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Pamidronate de sodium - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Pamidronate de sodium appartient au groupe appelés Bisphosphonates. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M05BA03.

Principe actif: PAMIDRONIQUE (ACIDE)
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Pamidronate de sodium AGUETTANT 15 mg/5 ml- poudre et solvant pour solution pour perfusion - 15 mg - - 2004-02-04

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Pamidronate de sodium AGUETTANT 60 mg/10 ml- poudre et solvant pour solution pour perfusion - 60 mg - - 2008-01-28

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Pamidronate de sodium AGUETTANT 90 mg/10 ml- poudre et solvant pour solution pour perfusion - 90 mg - - 2008-01-28

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution pour perfusion - 15 mg
  • poudre et solvant pour solution pour perfusion - 60 mg
  • poudre et solvant pour solution pour perfusion - 90 mg
  • solution à diluer pour perfusion - 15 mg
  • solution à diluer pour perfusion - 2,527 mg
  • solution à diluer pour perfusion - 3 mg
  • solution à diluer pour perfusion - 6 mg
  • solution à diluer pour perfusion - 9 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Pamidronate de sodium enregistré en France

Pamidronate de sodium AGUETTANT 15 mg/5 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Dosage: 15 mg

Composition et Présentations

SODIUM (PAMIDRONATE DE)15 mg

Posologie et mode d'emploi Pamidronate de sodium AGUETTANT 15 mg/5 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

En l'absence d'hypercalcémie les 90 mg (qui correspondent à la dose maximale journalière ou par cure) sont dilués dans 250 ml d'une solution pour perfusion et sont perfusés pendant 2 heures.
En cas d'hypercalcémie, il est recommandé d'administrer les 90 mg (qui correspondent à la dose maximale journalière ou par cure) en 4 heures dans 500 ml.
Après reconstitution avec son solvant (eau p.p.i.), ce médicament doit être administré en perfusion intraveineuse lente, dilué dans une solution compatible (par exemple: chlorure de sodium 0,9 % ou sérum glucosé 5 %) sans calcium ajouté.
La perfusion doit être posée dans une veine de taille suffisante afin de minimiser les réactions locales.
Il faut veiller à ce que la poudre soit complètement dissoute avant de procéder à la dilution dans la solution de perfusion.
Hypercalcémies sévères d'origine maligne
Les patients doivent être correctement hydratés avant et pendant la période de traitement en respectant les précautions nécessaires chez les insuffisants cardiaques.

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Présentations et l’emballage extérieur

Pamidronate de sodium HOSPIRA 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 3 mg

Composition et Présentations

PAMIDRONATE DE SODIUM3 mg

Posologie et mode d'emploi Pamidronate de sodium HOSPIRA 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

Les patients traités par Pamidronate de sodium Hospira doivent recevoir la notice et la carte patient.
Posologie
Pour perfusion intraveineuse uniquement
Mode d'administration
Le pamidronate de sodium ne doit jamais être administré en bolus . La solution doit être diluée avant utilisation (voir ci-dessous) et doit être perfusée lentement.
Pour les informations concernant la compatibilité avec les solutions pour perfusion .
La vitesse de perfusion ne doit pas excéder 60 mg/heure (1mg/min) et la concentration de pamidronate de sodium dans la solution pour perfusion ne doit pas excéder 90 mg/250 ml.

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Présentations et l’emballage extérieur

Pamidronate de sodium MERCK 15 mg/ml solution à diluer pour perfusion

MERCK GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 15 mg

Composition et Présentations

PAMIDRONATE DE SODIUM15 mg

Posologie et mode d'emploi Pamidronate de sodium MERCK 15 mg/ml solution à diluer pour perfusion

Posologie
Hypercalcémies sévères d'origine maligne :
Le patient doit être correctement hydraté avant et pendant la période de traitement, en respectant les précautions nécessaires chez l'insuffisant cardiaque.
La durée du traitement est limitée au temps nécessaire à la normalisation de la calcémie.
Traitement initial :
La dose totale de PAMIDRONATE DE SODIUM MERCK pour une cure thérapeutique peut être administrée en une perfusion unique ou en plusieurs perfusions réparties sur 2 à 4 jours consécutifs.
La dose totale recommandée à utiliser pour une cure thérapeutique est fonction du chiffre de calcémie initiale. Les indications suivantes dérivent de données cliniques utilisant la calcémie non corrigée. Cependant, les posologies proposées sont également applicables pour des valeurs de calcémie corrigées en fonction de l'albuminémie ou de la protidémie chez des patients réhydratés.

