Posologie et mode d'emploi Lolistrel 100 microgrammes/20 microgrammes comprimé enrobé
Mode d'emploi de LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé
Les comprimés doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette à peu près à la même heure chaque jour, avec un peu de liquide si nécessaire. Prendre un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs. Entamer la plaquette suivante après une période de 7 jours sans comprimés, au cours de laquelle une hémorragie de privation survient généralement. Le saignement débute généralement 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé et ne se termine pas nécessairement avant le début de la plaquette suivante.
Comment instaurer le traitement par LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé
Aucune contraception hormonale antérieure (au cours du dernier mois)
La prise des comprimés doit débuter le premier jour du cycle naturel de la femme (= le premier jour des règles).
Elle peut éventuellement débuter entre le deuxième et le cinquième jour mais, dans ce cas, une méthode contraceptive mécanique supplémentaire est recommandée au cours des 7 premiers jours du premier cycle.
Relais d'un autre contraceptif hormonal combiné (contraceptif hormonal combiné (CHC), anneau vaginal, dispositif transdermique)
La prise de LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé débutera de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif du CHC précédent (ou après le retrait de l'anneau vaginal ou du dispositif transdermique), mais au plus tard le jour qui suit la fin de la période habituelle sans comprimés (ou sans anneau vaginal ou sans patch) ou le lendemain de la prise du dernier comprimé de placebo du contraceptif hormonal précédent.
Relais d'une contraception utilisant un progestatif seul (pilule, injection, implant) ou d'un dispositif intra-utérin (DIU)
La femme peut débuter LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé à n'importe quel moment à partir d'une micropilule (pour un implant ou un DIU, le jour de son retrait, pour un contraceptif injectable, le jour où l'injection suivante aurait dû avoir lieu), mais il convient dans tous les cas de lui conseiller d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire mécanique pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés.
Après un avortement du premier trimestre
La prise des comprimés peut débuter immédiatement. Dans ce cas, aucune autre mesure contraceptive n'est nécessaire.
Après un accouchement ou un avortement du 2ème trimestre
La prise des comprimés débutera 21 à 28 jours après l'accouchement ou l'avortement du 2ème trimestre. Si elle débute plus tardivement, une méthode contraceptive supplémentaire doit être utilisée pendant les 7 premiers jours de la prise des comprimés. Si la femme a déjà eu des rapports sexuels, il convient d'exclure une grossesse avant de commencer le CHC actuel ou la femme devra attendre les prochaines règles.
Comprimés oubliés
Les concentrations des deux hormones contenues dans LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé sont très faibles. En conséquence, la marge d'efficacité contraceptive est faible en cas d'oubli d'un comprimé. Si la femme prend un comprimé avec un retard de moins de 12 heures, l'efficacité contraceptive n'est pas diminuée. Elle devra prendre le comprimé oublié dès qu'elle s'en rendra compte et prendra les comprimés suivants à l'heure habituelle.
Si elle prend un comprimé avec un retard de plus de 12 heures, la sécurité contraceptive pourra être réduite. Les deux règles de base suivantes sont applicables en cas d'oubli de comprimés :
1. La prise des comprimés ne doit jamais être interrompue pendant plus de 7 jours.
2. Une inhibition efficace de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien nécessite une prise ininterrompue des comprimés pendant 7 jours.
Par conséquent, les conseils suivants peuvent être donnés pour la pratique quotidienne:
Semaine 1
La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en rend compte, même si cela implique la prise de deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle. En outre, elle devra utiliser une contraception mécanique supplémentaire, des préservatifs par exemple, au cours des 7 jours qui suivent. Si des rapports sexuels ont eu lieu au cours des 7 jours qui précèdent l'oubli d'un comprimé, il existe un risque de grossesse. Plus le nombre de comprimés oublié est important, plus l'on se rapproche de la période d'interruption sans comprimés et plus le risque de grossesse augmente.
