Interactions avec d'autres médicaments
Tétracycline et autres médicaments ayant des interactions avec le magnésium
En raison de la présence de carbonate de magnésium dans la formulation, chez des volontaires sains, le quinapril s'est avéré réduire l'absorption de la tétracycline de 28-37 % en cas d'administration concomitante. Il est recommandé d'éviter une administration concomitante avec la tétracycline. Il faut envisager cette interaction si le quinapril et la tétracycline sont prescrits en association.
Agents augmentant le taux de potassium sérique
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE contient un diurétique thiazidique qui a tendance à augmenter l'excrétion urinaire du potassium, mais il contient aussi un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le quinapril, qui a tendance à conserver le potassium en diminuant les niveaux d'aldostérone. Il n'est pas conseillé d'ajouter régulièrement des diurétiques hyperkaliémiants ou des suppléments de potassium, car cela peut entraîner une élévation des taux de potassium sérique.
Autres diurétiques
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE contient un diurétique. L'utilisation concomitante d'un autre diurétique peut avoir un effet additif. En outre, les patients qui prennent des diurétiques, surtout ceux qui présentent une déplétion hydrosodée et/ou qui consomment des quantités de sel réduites, peuvent subir une diminution excessive de la pression artérielle lors de l'initiation du traitement, ou en cas d'augmentation de la dose d'un IEC.
Autres antihypertenseurs
Il peut y avoir un effet additif ou une potentialisation quand QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE est associé avec d'autres médicaments antihypertenseurs comme les dérivés nitrés ou les vasodilatateurs.
Chirurgie/Anesthésie
Même si aucune donnée n'est disponible indiquant qu'il existe une interaction entre le quinapril et les agents anesthésiques produisant une hypotension, il faut être prudent chez des patients devant subir une intervention chirurgicale importante ou une anesthésie, car les IEC bloquent la production d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine pouvant conduire à une hypotension. Si une hypotension apparaît, à cause de ce mécanisme, elle pourra être corrigée par un rétablissement de la volémie .
Les thiazides peuvent diminuer la réponse artérielle à la noradrénaline. En chirurgie d'urgence, les agents préanesthésiques et anesthésiques doivent être administrés à doses réduites. Les thiazides peuvent augmenter la réponse à la tubocurarine.
Lithium
En général, le lithium ne doit pas être administré avec les diurétiques. Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium et ajoutent un risque élevé de toxicité du lithium. Une augmentation des taux de lithium sérique et des symptômes de toxicité du lithium ont été rapportés chez des patients recevant en concomitance du lithium et un traitement avec un IEC, en raison de l'effet de déperdition sodique de ces agents. Avec QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE, le risque de toxicité du lithium peut être augmenté. Il est recommandé d'administrer QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE avec précaution et en pratiquant des contrôles fréquents des taux de lithium sérique.
Corticostéroïdes, ACTH
Une intensification de la déplétion en électrolytes, et en particulier une hypokaliémie, a été observée.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Chez certains patients, l'administration d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peut réduire les effets diurétiques, natriurétiques et antihypertenseurs des diurétiques de l'anse de Henle, hyperkaliémiants et thiazidiques, et peut diminuer l'effet antihypertenseur des IEC. Par conséquent, quand QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE et des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens sont utilisés en concomitance, il faut placer les patients sous surveillance étroite pour déterminer si l'effet désiré de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE est obtenu. En outre, il a été indiqué que les AINS et les IEC produisent un effet cumulé sur l'augmentation du potassium sérique, tandis que la fonction rénale peut diminuer. Ces effets sont en principe réversibles et surviennent en particulier chez des patients dont la fonction rénale est compromise.
Allopurinol, agents cytostatiques et immunosuppresseurs, corticostéroïdes systémiques ou procaïnamide
Une utilisation concomitante de ces médicaments avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut provoquer une augmentation du risque de leucopénie.
Alcool, barbituriques ou stupéfiants
Une potentialisation de l'hypotension orthostatique peut se produire.
Médicaments associés aux torsades de pointe
En raison du risque potentiel d'hypokaliémie, il faut se montrer prudent quand l'hydrochlorothiazide est administré en association avec des médicaments comme les digitaliques ou des agents torsadogènes.
Antiacides
Les antiacides peuvent réduire la biodisponibilité de QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA SANTE.
Médicaments antidiabétiques (antidiabétiques oraux et insuline)
Chez les patients diabétiques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent augmenter la sensibilité à l'insuline et ont été associés une hypoglycémie chez des patients traités avec des antidiabétiques oraux ou par de l'insuline. Le contrôle de la glycémie doit être surveillé attentivement, particulièrement pendant le premier mois d'un traitement par IEC .
Amines pressives (par exemple noradrénaline)
La prise de diurétiques peut réduire la réponse aux amines pressives, mais cet effet n'est pas suffisamment marqué pour exclure leur emploi.