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Présentations et l’emballage extérieur

Pamidronate de sodium MYLAN 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2,527 mg

Composition et Présentations

PAMIDRONIQUE (ACIDE)2,527 mg
sous forme de :PAMIDRONATE DE SODIUM3 mg

Posologie et mode d'emploi Pamidronate de sodium MYLAN 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

Solution à diluer pour perfusion
En l'absence d'hypercalcémie, les 90 mg (qui correspondent à la dose maximale journalière ou par cure) sont dilués dans 250 ml d'une solution pour perfusion et sont perfusés pendant 2 heures.
En cas d'hypercalcémie, il est recommandé d'administrer les 90 mg (qui correspondent à la dose maximale journalière ou par cure) en 4 heures dans 500 ml.
Pamidronate de sodium doit être administré en perfusion intraveineuse lente, dilué dans une solution compatible (par exemple: chlorure de sodium 0,9 % ou sérum glucosé 5 %) sans calcium ajouté.
La perfusion doit être posée dans une veine de taille suffisante afin de minimiser les réactions locales.
Hypercalcémies sévères d'origine maligne:
Les patients doivent être correctement hydratés avant et pendant la période de traitement en respectant les précautions nécessaires chez les insuffisants cardiaques.

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Présentations et l’emballage extérieur

Pamidronate de sodium AGUETTANT 60 mg/10 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Dosage: 60 mg

Pamidronate de sodium AGUETTANT 90 mg/10 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)
Dosage: 90 mg

Pamidronate de sodium HOSPIRA 6 mg/ml solution à diluer pour perfusion

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 6 mg

Pamidronate de sodium HOSPIRA 9 mg/ml solution à diluer pour perfusion

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 9 mg

Pamidronate de sodium NOVARTIS PHARMA 15 mg/5 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 15 mg

Pamidronate de sodium NOVARTIS PHARMA 60 mg/10 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 60 mg

Pamidronate de sodium NOVARTIS PHARMA 90 mg/10 ml poudre et solvant pour solution pour perfusion

NOVARTIS PHARMA (FRANCE)
Dosage: 90 mg

Pamidronate de sodium RATIOPHARM 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 2,527 mg

Pamidronate de sodium TEVA 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2,527 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Pamidronate de sodium

Indications

Traitement de l'hypercalcémie d'origine maligne.
Prévention des complications osseuses (fractures pathologiques, compressions médullaires, irradiation ou chirurgie osseuse, hypercalcémie) chez des patients atteints de cancer du sein avec métastases osseuses ou myélomes multiples avec lésions osseuses, en complément du traitement spécifique de la tumeur.

Pharmacodynamique

Le pamidronate disodique est un puissant inhibiteur de la résorption osseuse ostéoclastique. Il se lie fortement aux cristaux d'hydroxyapatite et inhibe in vitro la formation et la dissolution de ces cristaux. In vivo l'inhibition de la résorption osseuse ostéoclastique peut être due au moins en partie à la liaison du médicament au minéral de l'os.
Le pamidronate empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os, et donc leur transformation en ostéoclastes matures, capables de résorber l'os. L'effet antirésorptif local et direct du bisphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.
Les études expérimentales ont démontré que le pamidronate inhibe l'ostéolyse induite par la tumeur quand il est administré avant ou au moment de l'inoculation ou de la transplantation de cellules tumorales. Les modifications des paramètres biochimiques, reflétant l'effet inhibiteur du pamidronate disodique sur les hypercalcémies d'origine maligne, sont caractérisées par une diminution de la calcémie, de la phosphatémie et secondairement par une diminution de la calciurie, de la phosphaturie et de l'hydroxyprolinurie. Une dose de 90 mg rétablit la calcémie chez plus de 90% des patients.
La normalisation du taux de calcium plasmatique peut aussi normaliser le taux plasmatique d'hormone parathyroidienne chez des patients correctement réhydratés.
Les taux sériques de protéine liée à l'hormone parathyroïdienne (PTHrP) est inversement corrélé à la réponse au pamidronate. Les médicaments inhibants la réabsorption tubulaire du calcium et la sécrétion de la PTHrP peuvent aider les patients non répondeurs au pamidronate.
L'hypercalcémie peut entraîner une diminution du volume extracellulaire et une réduction du débit de filtration glomérulaire. En contrôlant l'hypercalcémie, le pamidronate disodique améliore le débit de filtration glomérulaire et réduit les niveaux élevés de créatinine sérique chez la plupart des patients.
Utilisé parallèlement à un traitement anticancéreux systémique, le pamidronate retarde ou prévient des complications osseuses et leurs conséquences (fractures, recours à la chirurgie et à l'irradiation).
Le pamidronate peut aussi réduire la douleur osseuse chez environ 50 % des femmes atteintes de cancer du sein avancé et présentant des métastases osseuses. Chez les femmes présentant des scanographies osseuses anormales mais des radiographies ordinaires normales, la douleur doit être le premier critère à prendre en compte pour ajuster le traitement.
Le pamidronate a permis de réduire la douleur, le nombre de fractures pathologiques et la nécessité de radiothérapie, de normaliser la calcémie et d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de myélome multiple avancé.
Une méta-analyse des bisphosphonates chez plus de 1100 patients atteints de myélome multiple a montré que le nombre de patients ayant nécessité un traitement préventif pour fracture vertébrale était de 10 et celui pour douleur était de 11 avec les meilleurs résultats observés avec pamidronate et clodronate.

