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Zestoretic - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Zestoretic appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène et diurétiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09BA03.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ASTRAZENECA MONTS (FRANCE) - Zestoretic 20 mg/12,5 mg- comprimé sécable - 20 mg+12,5 mg - - 1989-04-17


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé sécable - 20 mg+12,5 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Zestoretic enregistré en France

Zestoretic 20 mg/12,5 mg comprimé sécable

ASTRAZENECA MONTS (FRANCE)
Dosage: 20 mg+12,5 mg

Composition et Présentations

LISINOPRIL ANHYDRE20 mg
sous forme de :LISINOPRIL DIHYDRATÉ21,8 mg
HYDROCHLOROTHIAZIDE12,5 mg

Posologie et mode d'emploi Zestoretic 20 mg/12,5 mg comprimé sécable

Posologie
Chaque comprimé contient 20 mg de lisinopril et 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.
Fonction rénale normale : la posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne à heure régulière.
Insuffisance rénale :
Clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min : la posologie initiale habituelle est d'un demi-comprimé en une prise quotidienne.
La baisse physiologique de la fonction rénale due à l'âge doit être prise en compte pour la détermination de la dose initiale.
Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique.

Comment utiliser Zestoretic Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Zestoretic

Indications

Traitement de l'hypertension artérielle en cas d'échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

Pharmacodynamique

Le lisinopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il en résulte :
une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L'action antihypertensive du lisinopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Caractéristiques de l'activité antihypertensive
Le lisinopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximale à 6 heures et se maintient au moins pendant 24 heures, sans modification du rythme circadien de la pression artérielle.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures se situe aux environs de 80 %.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.
Les IEC peuvent avoir une activité antihypertensive moins marquée chez les patients hypertendus des populations noires que chez ceux des autres populations. Cette différence disparaît lorsqu'un diurétique est associé.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.
Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.
Il existe un plateau de l'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
Cancer de la peau non-mélanome
D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d'HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l'HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques.
LIEES A L'ASSOCIATION
Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante de lisinopril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seul.
L'administration de lisinopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

