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Missilor - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Missilor appartient au groupe appelés Macrolides associés. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01RA Associations d'antibactériens.

Principe actif: SPIRAMYCINE + MÉTRONIDAZOLE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Missilor 750.000 UI/125 mg- comprimé pelliculé - 750 000 U.I.+125 mg - - 2003-10-07


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé - 750 000 U.I.+125 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:
J Anti-infectieux (usage systémique)
J01 Antibactériens (usage systémique)
J01R Associations d'antibactériens
J01RA Associations d'antibactériens
J01RA01 Pénicillines, associations avec d'autres antibactériens
J01RA02 Sulfamidés, associations avec d'autres antibactériens (triméthoprime exclu)
J01RA03 Céfuroxime, associations avec d'autres antibactériens
J01RA04 Spiramycine et métronidazole
J01RA05 Lévofloxacine et ornidazole
J01RA06 Céfépime et amikacine
J01RA07 Azithromycine, fluconazole et sécnidazole
J01RA08 Tétracycline et oléandomycine
J01RA09 Ofloxacine et ornidazole
J01RA10 Ciprofloxacine et métronidazole
J01RA11 Ciprofloxacine et tinidazole
J01RA12 Ciprofloxacine et ornidazole
J01RA13 Norfloxacine et tinidazole

Le médicament Missilor enregistré en France

Missilor 750.000 UI/125 mg comprimé pelliculé

PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Dosage: 750 000 U.I.+125 mg

Composition et Présentations

SPIRAMYCINE750 000 U.I.
MÉTRONIDAZOLE125 mg

Posologie et mode d'emploi Missilor 750.000 UI/125 mg comprimé pelliculé

Traitement curatif
ADULTE:
4 à 6 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit: 3 à 4,5 M.U.I de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole).
Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 8 comprimés par jour.
ENFANT:
de 6 à 10 ans: 2 comprimés par jour (soit 1,5 M.U.I de spiramycine et 250 mg de métronidazole).
de 10 à 15 ans: 3 comprimés par jour (soit 2,25 M.U.I de spiramycine et 375 mg de métronidazole).

Comment utiliser Missilor Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Missilor

Indications

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Traitement curatif
Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës, chroniques ou récidivantes:
abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires, péricoronarites,
gingivites, stomatites,
parodontites,
parotidites, sous-maxillites.
Traitement préventif
Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.
L'efficacité dans la prévention de l'endocardite infectieuse n'a pas été démontrée.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIMICROBIENNE
SPIRAMYCINE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques 50 - 70 %
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R * 70 - 80 %
Streptococcus B
Streptococcus non groupable 30 - 40 %
Streptococcus pneumoniae 35 - 70 %
Streptococcus pyogenes 16 - 31 %
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroides 30 - 60 %
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus 30 - 40 %
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Haemophilus
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Autres
Mycoplasma hominis
La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
METRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram négatif
Helicobacter pylori 30 %
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Bifidobacterium 60 - 70 %
Bilophila
Clostridium
Clostridium difficile
Clostridium perfringens
Eubacterium 20 - 30 %
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Veillonella
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Actinomyces
Anaérobies
Mobiluncus
Propionibacterium acnes
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE
Entamoeba histolytica
Giardia intestinalis
Trichomonas vaginalis
Synergie: le moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu'il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.
Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d'environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.
CMI en µg/ml
souches Bacteroides mélaninogénique Bacteroides fragilis
Métronidazole seul
0,25
0,5
Métronidazole
0,062
0,125
+ spiramycine 0,125 µg/ml
Spiramycine seule
2
32
Spiramycine
+ métronidazole 0,125 µg/ml
0,125
2