Mécanisme d'action

Le pamidronate de sodium est un puissant inhibiteur de la résorption osseuse ostéoclastique.
Le pamidronate de sodium inhibe in vitro la formation et la dissolution des cristaux d'apatite de calcium. L'interaction physicochimique du pamidronate de sodium avec le cristal d'apatite rend compte de sa haute affinité pour l'os, mais les mécanismes cellulaires par lesquels il entraîne une activité anti-ostéoclastique sont actuellement inconnus.
Le pamidronate disodique empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os, et donc leur transformation en ostéoclastes matures, capables de résorber l'os. L'effet antirésorptif local et direct du bisphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.
Il entraîne des modifications des paramètres biochimiques, reflétant la diminution de la résorption osseuse et la normalisation de la calcémie, notamment: diminution de l'hydroxyprolinurie, de la calciurie, de la phosphaturie et de la phosphatémie.
Chez le sujet ayant une insuffisance rénale en rapport avec une hypercalcémie, le pamidronate peut en normalisant la calcémie, améliorer le débit de filtration glomérulaire.
Les données cliniques chez des patients atteints de myélome multiple ou atteints de métastases osseuses ont montré que le pamidronate retarde ou prévient des complications osseuses et leurs conséquences (hypercalcémie, fractures, recours à la chirurgie et à l'irradiation osseuse, compression médullaire) et diminue la douleur osseuse. Utilisé parallèlement avec un traitement anticancéreux, le pamidronate a permis de retarder la progression des métastases osseuses. Par ailleurs, le traitement par le pamidronate a entraîné la stabilisation ou la sclérose, visible à l'examen radiographique, de métastases osseuses ostéolytiques.

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Pamidronate de sodium

Le pamidronate de sodium est un inhibiteur puissant de la résorption osseuse ostéoclastique. Il se lie fortement aux cristaux d'hydroxyapatite et inhibe in vitro la formation et la dissolution de ces cristaux. In vivo, l'inhibition de la résorption osseuse ostéoclastique pourrait être due à la liaison du médicament au minéral de l'os.
Le pamidronate de sodium empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os.
L'effet antirésorptif local et direct du bisphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.
Les études expérimentales ont démontré que le pamidronate de sodium inhibe l'ostéolyse induite par la tumeur lorsqu'il est administré avant ou au moment de l'inoculation ou de la transplantation des cellules tumorales. Les modifications biochimiques reflétant l'effet d'inhibition du pamidronate de sodium sur l'hypercalcémie d'origine maligne sont caractérisées par une diminution de la calcémie et de la phosphatémie puis par une diminution de la calciurie, phosphaturie et hydroxyprolinurie.
L'hypercalcémie peut provoquer une déplétion du volume de liquide physiologique extracellulaire et une réduction du taux de filtration glomérulaire (TFG). En contrôlant l'hypercalcémie, le pamidronate de sodium améliore le TFG et diminue les taux élevés de créatininémie chez la plupart des patients.
Les essais cliniques chez des patients atteints d'un cancer du sein traité par chimiothérapie et principalement de métastases osseuses lytiques ou de myélome multiple de stade III avec lésions ostéolytiques associées ont montré que le pamidronate de sodium prévient ou retarde les complications osseuses (hypercalcémie, fractures, radiothérapie, chirurgie osseuse, compression médullaire) et diminue la douleur osseuse.
Le pamidronate de sodium, substance active du Pamidronate de sodium, est un puissant inhibiteur de la résorption osseuse ostéoclastique.
Le pamidronate de sodium inhibe in vitro la formation et la dissolution des cristaux d'apatite de calcium. L'interaction physicochimique du pamidronate de sodium avec le cristal d'apatite rend compte de sa haute affinité pour l'os, mais les mécanismes cellulaires par lesquels il entraîne une activité anti-ostéoclastique sont actuellement inconnus.
Le pamidronate disodique empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os, et donc leur transformation en ostéoclastes matures, capables de résorber l'os.
L'effet antirésorptif local et direct du bisphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.
Il entraîne des modifications des paramètres biochimiques, reflétant la diminution de la résorption osseuse et la normalisation de la calcémie, notamment: diminution de l'hydroxyprolinurie, de la calciurie, de la phosphaturie et de la phosphatémie.
Chez le sujet ayant une insuffisance rénale en rapport avec une hypercalcémie, Pamidronate de sodium peut en normalisant la calcémie, améliorer le débit de filtration glomérulaire.
Les données cliniques chez des patients atteints de myélome multiple ou atteints de métastases osseuses ont montré que Pamidronate de sodium retarde ou prévient des complications osseuses et leurs conséquences (hypercalcémie, fractures, recours à la chirurgie et à l'irradiation osseuse, compression médullaire) et diminue la douleur osseuse. Utilisé parallèlement avec un traitement anticancéreux, Pamidronate de sodium a permis de retarder la progression des métastases osseuses. Par ailleurs, le traitement par Pamidronate de sodium a entraîné la stabilisation ou la sclérose, visible à l'examen radiographique, de métastases osseuses ostéolytiques.