Pharmacocinétique

LIEES AU LISINOPRIL
Absorption
Par voie orale, le lisinopril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente 25 % de la dose administrée, mais il existe une grande variabilité interindividuelle. L'absorption n'est pas influencée par la prise d'aliments.
Distribution
Le pic de concentrations plasmatiques du lisinopril est atteint entre la 6ième et la 8ième heure après la prise orale (à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde, ce temps est légèrement plus tardif).
Le lisinopril ne se lie pas aux protéines plasmatiques (excepté à l'enzyme de conversion).
Après administration répétée de lisinopril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du lisinopril est de 12 heures.
Élimination
Le lisinopril est éliminé dans les urines sous forme inchangée.
Chez l'insuffisant rénal, la clairance rénale du lisinopril est proportionnelle à la clairance de la créatinine. Les concentrations plasmatiques de lisinopril sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 70 ml/min.
Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Absorption
La biodisponibilité de l'hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80 %. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 40 %.
La demi-vie est très variable d'un sujet à un autre : elle est comprise entre 6 et 25 heures.
Élimination
La clairance rénale représente 90 % de la clairance totale.
Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95 %.
Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d'élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la toux, les sensations vertigineuses, l'hypotension, des maux de tête qui peuvent survenir dans 1 à 10% des patients traités. Dans les études cliniques, les effets indésirables ont habituellement été d'intensité légère et transitoire, et dans la plupart des cas, n'ont pas exigé l'interruption du traitement.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés au cours du traitement par lisinopril et/ou hydrochlorothiazide selon les fréquences suivantes : très fréquent (³10 %), fréquent (³1 %, < 10 %), peu fréquent (³ 0,1, < 1 %), rare (³ 0,01, < 0,1 %), très rare (< 0,01 %), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
LIES A l'ASSOCIATION LISINOPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Très rare
Anémie
Dépression de la moelle osseuse, thrombocytopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée
Réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes
Troubles endocriniens
Rare
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent
Rare
Goutte
Hyperglycémie, hypokaliémie, hyperuricémie, hyperkaliémie
Affections du système nerveux et affections psychiatriques
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Etourdissements, céphalées, paresthésie
Symptômes dépressifs
Troubles olfactifs
Affections cardiovasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Troubles orthostatiques (dont hypotension), syncope
Palpitations
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Toux
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Diarrhée, nausées, vomissements
Sécheresse buccale
Pancréatite
Angio-œdème intestinal
Affections hépatobiliaires
Très rare
Hépatite hépatocellulaire ou cholestatique, ictère, insuffisance hépatique
Très rarement, il a été rapporté chez certains patients une évolution d'une hépatite en insuffisance hépatique. Les patients traités par une association lisinopril-hydrochlorothiazide qui développent une jaunisse ou une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement et recevoir un suivi médical approprié.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Peu fréquent
Très rare
Rash
Hypersensibilité/œdème angioneurotique : œdème angioneurotique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx
Pseudolymphome cutané
Des cas associant un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, vascularite, myalgies, arthralgies/arthrite, présence d'anticorps anti-nucléaires, augmentation de la vitesse de sédimentation, éosinophilie et leucocytose, rash, photosensibilisation ou autres manifestations cutanées ont été rapportés
Affections musculo-squelettiques, osseuses et systémiques
Fréquent
Rare
Crampes musculaires
Faiblesse musculaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Impuissance
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Peu fréquent
Fatigue, asthénie
Gêne thoracique
Investigations
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Elévation de l'urémie, de la créatininémie, des enzymes hépatiques, diminution de l'hémoglobine
Diminution de l'hématocrite
Elévation de la bilirubinémie
LIES AU LISINOPRIL
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Très rare
Diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite
Dépression de la moelle osseuse, anémie, thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose , anémie hémolytique, lymphadénopathie, maladie autoimmune
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare
Hypoglycémie
Affections du système nerveux et affections psychiatriques
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Etourdissements, céphalées, syncope
Troubles de l'humeur, paresthésie, vertiges, troubles du goût, troubles du sommeil,
Confusion mentale,
Hallucinations, syndromes dépressifs,
Affections cardiovasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Troubles orthostatiques (dont hypotension)
Infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, pouvant être secondaires à une hypotension excessive chez des patients à haut risque , palpitations, tachycardie, syndrome de Raynaud
Rougeurs
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent
Peu fréquent
Très rare
Toux
Rhinite
Bronchospasme, sinusite, alvéolite allergique/pneumonie à éosinophiles
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Diarrhée, vomissements
Nausées, douleurs abdominales, troubles digestifs
Sécheresse buccale
Pancréatite, angio-œdème intestinal,
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Très rare
Elévation de la bilirubinémie, des enzymes hépatiques
Hépatite hépatocellulaire ou cholestatique, ictère, insuffisance hépatique
Très rarement, il a été rapporté chez certains patients une évolution d'une hépatite en insuffisance hépatique. Les patients traités par une association lisinopril-hydrochlorothiazide qui développent une jaunisse ou une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement et recevoir un suivi médical approprié.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Rare
Très rare
Rash, prurit, hypersensibilité/œdème angioneurotonique : œdème angioneurotonique de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx
Urticaire, alopécie, psoriasis
Diaphorèse, pemphigus, nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe, pseudolymphome cutané
Des cas associant un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, vascularite, myalgies, arthralgies/arthrite, présence d'anticorps anti-nucléaires, augmentation de la vitesse de sédimentation, éosinophilie et leucocytose, éruption cutanée rash, photosensibilisation ou autres manifestations cutanées ont été rapportés
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Rare
Très rare
Dysfonction rénale
Urémie, insuffisance rénale aigüe
Oligurie/anurie
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Rare
Impuissance
Gynécomastie
Troubles endocriniens
Rare
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent
Fatigue, asthénie
Investigations
Peu fréquent
Rare
Elévation de l'urémie, de la créatinémie, hyperkaliémie
Hyponatrémie
LIES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE (fréquence indéterminée)
Au plan clinique :
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris les kystes et les polypes)
Cancer de la peau non-mélanome (carcinome basocellulaire, carcinome épidermoïde)
Infections et infestations
Sialadénite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, neutropénie/agranulocytose, thrombopénie, anémie aplasique, anémie hémolytique, dépression de la moelle osseuse
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, hyperglycémie, glycosurie, hyperuricémie, déséquilibre électrolytique (notamment hyponatrémie, hypokaliémie, alcalose hypochlorémique et hypomagnésémie), augmentation du cholestérol et des triglycérides, goutte
Affections psychiatriques
Agitation, dépression, troubles du sommeil
Affections du système nerveux
Perte d'appétit, paresthésie, sensation de tête vide
Affections oculaires
Xanthopsie, vision trouble transitoire, myopie, glaucome aigu secondaire à angle fermé
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige
Affections cardiaques
Hypotension orthostatique, arythmie cardiaque
Affections vasculaires
Angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée)
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Détresse respiratoire (notamment pneumopathie inflammatoire et œdème pulmonaire)
Affections gastro-intestinales
Irritation gastrique, diarrhée, constipation, pancréatite
Affections hépatobiliaires
Ictère (ictère par cholestase intrahépatique)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réaction de photosensibilité , rash, lupus érythémateux cutané, urticaire, réaction anaphylactique, nécrolyse épidermique toxique, purpura
Affections musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os
Spasme musculaire, faiblesse musculaire, activation/réactivation d'un lupus érythémateux disséminé
Affections rénales et des voies urinaires
Altération de la fonction rénale, néphrite interstitielle
Troubles généraux
Fièvre, faiblesse
Description de certains effets indésirables