Semaine 2
La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en rend compte, même si cela implique de prendre deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle. Si la femme a correctement pris ses comprimés au cours des 7 jours qui précèdent le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive supplémentaire n'est nécessaire. Si elle n'a pas correctement pris ses comprimés ou si elle a oublié de prendre plusieurs comprimés, il faut recommander des précautions contraceptives supplémentaires pendant les 7 jours qui suivent.
Semaine 3
Le risque de moindre fiabilité contraceptive est important parce que l'on se rapproche de la période de 7 jours sans comprimés. Il est cependant possible d'éviter la réduction de la protection contraceptive par un ajustement de la dose. Si l'on se conforme aux recommandations suivantes, il n'est pas nécessaire de recourir à des précautions contraceptives supplémentaires, à condition que tous les comprimés aient été pris correctement au cours des 7 jours qui précèdent le premier comprimé oublié. Si ce n'est pas le cas, la femme devra se conformer à la première de ces deux options et il lui faudra également recourir à des précautions contraceptives supplémentaires pendant les 7 jours qui suivent.
1. La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle s'en rend compte, même si cela implique de prendre deux comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés suivants à l'heure habituelle. La plaquette suivante est entamée aussitôt après avoir terminé la plaquette en cours, donc sans arrêt entre 2 plaquettes. Il n'apparaîtra probablement pas d'hémorragie de privation avant la fin de la seconde plaquette, mais il est possible que la patiente constate des spottings ou métrorragies au cours des jours de prise des comprimés.
2. Il est également possible de cesser de prendre les comprimés de la plaquette en cours. La femme doit alors respecter un arrêt de 7 jours maximum sans prendre aucun comprimé, incluant les jours où des comprimés ont été oubliés, puis continuer en entamant la plaquette suivante.
Si la femme a oublié plusieurs comprimés et ne présente pas d'hémorragie de privation pendant la phase d'arrêt sans comprimés, il convient d'envisager l'éventualité d'une grossesse.
Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux
En cas de symptômes gastro-intestinaux sévères, une absorption incomplète des principes actifs est possible et des mesures contraceptives supplémentaires doivent donc être prises.
Si des vomissements ou une diarrhée sévère surviennent dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé, la femme doit appliquer les conseils donnés en cas d'oubli d'un comprimé. Si la femme ne veut pas modifier son schéma normal de prise des comprimés, elle devra prendre les comprimés supplémentaires dans une autre plaquette.
Comment déplacer ou retarder les règles
Pour retarder la survenue des règles, la femme doit commencer une nouvelle plaquette immédiatement après avoir terminé la plaquette précédente, sans interruption. Les règles peuvent être retardées aussi longtemps qu'on le souhaite, mais jamais au-delà de la fin de la seconde plaquette. Au cours de cette période, la femme peut présenter des métrorragies ou des spottings. LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé peut ensuite être repris de façon régulière après la période habituelle de 7 jours sans comprimés.
Pour décaler ses règles à un autre jour de la semaine, on peut conseiller à la femme de raccourcir la prochaine période d'interruption sans comprimés du nombre de jours souhaité. Plus on raccourcit la phase d'interruption, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation augmente et plus la femme risque de présenter une métrorragie ou un spotting pendant l'utilisation de la plaquette suivante (exactement comme lorsque l'on cherche à retarder les règles).
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Lolistrel comprimé enrobé est disponible dans les emballages suivants:
1 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2016-07-18
3 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2016-07-18
6 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
13 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 21 comprimé(s)
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Lolistrel CONTINU 100 microgrammes/20 microgrammes comprimé enrobé et comprimé enrobé
MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 100 microgrammes+20 microgrammes
Comment utiliser, Mode d'emploi - Lolistrel
Indications
Contraception orale.
La décision de prescrire LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .
Pharmacodynamique
L'effet contraceptif d'une COC repose sur l'interaction de divers facteurs. Les plus importants sont une inhibition de l'ovulation et des modifications du mucus cervical.