Résines échangeuses d'anions
L'absorption de l'hydrochlorothiazide est altérée en présence de résines échangeuses d'anions. Il suffit d'une seule dose de cholestyramine ou de résine de colestipol pour que les molécules se lient à l'hydrochlorothiazide et réduisent de 85 % et de 43 %, respectivement l'absorption de cette substance dans le tractus gastro-intestinal.
Autres agents
Il n'a pas été observé d'interactions cliniquement significatives au plan pharmacocinétique lorsque le quinapril est associé au propanolol, à l'hydrochlorothiazide, à la digoxine ou à la cimétidine.
L'effet anticoagulant d'une dose unique de warfarine (déterminé sur la base du temps de prothrombine) n'a pas été significativement altéré par la co-administration de quinapril deux fois par jour.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Associations contre-indiquées
+ Aliskiren
Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
Contre-indication chez le patient diabétique ou insuffisant rénal.
Associations déconseillées
+ Aliskiren
Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'dème angioneurotique (angidème).
+ Potassium
Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Association avec les IEC déconseillée sauf s'il existe une hypokaliémie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acide acétylsalicylique
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Eplérénone
Majoration du risque d'hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.
Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l'association.
+ Spironolactone
Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC.
Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection < 35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse : risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.
Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
+ Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Autres hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie.
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC.
+Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante. Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut : - soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ; - soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC.
+ Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d'angioedème .
+ Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)
Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d'hyperkaliémie .
Associations à prendre en compte
+ Or
Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction « nitritoïde » à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).
+ Gliptines
Majoration du risque de la survenue d'angidèmes, par réduction de l'activité de l'enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Metformine
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Calcium
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.
+ Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, prazosine, térazosine, tamsulosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Autres médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d'hyponatrémie.
Mises en garde
L'association Quinapril / Hydrochlorothiazide doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant de sténose aortique.
L'association de ce médicament avec les diurétiques épargneurs de potassium, les sels de potassium, le sultopride, l'estramustine, le lithium et l'aliskiren (sauf chez le patient diabétique ou l'insuffisant rénal) est déconseillée .
LIEES AU QUINAPRIL
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë).
En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé .
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés à doses élevées, chez les patients ayant une hypertension non compliquée, mais plus fréquemment chez des patients insuffisants rénaux en particulier s'ils ont également une pathologie associée à l'utilisation concomitante d'immunosuppresseur ou d'autres agents qui peuvent être associés à une neutropénie / agranulocytose. Les médecins devront préciser aux patients l'importance de rapporter immédiatement tout signe d'infection (mal de gorge, fièvre
) qui pourrait être un signe de neutropénie .
Une agranulocytose a rarement été rapportée pendant le traitement par le quinapril. Comme pour les autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion, un suivi des globules blancs doit être envisagé chez les patients atteints de collagénose vasculaire et / ou d'une maladie rénale.
Angio-dème (dème de Quincke)
Un angio dème a été signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Si un stridor laryngé ou un angio-dème du visage, de la langue ou de la glotte surviennent, le traitement doit être arrêté immédiatement, le patient doit être traité de façon appropriée et surveillé jusqu'à la disparition de l'dème. Lorsque l'dème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients .
L'angio-dème associé à un dème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement.
Les patients ayant un antécédent d'dème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'dème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion .
Utilisation concomitante d'inhibiteurs de mTor (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)
Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) ou des inhibiteurs de la DPP-IV (par exemple sitagliptine, vildagliptine) peuvent présenter un risque accru d'angidème (par exemple gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) . Une précaution doit être mise en place lors du début d'utilisation d'un inhibiteur de mTOR ou d'un inhibiteur de la DPP-IV chez des patients prenant déjà un inhibiteur de l'enzyme de conversion.
Angio-dème intestinal
Un angio-dème intestinal a été signalé chez des patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC). Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements). Ces cas n'étaient pas toujours précédés d'un angio-dème de la face et les taux d'estérase C-1 étaient normaux. L'angio-dème était diagnostiqué par scanner ou échographie abdominale, ou suite à une chirurgie et les symptômes étaient réversibles à l'arrêt du traitement par IEC. L'angio-dème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel chez les patients traités sous IEC présentant des douleurs abdominales.
Hémodialyse et aphérèse des LDL
Des réactions anaphylactoïdes (dèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile AN69') chez des patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association, soit en ayant recours à un autre médicament antihypertenseur, soit en utilisant d'autres membranes pour la dialyse. Des réactions similaires ont été observées pendant l'aphérèse des lipoprotéines de basse densité avec du dextrane-sulfate. Cette méthode ne devrait donc pas être utilisée chez les patients traités avec des IEC.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté .
