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Octreoscan - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Octreoscan appartient au groupe appelés Radiopharmaceutiques diagnostiques.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MALLINCKRODT MEDICAL (PAYS-BAS) - Octreoscan - solution et poudre pour injection - 122 MBq à la date et heure de calibration - - 1995-03-16


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution et poudre pour injection - 122 MBq à la date et heure de calibration

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Octreoscan enregistré en France

Octreoscan solution et poudre pour injection

MALLINCKRODT MEDICAL (PAYS-BAS)
Dosage: 122 MBq à la date et heure de calibration

Composition et Présentations

INDIUM [111 IN] (CHLORURE D')122 MBq à la date et heure de calibration

Posologie et mode d'emploi Octreoscan solution et poudre pour injection

Pour la scintigraphie planaire, l'activité à injecter est de 110 MBq en une seule injection intraveineuse. Il est nécessaire d'administrer le produit strictement par voie intraveineuse afin d'éviter une hyperactivité au point d'injection.
Pour la tomoscintigraphie monophotonique, l'activité à injecter dépend de l'équipement dont on dispose. En général, une activité de 110 à 220 MBq administrée en une seule injection intraveineuse est suffisante.
Chez le sujet âgé, il n'est pas nécessaire de modifier l'activité à injecter.
L'expérience est limitée en pédiatrie mais lorsque l'examen est justifié, l'activité administrée doit être une fraction de l'activité de l'adulte calculée en fonction de la masse ou de la surface corporelles. En pratique, on peut suivre les recommandations du Paediatric Task Group de l'European Association of Nuclear Medicine.
3 kg = 0,1
4 kg = 0,14
6 kg = 0,19
8 kg = 0,23
10 kg = 0,27
12 kg = 0,32
14 kg = 0,36
16 kg = 0,40
18 kg = 0,44
20 kg = 0,46
22 kg = 0,50
24 kg = 0,53
26 kg = 0,56
28 kg = 0,58
30 kg = 0,62
32 kg = 0,65
34 kg = 0,68
36 kg = 0,71
38 kg = 0,73
40 kg = 0,76
42 kg = 0,78
44 kg = 0,80
46 kg = 0,82
48 kg = 0,85
50 kg = 0,88
52-54 kg = 0,90
56-58 kg = 0,92
60-62 kg = 0,96
64-66 kg = 0,98
68 kg = 0,99
L'acquisition des images est pratiquée 24 heures environ après l'administration. Si à 24 heures, on ne peut pas différencier l'activité fixée par la tumeur de l'activité présente dans le contenu intestinal, il est nécessaire de répéter la scintigraphie à 48 heures. Dans certains cas, une scintigraphie à 4 heures donne des résultats acceptables.
La rate, le foie, les reins et la vessie sont visualisés chez tous les patients; la thyroïde, l'hypophyse et les intestins sont visibles chez la plupart des patients.

Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Octreoscan

Indications

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Le pentetréotide 111In se lie de manière spécifique aux récepteurs de la somatostatine.
L'Octréoscan est utile dans le diagnostic et pour la prise en charge des patients atteints de tumeurs gastro-entéro-pancréatiques (G.E.P.) neuro-endocrines et de tumeurs carcinoïdes, en facilitant leur localisation. Les tumeurs n'ayant pas de récepteurs ne sont pas visualisées.
Chez certains patients atteints de tumeurs G.E.P. ou de tumeurs carcinoïdes, la densité des récepteurs est insuffisante pour permettre une visualisation avec l'Octréoscan. En particulier, la tumeur n'est pas visualisée chez 50 % environ des patients atteints d'un insulinome.

Pharmacodynamique

Dans les tissus, l'Octréoscan se fixe aux récepteurs de la somatostatine dont la densité à la surface des cellules est supérieure à la densité physiologique, en raison de la maladie.
Chez certains patients, lorsque la maladie n'a pas entraîné d'augmentation de la densité des récepteurs, la scintigraphie est négative.
En cas de tumeurs carcinoïdes ou de tumeurs G.E.P., on observe une forte prévalence de densité élevée de récepteurs dans le tissu tumoral pris dans son ensemble.
Peu d'études ont été réalisées sur les effets pharmacodynamiques du produit. Son activité biologique in vitro est égale à 30 % environ de l'activité biologique de la somatostatine naturelle. Son activité biologique in vivo, mesurée chez le rat, est inférieure à celle d'une même quantité d'octréotide. L'administration intraveineuse de 20 µg de pentetréotide entraîne chez certains patients une chute très discrète des taux sériques de gastrine et de glucagon pour une durée inférieure à 24 heures.