Pharmacocinétique

Absorption
Le pamidronate de sodium est administré par perfusion intraveineuse. Par définition, l'absorption est complète à la fin de la perfusion.
Distribution
Les concentrations plasmatiques de pamidronate de sodium augmentent rapidement dès le début de la perfusion et chutent rapidement lorsque l'on arrête la perfusion. La demi-vie plasmatique apparente de distribution est d'environ 0,8 heures. Aussi, les niveaux d'équilibre apparents sont atteints lorsque les perfusions durent plus de 2 à 3 heures. Des pics plasmatiques d'environ 10 nmol/ml de pamidronate de sodium sont obtenus après perfusion de 60 mg sur 1 heure et la clairance plasmatique apparente est d'environ 180 ml/min.
Le pourcentage de la dose retenu dans le corps après l'administration de chaque dose de pamidronate de sodium est similaire chez l'animal et chez l'homme. L'accumulation de pamidronate de sodium dans l'os n'est donc pas limitée par sa capacité de liaison osseuse et dépend uniquement de la dose totale cumulée administrée.
Le pourcentage de pamidronate de sodium circulant lié aux protéines plasmatiques est relativement faible (environ 54 %) et augmente lorsque les concentrations de calcium atteignent des niveaux pathologiquement élevés.
Elimination
Le pamidronate de sodium ne semble pas être éliminé par biotransformation. Après une perfusion intraveineuse, environ 20 à 55 % de la dose se retrouvent sous forme de pamidronate de sodium inchangé dans les urines au bout de 72 heures, le restant se répartissant entre les os et les tissus mous. Le pourcentage de pamidronate de sodium restant ne dépend pas de la dose (de 15 à 180 mg) et de la vitesse de perfusion (de 1,25 à 60 mg/h). A partir de l'élimination urinaire de pamidronate de sodium, on a pu observer deux phases de décomposition avec des demi-vies apparentes d'environ 1,6 et 27 heures. La clairance rénale apparente est d'environ 54 ml/min et il pourrait y avoir une corrélation entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine.
Caractéristiques selon les patients
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale même sévère, aucune accumulation plasmatique de pamidronate de sodium susceptible d'avoir une conséquence clinique n'a été observée. Aucun ajustement thérapeutique n'est nécessaire chez ces patients, quel que soit le degré de l'insuffisance rénale (cependant l'expérience chez les insuffisants rénaux sévères est limitée .
Une étude pharmacocinétique conduite chez des patients cancéreux n'a pas montré de différence dans l'AUC plasmatique de pamidronate de sodium entre les patients à fonction rénale normale et les patients insuffisants rénaux légers à modérés. Chez les patients insuffisants rénaux sévères (clairance à la créatinine < 30 ml/min), l'AUC du pamidronate de sodium a été approximativement 3 fois plus importante que chez les patients à fonction rénale normale (clairance à la créatinine > 90 ml/min).
Les études pharmacocinétiques indiquent qu'aucun ajustement thérapeutique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale même sévère. Cependant, en l'absence de données supplémentaires, le débit de perfusion ne doit pas dépasser 22 mg/heure chez les insuffisants rénaux.
Les clairances hépatiques et métaboliques du pamidronate de sodium sont non significatives.
Les troubles de la fonction hépatique ne devraient donc pas influencer la pharmacocinétique du pamidronate de sodium.
De ce fait, il y a peu de risques d'interactions médicamenteuses dues au métabolisme ou à la liaison protéique (voir « Distribution »).