Hyperkaliémie
Une hyperkaliémie peut survenir pendant un traitement avec un IEC. Les patients présentant un risque de développer une hyperkaliémie comprennent les patients insuffisants rénaux, les patients diabétiques, les patients atteints d'hypoaldostéronisme ou ceux recevant un traitement associé à des diurétiques d'épargne potassique, une supplémentation en potassium ou des substituts de sels contenant du potassium, ou les patients prenant d'autres substances actives associées à des augmentations de la kaliémie (par exemple héparine, co-trimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole). Si l'utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est considérée comme appropriée, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement .
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques .
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Myopie aigue et glaucome secondaire à angle fermé
L'hydrochlorothiazide, un sulfamide, peut provoquer une réaction idiosyncrasique entrainant une myopie aiguë transitoire et un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l'apparition soudaine d'une diminution de l'acuité visuelle ou d'une douleur oculaire et se produisent généralement en quelques heures à plusieurs semaines après l'initiation du médicament. Non traité le glaucome aigu à angle fermé peut conduire à une perte de la vision permanente. Le traitement primaire consiste à cesser l'hydrochlorothiazide aussi rapidement que possible. Des traitements médicaux et chirurgicaux devront peut-être être envisagés rapidement si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé peuvent comprendre un antécédent d'allergie aux sulfamides ou à la pénicilline.
LIEES AU QUINAPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez des patients ayant ou non des antécédents d'allergies ou de bronchites asthmatiques, par exemple, purpura, photosensibilité, urticaire, angéite nécrosante, détresse respiratoire, incluant pneumonie et dème pulmonaire, réactions anaphylactiques.
Précautions d'emploi
LIEES AU QUINAPRIL
Toux
Une toux a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est non-productive, persistante et disparaît à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
Enfant
L'efficacité et la tolérance du quinapril chez l'enfant n'ont pas été établies.
Insuffisance cardiaque /cardiopathie
En conséquence de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, on peut prévoir des changements dans la fonction rénale chez les sujets prédisposés. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère, dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement avec le quinapril peut être associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et dans de rares cas, à une insuffisance rénale aigue et/ou à un décès.
Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque de déplétion hydrosodée, etc
)
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé) chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose démato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
Dans tous ces cas de figure, la mise en route de traitement doit alors être progressive .
Hypotension symptomatique
Quinapril/HCTZ peut provoquer une hypotension symptomatique mais en général pas plus fréquemment que l'un ou l'autre médicament utilisé en monothérapie.
L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients avec une hypertension non compliquée. Chez les patients hypertendus recevant le quinapril, une hypotension est plus susceptible de se produire si le patient présente une hypovolémie (par exemple suite à un traitement diurétique, un régime alimentaire sans sel, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements, ou à une hypertension artérielle rénine-dépendante sévère ).
Si une hypotension symptomatique survient, le patient doit être placé en position couchée et, si nécessaire, doit recevoir une perfusion intraveineuse de solution saline normale. Une réaction hypotensive transitoire n'est pas une contre-indication aux doses ultérieures, cependant, de faibles doses de quinapril ou tout autre diurétique doit être envisagé si cet événement se produit.
Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive, qui présentent un risque d'hypotension excessive, la thérapie par le quinapril doit être débutée à la dose recommandée sous étroite surveillance médicale ; ces patients doivent être suivis de près pendant les deux premières semaines de traitement et chaque fois que le dosage du quinapril est augmenté.
Des considérations similaires s'appliquent aux patients atteints de cardiopathie ischémique ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels une baisse excessive de la pression artérielle pourrait entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Sujet âgé
La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement . La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, une surveillance de la fonction rénale au cours du traitement doit être effectuée si cela est nécessaire, bien que dans la majorité des cas, la fonction rénale ne se modifie pas ou peut s'améliorer.
La demi-vie du quinaprilate est prolongée lorsque la clairance de la créatinine diminue. Chez les patients avec une clairance de la créatinine inférieure à 60 ml/min, le traitement doit être initié à une posologie initiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique . La fonction rénale doit être étroitement surveillée bien que les études initiales n'indiquent pas que le quinapril détériore la fonction rénale.
Chez ces malades et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine .
En conséquence de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, les altérations de la fonction rénale peuvent être anticipées chez les individus prédisposés. Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère, dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par le quinapril peut être associé à une oligurie et / ou une azotémie progressive et, rarement, à une insuffisance rénale aiguë et / ou à la mort.
Dans les études cliniques chez des patients hypertendus présentant une sténose unilatérale ou bilatérale de l'artère rénale, des augmentations de l'azote uréique sanguin et de la créatinine sérique ont été observées chez certains patients après un traitement par IEC. Ces augmentations se sont presque toujours avérées réversibles avec l'arrêt de l'administration de l'IEC et/ou du diurétique. Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveillée pendant les premières semaines du traitement.
