La perfusion intraveineuse de 150 µg/min de ritodrine pendant 1 heure conduit à un plateau de concentrations plasmatiques d'environ 40 ng/ml.
A l'arrêt de la perfusion, les taux plasmatiques décroissent selon un modèle biexponentiel avec des demi-vies respectivement de 6 à 9 minutes et de 2 heures environ.
Les études réalisées chez des volontaires sains avec de la ritodrine non marquée et de la ritodrine tritiée révèlent que, quelque que soit la voie d'administration, 90 % d'une dose unique de ritodrine est excrétée dans les urines en 24 heures.
Tachycardie sinusale maternelle et/ou ftale, palpitations, érythème, sueurs, céphalées.
Allergie cutanée.
Troubles digestifs (nausées, vomissements).
Vertiges, agitation, tremblements, crampes d'origine musculaire.
Modifications biologiques réversibles telles que hypokaliémie et augmentation de la glycémie.
Exceptionnellement dèmes pulmonaires .
Mises en garde spéciales
dèmes aigus du poumon: Exceptionnellement, des dèmes pulmonaires ont été rapportés, au cours ou dans les suites immédiates du traitement d'une menace d'accouchement prématuré, avec les bêta-2-mimétiques administrés par voie parentérale, en présence de facteurs favorisants: maladie cardiaque préexistante, infection du liquide amniotique, grossesse multiple, surcharge liquidienne, corticoïdes associés. Le contrôle du bilan hydrosodé représente un élément clé en terme de prévention des dèmes pulmonaires, outre la surveillance de la fonction cardio-respiratoire (auscultation, fréquence cardiaque, pression artérielle). L'estimation de la diurèse (à condition qu'elle soit aussi précise que possible) permet de vérifier l'absence de surcharge, notamment en cas d'administration du bêta-2-mimétique en perfusion, et contribue de la sorte au contrôle du bilan hydrosodé. L'administration par seringue autopulsée, lorsqu'elle est possible, doit être préférée au goutte-à-goutte classique, dans la mesure où elle permet de limiter les volumes perfusés. Toute suspicion d'dème pulmonaire devra faire interrompre le traitement. |
Ce médicament contient du "sulfite" et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme.
Précautions d'emploi
Remarque préliminaire:
L'utilisation des bêta-2-mimétiques par voie générale n'est jamais anodine et peut même démasquer une pathologie cardiaque préexistante méconnue.
Avant la mise en route du traitement:
Le rapport bénéfice/risque devra être évalué:
en cas d'hyperthyroïdie,
en cas d'affection cardiovasculaire, quel qu'en soit le type, notamment cardiomyopathie obstructive, troubles coronariens, troubles du rythme, hypertension artérielle,
en cas de diabète, constitutif ou gestationnel, ou de corticothérapie par voie générale associée: risque de majoration des valeurs glycémiques (les bêta-2-mimétiques administrés par voie générale peuvent entraîner une élévation de la glycémie). Contrôler la glycémie et ajuster éventuellement l'insulinothérapie chez les patientes diabétiques ou en cas d'association aux corticoïdes. Chez les diabétiques, il est préférable, le cas échéant, d'effectuer les dilutions dans du sérum physiologique.
Mise en route d'un traitement par bêta-2-mimétiques par voie parentérale:
Dans le cadre d'une indication obstétricale, elle se fera sous surveillance médicale stricte et en milieu hospitalier.
Il est recommandé de pratiquer un ECG avant l'injection ou la mise en place de la perfusion.
La fréquence cardiaque et la pression artérielle maternelles seront surveillées régulièrement; la fréquence cardiaque ne doit pas excéder 140 battements/minute.
Le rythme cardiaque ftal sera également surveillé à intervalles réguliers. Toutefois, cette surveillance favorise la survenue de contractions utérines.
Hypokaliémie:
Les bêta-2-mimétiques, principalement par voie parentérale, peuvent être à l'origine d'une hypokaliémie. Une surveillance de la kaliémie est nécessaire, en particulier lors de l'administration simultanée de thérapeutiques hypokaliémiantes.
Anesthésie générale ou péridurale:
Tenir compte de l'effet vasodilatateur périphérique des bêta-2-mimétiques et de l'inertie utérine.
Surveillance néonatale:
L'accélération du rythme cardiaque ftal est fréquente et parallèle à la tachycardie maternelle mais il est exceptionnel de la voir persister à la naissance. De même, les valeurs de la glycémie post-natale ne sont qu'exceptionnellement perturbées.