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Pamidronate de sodium en fonction de la voie d'administration

Distribution
Les concentrations plasmatiques de pamidronate augmentent rapidement dès le début de la perfusion et chutent rapidement lorsque l'on arrête la perfusion. La demi-vie plasmatique apparente de distribution est d'environ 0,8 heure. Aussi, les niveaux d'équilibre apparent sont atteints lorsque les perfusions durent plus de 2 à 3 heures. Des pics plasmatiques d'environ 10 nmol/ml de pamidronate sont obtenus après perfusion de 60 mg sur 1 heure. Le pourcentage de la dose retenu dans le corps après l'administration de chaque dose de pamidronate disodique est similaire chez l'animal et chez l'homme.
L'accumulation de pamidronate dans l'os n'est donc pas limitée par sa capacité de liaison osseuse et dépend uniquement de la dose totale cumulée administrée.
Le pourcentage de pamidronate circulant lié aux protéines plasmatiques est relativement faible (environ 54 %) ; il augmente lorsque les concentrations de calcium atteignent des niveaux pathologiquement élevés.
Élimination
La clairance plasmatique apparente est d'environ 180 ml/min.
Le pamidronate ne semble pas être éliminé par biotransformation. Après une perfusion intraveineuse, environ 20 à 55 % de la dose se retrouvent sous forme de pamidronate inchangé dans les urines au bout de 72 heures, le restant se répartissant entre les os et les tissus mous. Le pourcentage de pamidronate restant ne dépend ni de la dose (entre 15 et 180 mg) ni de la vitesse de perfusion (entre 1,25 et 60 mg/h).
L'étude des concentrations plasmatiques ainsi que celle de l'élimination urinaire du pamidronate permettent de mettre en évidence deux phases avec des demi-vies apparentes d'environ 2 et 27 heures. La clairance rénale apparente est d'environ 54 ml/min.
Caractéristiques selon les patients
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, même sévère, aucune accumulation plasmatique de pamidronate susceptible d'avoir une conséquence clinique n'a été observée. Aucune réduction de posologie n'apparaît donc nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale, même sévère.
Par mesure de prudence, chez les insuffisants rénaux, le débit de perfusion de la solution de PAMIDRONATE DE SODIUM MERCK ne doit pas dépasser 20 mg/h.
Les clairances hépatique et métabolique du pamidronate sont non significatives. On ne s'attend donc pas à ce que l'insuffisance hépatique puisse avoir une influence sur la pharmacocinétique du pamidronate. De ce fait, il y a peu de risques d'interactions médicamenteuses dues au métabolisme ou à la liaison protéique .

Effets indésirables

Les réactions indésirables au pamidronate de sodium sont habituellement légères et transitoires. Les effets secondaires les plus fréquents sont une hypocalcémie asymptomatique et une fièvre (augmentation de la température corporelle de 1 à 2°C) qui se manifeste généralement dans les premières 48 heures suivant l'administration de la première dose. La fièvre disparaît généralement spontanément et ne requiert pas de traitement.
Les réactions « pseudo-grippales » aiguës ne surviennent en général que lors de la première perfusion de pamidronate. Une inflammation locale des tissus au site d'administration apparaît fréquemment (≥ 1/100 à < 1/10), en particulier à forte dose.
L'ostéonécrose de la mâchoire :
Des cas d'ostéonécrose (de la mâchoire) ont été rapportés, principalement chez des patients atteints d'un cancer et traités par des médicaments inhibiteurs de la résorption osseuse, dont PAMIDRONATE DE SODIUM MYLAN 3 mg/ml . Une grande partie de ces patients étaient également traités par chimiothérapie et par des corticoïdes, et présentaient des signes d'infection locale, notamment l'ostéomyélite. La majorité des cas rapportés concernent des patients atteints d'un cancer après une extraction dentaire ou autres interventions de chirurgie dentaire.
Fibrillation artriale :
Lors de la comparaison des effets indésirables du zolédronate (4 mg) et du pamidronate (90 mg) dans le cadre d'un essai clinique, les fibrillations artriales ont été plus nombreuses dans le groupe pamidronate (12/556, 2,2 %) que dans le groupe zolédronate (3/563, 0,5 %). Auparavant, il avait été observé dans un essai clinique portant sur des femmes ménopausées souffrant d'ostéoporose que les patientes traitées par l'acide zolédronique (5 mg) présentaient un taux accru d'effets indésirables graves de type fibrillation artriale par rapport au placebo (1,3 % contre 0,6 %). Le mécanisme à l'origine de l'incidence accrue des fibrillations artriales associées aux traitements par l'acide zolédronique et le pamidronate n'est pas élucidé.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif :
Après la commercialisation, les effets indésirables suivants ont été rapportés (fréquence rare) : fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates).
Les effets indésirables (Tableau 2) sont classés par ordre de fréquence décroissante, en utilisant les conventions suivantes pour l'estimation de la fréquence :
Très fréquent (≥ 1/10).
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10).
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100).
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Très rare (< 1/10 000).
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 2
Infections et infestations
Très rare
Réactivation d'un herpès simplex et herpès zoster.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent
Anémie, thrombocytopénie, lymphocytopénie.
Très rare
Leucopénie.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Réactions allergiques incluant des réactions anaphylactoïdes, bronchospasme/dyspnée, œdème de Quincke (œdème angioneurotique).
Très rare
Choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Hypocalcémie, hypophosphatémie.
Fréquent
Hypokaliémie, hypomagnésémie.
Très rare
Hyperkaliémie, hypernatrémie.
Affections du système nerveux
Fréquent
Hypocalcémie symptomatique (paresthésie, tétanie), céphalées, insomnie, somnolence.
Peu fréquent
Convulsions, agitation, vertiges, léthargie.
Très rare
Confusion, hallucinations visuelles.
Affections oculaires
Fréquent
Conjonctivite.
Peu fréquent
Uvéite (iritis, iridocyclite).
Très rare
Sclérite, épisclérite, xanthopsie.
Fréquence indéterminée
Inflammation de l'orbite.
Affections cardiaques
Très rare
Insuffisance ventriculaire gauche (dyspnée, œdème pulmonaire), insuffisance cardiaque congestive (œdème) dû à une surcharge hydrique.
Fréquence indéterminée
Fibrillation artriale.
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension.
Peu fréquent
Hypotension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rare
Syndrome de détresse respiratoire aiguë, pneumopathie interstitielle.
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausées, vomissements, anorexie, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, gastrite.
Peu fréquent
Dyspepsie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Eruptions cutanées.
Peu fréquent
Prurit.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleur osseuse transitoire, arthralgie, myalgie.
Peu fréquent
Crampes musculaires
Rare
Fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires.
Très rare
Ostéonécrose du conduit auditif externe (effets indésirables de la classe des bisphosphonates)
Fréquence indéterminée
Ostéonécrose de la mâchoire
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent
Insuffisance rénale aiguë.
Rare
Glomérulosclérose segmentaire focale incluant la variante avec collapsus, syndrome néphrotique.
Très rare
Détérioration d'une affection rénale préexistante, hématurie, affection tubulaire rénale, néphrite tubulo-interstitielle, glomérulonéphropathie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Fièvre et symptômes pseudo-grippaux accompagnés parfois de malaise, rigidité, fatigue et rougeurs.
Fréquent
Réactions au site d'administration (douleur, rougeurs, gonflement, induration, phlébite, thrombophlébite), douleur corporelle généralisée.
Investigations
Fréquent
Augmentation de la créatininémie.
Très rare
Anomalies des tests de la fonction hépatique, augmentation de l'urémie.