Contre-indications

Hypersensibilité à l'hydrochlorothiazide ou à tout autre médicament dérivé des sulfamides ;
Antécédent d'angio-œdème associé à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC);
Angio-œdème héréditaire ou idiopathique ;
2ème et 3ème trimestres de la grossesse ;
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) ;
Anurie ;
Insuffisance hépatique sévère ;
Encéphalopathie hépatique ;
L'association de Zestoretic à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .
Utilisation concomitante d'Entresto (Sacubitril/valsartan) . Entresto ne doit être administré que 36 heures après l'arrêt de Zestoretic.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
LISINOPRIL
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
HYDROCHLOROTHIAZIDE
Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorothiazide pendant la grossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes.
L'hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte-tenu du mécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse peut diminuer la perfusion fœto-placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'oedème gestationnel, l'hypertension gestationnelle ou la pré-éclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l'évolution de la maladie.
L'hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n'est possible.
Allaitement
LISINOPRIL
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de Zestoretic 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable, au cours de l'allaitement, Zestoretic 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
HYDROCHLOROTHIAZIDE
L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la production de lait. L'utilisation de Zestoretic 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable durant l'allaitement n'est pas recommandée. Si Zestoretic 20 mg/12,5 mg, comprimé sécable est utilisé au cours de l'allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.

Surdosage

Les symptômes liés au surdosage en IEC peuvent inclure : hypotension, choc circulatoire, perturbations électrolytiques, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, bradycardie, sensations vertigineuses, anxiété et toux.
LISINOPRIL
Le traitement recommandé consiste en une perfusion IV de solution saline. En cas d'hypotension sévère, le patient doit être positionné en décubitus dorsal. Si nécessaire, l'administration d'angiotensine II en perfusion et/ou de catécholamines par voie IV pourra être envisagée. En cas d'ingestion récente, des mesures visant à l'élimination du lisinopril doivent être prises (vomissement, lavage gastrique, administration d'agents absorbants, sulfate de sodium). Le lisinopril peut être éliminé de la circulation sanguine par hémodialyse . La pose de pacemaker est indiquée en cas de bradycardie résistante au traitement. Un contrôle des signes vitaux, des électrolytes plasmatiques et de la créatininémie devra être effectué fréquemment.
HYDROCHLOROTHIAZIDE
Les signes de l'intoxication aiguë par hydrochlorothiazide se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie).
Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie), augmentation de la diurèse, diminution du niveau de conscience (y compris coma), convulsions, parésie, arythmies cardiaques et insuffisance rénale. Les bradycardies et les réactions vagales étendues doivent être traitées par l'administration d'atropine. Si des digitaliques ont également été administrés, l'hypokaliémie peut accentuer l'arythmie cardiaque.
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

