Les alcaloïdes de l'opium sont rapidement absorbés après administration orale. Ils subissent ensuite une glucoro-conjugaison hépatique. Leur élimination est essentiellement urinaire.
A forte dose: constipation, nausées, vomissements, douleurs épigastriques, somnolence, réactions cutanées, troubles respiratoires, dépression du système nerveux central.
Mises en garde spéciales
Si au bout de 2 jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d'une réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
Précautions particulières d'emploi
Possibilité de dépendance physique et psychique en usage prolongé et à fortes doses.
Prudence en cas d'insuffisance respiratoire chronique (risque de bronchoconstriction et de dépression respiratoire).
Prudence chez les personnes âgées et l'enfant en raison de leur sensibilité aux dérivés opiacés.
L'administration de ce médicament ne dispense pas du traitement de la cause de la diarrhée.
Ce médicament contient 1,9 g d'alcool par cuillère à café. Il est déconseillé chez les patients souffrant de maladie du foie, d'alcoolisme, d'épilepsie, de même que chez les femmes enceintes.
Ce médicament contient 1,7 g de saccharose par cuillère à café: en tenir compte dans la ration journalière.
Le patient devra être informé de la nécessité de:
se réhydrater par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l'adulte est de 2 litres)
s'alimenter le temps de la diarrhée,
§ en excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou boissons glacés. § en privilégiant les viandes grillées, le riz.