Contre-indications

PAMIDRONATE DE SODIUM NOVARTIS PHARMA est contre-indiqué dans les cas suivants:
Antécédents d'hypersensibilité au pamidronate de sodium, aux excipients ou aux bisphosphonates.
Allaitement.
PAMIDRONATE DE SODIUM NOVARTIS PHARMA ne doit généralement pas être utilisé pendant la grossesse.

Grossesse/Allaitement

Les femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception très efficace pendant le traitement.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du pamidronate chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ne mettent pas en évidence de façon catégorique de tératogénicité. Le pamidronate peut induire un risque pour le fœtus et le nouveau-né en raison de son action pharmacologique sur l'homéostasie calcique. Lorsqu'il est administré pendant toute la durée de la gestation chez l'animal, le pamidronate est à l'origine de troubles de la minéralisation osseuse touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires.
Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. En conséquence, le pamidronate ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de traitement d'urgence des hypercalcémies lorsque le pronostic vital est engagé.
Allaitement
Un très petit nombre de données indique que le pamidronate est présent dans le lait maternel à des concentrations inférieures à la limite de détection. De plus, la biodisponibilité orale est faible, de sorte que l'absorption totale du pamidronate par le nourrisson allaité est peu probable. Cependant, compte tenu de l'expérience extrêmement limitée et du risque que le pamidronate ait un impact important sur la minéralisation osseuse, l'allaitement au cours du traitement est déconseillé.
Fertilité
Aucune donnée disponible.

Surdosage

Il n'existe pas d'information disponible sur un surdosage en pamidronate. Une hypocalcémie légère et transitoire a été observée quand la dose administrée était trop élevée par rapport à la calcémie initiale. Cela peut entraîner des paresthésies (légères) mais, en général, il n'existe pas de symptômes pouvant être attribués à ces surdosages, et cela ne nécessite pas de traitement spécifique. Une hypocalcémie aiguë est peu probable puisque le traitement entraîne une diminution progressive sur plusieurs jours de la calcémie.
Néanmoins, une surveillance clinique attentive est recommandée, dans le cas où aurait été administrée une dose trop forte par rapport à celle nécessitée par le chiffre de calcémie. Dans les cas où surviendrait malgré tout une hypocalcémie aiguë entraînant des manifestations cliniques, celle-ci pourrait être traitée par des perfusions de calcium.

