tranche d'âge. Etant donné que les patients âgés de moins de 6 mois recevront seulement une dose unique en cas de nausées et vomissements post-opératoires, il est peu probable qu'une clairance diminuée soit cliniquement significative.
Personnes âgées
Des études de phase I menées chez les sujets âgés sains ont montré une légère diminution de la clairance et une augmentation de la demi-vie de l'ondansétron liées à l'âge. Cependant, en raison de la grande variabilité interindividuelle, il a été constaté des chevauchements importants entre les paramètres pharmacocinétiques des sujets âgés de moins de 65 ans et ceux des sujets âgés de 65 ans et plus. De manière générale, aucune différence n'a été observée en termes de sécurité ou d'efficacité chez les sujets âgés de moins de 65 ans et les sujets âgés de 65 ans et plus atteints de cancer et inclus dans des essais cliniques portant sur la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique pour soutenir une posologie différente chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
Cependant, en se basant sur des modélisations plus récentes des concentrations plasmatiques et des réponses en fonction de l'exposition à l'ondansétron, un effet plus important sur l'allongement de l'intervalle QTcF est attendu chez les patients ≥ 75 ans comparativement aux patients de moins de 65 ans.
Pharmacocinétique administration par voie rectale
L'absorption est linéaire et débute 15 à 60 minutes après l'administration d'un suppositoire.
La biodisponibilité absolue est en moyenne de 59 % (varie de 26 % à 93 %).
La concentration maximale est d'environ 20 à 30 ng/ml ; le Tmax est d'environ 6 heures.
Les concentrations plasmatiques diminuent moins vite qu'après administration orale car, par voie rectale, l'absorption de l'ondansétron se produit progressivement.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible : 70-76 %.
L'ondansétron est métabolisé principalement par voie hépatique. Moins de 5 % de la dose résorbée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines.
La demi-vie d'élimination est d'environ 6 heures.
La pharmacocinétique demeure inchangée en cas d'administration réitérée.
Populations particulières de patients
Sexe
La biodisponibilité absolue n'est pas affectée par le sexe. Les sujets féminins montrent une augmentation légère et cliniquement non significative de la demi-vie en comparaison aux sujets masculins.
Personnes âgées
Des études de phase I menées chez les sujets âgés sains ont montré une légère diminution de la clairance et une augmentation de la demi-vie de l'ondansétron liées à l'âge. Cependant, en raison de la grande variabilité interindividuelle, il a été constaté des chevauchements importants entre les paramètres pharmacocinétiques des sujets âgés de moins de 65 ans et ceux des sujets âgés de 65 ans et plus. De manière générale, aucune différence n'a été observée en termes de sécurité ou d'efficacité chez les sujets âgés de moins de 65 ans et les sujets âgés de 65 ans et plus atteints de cancer et inclus dans des essais cliniques portant sur la prévention et le traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique pour soutenir une posologie différente chez les personnes âgées de 65 et plus.
Cependant, en se basant sur des modélisations plus récentes des concentrations plasmatiques et des réponses en fonction de l'exposition à l'ondansétron, un effet plus important sur l'allongement de l'intervalle QTcF est attendu chez les patients ≥ 75 ans comparativement aux patients de moins de 65 ans.
Effets indésirables
Effets indésirables - usage systémique
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe-organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1 000) et très rare (<1/10 000) y compris les cas isolés.
Les fréquences ci-dessous ont été estimées sur la base des recommandations posologiques standard d'ondansétron en fonction des indications thérapeutiques et des présentations pharmaceutiques.
Affections du système immunitaire
Des cas de réactions allergiques immédiates, quelquefois sévères incluant des réactions anaphylactiques, ont été signalés.
Affections du système nerveux
Très fréquent: Céphalées.
Des cas de syndromes extra-pyramidaux, tels que des crises oculogyres, des dystonies, des dyskinésies, ainsi que des convulsions ont été signalés.
Des cas de vertiges au cours des injections IV rapides ont été signalés.
Affections oculaires
Des cas de troubles visuels transitoires au cours des injections IV ont été signalés.
Cécité transitoire principalement lors de l'administration d'ondansétron par voie injectable.
Affections cardiaques
Peu fréquent: Troubles du rythme, douleurs thoraciques avec ou sans décalage du segment ST, bradycardie.
Modification transitoire de l'ECG incluant un allongement de l'intervalle QT, principalement au cours des injections IV.
Affections vasculaires
Fréquent: Bouffées de chaleur ou flush.
Des cas d'hypotension ont été signalés.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Des cas de hoquets ont été signalés.
Affections gastro-intestinales
Fréquent: Constipation, pouvant, dans de rares cas, se compliquer d'iléus ou d'occlusion intestinale, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés: ralentisseurs du transit, antécédents de chirurgie digestive
Des cas de sensation de brûlure ano-rectale après administration de suppositoire ont été signalés.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent: Anomalies biologiques hépatiques(1)
(1)observés fréquemment chez les patients recevant une chimiothérapie comprenant du cisplatine.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: Réactions au point d'injection ou le long de la veine perfusée (érythème, urticaire, prurit, douleur).
Rare: veinites.
Contre-indications
Allergie à l'un des composants.
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.
Allaitement
En cas d'allaitement ou de désir d'allaitement, et compte tenu du passage de l'ondansétron dans le lait maternel, l'utilisation de ce produit est déconseillée.
Surdosage
Il n'existe pas d'antidote spécifique de l'ondansétron. Par conséquent, en cas de surdosage, seule une thérapeutique symptomatique appropriée sera instaurée.
Interactions avec d'autres médicaments
L'ondansétron doit être utilisé avec prudence en cas d'administration concomitante avec les médicaments entrainant un allongement de l'intervalle QT et/ou des anomalies électrolytiques .
L'utilisation de l'ondansétron avec les médicaments prolongeant l'intervalle QT peut entraîner un allongement supplémentaire de l'intervalle QT. L'utilisation concomitante d'ondansétron et de médicaments cardiotoxiques (par exemple les anthracyclines comme la doxorubicine, la daunorubicine ou le trastuzumab), d'antibiotiques (comme l'érythromycine), de kétoconazole, d'antiarythmiques (tel que l'amiodarone) et de bêta-bloquants (tels que l'aténolol ou le timolol) peuvent augmenter le risque d'arythmie .
Des cas de syndrome sérotoninergique (incluant troubles de la conscience, dysautonomie et troubles neuromusculaires) ont été rapportés après commercialisation à la suite de l'utilisation concomitante d'ondansétron et de médicaments sérotoninergiques (y compris les ISRS et IRSNa) .
+ Apomorphine
Sur la base de cas rapportés d'hypotension profonde et de perte de conscience lorsque l'ondansétron est administré avec du chlorhydrate d'apomorphine, l'utilisation concomitante avec l'apomorphine est contre-indiquée.
+ Tramadol
Des données issues de petites études indiquent que l'ondansétron réduirait l'effet analgésique du tramadol.
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