Des essais cliniques ont été réalisés chez un total de 2 498 femmes âgées de 18 à 40 ans. L'indice de Pearl calculé sur la base de ces essais était d'environ 0,69 (intervalle de confiance à 95 % : 0,30 1,36) sur un total de 15 026 cycles de traitement.
Les contraceptifs oraux combinés, lorsqu'ils sont pris correctement, ont un taux d'échec d'environ 1 % par an. Le taux d'échec peut augmenter lorsque les pilules sont oubliées ou prises de manière incorrecte.
Mécanisme d'action
L'effet contraceptif d'une CHC repose sur l'interaction de divers facteurs. Les plus importants sont une inhibition de l'ovulation et des modifications du mucus cervical.
Des essais cliniques ont été menés chez 2498 patientes âgées de 18 à 40 ans. L'Indice de Pearl global, calculé sur la base de 15 026 cycles de traitement au cours de ces essais, a été de 0,69 (intervalle de confiance à 95%: 0,30 - 1,36).
Pharmacocinétique
LEVONORGESTREL
Absorption
Après administration orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de l'ordre de 2,3 ng/ml sont atteintes environ 1,3 heure après la prise d'un comprimé de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé. La biodisponibilité est proche de 100 %.
Distribution
Le lévonorgestrel est lié à l'albumine sérique et à la globuline de liaison des hormones sexuelles (SHBG). Seulement 1,1 % de la concentration sérique totale du médicament se trouve sous forme de stéroïde libre, environ 65 % sont spécifiquement liés à la SHBG et environ 35 % sont liés de façon non spécifique à l'albumine. L'augmentation de la concentration de SHBG induite par l'éthinylestradiol influence la distribution relative du lévonorgestrel dans les différentes fractions protéiques. L'induction de la protéine de liaison entraîne une augmentation de la fraction liée à la SHBG et une réduction de la fraction liée à l'albumine. Le volume de distribution apparent du lévonorgestrel est de 129 l après une dose unique.
Biotransformation
Le lévonorgestrel (LNG) est fortement métabolisé. Les principales voies métaboliques sont la réduction du groupe Δ4-3-oxo et des hydroxylations en positions 2a, 1b et 16b, suivie par la conjugaison. De plus, le CYP3A4 est impliqué dans le métabolisme oxydatif du LNG. Néanmoins, des données in vitro suggèrent que cette voie métabolique est moins pertinente que la réduction et la conjugaison.
Sa clairance métabolique du sérum est de l'ordre de 1,0 ml/min/kg.
Élimination
La concentration sérique de lévonorgestrel diminue selon deux phases. La phase terminale se caractérise par une demi-vie d'environ 25 heures.
Le lévonorgestrel n'est pas excrété sous forme non modifiée. Ses métabolites sont excrétés selon un rapport voie urinaire - voie biliaire (fèces) voisin de 1:1. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.
État d'équilibre
Lors d'une utilisation continue de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé, les concentrations sériques de lévonorgestrel sont quasiment multipliées par trois, pour atteindre un état d'équilibre au cours de la seconde moitié du cycle de traitement. Les paramètres pharmacocinétiques du lévonorgestrel sont influencés par le taux sérique de SHBG, qui augmente d'un facteur 1,5 à 1,6 lors de l'utilisation d'stradiol. Par conséquent, la clairance sérique et le volume de distribution sont légèrement plus faibles à l'état d'équilibre (0,7 ml/min/kg et environ 100 l).
ÉTHINYLESTRADIOL
Absorption
Après administration orale, l'éthinylestradiol est absorbé rapidement et complètement. Des concentrations sériques maximales de l'ordre de 50 pg/ml sont atteintes environ 1 à 2 heures après la prise d'un comprimé de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé. Au cours de l'absorption et du métabolisme de premier passage hépatique, l'éthinylestradiol est fortement métabolisé. De ce fait, la biodisponibilité orale moyenne est de l'ordre de 45 % (variation individuelle : environ 20 à 65 %).