Certains patients hypertendus ou insuffisants cardiaques sans maladie rénale préexistante apparente ont présenté des augmentations (> 1.25 fois la limite normale supérieure) de l'azote uréique sanguin et de la créatinine sérique, augmentations habituellement mineures et passagères, surtout en cas de prise de quinapril en même temps qu'un diurétique. Des augmentations d'azote uréique et de la créatinine sérique de 2% et 2% respectivement ont été observées chez des patients hypertendus sous quinapril en monothérapie et de 4% et 3% respectivement chez des patients hypertendus sous quinapril/HCTZ.
Ces augmentations sont plus susceptibles d'apparaitre chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante. Une diminution de la dose et/ou l'arrêt du diurétique et/ou du quinapril peuvent s'avérer nécessaires.
Il n'y a pas suffisamment de données existantes chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <10 ml / min). Le traitement n'est donc pas recommandé chez ces patients.
Affections hépatiques
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, l'association de quinapril avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d'altérations de l'équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l'arrêt du traitement doit être immédiat.
Le quinapril est rapidement désestérifié en quinaprilate (diacide de quinapril, le principal métabolite) qui, dans les études chez l'humain et l'animal est un puissant inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine.
Chez les patients atteints d'une cirrhose alcoolique, les concentrations en quinaprilate, métabolite actif du quinapril sont réduites. Le métabolisme du quinapril en quinaprilate est normalement dépendant de l'estérase hépatique et de la désestérification du quinapril. Chez les patients cirrhotiques alcooliques, la désestérification du quinalapril est plus faible.
Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant comme un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante (dans certains cas mortelle). Les patients, qui, au cours d'un traitement par les IEC, présentent un ictère ou des enzymes hépatiques significativement élevées doivent arrêter le quinapril/HCTZ et bénéficier d'un suivi médical approprié.
Sujet ayant une athérosclérose connue
Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale en débutant le traitement à faible posologie.
Hypertension rénovasculaire
Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
Désensibilisation
Les patients recevant des IEC pendant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère ont présenté des réactions anaphylactoïdes menaçant le pronostic vital. Chez les mêmes patients, ces réactions ont été évitées lorsque les IEC ont été temporairement suspendus, mais elles sont réapparues lors de nouvelles expositions par inadvertance.
Autres populations à risque
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie) : l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
Anémie
Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées ; cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
Intervention chirurgicale / anesthésie
Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le quinapril peut bloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération de rénine. Si une hypotension se produit et qu'elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie.
Différences ethniques
Il a été rapporté que les patients noirs recevant un IEC ont une incidence plus élevée d'angio-dème par rapport aux autres patients. Il convient également de noter que dans les essais cliniques contrôlés, les IEC ont un effet sur la pression artérielle qui est moins important chez les patients noirs.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Equilibre hydro-électrolytique
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques .
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec dèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de trouble du rythme.
Chez les patients présentant un espace QT long, d'origine congénitale ou médicamenteuse, l'hypokaliémie favorise la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d'une bradycardie. Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle de potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie en l'absence d'anomalies connues du métabolisme calcique.
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypercalcémie et il ne doit être administré qu'après correction de toute hypercalcémie préexistante. QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN doit être interrompu en cas de survenue d'une hypercalcémie lors du traitement. La calcémie doit être contrôlée régulièrement pendant le traitement par les diurétiques thiazidiques.
Une hypercalcémie marquée peut être le signe d'une hyperparathyroïdie méconnue. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie et lipidémie
L'effet hyperglycémiant des diurétiques thiazidiques et apparentés est modeste. Néanmoins, chez le diabétique, le contrôle de la glycémie doit être systématique. Les diurétiques thiazidiques peuvent également augmenter les taux sériques de cholestérol et triglycérides.
Uricémie
La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera alors adaptée en fonction des concentrations d'acide urique.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie).
Chez le patient âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft *, par exemple :
*Clcr = (140 - âge) x poids/0.814 x créatininémie.
Avec :
l'âge exprimé en années,
le poids en kg,
la créatininémie en micromol/l.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Hypotension
QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN doit être administré avec prudence chez les patients recevant un traitement concomitant avec d'autres antihypertenseurs. L'hydrochlorothiazide contenu dans QUINAPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE MYLAN peut potentialiser l'action d'autres médicaments anti-hypertenseurs, particulièrement les inhibiteurs adrénergiques ganglionaires ou périphériques.
Pathologie hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une atteinte hépatique évolutive, la prescription de quinapril et d'hydrochlorothiazide, de par la présence d'hydrochlorothiazide, doit être réalisée avec précaution en raison de la survenue possible d'altérations de l'équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l'arrêt du traitement doit être immédiat.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
LIEES AU QUINAPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Insuffisance rénale fonctionnelle
Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan biologique témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique
Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés.
Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez ces patients.
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.
Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite de traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
Kaliémie
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.