Pharmacocinétique

SPIRAMYCINE
Absorption
L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
Distribution
Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 µg/ml.
La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.
La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).
Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons: 20-60 µg/g, amygdales: 20-80 µg/g, sinus infectés: 75-110 µg/g, os: 5 - 100 µg/g).
Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.
Biotransformation
La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.
Excrétion
urine: 10% de la dose ingérée.
élimination biliaire très importante: concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.
la spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fécès.
METRONIDAZOLE
Absorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 % au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.
La biodisponibilité par voie orale est de 100 %. Elle n'est pas significativement modifiée par l'ingestion simultanée de nourriture.
Distribution
Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 mcg/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 mcg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines est faible: inférieure à 20 %.
Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0.65 l/kg).
La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans: les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés:
le métabolite «alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d'environ 30 % de celle du métronidazole, et une demi-vie d'élimination d'environ 11 heures;
le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d'environ 5 % de celle du métronidazole.
Excrétion
Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 % de la dose administrée.
DIFFUSION DANS LA SPHERE BUCCODENTAIRE
Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l'os alvéolaire.
Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l'homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés de ce produit; les résultats obtenus, exprimés en mcg/ml ou mcg/g, sont les suivants:
Concentrations Sérum Salive Gencive Os alvéolaire
Spiramycine
0,68 ± 0,22
1,54 ± 0,41
26,63 ± 9,65
113,9 ± 41,16
Métronidazole
35,03 ± 12,35
15,32 ± 3,16
7,43 ± 6,34
5,73 ± 2,72

Effets indésirables

LIES A LA SPIRAMYCINE:
Système gastro-intestinal:
gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée et très rares cas de colites pseudo-membraneuses.
Peau et annexes:
éruptions, urticaire, prurit.
très rarement œdème de Quincke, chocs anaphylactiques.
très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée .
Système nerveux central et périphérique:
paresthésies occasionnelles et transitoires.
Manifestations hépatiques:
très rares cas d'anomalies des tests hépatiques.
Lignée sanguine:
de très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés .
LIES AU METRONIDAZOLE
Système gastro-intestinal
troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée)
glossite avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatite, goût métallique, anorexie,
exceptionnellement, cas de pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement.
Peau et annexes
bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile;
urticaire, œdème de Quincke, exceptionnellement choc anaphylactique.
Système nerveux central et périphérique
céphalées,
neuropathies sensitives périphériques,
convulsions, vertiges, ataxie.
Troubles psychiatriques
confusion, hallucinations.
Lignée sanguine
très rares cas de neutropénie, d'agranulocytose, et de thrombopénie.
Manifestations hépatiques
très rares cas d'anomalies réversibles des fonctions hépatiques et d'hépatites cholestatiques.
Divers
apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants:
hypersensibilité aux imidazolés, à la spiramycine et/ou à l'un des excipients,
enfants de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique.
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec le disulfirame et l'alcool ou les médicaments en contenant .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu'en soit le terme.
METRONIDAZOLE:
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier du métronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du métronidazole.
SPIRAMYCINE:
L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou fœtotoxique de cette molécule.
Allaitement
Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l'administration de ce médicament pendant l'allaitement.

Surdosage

Il n'existe pas d'antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.
En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.
TROUBLES LIES A LA SPIRAMYCINE:
Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.
Les signes attendus à forte dose sont digestifs: nausées, vomissements, diarrhée.
Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).
TROUBLES LIES AU METRONIDAZOLE
Des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.

Interactions avec d'autres médicaments

LIEE A LA SPIRAMYCINE:
Associations à prendre en compte
+ Lévodopa (associée à la carbidopa)
Inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.
LIEES AU METRONIDAZOLE:
Associations déconseillées
+ Disulfirame
Bouffées délirantes, état confusionnel.
+ Alcool
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son métabolisme hépatique.
Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par ce médicament et 8 jours après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Fluoro-uracile
Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR:
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Interactions avec les examens paracliniques:
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.
Eviter les boissons alcoolisées (effet antabuse) .
Interrompre le traitement en cas d'ataxie, de vertiges, de confusion mentale.
En raison de la présence de métronidazole, tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Précautions d'emploi
De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pas recommandée.
En cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement contrôle de la formule leucocytaire.
En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.
En cas de traitement prolongé, surveiller l'apparition de signes évocateurs d'effet indésirable à type de neuropathies centrale ou périphérique (paresthésies, ataxie, vertige, crises convulsives).

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