Interactions avec d'autres médicaments

LIEES AU LISINOPRIL ET A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone
Lorsque Zestorectic est associé avec d'autres agents antihypertenseurs, des baisses supplémentaires de la pression artérielle peuvent survenir. Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Médicaments pouvant augmenter le risque d'angio-œdème
L'association d'IEC avec des inhibiteurs de la cible de la rapamycine chez les mammifères (mTOR) (tels que le temsirolimus, le sirolimus, l'évérolimus), des inhibiteurs de l'endopeptidase neutre (NEP) (tel que le racecadotril) ou des activateurs du plasminogène tissulaire peuvent augmenter le risque d'angio-œdème.
Associations Contre-indiquées
+ Entresto
L'utilisation concomitante de Zestoretic avec Entresto (sacubitril/valsartan) est contreindiquée.car l'inhibition concomitante de la néprilysine et de l'enzyme de conversion de l'anqiotensine peut accroître le risque d'anqioedème.
Le traitement par Entresto ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de Zestoretic. Le traitement par IEC ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose d'Entresto .
Associations déconseillées
+ Lithium
Augmentation de la lithémie, avec signes de surdosage en lithium pouvant atteindre des valeurs toxiques, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion rénale et urinaire du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium .
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie.
Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) dont l'acide acétylsalicylique
L'administration chronique d'AINS (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2) peut diminuer l'effet antihypertenseur d'un IEC. Les AINS et les IEC peuvent exercer un effet additif sur la détérioration de la fonction rénale. Ces effets sont généralement réversibles. Rarement, une insuffisance rénale aigue peut survenir, en particulier chez les patients ayant une fonction rénale altérée comme les personnes âgées ou déshydratées.
AINS : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté, sujets traités par diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥= 1g par prise et/ou ≥= 3g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥= 500 mg par prise et/ou < 3g par jour) : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antihypertenseur alpha-bloquants (doxazosine, prazosine, urapidil)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.
LIEES AU LISINOPRIL
Associations contre-indiquées
+ Aliskiren
Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire. De plus, cette association est contre-indiquée chez le patient diabétique ou insuffisant rénal.
+ Sacubitril
Augmentation du risque d'angioedème
Associations déconseillées
+ Diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, triamtérène)
Sauf en cas d'hypokaliémie : risque d'hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Si l'association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale.
+ Potassium (sels de)
Hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
+ Estramustine
Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angio-œdème).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Insulines, sulfamides hypoglycémiants
L'utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).
Renforcer l'autosurveillance glycémique.
+ Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Eplerenone
Majoration du risque d'hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé.
Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l'association.
+ Spironolactone
Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC. Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).
Associations à prendre en compte
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Dans les indications où cette association est possible, risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l'hyperkaliémie, ainsi que de l'hypotension et des syncopes.
+ Gliptines
Majoration du risque de la survenue d'angio-œdèmes, par réduction de l'activité de l'enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion.
+ Everolimus
Majoration du risque d'angio-œdème
+ Médicaments hyperkaliémiants
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie, devenant potentiellement létale. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapître.
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Sels d'or
Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction « nitritoïde » à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, vertiges, hypotension, éventuellement collapsus)
Autres interactions
+ Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire l'effet antihypertenseurs des IEC.
+ Allopurinol
L'administration concomitante d'IEC et d'allopurinol augmente le risque de lésions rénales et peut conduire à un risque accru de leucopénie.
+ Agents cytostatiques, immunosuppresseurs, procainamide
L'administration concomitante d'IEC peut entraîner un risque accru de leucopénie (voir.
LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hyrdosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie symptomatique.
Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Digitaliques
Risque d'hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par IEC.
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointe
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Digoxine
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine.
De ce fait, les médicaments, qui peuvent entraîner une hypokaliémie ou une perte de potassium peuvent potentialiser l'effet hypokaliémiant de l'hydrochlorothiazide et sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, des dérivés de l'acide salicylique, du tétracosactide, du carbenoxolone, de la corticotropine (ACTH), des stéroïdes et de l'amphotéricine B (voie IV).
Risque majoré d'hypokaliémie.
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Metformine
Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d'hyponatrémie.
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.
Autres interactions
+ Cholestyramine
Risque de retard ou de réduction de l'absorption de l'hydrochlorothiazide. Par conséquent, les diurétiques sulfonamides doivent être pris au moins 1 heure avant ou 4-6 heures après la prise de ce traitement.
+ Myorelaxants non-dépolarisants
Risque de potentialisation des effets des myorelaxants non-dépolarisants (tubocurarine par exemple) par les diurétiques thiazidiques.
+ Suppléments en potassium, diurétiques épargneurs de potassium, substituts de sel contenant du potassium et autres médicaments pouvant augmenter le taux de potassium sérique
L'effet hypokaliémiant des diurétiques thiazidiques est généralement atténué par l'effet hyperkaliémiant du lisinopril. L'utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium ou de substituts de sel contenant du potassium ainsi que d'autres médicaments pouvant augmenter la kaliémie (héparine, cotrimoxazole), en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale, peut conduire à une augmentation significative de la kaliémie. Si une utilisation concomitante de l'association lisinopril – hydrochlorothiazide et de l'un de ces médicaments est jugée nécessaire, celle‑ci devra se faire avec précaution et une surveillance fréquente de la kaliémie.
+ Antidiabétiques
Risque d'altération de la tolérance au glucose. Un ajustement de la posologie des antidiabétiques, y compris de l'insuline, peut être nécessaire.
+ Diazoxide
Risque de potentialisation de l'effet hyperglycémique du diazoxide.
+ Autres agents vasopresseurs
Risque de diminution de la réponse artérielle à la noradrénaline. Cette diminution n'est toutefois pas suffisante pour altérer l'efficacité des vasopresseurs lors d'une utilisation thérapeutique.
+ Médicaments cytotoxiques
Les diurétiques thiazidiques peuvent réduire l'élimination rénale des médicaments cytotoxiques (cyclophosphamide, méthotrexate) et potentialiser leurs effets myélosuppresseurs.
+ Alcool, barbituriques ou anesthésiques
Risque d'aggravation de l'hypotension orthostatique par la prise concomitante d'alcool, de barbituriques ou d'anesthésiques.
+ Amantadine
Risque de majoration de survenue d'effets indésirables causés par l'amantadine.

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