Distribution
L'éthinylestradiol est lié en grande partie (environ 98 %), mais de manière non spécifique, à l'albumine sérique et induit une augmentation des concentrations sériques en SHBG. Le volume de distribution apparent de l'éthinylestradiol est de 2,8 à 8,6 l/kg.
Biotransformation
L'éthinylestradiol est sujet à un métabolisme significatif au niveau de l'intestin et du premier passage hépatique.
L'éthinylestradiol et ses métabolites oxydatifs sont essentiellement conjugués au glucuronide ou au sulfate. Sa clairance métabolique du sérum est de 2,3 à 7 ml/min/kg.
In vitro, l'éthinylestradiol est un inhibiteur réversible des CYP2C19, CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu'un inhibiteur des mécanismes basés sur les CYP3A4/5, CYP2C8 et CYP2J2.
Élimination
La concentration sérique d'éthinylestradiol diminue selon deux phases, caractérisées par des demi-vies respectives de l'ordre de 1 heure et de 10 à 20 heures.
L'éthinylestradiol n'est pas excrété sous forme inchangée. Ses métabolites sont excrétés selon un rapport voie urinaire - voie biliaire de 4:6 et leur demi-vie est d'environ 1 jour.
État d'équilibre
La concentration sérique d'éthinylestradiol est quasiment doublée lors d'une utilisation continue de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé. En raison de la demi-vie variable de la phase terminale de sa clairance sérique et de l'administration quotidienne, l'état d'équilibre est atteint au bout d'environ une semaine.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents associés à l'utilisation de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé sont les nausées, douleurs abdominales, prise de poids, céphalées, humeur dépressive, troubles de l'humeur, tension mammaire, douleurs mammaires. Ils ont été rapportés chez ≥1 % à <10 % des utilisatrices.
Les effets indésirables graves sont les thrombo-embolies veineuse et artérielle.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables sont regroupés selon leur fréquence.
Les fréquences sont définies de la façon suivante :
Fréquent ≥1/100, <1/10
Peu fréquent ≥1/1 000, <1/100
Rare ≥1/10 000, <1/1 000
Les effets indésirables rapportés chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés dont LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé sont :
*Le terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) est listé pour décrire certains effets indésirables. Les synonymes ou les affections s'y rapportant ne sont pas listés mais doivent également être pris en considération.
Description de certains effets indésirables particuliers
Tumeurs
La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, ce nombre supérieur de cas diagnostiqués est faible par rapport au risque global de cancer du sein. On ne sait pas s'il existe une relation de causalité avec les COC.
Tumeurs hépatiques (bénignes et malignes).
Autres pathologies
Augmentation du risque de pancréatite chez les femmes présentant une hypertriglycéridémie.
Hypertension.
Survenue ou aggravation de pathologies pour lesquelles l'imputabilité des contraceptifs oraux combinés n'a pas été établie : ictère et/ou prurit associés à une cholestase, lithiases biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Survenue ou aggravation des symptômes d'angiodème par les strogènes chez les femmes présentant un angiodème héréditaire.
Troubles de la fonction hépatique.
Modification de la tolérance au glucose ou effet sur la résistante périphérique à l'insuline.
Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique.
Chloasma.
Interactions
Une hémorragie de privation et/ou un échec de la contraception peuvent résulter de l'interaction d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) avec les contraceptifs oraux .
Contre-indications
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. Si l'une de ces pathologies apparaît pour la première fois au cours de l'utilisation d'un CHC, il convient de cesser immédiatement d'utiliser le produit.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Thrombo-embolie veineuse présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ;
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ;
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée ;
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque .
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Thrombo-embolie artérielle présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine) ;
Affection cérébrovasculaire présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]) ;
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :
Présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral ;
Pancréatite ou antécédents de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie importante ;
Présence ou antécédents de troubles hépatiques sévères, aussi longtemps que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale ;
Présence ou antécédents de tumeur hépatique, bénigne ou maligne ;
Tumeur maligne hormono-dépendante, diagnostiquée ou suspectée (exemple: des organes génitaux ou des seins) ;
Hémorragie vaginale non diagnostiquée ;
Aménorrhée d'étiologie inconnue ;
Hypersensibilité aux principes actifs (lévonorgestrel, éthinylestradiol) ou à l'un des excipients de LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé.
LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé est contre-indiquée en association avec le millepertuis et avec des médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir .
Grossesse/Allaitement
Grossesse
LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de découverte d'une grossesse pendant la prise de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé, son utilisation devra être immédiatement interrompue.
Néanmoins, la plupart des études épidémiologiques n'ont révélé ni risque accru d'anomalies congénitales chez les enfants nés de mères ayant utilisé des contraceptifs oraux combinés juste avant leur grossesse, ni effets tératogènes lorsque des contraceptifs oraux combinés avaient été pris par erreur au début de la grossesse.
Une augmentation du risque de TEV pendant le post-partum est à prendre en considération lors de la reprise de LOLISTREL CONTINU 100 mcg / 20 mcg, comprimé enrobé .
Allaitement
L'allaitement peut être influencé par les contraceptifs oraux combinés car ils sont susceptibles de réduire la quantité de lait maternel et d'en modifier la composition.
Par conséquent, l'utilisation de contraceptifs oraux combinés est généralement déconseillée aussi longtemps que la mère continue à allaiter. De faibles quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent passer dans le lait maternel. Ces quantités peuvent affecter le nourrisson.
Surdosage
Il n'existe aucun rapport d'effets indésirables graves associés à un surdosage. Les symptômes susceptibles d'être associés à un surdosage sont des nausées, des vomissements et, chez les jeunes filles, une légère hémorragie vaginale. Il n'existe pas d'antidote et le traitement est symptomatique.
Interactions avec d'autres médicaments
Les interactions entre les estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs.
La diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et des irrégularités menstruelles et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif oral.
Associations contre-indiquées
+ Millepertuis
Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.
+ Modafinil
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.
Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.
+ Nelfinavir
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Oxcarbazépine
Diminution de l'efficacité de l'estroprogestatif par augmentation de son métabolisme hépatique par l'oxcarbazépine.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Pérampanel
Pour des doses de pérampanel >=12 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal dûe à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Topiramate
Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
+ Ulipristal
Risque d'antagonisme des effets du progestatif.
Ne pas reprendre un traitement progestatif moins de 12 jours après l'arrêt de l'ulipristal.
+ Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité.
Associations nécessitant des précautions d'emploi
+ Bosentan
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Elvitegravir
Diminution des concentrations d'éthinylestradiol, avec risque de moindre efficacité contraceptive.
De plus, augmentation des concentrations du progestatif.
Utiliser un estroprogestatif contraceptif avec au moins 30 µg d'éthinylestradiol.
+ Griséofulvine
Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Lamotrigine
Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une contraception orale et après son arrêt.
+ Rufinamide
Diminution modérée des concentrations d'éthinylestradiol.
Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.
Associations à prendre en compte
+ Etoricoxib
Augmentation des concentrations d'éthinylestradiol par l'étoricoxib.
Interactions pharmacodynamiques :
L'utilisation concomitante avec des médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d'augmentation de l'ALAT .
En conséquence, les utilisatrices de LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé doivent passer à une méthode alternative de contraception (p. ex. contraception uniquement par strogènes ou méthodes non hormonales) avant de commencer le traitement avec ce schéma médicamenteux combiné. LOLISTREL 100 mcg/20 mcg, comprimé enrobé peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec ce schéma médicamenteux combiné.
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