Pharmacocinétique

80% environ du pentetréotide marqué administré par voie intraveineuse est éliminé par voie urinaire en 24 heures et 90% en 48 heures.
L'111In-pentetréotide est capté par les organes suivants: le foie (environ 2 % en 24 heures) et la rate (environ 2,5 % en 24 heures). La fixation par la thyroïde et l'hypophyse n'est pas constamment observée.
La fixation rénale est le reflet d'une élimination urinaire immédiate et en partie celui d'une excrétion rénale différée.
L'élimination par la vésicule biliaire puis dans les fécès représente environ 2 % de l'activité administrée chez les patients ayant un transit intestinal normal.
Jusqu'à six heures après administration, la radioactivité dans l'urine se retrouve de façon prédominante sous forme d'111In-pentetréotide intact. Par la suite, des quantités croissantes de peptides non marqués sont excrétées.

Effets indésirables

Les effets indésirables imputables à l'administration de l'OctréoScan sont rares (>1/1000, <1/100). Aucun effet spécifique n'a été rencontré. Les symptômes observés évoquent un syndrome vagal ou une réaction anaphylactique.
L'éventuelle interruption du traitement par l'octréotide avant la scintigraphie peut entraîner des effets secondaires sévères, correspondant généralement à une reprise des symptômes existants avant la mise en route du traitement.
L'exposition aux rayonnements ionisants peut potentiellement induire des cancers ou développer des anomalies héréditaires. Pour la plupart des examens de médecine nucléaire, la dose efficace est inférieure à 20 mSv; cependant, cette valeur peut être dépassée si on injecte une activité plus forte en vue de la réalisation d'une tomographie. La dose efficace chez un adulte de 70 kg dont la fonction rénale est normale est au maximum de 26 mSv Cette dose plus élevée peut être justifiée dans certaines circonstances.
Ce produit ne contient aucun excipient ayant un effet ou une action reconnue ou qu'il soit important de connaître pour une utilisation sûre et efficace du produit.

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à un excipient.
Aucune contre-indication particulière n'a été mise en évidence.

Grossesse/Allaitement

Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce produit pendant la grossesse.
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer des produits radiopharmaceutiques à une femme en âge de procréer, une grossesse potentielle doit toujours être envisagée. Toute femme ayant un retard de règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute, si l'on souhaite obtenir des informations cliniques, il est important que l'exposition aux rayonnements ionisants soit réduite au minimum. D'autres techniques n'utilisant pas les rayonnements ionisants doivent alors être envisagées.
L'administration de radionucléides à une femme enceinte implique l'irradiation du fœtus.
L'administration de la dose diagnostique maximale de 220 MBq à la patiente entraîne une dose à l'utérus de 8,6 mGy. A ce niveau de dose d'irradiation, aucun effet létal et aucune apparition de malformation, de retard de croissance ou de retard d'ordre fonctionnel n'est attendu; cependant, le risque d'induction de cancers ou de déficiences héréditaires peut être augmenté. Par conséquent, l'OctréoScan ne devra pas être administré durant la grossesse à moins que l'examen soit indispensable.
Il n'a pas été étudié si le pentetréotide d'indium-111 est excrété dans le lait. Avant d'administrer des produits radiopharmaceutiques à une mère souhaitant poursuivre l'allaitement maternel, il convient d'estimer si le traitement peut être différé jusqu'à la fin de l'allaitement et si le choix des radiopharmaceutiques est le plus approprié, gardant à l'esprit qu'une fraction de dose est secrétée dans le lait maternel. Si l'administration est vraiment nécessaire, il faut interrompre l'allaitement et jeter le lait recueilli.

Surdosage

La forme pharmaceutique (monodose) rend improbable un surdosage par inadvertance. Il est cependant toujours possible d'accélérer, par une charge hydrique, l'excrétion rénale de l'111In pentetréotide lié aux récepteurs et de l'111In non lié aux peptides.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune interaction médicamenteuse n'a été rapportée jusqu'à ce jour.

