La biodisponibilité des comprimés est de l'ordre de 90%. Dans le sang, le bézafibrate est fortement lié (95%) aux protéines plasmatiques d'élimination. La demi-vie plasmatique est d'environ 2 heures. Le bézafibrate est presque entièrement éliminé par voie urinaire, sous forme inchangée ou sous forme de glycuronide. L'élimination du bézafibrate étant réduite en cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée à la fonction rénale .
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Befizal en fonction de la voie d'administration
La biodisponibilité des comprimés est de l'ordre de 60%. Dans le sang, le bézafibrate est fortement lié (95%) aux protéines plasmatiques. Le bézafibrate est presque entièrement éliminé par voie urinaire, sous forme inchangée ou sous forme de glycuronide. L'élimination du bézafibrate étant réduite en cas d'insuffisance rénale, ce dosage est contre-indiqué en cas d'insuffisance rénale .
Le profil d'innocuité global du bézafibrate est fondé à la fois sur les données cliniques et sur l'expérience acquise depuis la mise sur le marché.
La fréquence des effets indésirables selon la classification MedDRA est définie en utilisant la convention suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, <1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare : leucopénie, thrombocytopénie ;
Rare : anémie, pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité y compris réactions anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : diminution de l'appétit.
Troubles psychiatriques
Rare : dépression, insomnie.
Affections du système nerveux
Peu fréquent : vertiges, maux de tête ;
Rare : neuropathie périphérique, paresthésie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rare : pneumopathie interstitielle.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : troubles gastro-intestinaux ;
Peu fréquent : distension abdominale, douleur abdominale, constipation, diarrhée, dyspepsie, nausée ;
Rare : pancréatite.
Troubles hépatobiliaires
Peu fréquent : cholestase, cholélithiase.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : prurit, urticaire, alopécie, éruption cutanée ;
Rare : réaction de photosensibilité ;
Très rare : érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Peu fréquent : faiblesse musculaire, myalgie, crampe musculaire ;
Très rare : rhabdomyolyse (notamment chez les patients ayant des problèmes rénaux).
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : insuffisance rénale aiguë.
Affections de l'appareil reproducteur et du sein
Peu fréquent : impuissance.
Investigations
Peu fréquent : élévation du taux sanguin de la créatinine phosphokinase, élévation du taux sanguin de la créatinine, élévation du taux de la phosphatase alcaline, diminution du taux sanguin de la phosphatase alcaline, diminution de la gamma-glutamyl transférase.
Très rare : diminution de l'hémoglobine, élévation de la gamma-glutamyl transférase, élévation des transaminases (ASAT, ALAT).
Mises en garde spéciales
Des atteintes musculaires,( myalgie, faiblesse et crampes musculaires) souvent accompagnées d'une élévation importante de la CPK (créatine phosphokinase) peuvent se produire. Dans des cas isolés des dommages musculaires graves (rhabdomyolyse) ont été rapportés.
Dans la plupart des cas, ces atteintes résultent d'un surdosage en
bézafibrate ou de l'utilisation inappropriée de bézafibrate à libération prolongée, le plus souvent en présence d'une insuffisance rénale ou d'une hypoalbuminémie.
Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d'origine musculaire (supérieure à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
En outre, le risque d'atteinte musculaire peut être majoré en cas d'association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l'HMG CoA réductase .
L'association à un inhibiteur de l'HMG CoA réductase ne doit pas être utilisée chez les patients ayant des facteurs prédisposants de myopathies (insuffisance rénale, infection sévère, traumatismes, chirurgie, troubles hormonaux ou électrolytiques) .
Précautions d'emploi
Chez les patients présentant une hypoalbuminémie par exemple lors d'un syndrome néphrotique, et chez les patients ayant une fonction rénale diminuée, la forme BEFIZAL comprimé à libération prolongée doit être remplacée par la forme à libération immédiate à une posologie plus faible et la fonction rénale doit être surveillée régulièrement. Chez les patients souffrant d'une atteinte rénale, une insuffisance rénale aiguë peut se développer si les recommandations posologiques en fonction de la créatininémie et de la clairance de la créatinine ne sont pas strictement respectées.
Pour les patients hyperlipidémiques sous strogènes ou sous contraceptifs contenant des strogènes, il convient de s'assurer si l'hyperlipidémie est de nature primaire ou secondaire (augmentation possible des taux de lipides provoquée par l'administration orale d'strogènes).
Chez l'enfant, l'innocuité à long terme n'étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d'un organisme en croissance n'étant pas connus, l'utilisation ne doit s'envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement. Aucune recommandation posologique bien définie ne peut être donnée chez l'enfant. Si après une période d'administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n'est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire chez certains malades. Dans l'état actuel des connaissances, elles paraissent justifier :
un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois pendant les 12 premiers mois de traitement,
un arrêt de traitement en cas d'augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale.
Le bézafibrate altère la composition de la bile. Des cas isolés de lithiases biliaires ont été observés. De ce fait, une surveillance appropriée doit être envisagée en cas d'apparition de signes cliniques.
En cas de traitement conjoint par les antivitamine K, ceux-ci doivent être donnés à des doses réduites ajustées en fonction de l'INR .
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée à la fonction rénale
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