Interactions avec d'autres médicaments

L'utilisation concomitante d'autres bisphosphonates, d'autres agents antihypercalcémiques et de la calcitonine peut conduire à une hypocalcémie avec symptômes cliniques (paresthésie, tétanie, hypotension).
Chez les patients atteints d'hypercalcémie sévère, le pamidronate a été utilisé en association avec la calcitonine et la mithramycine pour accélérer et potentialiser l'abaissement de la calcémie.
Le pamidronate de sodium, du fait de son affinité pour l'os, peut en théorie interférer avec la scintigraphie osseuse.
Le pamidronate de sodium a été administré avec d'autres produits antinéoplasiques sans qu'il y ait d'interactions significatives.
Le pamidronate de sodium doit être utilisé avec précaution s'il est prescrit avec d'autres médicaments potentiellement néphrotoxiques.
Il faut être prudent lors de l'administration de pamidronate avec des médicaments anti-angiogéniques, car une incidence accrue de l'ONM a été observée chez des patients traités simultanément par ces médicaments.
Chez les patients ayant un myélome multiple, le risque de dysfonctionnement rénal peut être augmenté lorsque le pamidronate de sodium est utilisé en association avec le thalidomide.

Mises en garde et précautions

Général
Le pamidronate de sodium doit être administré sous le contrôle d'un médecin disposant de l'équipement adapté à la surveillance des paramètres cliniques et biochimiques.
Ce produit apporte moins de 1 mmol de sodium (23 mg) pour la dose maximum (90 mg), soit essentiellement exempt de sodium.
Le pamidronate de sodium peut induire une irritation des yeux.
Le pamidronate de sodium ne doit jamais être perfusé en bolus car cela peut causer des réactions locales sévères, notamment des thrombophlébites. Le pamidronate de sodium doit toujours être dilué et administré en perfusion intraveineuse lente .
Il est essentiel que le traitement initial d'une hypercalcémie d'origine tumorale comporte une réhydratation intraveineuse pour maintenir le débit urinaire. Les patients doivent être hydratés correctement pendant le traitement mais il faut éviter une surhydratation ; ceci est particulièrement important chez les patients recevant un traitement par des diurétiques. Chez les patients présentant une maladie cardiaque, en particulier chez les personnes âgées, une surcharge en solution saline peut accélérer le développement d'une insuffisance cardiaque (insuffisance ventriculaire gauche ou insuffisance cardiaque congestive). La fièvre (syndrome pseudo-grippal) peut aussi contribuer à cette aggravation.
La surveillance de l'hypercalcémie standard liée aux paramètres métaboliques incluant la calcémie et la phosphorémie doit être réalisée après l'initiation du traitement par pamidronate de sodium.
Les patients ayant subi une chirurgie thyroïdienne sont particulièrement susceptibles de développer une hypocalcémie due à un hypoparathyroïdisme relatif.
Les patients avec une anémie, une leucopénie ou une thrombocytopénie doivent avoir un contrôle hématologique régulier.
Insuffisance rénale
Le pamidronate de sodium ne doit pas être administré avec d'autres bisphosphonates. Si d'autres agents hypocalcémiants sont utilisés avec le pamidronate de sodium, il peut se produire une hypocalcémie importante.
Les bisphosphonates, incluant le pamidronate de sodium ont été associés à des manifestations rénales toxiques comme une altération de la fonction rénale et potentiellement une insuffisance rénale. Une altération rénale progressive jusqu'à l'insuffisance rénale et une dialyse ont été rapportées chez des patients après la dose initiale ou une dose unique de pamidronate de sodium. En cas d'altération de la fonction rénale pendant le traitement, la perfusion devra être arrêtée. L'altération de la fonction rénale (y compris une insuffisance rénale) a été rapportée après un traitement à long terme de pamidronate de sodium chez des patients ayant un myélome multiple. Cependant, compte tenu de la progression d'une maladie sous-jacente et/ou des complications concomitantes, aucune relation cause-effet n'a été établie avec le pamidronate de sodium. A cause du risque d'une atteinte rénale cliniquement significative qui peut progresser en insuffisance rénale, les doses de pamidronate de sodium ne doivent pas excéder 90 mg et le temps de perfusion recommandé doit être observé .
Le pamidronate de sodium est excrété sous forme inchangée par les reins , le risque d'effets indésirables rénaux peut donc être plus élevé chez les patients ayant une insuffisance rénale.
Le pamidronate de sodium ne doit pas être administré aux patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sauf dans le cas d'une hypercalcémie d'origine tumorale engageant le pronostic vital où le bénéfice surpasse le risque potentiel. Dans de tels cas, le pamidronate doit être administré avec précaution et la fonction rénale doit être soigneusement surveillée.
Les examens normaux de laboratoire (créatininémie et azote uréique du sang) et les paramètres cliniques de la fonction rénale doivent être évalués avant chaque injection de pamidronate de sodium, en particulier chez les patients recevant fréquemment les perfusions de pamidronate de sodium sur une période prolongée et chez ceux ayant une altération préalable de la fonction rénale ou une prédisposition à des troubles rénaux (par exemple les patients ayant un myélome multiple et / ou une hypercalcémie d'origine maligne).