Mises en garde et précautions

En raison du danger potentiel de l'exposition aux rayonnements ionisants, l'111In-pentétréotide ne doit pas être utilisé chez les patients de moins de 18 ans, à moins que le bénéfice clinique ne soit jugé supérieur au risque encouru.
Sauf en cas de diarrhée, l'administration d'un laxatif est nécessaire afin de différencier les foyers de fixation pathologiques, intestinaux ou proches de l'intestin, du radio traceur transitant avec le contenu intestinal, donnant une image mobile dans le temps.
L'administration de l'111In pentetréotide n'est pas conseillée chez les patients atteints d'insuffisance rénale car la diminution ou l'absence d'excrétion rénale entraîne une augmentation de la dose absorbée (Dose efficace: 0,19 mSv/MBq). Cette administration ne doit être envisagée que lorsque les informations attendues sont jugées supérieures aux risques encourus.
Des scintigraphies interprétables peuvent cependant être obtenues après hémodialyse qui peut réduire au moins partiellement la forte activité du bruit de fond. Avant la dialyse, les images ne sont pas diagnostiques en raison de l'activité se trouvant dans la circulation.
Après dialyse, on a cependant pu observer une captation plus importante qu'à l'ordinaire par le foie, la rate et l'intestin, et une activité circulante qui reste supérieure à la normale.
L'111In pentetréotide non lié aux récepteurs et l'111In non lié aux peptides sont rapidement éliminés par le rein. Afin d'augmenter l'excrétion, de réduire le bruit de fond et de diminuer la dose absorbée par les reins et la vessie, le patient doit boire abondamment (au moins 2 litres) durant les 2 ou 3 jours qui suivent l'administration.
Chez le diabétique traité par des doses élevées d'insuline, l'administration de pentétréotide peut provoquer une hypoglycémie paradoxale due à une inhibition transitoire de la sécrétion de glucagon.
Chez les patients recevant de l'octréotide, il faut envisager d'interrompre ce traitement temporairement afin d'éviter un éventuel blocage des récepteurs de la somatostatine. Cette recommandation n'est donnée que sur des bases empiriques, la nécessité d'une éventuelle interruption n'ayant pas été démontrée. Chez certains patients, l'interruption du traitement est mal supportée et peut entraîner un effet rebond. C'est le cas en particulier des patients atteints d'insulinome chez lesquels une hypoglycémie brutale peut être dangereuse et également des patients présentant un syndrome carcinoïde.
Si le clinicien responsable du suivi thérapeutique du patient considère que l'arrêt de l'octréotide sera bien toléré, la durée recommandée de cette interruption est de 3 jours.
La positivité de la scintigraphie à l'111In-pentétréotide démontre une densité accrue de récepteurs tissulaires de la somatostatine plutôt qu'elle n'affirme une pathologie maligne.
De plus, la fixation n'est pas spécifique des tumeurs G.E.P. ou des tumeurs carcinoïdes.
Lorsque le résultat de la scintigraphie est positif, il peut s'agir d'une autre maladie caractérisée par de fortes concentrations locales de récepteurs de la somatostatine.
L'élévation de la densité des récepteurs de la somatostatine peut être observée dans les pathologies suivantes: tumeurs provenant de tissus dérivés embryologiquement de la crête neurale (paragangliome, carcinome médullaire de la thyroïde, neuroblastome, phéochromocytome), tumeur de l'hypophyse, cancer bronchopulmonaire endocrine à petites cellules, méningiome, cancer du sein et maladie lympho-proliférative (maladie de Hodgkin, lymphomes non Hodgkinien).
Il faut également garder à l'esprit la possibilité de fixation dans les zones de concentration lymphocytaire (inflammations subaiguës).
Pour chaque patient, l'exposition aux rayonnements ionisants doit être justifiée par rapport au bénéfice attendu. L'activité injectée doit correspondre à la plus faible dose de radiation possible compatible avec l'obtention de l'information diagnostique escomptée.
L'administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l'entourage en raison de l'irradiation externe ou de la contamination par des éclaboussures d'urine, de vomissures, etc.. Par conséquent, des mesures de radioprotection doivent être prises conformément aux réglementations nationales.

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