En usage topique, la néomycine pénètre mal la cornée.
Possibilité d'irritation locale transitoire : gêne, larmoiement, brûlure, hyperhémie conjonctivale.
Risque de réaction d'hypersensibilité cutanéo-conjonctivale.
En usage prolongé : hypertension oculaire cortico-induite, opacification du cristallin, kératite superficielle.
En cas d'ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.
Quelques cas rares de calcification cornéenne ont été signalés en association avec l'utilisation de gouttes contenant des phosphates chez certains patients atteints de cornées gravement endommagées.
Effets indésirables issus des données obtenues après la mise sur le marché (fréquence non déterminée) :
Les effets indésirables suivants ont été observés après la mise sur le marché :
- Troubles endocriniens : Syndrome de Cushing, inhibition de la fonction surrénalienne .
- Affections oculaires : Vision floue .
Mises en garde spéciales
Des instillations répétées et/ou de façon prolongée du collyre peuvent entraîner un passage systémique non négligeable des principes actifs.
Des instillations répétées et/ou de façon prolongée du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients et/ou un retard de cicatrisation.
Un syndrome de Cushing et/ou une inhibition de la fonction surrénalienne associés à l'absorption systémique de dexaméthasone ophtalmique peuvent survenir après un traitement continu intensif ou à long terme chez des patients prédisposés, y compris chez les enfants et les patients traités par des inhibiteurs du CYP3A4 (incluant le ritonavir et le cobicistat). Dans ce cas, le traitement doit être arrêté progressivement.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués chez les sportifs lors des contrôles antidopage.
Ce médicament contient 6 mcg de phosphates par goutte .
Précautions d'emploi
Le collyre ne doit pas être administré en injection péri ou intraoculaire.
En cas de traitement concomitant par un autre collyre, instiller les collyres à 15 minutes d'intervalle.
Le sulfate de
néomycine peut parfois provoquer une sensibilisation cutanée : dans ce cas, il faut arrêter l'administration du médicament.
En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au médicament et d'adapter éventuellement le traitement.
Ce type d'association est généralement contre-indiqué après ablation simple d'un corps étranger cornéen superficiel.
L'usage des corticoïdes dans le traitement de l'herpès simplex stromal nécessite une surveillance attentive : un examen à la lampe à fente est fréquemment requis.
Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l'usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin : on a rapporté des cas d'amincissement de la cornée et des cas de cataracte après un traitement prolongé par certains corticoïdes locaux.
Les maladies héréditaires et dégénératives oculaires ne montrent généralement pas de réponse au traitement par ce médicament.
Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d'adsorption des principes actifs et du conservateur.