L'équilibre des liquides physiologiques (production d'urine, pesées quotidiennes) doit également être suivi attentivement.
Insuffisance hépatique
L'utilisation de pamidronate de sodium n'a pas été étudiée chez les patients ayant des problèmes hépatiques sévères, par conséquent aucune recommandation ne peut être donnée pour cette population .
Supplémentation en calcium et vitamine D
En l'absence d'hypercalcémie, les patients présentant des métastases osseuses à prédominance lytique ou un myélome multiple avec un risque de carence en calcium ou en vitamine D doivent être supplémentés en calcium et en vitamine D par voie orale afin de minimiser le risque d'hypocalcémie
Ostéonécrose de la mâchoire
L'ostéonécrose de la mâchoire (ONM) a été signalée de manière peu fréquente au cours des essais cliniques et après la commercialisation chez des patients traités par pamidronate.
Le début du traitement ou d'un nouveau cycle de traitement doit être retardé chez les patients présentant des lésions des tissus mous non cicatrisées dans la bouche, sauf en cas de situations d'urgence médicale.
Un examen bucco-dentaire comprenant des soins préventifs et une évaluation individuelle du bénéfice/risque sont recommandés avant d'initier un traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque concomitants.
Lors de l'évaluation du risque de développement d'une ONM chez les patients, les facteurs de risque suivants doivent être pris en considération :
Puissance d'action du bisphosphonate (le risque est plus élevé pour les molécules très puissantes), voie d'administration (risque plus élevé en cas d'administration parentérale) et dose cumulée de bisphosphonate
Cancer, présence de comorbidités (telles que anémie, coagulopathies, infection), tabagisme
Traitements concomitants : chimiothérapie, inhibiteurs de l'angiogenèse , radiothérapie du cou et de la tête, corticoïdes
Antécédents d'affection dentaire, mauvaise hygiène bucco-dentaire, affection parodontale, interventions dentaires invasives telles que des extractions dentaires et dentiers mal fixés.
Tous les patients doivent être encouragés à avoir une bonne hygiène bucco-dentaire, à faire des bilans dentaires réguliers et à signaler immédiatement tout symptôme tels que la mobilité dentaire, des douleurs ou un gonflement, la non cicatrisation des plaies ou un écoulement au cours du traitement par Pamidronate de sodium Hospira. Pendant la durée du traitement, des interventions dentaires invasives doivent être effectuées avec prudence, qu'après un examen approfondi et à distance des injections de pamidronate.
Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphosphonate, les interventions de chirurgie dentaire peuvent exacerber cette ONM.
Pour les patients qui doivent subir une intervention dentaire, il n'existe aucune donnée disponible qui indique que l'interruption du traitement par bisphosphonate réduise le risque d'ostéonécrose de la mâchoire.
Une prise en charge des patients qui développent une ONM doit être mise en place en étroite collaboration entre le médecin traitant et un dentiste ou chirurgien stomatologiste ayant l'expertise des ONM.
Une interruption temporaire du traitement par pamidronate doit être considérée jusqu'à résolution complete de l'ONM et si possible jusqu'à l'atténuation des facteurs de risque qui y contribuent.
Ostéonécrose du conduit auditif
L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association avec une thérapie à long terme. Les facteurs de risque éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risque locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, notamment des infections chroniques de l'oreille.
Douleur musculo-squelettique
L'expérience post-marketing de douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires sévères et occasionnellement incapacitantes ont été rapportées chez les patients sous bisphosphonates. Cependant, de tels rapports ne sont pas fréquents. Cette catégorie de médicament inclut le pamidronate de sodium pour perfusion. Le temps jusqu'à apparition des symptômes varie d'un jour à plusieurs mois après le début de la prise du médicament. Les symptômes disparaissent chez la plupart des patients après arrêt du traitement. Certains d'entre eux ont eu une recrudescence des symptômes après avoir été traités avec le même produit ou un autre bisphosphonate.
Fractures atypiques du fémur
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n'importe quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu'au-dessus de la zone supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l'aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L'arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l'évaluation du bénéfice/risque pour le patient.
Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l'aine doit être rapportée et tous les patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture fémorale atypique.
Le pamidronate n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Population pédiatrique
Il n'y a pas d'expérience clinique de l'utilisation du pamidronate chez l'enfant et l'adolescent (moins de 18 ans).

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